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  • Revue de presse du 22 au 28 janvier

    COVID

    La vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie Dans le pandémonium capitaliste

    À propos de : Robert Boyer, Les capitalismes à l’épreuve de la pandémie, La Découverte

    Robert Boyer offre une lecture des conséquences économiques et politiques de la pandémie qui va à l’encontre de discours iréniques sur l’avènement d’un nouveau monde. Sa géopolitique des capitalismes jette un regard inquiet sur les conflits entre États et entreprises multinationales.

    Le premier confinement, au printemps 2020, suscita quelques spéculations et espoirs d’émergence d’un nouveau monde. Dans les médias et les revues intellectuelles, ceux dont le travail n’avait pas été considéré comme essentiel et dont l’emploi du temps n’était pas réduit à « faire l’école à la maison » purent prendre le temps de développer leurs arguments sur le choc mortel que l’épidémie – et surtout les réactions sociales et politiques inédites qu’elle a suscitées – aurait infligé au capitalisme. L’hiver venu, très peu se risquent encore à ce type de formules.

    Terra Nova - Alerte rouge à Manaus - L'analyse de Jean Pisani-Ferry

    Manaus est la grande ville située le long de l'Amazonie, dans le Nord-Ouest du Brésil. Le variant qui y est apparu, alors que la ville avait presque atteint le niveau d'immunité de groupe, rappelle que nous courrons contre la montre. Or, la mobilisation internationale pour que le vaccin soit accessible à tous les pays reste très insuffisante. Comment expliquer ce manque de lucidité collective ? La chronique de l'économiste Jean Pisani-Ferry pour Terra Nova, qui analyse chaque mois les grands enjeux de l'actualité européenne et internationale.

    Christophe Bouillaud - Tout va très bien, Madame la Marquise, il faut que je vous dise…

    .... De fait, les annonces en date du 21 janvier du Président de la République sur la réouverture des universités « à 20% de la jauge » et « un jour par semaine pour tous les étudiants » m’ont mis en rogne. Dans une rogne noire. Je n’attends certes bien sûr plus rien, et cela depuis fort longtemps, de cette équipe de gouvernants à l’amateurisme hautement revendiqué, mais leur capacité à se montrer en dessous de tout me parait de plus en plus hors concours – enfin passons… Boris Johnson n’est évidemment pas mal non plus dans le genre. 

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les assistés de la France d’en haut

    Points de vue 22 janvier 2021

    La France est un pays d’assistés, c’est une bonne chose. Les plus riches profitent largement de notre modèle social ainsi que de soutiens privés. La leçon d’assistanat qu’ils donnent aux plus modestes est moralement inacceptable et politiquement dangereuse. Un point de vue de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    La France est un pays dans lequel vivent beaucoup d’ « assistés ». C’est une bonne chose : la solidarité nationale nous permet d’être globalement mieux logés, mieux soignés, réduit le nombre de familles à la rue, etc. Mais le soutien de la collectivité ne se résume pas aux plus pauvres, loin s’en faut. Le haut de la hiérarchie sociale fait la leçon à une France qui peine à boucler ses fins de mois, alors qu’il profite largement de nombreux soutiens, tant de notre modèle social et que des entreprises.

    PRESIDENTIELLE

    Ouest France - La gauche a-t-elle déjà fait un trait sur 2022 ?

    Olivier Faure, Laurent Joffrin, Arnaud Montebourg, Anne Hidalgo… Ils sont plusieurs à gauche à afficher plus ou moins clairement leurs ambitions pour la prochaine présidentielle.

    Olivier Faure a présenté la nouvelle  feuille de route  ​de son parti fin novembre. Persuadé qu’une victoire à la présidentielle n’est possible qu’à la condition de ne présenter qu’une seule candidature au nom de la gauche en 2022, le Parti socialiste se dit prêt à  une refondation complète ​. Un  big bang social et écologique  ​que le premier secrétaire du PS veut asseoir sur la rédaction d’un projet dans lequel l’ensemble des partis de gauche pourraient se reconnaître.

