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Fondation Jean Jaurès - Ce qui est essentiel, et ce qui ne l’est pas

Les Français sont-ils dans l’attente d’une campagne présidentielle portant uniquement sur les questions sécuritaires ? Plus encore, dans quelle mesure les futurs candidats ne doivent-ils pas diversifier leur stratégie quant aux questions qu’ils souhaiteront mettre prioritairement ou non sur le devant de la scène au printemps prochain ? Les données de l’enquête « Fractures françaises », produite annuellement par la Fondation Jean-Jaurès et Ipsos, nous invitent à remettre en perspective cette fausse évidence. 

Depuis plusieurs mois, la question de l’insécurité occupe une grande part de l’espace politique médiatique. Le 14 septembre dernier, pour clôturer le Beauvau de la sécurité, Emmanuel Macron a officialisé la mise en place de plusieurs mesures pour lutter contre l’insécurité, avec notamment l’objectif de doubler le nombre de fonctionnaires de police et de gendarmerie sur la voie publique d’ici à dix ans1. Il y a quelques mois, le président avait d’ailleurs déjà fait le constat d’une France de plus en plus violente2. Michel Barnier, candidat à l’hypothétique primaire de la droite, a affirmé dans le même temps sur LCI que « le pouvoir n’avait pas pris la mesure de l’insécurité dans le pays »3.Marine Le Pen, comme à son habitude, continue elle aussi à développer son argumentaire sur cette thématique en déclarant que les Français ne pouvaient « plus vivre cernés par la délinquance et dans une telle angoisse ». Quant à la gauche, elle cherche elle aussi à ne pas être en reste sur cet enjeu, le candidat du Parti communiste Fabien Roussel avertissant que « sa gauche ne serait pas laxiste4

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