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  • Le meilleur de 2020 - La Vie des idées - Jaunes et verts - Vers un écologisme populaire ?

    L’opposition des gilets jaunes à la hausse de la taxe carbone exprimait-elle une indifférence aux enjeux écologiques ? Comparant le mouvement aux marches pour le climat, deux sociologues identifient un discours écologique des classes populaires, entre conviction pratique et contraintes sociales.

    À l’automne 2018 débute une période de forte contestation politique au cours de laquelle deux mouvements, surprenants par leur forme, leur durée et leurs modes d’action, ont ébranlé le paysage politique. Le mouvement pour le climat, d’un côté, émerge à la suite d’un été marqué par l’importante médiatisation des conclusions du GIEC, puis par la démission de Nicolas Hulot. En réaction à l’inaction gouvernementale, de grandes manifestations mobilisent plusieurs dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes de France. Si des manifestations pour le climat avaient déjà été organisées en marge de la COP21 en 2015, elles ne sont toutefois pas comparables avec la récurrence des mobilisations mensuelles du début d’année, rejointes par une partie de la jeunesse à l’occasion de « grèves pour le climat », qui ont notamment rassemblé, le 15 mars 2019, plusieurs dizaines de milliers de jeunes manifestants.

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  • Observatoire des inégalités - Le clivage entre les élites et le peuple se construit à l’école

    Points de vue 21 décembre 2020

    Si le mépris entre élite et classes populaires est réciproque, cela s’explique en grande partie par la ségrégation et la sélection qui règnent dans notre système éducatif. Le point de vue de Vincent Troger, maître de conférences honoraire en sciences de l’éducation, extrait du journal Le Monde.

    Et si notre école elle-même, et le principe méritocratique qui la fonde, étaient la cause de la rupture entre les élites diplômées et une grande partie de la population ? C’est notamment la thèse défendue depuis longtemps par le sociologue François Dubet, qu’il a approfondie récemment dans un livre écrit avec sa collègue Marie Duru-Bellat dans leur récent ouvrage L’école peut-elle sauver la démocratie ?, Seuil, 2020 (voir leur article « Éducation : il faut donner priorité aux vaincus » sur notre site). Les deux sociologues rappellent notamment que le principe de l’égalité des chances et de la réussite par le mérite scolaire a pour effet que la scolarité est organisée comme une compétition, avec des vainqueurs et des vaincus, et non comme un effort collectif pour assurer la réussite du maximum d’élèves possible. 

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  • Non Fiction - Foucault/Lefort : parcours croisés ?

    Foucault et Lefort sur les thèmes de la démocratie et du totalitarisme : une analyse conjointe

    Foucault et Wittgenstein, Foucault et Castoriadis... Ici Foucault et Lefort. Que veulent nous prouver ces auteurs qui placent le lecteur devant ce genre de confrontation ou d'alternative arrangée ? Ne doit-on pas craindre que ne se dessine aucune jonction constituée, ni aucune problématique, plutôt un simple jeu, fruit d'humeurs diverses ?

    S’agit-il de faire apparaître des différences, pour que l’auteur et les lecteurs se situent d’un côté ou de l’autre ? Ce serait un peu trop simple. S’agit-il de mettre la pensée de l’un à l’épreuve de celle de l’autre ? Ce serait un peu facile. S’agit-il enfin de lier les deux auteurs, pour leur contemporanéité, pour l'usage qu'ils font de références semblables, afin de brosser un tableau d'époque ? Ce serait encore un travail d’écolier.

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  • La Vie des idées - Le temps à l’œuvre

    À propos de : Corine Maitte et Didier Terrier, Les rythmes du labeur. Enquête sur le temps de travail en Europe occidentale, XIVe-XIXe siècle, La Dispute

    En dépit de l’omniprésence du travail dans nos sociétés, que sait-on vraiment du temps qui lui est consacré ? En tournant le dos aux approches historiques linéaires, la vaste enquête de Corine Maitte et Didier Terrier explore les rapports complexes entre durée et profit.