    DEMOCRATIE

    L'Humanité - Au parlement, un cri d’alarme pour réanimer la démocratie

    Procédures accélérées, ordonnances, comités citoyens gadgets... Devant la gestion verticale, autoritaire et défaillante de la crise, les parlementaires d’opposition disent leur inquiétude et leur ras-le-bol. Ils exhortent à redonner du pouvoir aux assemblées élues.

    Les élus d’opposition n’en peuvent plus. Depuis le début de la crise du Covid-19, le gouvernement joue à « on s’occupe de tout, tu ne t’occupes de rien » avec le Parlement. « La Macronie avait déjà en elle ce mépris et ce sectarisme, mais avec la pandémie, cela a pris des proportions inouïes », s’alarme André Chassaigne (PCF). Le président du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée) n’est pas le seul. Même la droite n’y tient plus. « La crise n’autorise pas tout. Nous avons dit oui à l’état d’urgence sanitaire, mais non à l’état d’urgence parlementaire », s’inquiète la vice-présidente LR de l’Assemblée nationale, Annie Genevard. « Depuis mars 2020, je n’ai à aucun moment eu l’impression d’être associé à la gestion de crise et d’avoir pu participer aux prises de décision », s’étouffe le député LR Sébastien Huyghe.

    PESTICIDES

    La Vie des idées - Y a-t-il une alternative aux pesticides ?

    La ré-autorisation des néonicotonoïdes fin 2020 a été justifiée par l’échec de solutions alternatives pour les betteraviers. Mais la focalisation du débat autour des questions technologiques masque les tensions opposant pouvoirs publics et scientifiques.

    Le 3 septembre 2020, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, présentent au Conseil des ministres un projet de loi visant à ré-autoriser sur les cultures françaises de betterave l’emploi de néonicotinoïdes. L’usage de cette classe de produits phytopharmaceutiques

    avait pourtant été proscrit via le vote de la loi biodiversité du 8 août 2016. Ce texte prévoyait la possibilité de dérogations à cette interdiction jusqu’au 1er juillet 2020. Le projet présenté par les deux ministres entend étendre cette possibilité de dérogation sur certaines cultures jusqu’au 1er juillet 2023. Cette décision est motivée par la situation préoccupante dans laquelle se trouve la filière betteravière française après deux saisons particulièrement douces, qui favorisent le développement du virus de la jaunisse de la betterave.

    INTERNATIONAL

    Espaces Latinos - Venezuela : rêve brisé pour Juan Guaido, régime consolidé pour Nicolas Maduro

    Alors que Nicolas Maduro veut tripler la production de pétrole et « émerveiller le monde », Juan Guaido est en train de perdre le rôle de leader de l’opposition. L’Union européenne ne le reconnaît plus en tant que président intérimaire, et l’élection de Joe Biden aux Etats-Unis fragilise d’avantage son avenir, en cette période déjà lourde d’incertitudes.

    Avec le plébiscite lancé au lendemain de la perte du Parlement, lors des élections législatives du 6 décembre, Juan Guaido espérait une forte mobilisation capable de provoquer la chute du gouvernement chaviste. Mais, au lieu du raz-de-marée populaire tant attendu, cette crise a révélé plutôt le ras-le-bol qui s’installe chez le peuple vénézuélien, et qui ronge déjà tant de sociétés latino-américaines, envers ses dirigeantes politiques. L’analyste Jésus Castillo-Molleda résume en une seule phrase l’apathie généralisée qui frappe le peuple vénézuélien : l’opposition et le gouvernement n’ont plus le soutien de la rue car, « ils ne sont pas connectés aux problèmes des gens ». Comme le rappelle Luis Vicente Leon, président de Datanalisis, l’abstention de la grande majorité de la population est davantage le fait d’une « méfiance à l’égard des politiques que de l’appel lancé par l’opposition. » Près de deux tiers de Vénézueliens rejettent Nicolas Maduro autant que l’autoproclamé président par intérim, selon une enquête de l’institut des sondages.

