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  • La Fondation Jean Jaurès - Le Pacte vert est-il soutenable ? La question au cœur des élections européennes

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a prononcé cette semaine son discours sur l’état de l’Union. Pour Théo Verdier, co-directeur de l’Observatoire Europe de la Fondation, les questions écologiques, et notamment la mise en œuvre du Pacte vert, seront au cœur des clivages au sein des différents partis politiques, lors des prochaines élections européennes en juin 2024.

    La concrétisation du Pacte vert européen et son impact sur le coût de la vie des Français, et plus largement des Européens, constituent le ciment sur lequel le débat des élections européennes de juin 2024 s’apprête à prendre.

    L’adoption de justesse par le Parlement européen de sa position concernant le règlement sur la restauration de la nature a offert un cas d’école des débats qui nous attendent lors de la campagne à venir. Le texte constitue un élément essentiel à la mise en œuvre du Pacte vert, porté par l’actuelle Commission et sa présidente de centre-droit Ursula von der Leyen.

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  • Public Sénat - Résultats des élections sénatoriales 2023 : le groupe PS reste stable

    Comme attendu, le groupe PS du Sénat sort des élections sénatoriales sans grande variation. Il reste stable. Il pourrait même progresser un peu, en fonction des résultats d’Outre-Mer. Grâce à la progression des groupes écologiste et communiste, la gauche espère atteindre son objectif de 100 sénateurs. Une autre bataille s’ouvre au groupe PS, où la présidence de Patrick Kanner est contestée par Eric Kerrouche.

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  • Fondation Jean Jaurès - Une école pour apprendre à penser par Gabrielle Halpern, Bruno de Monte

    La rentrée scolaire a fait ressurgir de nombreux débats autour du rôle concret de l’institution scolaire : école des savoirs ou d’apprentissage de la pensée ? Cet entretien croisé entre Gabrielle Halpern, philosophe, et Bruno de Monte, directeur général de Médéric, école hôtelière de Paris, creuse la question et les défis auxquels l’école fait face entre méthodes d’apprentissage interdisciplinaire à articuler, impact des nouvelles technologies et nécessité de revaloriser le rôle des enseignants pour former les citoyens de demain.

    L’école a connu et connaît de nombreux bouleversements depuis plusieurs années, comment pourrait-on la repenser ?

    Gabrielle Halpern : Avant de la repenser, il me semble important de réfléchir à la manière dont on dit l’école : éduquer, instruire, former, enseigner… La langue française tient son génie notamment de la diversité de ses mots, dont chacun exprime une nuance, de telle sorte qu’il n’y a pas de synonyme à proprement parler. En hommage à Jacqueline de Romilly, il nous faut donc parcourir ensemble un bref détour étymologique. « Enseigner » vient du latin « insignire », qui signifiait « signaler, désigner ».

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  • Médicaments : les profits de la pénurie | ARTE

    Rediffusion jusqu'au 06/01/2024

    Fruit d’une enquête menée sur trois continents, une plongée édifiante dans les arcanes complexes de l’économie du médicament, mise à mal par la course aux profits des laboratoires. 

    Anti-inflammatoires injectables, anticoagulants, anti-infectieux, anticancéreux et même boules de coton font défaut. Comme de nombreuses autres en France, la pharmacie de l’hôpital de Rennes est en permanence sur le fil. Ces deux dernières décennies, les pénuries de médicaments et de produits sanitaires ont été multipliées par vingt en Europe. Tous les laboratoires ou presque étant concernés, les praticiens et les établissements de santé sont contraints de jongler avec les contingentements pour pallier les insuffisances. Certains doivent même se résoudre à prioriser les patients dans l’accès aux traitements, selon des barèmes établis par les agences de santé. Aux Pays-Bas, des pharmacies hospitalières se sont résignées à fabriquer elles-mêmes les molécules dont elles manquent cruellement, tandis que l’arrêt de la distribution de stylos injecteurs d’adrénaline en Espagne, pourtant fabriqués sur le territoire, a obligé les autorités de santé ibériques à ruser pour en importer…

    Lobbying et délocalisations

    Mises en lumière dernièrement par la pandémie de Covid-19, au début de laquelle l’absence de masques, de surblouses jetables ou de paracétamol s’est avérée criante, les pénuries de produits pharmaceutiques et sanitaires ont des causes multiples. Au-delà de la recherche de profits des grands acteurs du secteur, qui privilégient les molécules innovantes et délaissent les anciennes, moins lucratives, l’enquête de Xavier Deleu (Cannabis : quand le deal est légal, Plus vite, plus haut, plus dopés) et de la journaliste indépendante Rozenn Le Saint pointe le lobbying mené par les labos auprès des gouvernements et des autorités sanitaires pour conforter leurs marges, mais aussi les délocalisations de leurs usines dans des pays à bas coût de production, comme la Chine et l’Inde, où les exigences environnementales sont moindres.

