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Cinq ans d’emprisonnement pourront notamment être requis pour toute personne menaçant, violentant ou intimidant un élu ou un agent du service public dans le but de se soustraire totalement ou partiellement aux règles des services publics.
L’Assemblée nationale unanime a donné, jeudi 4 février au soir, son feu vert au nouveau délit de « séparatisme », une des mesures phares du projet de loi « confortant le respect des principes de la République », voulu par Emmanuel Macron. Au quatrième jour d’examen de ce texte qui entend lutter contre l’islamisme radical, les députés ont adopté son article 4 par 130 voix pour et 4 abstentions.
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Le débat divise jusqu’aux associations de protection de l’enfance elles-mêmes. Pour ces avocats au barreau de Paris, l’imprescriptibilité n’est pas une solution. Elle pourrait avoir un effet pervers en amenant les plaignants à remettre sans cesse à plus tard leur action judiciaire..
Il n’est plus un mois sans que la presse ne se fasse l’écho de la parole enfin libérée d’une «personnalité», déclarant avoir subi, durant ses plus jeunes années, des faits incestueux, le plus souvent prescrits. Sa notoriété, ou à défaut celle du coupable désigné, assure à ses révélations tardives, relayées et unanimement applaudies, une crédibilité assez enviable et qui fait d’elle aussitôt une «victime» consacrée. Oubliant le sort de qui fait l’objet de telles accusations publiques, on pourrait simplement se féliciter d’un tel phénomène qui révèle au grand jour une réalité sordide, n’épargnant aucune couche sociale, dont l’ampleur fut trop longtemps méconnue, voire franchement déniée.
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Cédric Van Styvandael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine
Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine
Camille Vielhescaz, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville
Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement
La fondation Abbé-Pierre vient de publier son rapport annuel sur le mal-logement et caractérise une situation sociale dramatique : 300 000 personnes sans domicile ; 4 millions de personnes en situation de mal-logement ; 12 millions de personnes fragilisées par rapport au logement (en suroccupation, avec charges qui augmentent ou taux d’effort insoutenable) ; 12 millions de personnes souffrant de précarité énergétique.
Pendant ce temps, le nombre de logements sociaux attribués en 2020 a chuté de 100 000 (20 %) par rapport à 2019, le nombre de logements sociaux produits en 2020 s’est effondré pour tomber à 90 000 unités et le nombre de projets d’accession à la propriété devrait plonger de 25 % d’ici fin 2021. La chaîne de production du logement s’enraye dramatiquement.
Si la crise du logement n'est pas neuve, elle s'accélère par l'effet cumulé de la crise sociale et des choix (ou l'absence de choix) politiques du gouvernement. La FAP a raison d'alerter sur la bombe à retardement que constituent les impayés de loyer et les expulsions retardées.
Le part du logement dans le budget des Français devient insupportable à mesure que les ressources des ménages diminuent avec les conséquences de la crise sanitaire. En parallèle, les confinements successifs rendent d’autant plus invivables les situations de mal-logement, renforçant l’effet et le vécu des inégalités face au logement.
Les choix du gouvernement et l’État ces dernières années ont aggravé la situation, les chiffres présentés ci-dessus n’étant que la conclusion de 4 années d’attaques systématiques du logement social : depuis la réforme des APL (4 milliards de coupes budgétaires encore en 2021) et ses conséquences sur les bailleurs sociaux jusqu’au manque de volonté dans l’application de la loi SRU ou encore l’oubli de dispositions de soutien au logement et au logement social dans le plan de relance.
Pourtant, la situation appelle plus que jamais un grand plan d’urgence en faveur du logement, et singulièrement du logement social, pour construire massivement, rénover et combattre la précarité énergétique. Bâti avec les acteurs du logement et contractualisé avec les collectivités locales, cet indispensable volet logement d’un véritable plan de relance doit notamment s’appuyer sur :
l’abaissement temporaire du taux de TVA applicable à la construction, reconstruction ou rénovation de logements locatifs sociaux à 5,5 % (quelle que soit la catégorie de logement social ou sa localisation) ;
l’annulation de la réduction de loyer de solidarité (RLS) par le biais d’une convention entre l’État et les bailleurs sociaux leur imposant d’investir la totalité des sommes ainsi libérées dans la construction de nouveaux logements ou la rénovation de leur parc de logements.
Durant tout son parcours politique, Michel Rocard a porté une attention extrême à la dimension territoriale de l'action publique, dans une approche qui conjugue des raisons d'efficacité et des impératifs de démocratie, les uns n'allant pas sans les autres, ce qui en fait une démarche assez singulière parmi les responsables de sa génération. Un colloque proposé par l'association MichelRocard.org en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations et la Fondation Jean-Jaurès reviendra sur cette question dans tout le parcours de Michel Rocard
Programme :
Accueil Pierre Pringuet, président de l'association MichelRocard.org Henri Nallet, président de la Fondation Jean-Jaurès
« Décoloniser la province » et former les élus Communication de Thibault Tellier, professeur des universités à l'IEP de Rennes Témoignage de Georges Gontcharoff, ancien responsable de l'Adels
Discussion avec : Catherine Trautmann, ancienne maire de Strasbourg, ancienne ministre Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand Pierre Zemor, ancien responsable de l'Adels, conseiller d'État honoraire
L'élu local Communication de Pierre-Emmanuel Guigo, maître de conférences à l'université Paris Est-Créteil Discussion avec : Jean-Paul Huchon, ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine, ancien président de la région Île-de-France Isabelle Massin, ancienne directrice de cabinet à Conflans-Sainte-Honorine, ancienne maire de Cergy
Aux responsabilités : ministre et Premier ministre
Communications de François Dubasque, maître de conférences à l'Université de Poitiers, et Jacques Levy, directeur de la chaire Intelligence spatiale, Université polytechnique Hauts-de-France
Discussion avec : Jean-Paul Planchou, ancien député, rapporteur de la loi de réforme de la planification Jean-Pierre Duport, ancien délégué à la Datar, ancien préfet de la région Île-de-France Isabelle Massin, ancienne conseillère technique au cabinet de Michel Rocard au ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire
Conclusion : la dimension territoriale de l'action publique Message de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Christian Blanc, ancien secrétaire d'État chargé du Grand Paris, ancien président de la RATP Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations Jean-Pierre Sueur, ancien secrétaire d'État aux collectivités locales, questeur du Sénat, ancien maire d'Orléans
Le premier secrétaire du PS estime qu’on ne peut pas « tripatouiller » un mode de scrutin à un an d’une élection comme le souhaite François Bayrou.
Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a estimé dimanche qu'il était « trop tard » pour introduire la proportionnelle aux législatives de 2022, se montrant réservé face à l'offensive engagée par François Bayrou et plusieurs autres présidents de partis. « Un mode de scrutin, on ne le tripatouille pas à un an d'une échéance électorale » et « si on faisait simplement cette réforme-là on aurait un Jupiter encore plus puissant et un Parlement plus affaibli », car « on aurait un seul personnage en France directement élu par les Français : le président de la République », a argumenté le patron du PS dans l'émission Dimanche en politique sur France 3.
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Une “désorganisation financière” du parti, remontant à plusieurs années, est pointée du doigt dans un rapport confidentiel.
“Nous aurons les moyens financiers de tenir une campagne présidentielle dans de bonnes conditions avec un budget qui correspond à un candidat de premier plan.” C’est ce qu’a assuré Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, sur France 3 dimanche 8 février. Mais à en croire Le Point, rien ne serait moins sûr. Selon un document confidentiel de la direction du parti, les comptes seraient dans le rouge. Ces difficultés financières pourraient mettre en danger une candidature socialiste en vue de la présidentielle 2022.
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Un RSA ouvert aux jeunes et un capital de 5000€, à 18ans, pour démarrer dans la vie, telle est la proposition du député Boris Vallaud (PS). Mais à quoi cela correspond ?
Depuis 2018, et suite à la consultation citoyenne, les députés PS réfléchissent à l’élargissement du RSA aux 18-25ans et à mettre à disposition 5000€ de capital pour un jeune démarrant dans la vie active. La proposition de loi AILES sera discuté à partir de cette semaine à l’Assemblée Nationale. Mais les refus précédents des députés de la majorité ainsi que la possibilité du financement d’une telle mesure reste en suspens.
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Alors que la crise du Covid-19 frappe durement notre société, la responsabilité anthropique dans la multiplication des pandémies à travers le monde est maintenant avérée. La destruction de la biodiversité et des écosystèmes, la déforestation ou le trafic de la vie sauvage favorisent l’apparition de nouveaux virus. Pour lutter contre cela, une approche préventive fondée sur l’écologie et la préservation des écosystèmes est nécessaire.
Pandémies, un temps de retard
Déjà plus de deux millions de morts [1], l’économie de la planète à terre, les populations assignées à résidence, les libertés souvent bafouées : les dégâts enregistrés à cause du Covid-19 sont tels que la tentation est forte d’identifier très vite le coupable qui en est la cause. Très sérieusement, aux yeux des scientifiques chinois, le pangolin a failli tenir ce rôle de coupable universel.
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A l'occasion des journées Solutions Solidaires dont Libération est partenaire, l'Ifop a mené une enquête sur le besoin de protection des Français en période de crise. La création d’un revenu de base minimum qui serait versé à tout le monde arrive en tête des citations. Une analyse de Jérôme Fourquet.
L'enquête réalisée par l'Ifop pour Solutions solidaires permet de disposer d'un diagnostic actualisé sur les attentes des Français en matière sociale. Premier enseignement et non des moindres, quand les sondés sont appelés à choisir parmi différentes solutions qui aideraient les gens dans leur vie quotidienne, la création d'un revenu de base minimum qui serait versé à tout le monde arrive en tête des citations.
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« Qu’est-ce qu’une nation ? » est la question posée au XIXe siècle par Ernest Renan que l’historien Pascal Ory reprend dans un ouvrage récemment paru en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l’histoire globale. Milan Sen l’a lu pour la Fondation en s’interrogeant plus spécifiquement sur ce que cet ouvrage nous apprend sur le lien entre gauche et Nation.
Qu’est-ce qu’une Nation ? Voilà une question récurrente dans les débats politico-philosophiques, à laquelle l’on répond souvent par les expressions restées célèbres d’Ernest Renan[1] : « Possession en commun d’un riche legs de souvenirs », « désir de vivre ensemble », « plébiscite de tous les jours », etc. Les formules marquantes ne manquent pas. Pascal Ory n’entend pas dans son ouvrage contredire le magnifique exposé de l’auteur de la Vie de Jésus, mais y apporter une approche critique d’historien. Ce livre peut, par ses enseignements, nous apporter des éléments de réflexion sur les liens entre la gauche et la Nation.
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Découvrez le premier webinaire de la campagne Un emploi vert pour tous, en direct depuis le compte du Vent Se Lève, samedi 13 février à 18h !
Depuis 2016, la France est le théâtre d’une expérience concrète de la garantie à l’emploi, à travers l’expérimentation Territoires zéro chômeurs de longue durée. Bien que restreint, le projet a fait ses preuves. Il est moins coûteux que d’autres politiques de lutte contre le chômage, revitalise les territoires et permet aux bénéficiaires de retrouver une utilité sociale. Comment peut-on envisager de généraliser ce dispositif ? Quels sont ses impacts ?