    PS

    Huffington Post - Le Parti socialiste, en difficulté financière, se sépare de 11 salariés

    Le PS doit réduire la voilure pour préserver ses capacités à financer une campagne présidentielle. Olivier Faure assume ce choix difficile.

    Quand le sigle PS signifie “plan social”. Ce mercredi 27 janvier, Le Monde rapporte que le parti à la rose s’apprête à se séparer de 11 salariés permanents. Une décision que le patron du parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé lors d’un bureau national qui s’est tenu mardi soir et qui représente un quart des permanents du parti.
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    Le vent se lève - Nicolas Moinet : « Nous sommes en guerre économique. On ne peut pas répondre aux dynamiques de réseaux par une simple logique de bureau »

    Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Nicolas Moinet participe depuis 2005 aux comités régionaux d’intelligence économique auprès des préfectures et a participé au comité en charge du référentiel des formations piloté par Alain Juillet au SDGSN puis au groupe de travail interministériel avec Claude Revel à Matignon, sur la redéfinition de la politique publique d’Intelligence économique. Dans cet entretien fleuve, nous avons souhaité revenir avec Nicolas Moinet sur les concepts d’intelligence économique, de guerre économique ou encore de renseignement. Les politiques françaises en la matière restent peu existantes sinon défaillantes.

    Jean-Marie Harribey - Comment le commun est-il commun ? À propos du livre de Benjamin Coriat, La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun

    L’économiste Benjamin Coriat a publié à l’automne dernier La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun (Les Liens qui libèrent, 2020). Ouvrage qui vient à point nommé pour replacer la crise sanitaire due au coronavirus Covid-19, événement majeur de l’année 2020, dans le cadre de la détérioration écologique planétaire. Loin d’être accidentelle, cette crise doit être comprise comme une manifestation de l’Anthropocène, face à laquelle il convient urgemment d’apporter une réponse centrée sur le bien commun. Telle est la trame de ce livre qui est structuré en quatre chapitres.

    Autour de la loi « Sécurité globale »
     
    L’article 24 de la loi “Sécurité globale” est non seulement inutile mais aussi gravement préjudiciable et facteur d’insécurité juridique. Il peut néanmoins être sauvé, si l’on y inscrit le droit à ne pas être empêché de prendre des images des opérations policières....
    Dans ce double mouvement, la loi accroît les capacités de contrôle et de répression s’exerçant sur les citoyens, mais surtout, plus fondamentalement, diminue les capacités de contrôle, par les citoyens, des informations circulant sur la toile, et le contrôle, par les citoyens mais également par l’État central, de l’usage de la force.
     
    Données 21 janvier 2021

    16 % des personnes reconnues handicapées étaient au chômage en 2019, deux fois plus que la moyenne nationale. Les deux tiers des handicapés qui travaillent sont employés et ouvriers, contre à peine la moitié de la population en emploi.

    2,7 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans sont reconnues handicapées par l’administration en 2019 en France selon l’Insee [1]. 44 % d’entre elles sont dites « actives » [2] contre près des trois quarts de l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans. Seul un gros tiers des handicapés, soit un million de personnes, exerce un emploi, presque deux fois moins que dans le reste de la population. Le taux de chômage des handicapés s’élève à 16 % en 2019, contre 8 % pour l’ensemble de la population. Les handicapés sont moins souvent présents dans le monde du travail et, lorsqu’ils le sont, ils sont deux fois plus touchés par le chômage.

     
  • Alternatives Economiques, Jean Lagrange - La manie GameStop marque-t-elle la «Révolution Française de la finance»?