    Menée sur les continents européen, asiatique et américain, et solidement documentée, cette plongée dans les arcanes de l’économie du médicament recueille la parole, poignante, de patients et de leurs proches, mais aussi de médecins et de spécialistes de la santé, qui ouvrent des pistes pour remédier à ces logiques dommageables pour la vie de millions de malades.

    Documentaire de Xavier Deleu (France, 2021, 1h30mn)

  • PS : Résolution du Bureau national : Pour dépasser la crise de confiance, il est urgent de nouer un nouveau pacte entre la police et la population

     

    – Mercredi 20 septembre 2023

    La mort de Nahel, sous les balles d’un policier, le 27 juin dernier à Nanterre, a suscité une intense émotion, une profonde indignation et une légitime colère. Les violences urbaines ont servi d’argument commode à certains pour occulter l’indispensable débat que nous devons conduire, les transformations qu’il nous faut porter dans la société. Il nous faut entendre et dépasser cette colère et non l’entretenir à dessein. 

    Réformer la police est devenu indispensable car nous avons besoin d’un corps républicain fort et respecté pour assurer la sécurité des Françaises et des Français. Cela suppose, aussi, de mettre fin à la perte de sens ressentie par certains fonctionnaires et militaires, à la survalorisation de leurs actions pour résorber tous les maux de la société, à la binarité des débats qui encensent ou fustigent ceux dont la mission devrait toujours être de garder la paix. Critiquer l’action de la police ne signifie pas être hostile à celle-ci. La défiance systématique n’est pas un programme.  

    Les policiers et gendarmes, acteurs du service public de la sécurité, ne sauraient être utilisés pour masquer l’absence de cap du président de la République ou servir les ambitions du ministre de l’Intérieur. Lorsque les consignes qui leur sont données poursuivent un intérêt médiatique et électoraliste, la République s’abîme. 

    Si entre 2012 et 2017, le Gouvernement a recruté 10 000 policiers et gendarmes, accru leur équipement et leur rémunération, restauré une véritable formation initiale et continue, le saccage réalisé par le quinquennat Sarkozy continue de produire des effets néfastes : politique du chiffre, heures supplémentaires pléthoriques, déficit d’encadrement et de formation, doctrine d’emploi inadaptée, etc. Les policiers et gendarmes qui, républicains, veulent exercer leur mission sont confrontés à cette âpre réalité qui peut paralyser les bonnes volontés. 

    Travailler sereinement et sans anathèmes à la refondation de la police.

    La réflexion doit désormais succéder à l’émotion. Les socialistes lanceront à l’automne une convention nationale dédiée à la sécurité. Elle aura pour objectif de redessiner un pacte entre les forces de l’ordre et la population, de définir les missions dont la République a besoin, les moyens pour l’assumer, la doctrine et les contrôles qui en découlent. L’objectif est d’aborder la sécurité comme co-production, avec les élus et acteurs spécialisés, comme composante d’une stratégie de réponse globale aux urgences du pays. 

    Dès avant les conclusions de cette convention nationale, les socialistes revendiquent la mise en œuvre de mesures d’urgence : 

    Le Parti socialiste appelle à la création d’un contrôle efficace, quotidien, opérationnel et indépendant des forces de l’ordre.

    Qui croit que l’IGPN, corps de contrôle interne, agit en parfaite indépendance ? Le Parti socialiste appelle à la réforme de cette structure afin d’assurer sa parfaite impartialité.

    Le Parti socialiste appelle à la création d’une commission nationale de contrôle des forces de sécurité intérieure (CNCFSI), autorité indépendante qui exercera son activité au quotidien ou sur saisine, qui pourra formuler des avis contraignants, voire réaliser des signalements judiciaires. Loin d’un geste de défiance, il s’agit de placer hors du soupçon l’activité des femmes et hommes qui se dévouent quotidiennement à notre sécurité.

