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Quelles leçons pouvons-nous tirer de l'épreuve du confinement ? À quoi ressemblera le monde de demain et sera-t-il si différent ? Pourrons-nous nous y adapter et avec quelles conséquences sur nos vies quotidiennes ? Prendrons-nous conscience que la crise sanitaire actuelle s'encastre dans une autre crise encore plus grave : l'écologique ?
Bruno Latour est un sociologue et philosophe dont les ouvrages traitent de la mutation écologique. Dans "Où suis-je ?", il affirme qu’il nous faut tout réinventer : une passionnante réflexion sur le confinement et un stimulant éloge de la métamorphose. Boris Cyrulnik propose un véritable traité de psycho-écologie : "Des âmes et des saisons" (Éditions Odile Jacob). Le plus célèbre des neuropsychiatres y démontre que les êtres humains ne sont pas séparables de leur contexte, de leur milieu, de leur environnement !
L’agenda en matière de politique sécuritaire est chargé. Le Beauvau de la sécurité a été présenté ce lundi aux policiers, l’examen du projet de loi dit sur le séparatisme vient d’être finalisé et la prolongation de l’état d’urgence, votée par les sénateurs, sera soumise cette semaine aux députés.
Comment la France peut-elle lutter contre la menace terroriste ? Alors que les policiers sont fortement mobilisés, la confiance des citoyens semble fortement entamée : comment renouer avec la population ? Jusqu’à quel point sommes-nous prêts à limiter nos libertés au nom de la sécurité ?
Nous en parlons avec Bernard Rougier, professeur des universités à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, spécialiste du jihad, membre senior de l’Institut Universitaire de France et directeur du Centre des études arabes et orientales. Auteur de “Les territoires conquis de l’islamisme” (PUF, 2021).
Il sera rejoint par Jean-Michel Schlosser : sociologue, ancien officier de police, auteur d’une thèse sur la formation des policiers, chercheur associé au CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales) et au CEREP (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations).
Le 27 janvier, la commission de l'aménagement du territoire et du développement entendait la co-présidente du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, Laurence Tubiana, et Jean-Pierre Cabrol, co-président de l'association "Les 150". Le projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat doit être présenté en Conseil des ministres le 10 février et examiné à l'Assemblée à partir de fin mars pour une adoption définitive en juillet ou en septembre, dans le cadre d'une procédure accélérée. Une audition éditée par la rédaction de Public Sénat pour faciliter votre compréhension du sujet.
Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, la question de la dette publique est au cœur des débats de politique économique. A l’occasion de la sortie de leur nouveau livre, intitulé La dette publique. Précis d’économie citoyenne, les Économistes atterrés vous invitent à assister au webinaire qui se tiendra jeudi 28 janvier de 20h à 21h30.
Cette conférence sera l’occasion de revenir sur les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet, afin de les déconstruire : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, seront abordés de nombreux thèmes : les modalités de financement du budget de l’État, les limites et les erreurs d’interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination.
Seront également discutés les moyens qui permettraient aux États d’affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d’austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au cœur de la transition écologique.
Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.
Intervenants : Eric Berr (université de Bordeaux), Léo Charles (université Rennes 2), Arthur Jatteau (université de Lille), Jonathan Marie (université Sorbonne Paris Nord) et Alban Pellegris (université Rennes 2), membres des Économistes Atterrés et auteurs de La dette publique. Précis d’économie citoyenne, Paris, Seuil, 2021.
Discutant : Benjamin Lemoine (université Paris-Dauphine), auteur de L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché, Paris, La découverte, 2016.
La conférence sera animée par Esther Jeffers (université de Picardie), membre des Économistes atterrés.
Dans son dernier ouvrage : Populisme et Néolibéralisme, l’économiste David Cayla cherche à faire la connexion entre ces deux phénomènes mondiaux que tout semble opposer mais qui ne sont, en réalité, que « les deux faces d’une même pièce ». Entretien.
C’est un habitué de nos colonnes que nous retrouvons aujourd’hui pour nous parler de son dernier livre. Nous avions déjà rencontré l’auteur à deux reprises. La première fois, c’était pour la publication de L’Economie du réel, un ouvrage brillant dans lequel David Cayla s’attelait à détricoter les grands principes du néolibéralisme. La seconde fois, c’était en compagnie de la regrettée Coralie Delaume. L’occasion d’analyser ensemble les failles de l’Union européenne.
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Xerfi Canal a reçu Jean-Paul Fitoussi, professeur émérite à Sciences Po, Paris et Professeur à l'Université Luiss de Rome, pour parler de l'emprise de la Novlangue sur nos sociétés. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
La crise sanitaire et économique peut-elle amorcer un changement profond de nos systèmes financiers, productifs et économiques ? Oui selon le groupe des économistes atterrés. Mais il faut d'abord changer notre point de vue sur la dette publique. Jonathan Marie est l'invité de TV5monde.
Alors que Nicolas Maduro veut tripler la production de pétrole et « émerveiller le monde », Juan Guaido est en train de perdre le rôle de leader de l’opposition. L’Union européenne ne le reconnaît plus en tant que président intérimaire, et l’élection de Joe Biden aux Etats-Unis fragilise d’avantage son avenir, en cette période déjà lourde d’incertitudes.
Avec le plébiscite lancé au lendemain de la perte du Parlement, lors des élections législatives du 6 décembre, Juan Guaido espérait une forte mobilisation capable de provoquer la chute du gouvernement chaviste. Mais, au lieu du raz-de-marée populaire tant attendu, cette crise a révélé plutôt le ras-le-bol qui s’installe chez le peuple vénézuélien, et qui ronge déjà tant de sociétés latino-américaines, envers ses dirigeantes politiques. L’analyste Jésus Castillo-Molleda résume en une seule phrase l’apathie généralisée qui frappe le peuple vénézuélien : l’opposition et le gouvernement n’ont plus le soutien de la rue car, « ils ne sont pas connectés aux problèmes des gens ». Comme le rappelle Luis Vicente Leon, président de Datanalisis, l’abstention de la grande majorité de la population est davantage le fait d’une « méfiance à l’égard des politiques que de l’appel lancé par l’opposition. » Près de deux tiers de Vénézueliens rejettent Nicolas Maduro autant que l’autoproclamé président par intérim, selon une enquête de l’institut des sondages.
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.... De fait, les annonces en date du 21 janvier du Président de la République sur la réouverture des universités « à 20% de la jauge » et « un jour par semaine pour tous les étudiants » m’ont mis en rogne. Dans une rogne noire. Je n’attends certes bien sûr plus rien, et cela depuis fort longtemps, de cette équipe de gouvernants à l’amateurisme hautement revendiqué, mais leur capacité à se montrer en dessous de tout me parait de plus en plus hors concours – enfin passons… Boris Johnson n’est évidemment pas mal non plus dans le genre.
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