    Pour paraphraser les propos de Steve Cohen, gérant d’un hedge fund américain[1], par ailleurs propriétaire du club de baseball des Mets de New York, ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire » GameStop constitue une révolution dans le cercle – d’habitude fermé – de la finance. Explications.

    Mouvement né sur Reddit, la manie GameStop est une réponse à peine croyable de la multitude face aux provocations du monde financier, épaulée par les porte-étendards d’anciennes entreprises clouées au pilori (Nokia, Blackberry, Klepierre, AMC).

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  • France Info - "Affaire du siècle" : l’État condamné à verser un euro symbolique à quatre associations en réparation de leur préjudice moral

    Le tribunal donne deux mois au gouvernement avant de se prononcer sur l’injonction à agir demandée par les associations. "L'inaction climatique de l'État est jugée illégale", se réjouit Greenpeace.

    Le tribunal administratif de Paris a condamné l’État à verser un euro symbolique à quatre associations, pour ne pas avoir tenu ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre. Les juges ont rendu leur décision mercredi 3 février, près de trois semaines après l’audience de "l’Affaire du siècle""À hauteur des engagements qu'il avait pris et qu'il n'a pas respectés dans le cadre du premier budget carbone, l'État doit être regardé comme responsable (...) d'une partie du préjudice écologique constaté", ont tranché les juges.

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  • Le vent se lève - RÉPONSE DE MACRON AUX JEUNES : LA GRANDE ILLUSION

    Alors que les files d'attente pour la distribution d'aides alimentaires s'allongent de jour en jour, le gouvernement répond par des demi-mesures à l'urgence qui touche les jeunes. Mieux encore, le délégué général LREM propose même d'endetter cette jeunesse plutôt que de subvenir à ses besoins, enrichissant au passage les banques privées. Décryptage des mesures gouvernementales, bien moins importantes qu'elles n'y paraissent.

  • Le Point le 1er février - PS : « Travaillons sur les idées, le candidat, on verra après »

    Le Parti socialiste donnait ce lundi sa première conférence de presse en vue d’élaborer un programme. Un exercice de style en l’absence de candidat déclaré.

    « Format dynamique », « aspect ludique », « convergences »… C'est à un exercice de novlangue socialiste que les participants à la conférence virtuelle donnée par le Parti socialiste ont pu assister, ce lundi 1er janvier. L'objectif ? Mobiliser le peuple de gauche, donner un horizon programmatique, fixer un cap à travers une série de six rendez-vous, chacun sur un thème précis allant du travail aux questions sociétales. Du bel ouvrage, un condensé de pensée partisane agrémentée d'un soupçon de démocratie participative.

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  • Les Echos - Covid : « Personne ne comprend la ligne du gouvernement », fustige Olivier Faure

    Le Premier secrétaire du PS a épinglé, lors du Grand rendez-vous Europe 1-Cnews-« Les Echos », la « semaine complètement folle » où l'exécutif a « dit blanc » et « fait noir à la fin ». Il a demandé à Emmanuel Macron de « s'expliquer » devant les Français, prônant des confinements territorialisés.

    « Le suspense tous les jours, c'est intenable ! […] Personne ne comprend qu'elle est exactement la ligne de conduite du gouvernement. » Ce dimanche, Olivier Faure n'a pas mâché ses mots contre l'exécutif, auquel il a reproché, dans la bataille contre le Covid , de multiplier les messages contradictoires et d'être « tout le temps en retard ». « Comment voulez-vous, après la semaine complètement folle que nous venons de vivre, que les gens comprennent ce à quoi on aboutit ? On dit blanc toute la semaine et on fait noir à la fin », a-t-il asséné lors du Grand rendez-vous Europe 1-Cnews-« Les Echos ». 