    Voici, à coup sûr, un ouvrage qui fera date pour de nombreuses raisons. En effet, cette enquête qui se déploie sur la très longue durée et touche une large géographie européenne, privilégiant cependant la France, l’Angleterre, l’Italie et la Belgique, part d’une série de questions simples évoquées page 14 mais qui peuvent se résumer en une seule : que sait-on vraiment du temps de travail ? Pour y répondre, et de belle manière, les deux auteurs procèdent selon une double approche simultanée : déconstruire avant de proposer de nouvelles pistes de réflexion. Méthode qui leur permet, à travers un souci comparatif constant, de faire montre de leur excellente connaissance historiographique et de leurs qualités démonstratives. L’ensemble, servi par une langue claire et un véritable souci pédagogique, s’appuie sur des sources multiples et variées, d’interprétation parfois difficile, où les comptabilités des chantiers de construction (par exemple celle des Médicis entre la fin du XVIe siècle et 1737), comme celles des grandes entreprises textiles ou minières (comme la Grande Bacnure de Liège en 1847-1856) ont la part belle. Les grandes enquêtes sociales, les rôles des employés (tels ceux de l’église Saint-Germain à Paris en 1644-1645), les contrats d’apprentissage, les livrets ouvriers, comme ceux de Verviers au XIXe siècle, ou encore les récits de vie complètent l’essentiel du corpus.

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  • Le vent se lève - « Près de 2 milliards de personnes souffrent d’insécurité alimentaire » — Entretien avec José Graziano da Silva (ex-directeur de la FAO

    José Graziano da Silva a été directeur général de la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) de 2012 à 2019, dont le programme alimentaire mondial est lauréat du dernier prix Nobel de la paix. En 2001, il a coordonné l’élaboration du Programa fome zero (programme zéro faim), l’un des principaux axes de l’agenda proposé par Lula lors de sa campagne présidentielle. Entre 2003 et 2004, il a officié comme ministre extraordinaire de la Sécurité alimentaire. Le programme zéro faim, selon les données officielles, a permis de sortir 28 millions de Brésiliens de la pauvreté et de réduire la malnutrition de 25 %. Il est actuellement directeur de l’Institut zéro faim. Entretien réalisé par Pierre Lebret, traduit par Marine Lion, Lauréana Thévenet, Adria Sisternes et Marie M-B.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le paysage partisan à cinq cents jours de l’élection présidentielle

    Dans la suite des dernières élections municipales et de la publication de la huitième édition de l’enquête annuelle « Fractures françaises » en partenariat avec le Cevipof, Ipsos, l’Institut Montaigne et Le Monde, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation, dresse un constat de l’actuel état du paysage politique et partisan, à près de cinq cents jours de la prochaine élection présidentielle. quel est le poids des formations politiques ? Quelle est la structure de leurs soutiens ? Quelle est leur image ?

    Du point de vue de l’observateur, la situation des partis politiques à cinq cents jours de l’élection présidentielle est source d’interrogations. L’analyse des résultats des élections municipales d’un côté et des premiers sondages d’intentions de vote pour l’élection présidentielle d’un autre côté met en lumière la persistance d’une situation inédite : les forces nationales sont impuissantes localement ; les forces locales sont impuissantes nationalement.

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  • Le vent se lève - La crise sanitaire va-t-elle enterrer la démocratie ?

    Au-delà des difficultés économiques et sociales liées à la pandémie de la Covid-19, la crise sanitaire vient renforcer le malaise parlementaire et démocratique, alimenté par une pratique toujours plus verticale du pouvoir. L’annonce martiale du Président de la République déclarant la guerre à un ennemi invisible et la politique de gestion de « crises » ouvrent un boulevard pour renvoyer l’élaboration démocratique de la décision publique au second plan. Justifié par une situation d’urgence, le pouvoir macroniste a choisi de raviver le « gouvernement des experts ». Décider vite et décider bien, plutôt que de s’encombrer des lourdeurs et ralentissements démocratiques, telle semble être la doctrine défendue au sommet de l’État. Mais à quel prix, selon quelles garanties d’efficacité et avec quels garde-fous ?

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  • Observatoire des inégalités - L’inégalité des revenus dans le monde

    Données 17 décembre 2020

    Le PIB par habitant atteint 63 000 dollars par an aux États-Unis, tandis qu’il est de 1 000 dollars en République démocratique du Congo. Les écarts de revenus dans le monde restent énormes.

    En Amérique du Nord, le PIB [1] s’élève à 61 200 dollars en 2019 par personne, selon la Banque mondiale. Un cran plus bas, il est de 44 400 euros dans l’Union européenne. Les populations de ces deux régions du monde ont des ressources qui les placent respectivement 3,6 fois et 2,6 fois au-dessus de la moyenne mondiale..... Quelques micro-États d’autres régions du monde se hissent en haut du classement des pays les plus riches (Singapour et les Émirats arabes unis par exemple). Mais avec 6 et 10 millions d’habitants respectivement, leur population est plus petite que celle de la région parisienne par exemple, ce qui empêche toute comparaison avec les grands pays de notre classement. Les États-Unis restent sans conteste le grand pays le plus riche au monde avec un PIB de 62 500 dollars par habitant. La France se situe un peu au-dessus de la moyenne européenne, avec 46 200 euros.