    Dans la même perspective, le Parti socialiste demande que les caméras piétons enregistrent systématiquement toutes les interactions des forces de l’ordre avec la population afin de permettre un examen dépassionné des gestes professionnels, une évolution de la doctrine en la matière mais aussi d’assurer la sécurité des fonctionnaires et militaires lors de leurs interventions.

    Il est indéniable et inacceptable que les forces de l’ordre subissent un très haut niveau de violence (physique, verbale ou psychologique). Il est tout aussi indéniable et inacceptable que des violences policières soient exercées par certains membres des forces de l’ordre. Il faut enrayer cette pente funeste souvent couverte par un gouvernement entraîné dans une course à l’échalotte avec la droite et l’extrême droite.

    Au demeurant, le monopole de la violence légitime ne suppose pas son emploi et ne l’excuse pas ; elle ne peut être qu’un dernier recours. Lorsque la désescalade est méprisée par le ministre de l’Intérieur, la violence s’installe, illégitime.  

    Le Parti socialiste appelle à des sanctions exemplaires des propos et comportements factieux ou racistes au sein des forces de l’ordre.

    Nous ne croyons pas à l’existence d’un racisme systémique au sein des forces de l’ordre. Mais nous constatons néanmoins une progression inquiétante du racisme dans ses rangs. Les policiers protègent la République, aucun d’entre eux ne peut trahir cet engagement. Des sanctions et des condamnations exemplaires doivent être systématiquement prises.

    De même, lorsque certains écrits syndicaux, rendus publics, appellent à la guerre civile, l’absence de suites disciplinaires ou judiciaires est coupable, tout autant que le soutien à la haute hiérarchie policière qui n’a pas hésité à fouler aux pieds la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice.

    Le Parti socialiste appelle à une évaluation et des modifications du cadre d’action des forces de l’ordre.

    Nous dénonçons plusieurs années d’un inutile durcissement du maintien de l’ordre, avec le recours assumé lors des manifestations à des nasses, grenades de désencerclement, LBD, des interpellations massives que les décisions de justice révèlent sans fondement, et un abandon des indispensables politiques de prévention. Cette évolution néfaste a notamment sacrifié cette police du quotidien dont tous témoignent du caractère efficace et indispensable lorsqu’elle a existé sous la forme de la police de proximité. Ces attitudes nuisent à la sécurité de tous, y compris des policiers et gendarmes. Une nouvelle doctrine d’action doit advenir, au service des citoyens et de leurs besoins.

    La mort de Nahel doit permettre d’interroger le cadre de la légitime défense adopté en 2017 ainsi que l’ensemble des textes d’application (en particulier les circulaires du Directeur général de la Police nationale). Nous avons demandé et obtenu une évaluation parlementaire qui doit permettre les modifications nécessaires. Dans l’attente, des consignes restrictives doivent être adressées aux forces de l’ordre afin de prévenir tout nouvel homicide. 

    Le Parti socialiste souhaite constitutionnaliser les libertés associatives et de manifestation.

    Alors que des menaces ont été formulées contre des associations de défense des libertés, que le droit de manifester est mis en danger par des mesures d’entrave administrative ou les conditions de son encadrement sécuritaire, le Parti socialiste demande la constitutionnalisation de ces droits fondamentaux afin d’accroître leur opposabilité, de contraindre le pouvoir actuel à respecter nos libertés, et de les affermir durablement. 

    L’état d’urgence doit être social, et non sécuritaire, pour qu’advienne l’égalité réelle.

    Les habitants des quartiers populaires subissent les premiers cette manifestation des inégalités qu’est l’insécurité. La sécurité fait partie de la bataille pour l’égalité. Mais régler les problèmes de la police ne réglera pas tous ceux du pays. Dans de trop nombreux territoires, villes ou quartiers, nos concitoyens souffrent de relégation, d’assignation à condition sociale, d’inégalités systémiques. Nous appelons à des mesures d’urgence pour éradiquer la pauvreté en France, pour briser les ghettos, pour mieux répartir le travail, pour promouvoir la réussite scolaire de tous et défendre la santé publique. Le Gouvernement ne peut rester sourd aux cris du peuple. La violence n’a pas d’excuses, mais elle a des sources.

    Chacun pourra, à travers les exigences posées, relever les convergences, comme les divergences avec le texte de l’appel à manifester, qui nous conduisent à ne pas appeler à manifester le 23 septembre. Nous appelons à prolonger le travail engagé avec les organisations mobilisées. Nous y contribuerons pour notre part tout en invitant largement autour des travaux de notre convention.