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  • Ouest France le 2 février - Le Parti socialiste veut créer un grand parti à gauche « qui enthousiasme les jeunes »

    C’est l’objectif que s’assigne Olivier Faure, son premier secrétaire. Objectif ? « Créer les conditions » d’une alternance pour l’élection présidentielle de 2022

    C’est un chantier de taille XXL, auquel veut s’atteler Olivier Faure. Le premier secrétaire du Parti socialiste se donne pour ambition, d’ici à l’automne, de refonder « un grand parti à gauche, capable de créer les conditions d’une alternance » pour la présidentielle de 2022. Un objectif qui lui semble impossible à atteindre à l’heure actuelle. Son diagnostic sur l’état de la gauche est sans appel : « Si elle n’était pas la plus bête du monde et savait présenter une offre commune, elle serait devant Marine Le Pen et Emmanuel Macron. »

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  • RFI - France: le Parti socialiste va lui aussi lancer sa plateforme participative

    Après le RN et l'écologiste Yannick Jadot, c'est au tour du parti socialiste de lancer une plateforme participative. À un an et demi de la présidentielle, l'objectif est d'élaborer un programme présidentiel avec toute la gauche.

    En annonçant le lancement prochain d'une plateforme participative Rendez-vous2022.fr, et la tenue de six rendez-vous sur six grands thèmes dont le travail, la santé ou encore la justice écologique, le Parti socialiste veut redevenir une boîte à idées et animer le débat à gauche. « À chacun de se saisir des propositions que nous formulons pour les soutenir, pour les contester, pour les amender », explique le député socialiste Boris Vallaud.
     
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  • OFCE - Mesures d’urgence, revenus et épargne : une analyse du choc sur les ménages

    La pandémie de Covid-19 a provoqué la plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale et fortement dégradé la situation des agents économiques. Pour autant, une partie du choc de revenu a été compensée par le soutien des mesures budgétaires prises tout au long de l’année 2020 (voir ici[1]). Pour les ménages européens, le soutien est essentiellement venu de la mise en place de l’activité partielle. Aux États-Unis, l’emploi ne fut pas protégé si bien que les fluctuations du taux de chômage ont été plus rapides et plus importantes. Pour autant, les ménages ont pu bénéficier de transferts budgétaires additionnels. L’impact de la crise et les mesures prises pour l’endiguer ont eu une incidence sur le revenu disponible des ménages mais également sur sa composition. À court terme, tant que la consommation reste en partie empêchée, il en résulte une accumulation d’épargne exceptionnelle dont la mobilisation sera certainement un facteur clé pour la reprise une fois que l’épidémie aura été totalement maîtrisée.

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  • Marianne - Parti socialiste: l'effondrement, saison 2

    Malgré des municipales réussies et un certain renouveau idéologique, le parti de la rose vient d'être brutalement rappelé à son statut, mineur, par toute une série de déconvenues.

    Une averse subite qui coupe court à l'éclaircie. Ces derniers mois, les derniers caciques du Parti socialiste, toujours sous le choc de sa relégation express au rang de mastodonte en déclin depuis la déroute de l'élection présidentielle en 2017, se plaisaient à relever çà et là les indices d'un retour en verve. Il y avait eu les municipales de juillet, une surprise plaisante pour la vieille maison socialiste parvenue à conserver les clés de plusieurs bastions emblématiques (Paris, Lille, Nantes, Rennes, Rouen, Clermont-Ferrand, Dijon…) tout en réussissant des conquêtes inattendues (Montpellier, Nancy, Saint-Denis). Quoiqu’éclipsé par les spectaculaires victoires écologistes, ce résultat avait réellement redonné du baume au cœur des sociaux-démocrates, qui se disaient qu'ils n'avaient peut-être pas tout perdu : faute d'être un poids lourd de la vie politique française, le PS demeurait au moins un solide parti d'élus locaux.

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  • Conférence de presse de lancement des rendez-vous du Parti socialiste

    Nous sommes en direct pour la conférence de presse de lancement des rendez-vous du Parti socialiste pour préparer l’élection présidentielle, en présence de Corinne Narassiguin, Boris Vallaud, Christophe Clergeau, Fatima Yadani et Olivier Faure.