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  • Le meilleur de 2020 : Un appel de Vincent Lindon : « Comment ce pays si riche… »

    Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif : ne pas en rester là.

  • Stop aux gestes barrières ! Le billet de Nicole Ferroni (Septembre 2020)

    Nicole Ferroni est opposée à tous ces gestes barrières qui nous oppriment ! Enfin, pas les gestes barrières Covid !

  • Un regard sur l’Etat de la pauvreté en France [Alexandre Mirlicourtois]

    Le Secours Catholique a publié en novembre dernier son rapport statistique annuel sur « L'Etat de la pauvreté en France ». Constats et analyses sur la précarité sont issus de la collecte de données recueillies auprès des 1,4 million de personnes rencontrées par l'association. [...]

  • Le meilleur de 2020 - Le vent se lève - « Nous avons développé une économie différente qui crée un lien social extraordinaire » entretien avec Damien Carême

    Damien Carême, depuis peu eurodéputé Europe Écologie Les Verts, s’est fait connaître en tant que maire de Grande-Synthe, une banlieue de Dunkerque de plus de 23 000 habitants ayant grandement souffert de la désindustrialisation. Ce qu’il y a initié, en matière de transition sociale et environnementale, depuis son premier mandat en 2001, inspire beaucoup, a fortiori à la veille des municipales. Nous revenons avec lui sur cette expérience riche d’enseignements, et sur le prolongement qu’il en donne depuis le Parlement européen. Entretien réalisé par Manon Milcent et Pierre Gilbert.

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  • Le meilleur de 2020 - Institut Rousseau - Rousseau et la frugalité, Matthieu Abgrall

    S’il faut d’abord connaître le luxe pour saisir les vertus de la frugalité, c’est qu’elles entretiennent un rapport constant dans l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau. Le problème du luxe, des inégalités, de la tyrannie de l’opinion et de l’apparence, sont la face critique d’un éloge subtil et constant de la frugalité. Pourtant, le mot n’apparaît presque pas dans son œuvre, si ce n’est à l’occasion d’une description des fêtes de la Sparte antique :

    « Je donnais les fêtes de Lacédémone pour modèle et celles que je voudrais voir parmi nous. Ce n’est pas seulement par leur objet, mais aussi par leur simplicité que je les trouve recommandables : sans pompe, sans luxe, sans appareil ; tout y respirait, avec un charme secret de patriotisme qui les rendait intéressantes, un certain esprit martial convenable à des hommes libres ;  sans affaires et sans plaisirs, au moins de ce qui porte ces noms parmi nous, ils passaient, dans cette douce uniformité, la journée, sans la trouver trop longue, et la vie, sans la trouver trop courte. Ils s’en retournaient chaque soir, gais et dispos, prendre leur frugal repas, contents de leur patrie, de leurs concitoyens, et d’eux-mêmes. »

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  • Le meilleur de 2020 - Fondation Jean Jaurès - Confinement : comment le monde de la musique se réinvente-t-il ?

    Événements de dimension mondiale, sessions live, prime aux réseaux sociaux : en dépit du contexte, l’industrie musicale tente de continuer à divertir. Mais comment donc les artistes gardent-ils le contact avec leur public en temps de confinement ? Laurent-David Samama livre une deuxième analyse pour la série de la Fondation Jean-Jaurès consacrée à la place des artistes et de la culture durant le confinement

    I - Annulations et reports en cascade

    Il y a quelques jours, ils auraient dû être des dizaines de milliers à se ruer vers l’Empire Polo Club d’Indio, en Californie. D’ordinaire attirés par un line-up dantesque, arborant headbands, minishorts et autres crop-tops de circonstance, les festivaliers de Coachella – cette engeance ultra-privilégiée et minutieusement lookée constituant la Mecque du cool – n’ont cette fois pas pu profiter des deux week-ends de concerts prévus sous le soleil de la « cité des anges ». La faute au coronavirus qui, d’annulations en annulations, a décimé le minutieux enchaînement des festivals à l’échelle mondiale. Perte estimée : 700 millions de dollars pour les organisateurs et tout l’écosystème autour du festival californien, du secteur hôtelier à celui de la restauration.

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