  • Sarkozy, délinquant ? Le Moment Meurice

    Qu'est-ce que la délinquance ? Guillaume Meurice est allé voir Nicolas Sarkozy lors d'une séance de dédicace de son nouveau livre...

  • Blast - PAUVRETÉ : "IL Y A LARGEMENT ASSEZ DE RICHESSES POUR TOUT LE MONDE"

    Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir

    Les pauvres sont paresseux, ils ne savent pas gérer leur argent, et ils méritent la situation qui est la leur. Voici quelques clichés sur la pauvreté que l’économiste Esther Duflo démonte depuis des années, au travers de son vaste travail sur la pauvreté. A l’heure où les inégalités explosent, qu’une poignée de privilégiés détiennent un niveau de richesses toujours plus important, et ce alors qu’ils sont ceux qui polluent le plus, comment réduire ce fossé, comment lutter contre la pauvreté et offrir des conditions de vie dignes à toutes et à tous ? Comment les économistes peuvent-ils impacter les prises de décision des dirigeants politiques, comment lutter contre les clichés sur les pauvres ? Esther Duflo répond à toutes ces questions au micro de Salomé Saqué.

  • Le Figaro - Le PS ne participera pas à la manifestation contre les «violences policières» samedi

    INFO LE FIGARO - Mal à l’aise avec l’idée que les «violences policières» seraient «systémiques», les socialistes ont décidé mardi soir de ne pas se joindre aux cortèges, contrairement aux Insoumis.

    Il ne faudra finalement pas compter sur eux. Réunis en bureau national mardi soir, les socialistes ont acté qu’ils ne participeraient pas à la manifestation contre les «violences policières» ce samedi 23 septembre. Ils ne rejoindront donc pas les cortèges avec leurs partenaires Insoumis de la Nupes, en première ligne avec les associations dans l’organisation de cette marche parisienne.

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    HuffPost - Violences policières : pourquoi le PS refuse de se joindre à la marche de samedi 23 septembre

    Le Parti Socialiste dit ne pas croire « à l’existence d’un racisme systémique au sein des forces de l’ordre », mais constate une « progression inquiétante du racisme dans ses rangs. »

    France Info - "Violences policières" : Fabien Roussel, "un menteur" qui "caricature" les mots d’ordre de la manifestation du 23 septembre, selon Manuel Bompard

  • Clément Viktorovitch : les lobbys plus forts que notre santé

    La cellule d’enquête de Radio France révèle qu’au printemps dernier, le ministère de la Santé a annulé deux campagnes de prévention sur les risques liés à la consommation d’alcool. Les associations ont dénoncé, à cette occasion, l’influence du lobby de la filière viticole. Dans "Entre les lignes", chaque dimanche sur franceinfo, Clément Viktorovitch décrypte les discours, analyse les paroles des politiques qui font l'actualité.

  • L'article de la semaine : Observatoire des inégalités : Immigration : les politiques pris par l’ivresse des sondages

    Le débat médiatique et politique prend pour acquise la xénophobie des Français, alors que celle-ci est en recul constant. Cet état de fait devrait inciter le personnel politique à se détacher des sondages d’opinion et à s’intéresser aux autres motifs du vote d’extrême droite. Le point de vue de Louis Maurin, extrait d’une tribune parue dans le journal Le Monde.

    En France, 45 % de la population estime qu’« il y a trop d’immigrés », selon une enquête Kantar (ex-Sofres) de décembre 2022. L’affaire semble entendue : l’« opinion » rejette les immigrés. Ce chiffre, médiatisé à outrance, est un élément d’explication de la xénophobie ambiante d’une partie du personnel politique, notamment l’alignement du discours du parti Les Républicains sur celui du Rassemblement national. C’est aussi en partie pour cela que le gouvernement propose une énième loi sur l’immigration.

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  • Public Sénat - Sénatoriales 2023 à Paris : la gauche part unie et raille Rachida Dati qui « saccage son camp »

    La gauche parisienne a présenté sa liste d’union pour les sénatoriales, avec le PS, EELV et le PCF, mais sans LFI. Une union fidèle à la majorité municipale. La maire de Paris « Anne Hidalgo s’est beaucoup investie pour que ce rassemblement se fasse », souligne le sénateur PS Rémi Féraud, qui mène la liste, avec à son bord l’écologiste Yannick Jadot et le communiste Ian Brossat. La liste espère gagner 7, voire 8 sièges en profitant de la division de la droite.

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