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  • La revue de presse du 11 au 17 décembre

    France Info - Fermeture des salles de spectacle : "C'est l'exception culturelle à l'envers", dénonce l’acteur Charles Berling, qui se joint à un recours en justice

    L'acteur et patron de théâtre a assuré sur franceinfo qu’un recours en référé-liberté allait être déposé devant le Conseil d’Etat pour demander la réouverture au plus vite des salles de spectacles, théâtres et musées.

    Après les annonces de Jean Castex jeudi 10 décembre contre le Covid-19, les salles de spectacle et les lieux culturels demeurent fermées au moins jusqu’au 7 janvier prochain. Un coup de massue pour les professionnels de la culture qui espéraient rouvrir dès le 15 décembre. Invité sur franceinfo samedi 12 décembre, Charles Berling, acteur et directeur de la Scène nationale Châteauvallon-Liberté à Toulon, a assuré qu’un recours en référé-liberté allait être déposé devant le Conseil d’Etat pour faire plier le gouvernement. "On arrête d'être dans la supplication et maintenant, on réclame justice, explique-t-il. C’est l'exception culturelle à l'envers. Tout reste ouvert : les grandes surfaces, les supermarchés, les transports et évidemment les lieux de culte, sauf nous."
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    Fondation Jean Jaurès - La primaire, l’escargot et l’entonnoir

    Ce titre n’est pas celui d’une fable de La Fontaine, mais bien une proposition que font Émeric Bréhier et Sébastien Roy aux formations politiques qui décideraient de désigner leur prochain candidat à l’élection présidentielle par le processus des primaires. En quoi consiste-t-elle ?

    Comme nous l’avons rappelé lors d’un présent article[1], le processus de désignation d’un candidat à l’élection présidentielle, la primaire, n’a pas bonne presse au sein des différentes familles politiques qui composent aujourd’hui notre spectre politique. Pour des raisons bien différentes.
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    Telos - Les conventions citoyennes et la démocratie représentative, Olivier Galland et Dominique Schnapper

    À quelles conditions pourrait-on compléter le rôle des institutions parlementaires, seules légitimes pour adopter les lois et contrôler la politique du gouvernement, en faisant intervenir dans l’espace public des groupes de citoyens qui travailleraient pendant quelque temps pour connaître de manière informée et contradictoire les dimensions d’un problème politique et publieraient les résultats de leur délibération ?

    L’interrogation s’inscrit dans une aspiration générale à une forme de démocratisation à laquelle les institutions de la République représentative répondraient mal aujourd’hui. Dominique Rousseau plaide pour une « démocratie continue » et Rosanvallon pour une « contre-démocratie », sans que ni l’un ni l’autre ne pose le problème d’une manière qui nous parait juste ou applicable.
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    Fondation Jean Jaurès - Référendum sur l’environnement : une manœuvre politique, Jean-Philippe Derosier

    Dans le cadre d’une série de contributions réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient aujourd’hui sur l’annonce présidentielle de la tenue d’un référendum pour «  introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique  » dans l’article 1er de la Constitution dans un entretien donné à France Info.

    Improbable et inutile, ce référendum n’a pratiquement aucune chance de prospérer.

    Il est improbable, car, s’agissant d’une révision constitutionnelle, il suppose au préalable un accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur un même texte. Or ce serait une victoire pour Emmanuel Macron et à l’approche des élections de 2022, il est peu probable que le Sénat, à majorité de droite, lui fasse un tel cadeau.
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    Observatoire des inégalités - 20 % des Français sont-ils victimes d’illectronisme ?

