Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 199

  • France Culture : La société diversitaire versus la République civique

    A propos du livre de Mathieu Bock-Côté, Le multiculturalisme comme religion politique.

  • Jean Gadrey - Evasions panaméennes : le rôle méconnu d’accords de « libre-échange » made in USA

    Les « Panama papers » semblent pour l’instant minorer l’évasion fiscale étatsunienne. Il y a à cela diverses raisons qui n’ont rien à voir avec un mythique complot de la CIA. L’une d’elles est que l’évasion fiscale, bel et bien pratiquée par les firmes et les riches citoyens américains, peut se faire… sans quitter le pays, en bénéficiant de paradis fiscaux internes comme les états du Delaware ou du Wyoming. D’autres bonnes explications sont fournies par Marina Walker Guevara, la directrice adjointe du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a coordonné l’enquête journalistique sur cette fuite massive de documents (qui n’ont pas encore été tous épluchés, de sorte que de nouvelles révélations sont probables).

    On peut toutefois déjà établir un lien entre cette affaire du Panama et l’influence des lobbies financiers étatsuniens. Presque personne n’en parle, et pourtant, depuis des années, ces lobbies ont obtenu des gouvernements américains successifs, en commençant par celui de Georges W. Bush (mais Barack Obama et Hillary Clinton, comme Secrétaire d’Etat de ce dernier, ont mis la touche finale sans sourciller), qu’ils fassent pression sur de petits états d’Amérique centrale amenés à signer deux accords dits de libre échange directement inspirés de l’ALENA (accord entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, en vigueur depuis 1994).

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Christophe Bouillaud, Les vertiges du succès.

    François Hollande a réussi un exploit avec son émission télévisée de hier soir. Il a réussi en effet à se faire traiter de nul par Bernard Guetta le lendemain matin sur France-Inter. Le géopoliticien maison a certes cru bon de nuancer son propos en soulignant que tous les exécutifs du monde étaient nuls en ce moment et largement dépassés par les événements, mais, tout de même, de la part d’un très légitimiste Bernard Guetta qui vient juste de se rendre compte que le « démocrate-musulman » Erdogan est un tyran en devenir, cela m’a fait tout drôle au petit déjeuner. Les Gorafistes auraient-ils pris le contrôle des ondes de service public?

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • "Le premier pas de la reconquête n'a pas fonctionné" pour Hollande


    "Le premier pas de la reconquête n'a pas... par lemondefr

  • Gaël Brustier : "Nuit Debout n'est pas une simple dénonciation de la loi Travail"


    Gaël Brustier : "Nuit Debout n'est pas une... par Europe1fr

  • Observatoire des inégalités - L’état des lieux des inégalités de salaires en France

    8 avril 2016 - Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux rémunérés touchent au minimum 3 540 euros.


    Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 772 euros [1] selon l’Insee (données 2013). Il s’agit d’équivalents temps plein : les salaires en temps partiel sont comptabilisés mais sur la base de leur montant pour 35 heures. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros, les 10 % des plus élevés au moins 3 544 euros. Ces derniers touchent donc 2 344 euros de plus et au total trois fois plus que les moins bien payés.Tout en haut de l’échelle, les 1 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum un salaire de 8 061 euros, 6,7 fois plus élevé que le salaire maximum des 10 % les moins bien payés, pour un écart de 6 861 euros.

    Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 3 036 euros, contre 3 892 euros pour les hommes, un écart de 856 euros. Si l’on prend en compte les 1 % les mieux rémunérés, c’est encore pire : les femmes gagnent au minimum 6 053 euros et les hommes 9 253 euros, soit 1,5 fois plus.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Les Matins /Le journalisme : une arme efficace contre les paradis fiscaux ?

    Jérôme Fenoglio
    Directeur du Monde
    Christian Chavagneux
    Docteur en économie
    Editorialiste au mensuel Alternatives économiques


    Les Matins /Le journalisme : une arme efficace... par franceculture

  • Jean Gadrey - Les hommes principales victimes de la crise ? C’est plus faux que vrai !

    L’ami Guillaume Duval a publié hier 31 mars dans Alterecoplus un article dont le titre m’a fait bondir : « Les hommes, principales victimes de la crise ». Une partie de son diagnostic est évidente et vérifiable. Mais globalement c’est incomplet et inexact, parce que reposant unilatéralement sur les chiffres officiels du chômage, calés sur la définition (très restrictive) du BIT.