    Analyses 8 décembre 2020

    L’illectronisme concernerait 19 % des 15 ans et plus. Ce chiffre mérite explication. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Un cinquième des 15 ans et plus serait victime d’illectronisme selon les données 2017 de l’Insee [1]. L’illectronisme est le pendant de l’illettrisme dans le domaine du numérique : « l’incapacité, pour des raisons matérielles ou par manque de compétences, d’utiliser les ressources et moyens de communication électronique », explique l’Insee. Cela signifie que 11 millions de personnes seraient touchées par ce qui s’apparente à une forme de pauvreté non monétaire. 28 % de la population auraient de faibles compétences en numérique, 26 % maîtriseraient les compétences de base et 27 % auraient de bonnes compétences.
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    Nouvelles d'Arménie - Rencontre entre Olivier Faure et Hagop Der Khatchadourian à Stepanakert

    La FRA Dachnakatsoutioun menée par son représentant mondial Hagop Der Khatchadourian a rencontré une délégation du Parti Socialiste français conduite par son Premier Secrétaire, Olivier Faure et composée notamment de la députée Isabelle Santiago, des sénateurs Gilbert-Luc Devinaz et Marie-Arlette Carlotti, ainsi que du responsable des questions internationales du Parti Socialiste Jean-Marc Germain.

    Au cours de cet échange fraternel et sérieux entre les deux partis membres de l’Internationale Socialiste, la FRA Dachnaktsoutioun a chaleureusement remercié ses homologues d’être la première délégation française à se rendre à Stépanakert après la signature du cessez-le-feu le 9 novembre, signe de la très grande détermination des Socialistes français à contribuer à la résolution de la crise du Haut-Karabakh.
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    Institut Rousseau - Derrière la Covid-19, l’état d’urgence écologique

    Depuis plusieurs mois, la crise sanitaire liée à la Covid-19 nous contraint dans nos vies à un état d’alerte permanent. Cette crise sanitaire n’est pas sans lien avec le dérèglement écologique et des événements similaires risquent à l’avenir de se multiplier du fait de l’activité humaine[1]: déforestation irrépressible, fonte du permafrost, migration des parasites, accélération des échanges commerciaux et humains etc. Récemment, un rapport[2] du groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), alertait sur les risques de pandémie plus fréquentes et plus meurtrières si une transformation radicale de notre économie n’advient pas rapidement. En cause, la destruction de la biodiversité par l’homme qui ouvre la voie à d’immenses pandémies par des contacts plus fréquents et plus directs : il existerait 1,7 million de virus inconnus chez les mammifères et les oiseaux, et 540.000 à 850.000 d’entre eux « auraient la capacité d’infecter les humains » – selon l’estimation de la revue Science 2018 citée dans le rapport. Ces mêmes spécialistes appellent à des changements profonds pour prévenir les pandémies et ne plus seulement les guérir, en réduisant l’empreinte de l’activité humaine sur la nature.
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    Non Fiction - Entretien à propos du livre « Covid-19 : une crise organisationnelle »

    Un Etat centralisé, qui se pense au dessus de la société et a tendance à nier les conflits de pouvoir, aura beaucoup de difficulté à accueillir l'incertitude, et sa gestion des crises s'en ressentira.

    Henri Bergeron, Olivier Borraz, Patrick Castel, tous les trois du Centre de sociologie des organisations et François Dedieu, du Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations sociétés, viennent de faire paraître un petit livre (Covid-19 : une crise organisationnelle, Presses de SciencesPo, 2020) où ils analysent la crise sanitaire que nous traversons comme une crise organisationnelle. Ils l'évaluent au regard des connaissances existantes en matière de gestion des crises et de l'imposant appareil destiné à prévenir et gérer les épidémies dont notre pays, comme d'autres, s'est doté. Cette première analyse, qui devra être confortée par des études plus approfondies, interroge fortement la manière dont les décisions, dont certaines proprement extraordinaires comme le confinement, ont été prises et questionne la formation des élites politiques à de telles situations. Les auteurs ont aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter le livre pour nos lecteurs.
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    Midi Libre - La Ville de Montpellier s’oppose à la vente de la grande mosquée de La Paillade au Maroc

    Un projet de cession pour un euro symbolique a été engagé par les responsables de la salle de La Paillade. Inacceptable pour Michaël Delafosse qui a décidé d’exercer le droit de préemption.

    Attention, dossier sensible. En pleine préparation de la loi contre le séparatisme qui prévoit notamment d’empêcher l’influence de pays étrangers sur l’islam de France, Montpellier pourrait faire figure de cas très pratique.
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    Non Fiction - Entretien avec Bertrand Labasse sur la valeur des informations

    Pourquoi attachons nous du poids à telle ou telle idée ? La prolifération de discours parfois tout à fait délirants devrait inciter à réexaminer au fond les explications qu'on en donne.