    Ces chiffres montrent en effet que le taux de chômage des femmes est aujourd’hui environ inférieur d’un point à celui des hommes (graphique ci-dessous). Mais en rester là, avec un seul critère, déforme la vision des choses. Voici pourquoi.

    LES CHIFFRES OFFICIELS D’ABORD

    C’est récemment, depuis 2012, que le taux de chômage (officiel, au sens du BIT, calculé par l’Insee) des femmes est devenu inférieur à celui des hommes (graphique sur la période 1975-2015). Et c’est seulement avec la « grande crise », depuis 2008, que les taux ont commencé à se rapprocher puis à se croiser alors qu’ils étaient très nettement plus élevés pour les femmes avant 2008. Jusque là, Guillaume Duval a raison. Cliquer sur le graphique pour l’agrandir.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Le Monde - Mixité sociale, discriminations, « pacte républicain »... le grand chantier de la loi égalité et citoyenneté

    Initialement prévue le mercredi 6 avril, la présentation du projet de loi égalité et citoyenneté en conseil des ministres a été reportée d’une semaine par le gouvernement. Inspiré des comités interministériels lancés par Manuel Valls après les attentats de janvier 2015, il est présenté comme une réponse à « l’apartheid territorial, social et ethnique » évoqué par le premier ministre le 20 janvier lors de ses vœux à la presse.

    Organisés en mars et octobre 2015, les comités interministériels ont donné naissance à 65 mesures destinées à répondre aux malaises de la société française mis en évidence par les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Les domaines concernés : l’école, le logement, l’emploi, la laïcité, la lutte contre les discriminations, la citoyenneté ou encore la mixité. Vaste programme, qui comprend des mesures plus ou moins précises, et à l’avancement plus ou moins engagé, allant de la réserve citoyenne à la prévention de la radicalisation en passant par la lutte contre le décrochage scolaire.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Observatoire des inégalités - Les revenus démesurés des grands patrons et des cadres dirigeants


    30 mars 2016 - Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 600 et 1 120 années de Smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages.

    Le revenu annuel d’un grand patron représente de 600 à 1 120 années de Smic, selon les données 2014 publiées par Proxinvest dans son 17e rapport « La Rémunération des Dirigeants des sociétés du SBF 120 » (septembre 2015) [1]. De 8,1 millions d’euros (équivalents à 598 années de Smic) pour Jean-Paul Agon (L’Oréal) à 15,2 millions d’euros (1 122 années de Smic) pour Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan.

    Les revenus pris en compte dans cette étude totalisent les salaires fixes, variables et/ou exceptionnels, les stock-options [2] et les actions gratuites. Ils ne comprennent pas, par contre, certains autres avantages comme ceux en nature (voitures, logements de fonction par exemple), les compléments de retraite sur-complémentaires alloués à certains dirigeants de grandes entreprises notamment.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • Observatoire des inégalités - Pauvreté et précarité en chiffres

    29 mars 2016 - Comment mesurer la pauvreté et la précarité ? Petit panorama des différents instruments de mesure et résumé des grandes transformations des visages de la pauvreté depuis les Trente Glorieuses, par Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. Article extrait des Cahiers français, n°390.


    Qui et combien sont les pauvres et les précaires ? Tout dépend des définitions. Sous un déluge de données et d’approches toujours plus sophistiquées, il est difficile de se faire, aisément, une idée. Et différentes thèses peuvent être valablement soutenues, à partir des mêmes sources d’information. Un peu de pédagogie s’impose pour tenter d’y voir clair. On proposera, d’abord, un tableau synthétique des approches de la pauvreté et de la précarité. On s’arrêtera, ensuite, sur les trois possibilités de suivi des phénomènes : indicateur unique, indice composite ou tableau de bord aux diverses dimensions. Enfin on soulignera les principales transformations des phénomènes ainsi nommés. Même si les deux notions de pauvreté et de précarité présentent leurs spécificités, elles seront généralement abordées conjointement dans la mesure où les multiples dimensions des problèmes qu’elles désignent gomment les singularités terminologiques.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________