    Bertrand Labasse est professeur aux départements de français et de communication de l'université d'Ottawa. Ses recherches concernent notamment l'étude des déterminants cognitifs et sociaux de la production et de la réception des informations médiatiques, scientifiques et culturelles. Il vient de publier en français (L'université d'Ottawa est bilingue et Bertrand Labasse est franco-ontarien, pas québécois.) La valeur des informations. Ressorts et contraintes du marché des idées (Presses de l'université d'Ottawa, 2020), dans lequel il propose un modèle pour expliquer la valeur que nous attribuons aux contenus qui nous sont proposés, mobilisant à la fois la pertinence cognitive (l'effort et l'effet, qui s'étagent tous les deux entre différents niveaux, du plus spontané au plus élaboré) et la convenance sociale (la proscription et la prescription, selon un continuum qui va, cette fois, de l'implicite et de l'explicite jusqu'au formel). Au risque, parfaitement assumé, de se voir reprocher de marier ainsi des registres d'explication relevant de disciplines différentes.
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    France Info - Baisse des gaz à effet de serre : comment les vaches françaises se sont retrouvées sur le marché carbone

    Le principe de la "compensation carbone volontaire" permet à des entreprises de réduire leur bilan carbone, en achetant des tonnes de CO2 économisées par les agriculteurs.

    Cinq ans après la signature des accords de Paris, les vaches en France font leur entrée sur le marché carbone : 300 éleveurs vont très bientôt être rémunérés pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre dans leurs exploitations. L'agriculture en France est responsable d’un cinquième de ces rejets.
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    France Culture - Labour : Keir Starmer, le gentleman prolétaire qui pourrait succéder à Corbyn

    À 57 ans, le "monsieur Brexit" du Parti travailliste, se lance dans la course à la succession de Jeremy Corbyn, qui abandonnera la direction du parti le 4 avril prochain. Avec ses airs mi-populaire, mi-aristocrate, il pourrait bien devenir le nouvel homme fort de la gauche britannique.

    Après sa débâcle aux dernières législatives, la pire défaite qu’ait connu le parti britannique depuis 1935, le Labour se cherche un nouveau meneur. Tenant de la ligne gauche élu à la surprise générale, Jeremy Corbyn abandonnera son poste le 4 avril prochain, plombé aussi par des accusations d'antisémitisme. La campagne pour lui succéder a démarré officiellement ce mardi, avec quatre femmes candidates pour cette formation toujours dirigé par des hommes et un favori incarnant une ligne plus au centre : Keir Starmer.
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    Institut Rousseau - Une finance aux ordres : comment le pouvoir chinois met le secteur financier au service de ses ambitions

    Alors que Huawei et TikTok ont défrayé la chronique cette année, alors que les ambitions commerciales, technologiques et militaires de la Chine sont devenues des enjeux de premier plan, le secteur financier chinois reste curieusement sous les radars. Sait-on, par exemple, que le système bancaire chinois est depuis 2016 le plus grand du monde par actifs, dépassant celui de la zone euro ? Sait-on que China Development Bank et Export-Import Bank of China détiennent à elles deux plus de créances à l’international que la Banque mondiale ? Au-delà de sa taille et de sa croissance accélérée, c’est le fonctionnement qualitatif du système financier chinois qui gagne à être connu. Car les grandes institutions financières chinoises ont cela de particulier qu’elles sont des entités hybrides, mi-économique mi-politiques, à la fois organes du Parti-État et acteurs de marché. La finance chinoise dans son ensemble est assujettie à des mécanismes de contrôle multiples qui en font avant tout un instrument au service du pouvoir. Alors que ces dernières décennies nous ont habitués, en Europe, à des secteurs financiers plus prompts à imposer leurs priorités aux États que l’inverse, il peut être instructif de décentrer la perspective pour faire voir comment un ordre financier tout autre est en train de monter en puissance en Chine.
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    L'Humanité - Boris Vallaud (PS) : « N’infligeons pas des défaites à nos propres principes »

    Face à un gouvernement peu à l’écoute de l’opposition et qui a « un problème avec les libertés publiques », le porte-parole du Parti socialiste, Boris Vallaud, insiste sur la nécessité de discuter des sujets qui fâchent pour bâtir une alliance. Entretien.
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    France Inter, Thomas Legrand - La démission de Michèle Rubirola : un acte rare, à rebours de la voracité politique habituelle

    En 32 ans de carrière de journaliste dont 20 en politique, c’est bien la première fois que je vois un responsable de premier plan s’apercevoir de lui-même qu’il n’est pas faite pour le premier plan, ou qu’il n’en a pas la santé, ou qu’il ne supporte plus la tambouille politicienne… et préfère dire, ‘je passe la main'.