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  • Violences sexuelles et sexistes au travail : état des lieux, état d’urgence ? Première partie

    Alors que près d’une femme sur trois a été victime d’une forme de harcèlement sexuel au travail, quel état des lieux dresser en France et en Europe ? Que prévoit le droit et comment le faire évoluer vers plus de prévention, de sensibilisation et de protection des victimes, notamment sur le plan international ? Quels leviers concrets pour combattre ces violences dans toutes les strates de la société ?

    Un an après #MeToo et dans la perspective de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, un colloque co-organisé par la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) et la Fondation Jean-Jaurès réunit des universitaires, des responsables institutionnels, politiques et associatifs.

    La matinée s'articule autour de deux tables-rondes : - État des lieux des violences sexuelles et sexistes au travail - Le droit : que fait-il ? Que peut-il ? Avec : Henri Nallet, Jacques Toubon, Juliette Clavière, Sylvie Cromer, François Kraus, Isabella Lenarduzzi, Marilyn Baldeck, Anne Berriat, Philippe Lévêque, Laurence Rossignol, Bernard Thibault

  • Fondation Jean Jaurès - Les femmes face aux violences sexuelles et le harcèlement dans la rue

    Un an après #MeToo et dans la perspective de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre,  la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) et la Fondation Jean-Jaurès ont souhaité faire le point sur les violences sexuelles et le harcèlement de rue dont les femmes sont victimes dans cinq pays européens – la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni – et aux États-Unis.

    Cette enquête réalisée par l’Ifop a été présentée à l’occasion du colloque « Violences sexuelles et sexistes au travail : état des lieux, état d’urgence ? » co-organisé par la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) et la Fondation Jean-Jaurès le 19 novembre 2018.

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  • J'appelle au dialogue avec les Français et demande des Etats Généraux sur le pouvoir d'achat

    La transition énergétique peut être financée autrement. Elle ne doit pas peser sur les Français, contrairement à ce que fait ce gouvernement des privilèges fiscaux. Par Olivier Faure, député, premier secrétaire du Parti Socialiste

  • L’autogestion en chantier : les gauches françaises et le « modèle » yougoslave (1948-1981)

    Cinquante ans après Mai 68, Frank Georgi, maître de conférences HDR à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, publie L’autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle » yougoslave (1948-1981) (éditions Arbre bleu, 2018), un ouvrage soutenu par la Fondation Jean-Jaurès et qui se propose de revenir sur l’une des utopies les plus emblématiques du printemps des barricades : l’autogestion. Il en débat avec Matthieu Tracol, docteur en histoire. Pendant plus d’une décennie, le mot « autogestion », longtemps cantonné aux marges, s’installe au cœur des débats de la gauche française.

    Il s’invite dans les programmes des partis et des syndicats, nourrit les réflexions et les rêves d’un socialisme différent, fondé sur la démocratie intégrale, depuis l’entreprise jusqu’à la société tout entière. Il semble prendre corps à travers la grève des ouvriers de Lip en 1973, avant que l’engouement ne retombe à la veille de l’élection de François Mitterrand en mai 1981. Depuis quelques années, l’idée resurgit comme une réponse possible aux impasses du capitalisme contemporain. Frank Georgi, à partir d’une masse impressionnante d’archives inédites, de revues, d’ouvrages et de témoignages d’acteurs, reconstitue et explique cette fascination durable, parfois ambivalente et paradoxale, pour le «  pays de l’autogestion  », qui a touché nombre d’intellectuels et de chercheurs, de syndicalistes et de militants politiques, des trotskystes et des libertaires aux chrétiens de gauche, de la SFIO au PSU et à la CFDT.

  • Jean Gadrey - En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en % de leurs revenus !

    Ce titre repose sur des évaluations imparfaites, mais les ordres de grandeur sont réalistes.

    On a très peu de données fiables sur les émissions de CO2 en fonction des revenus. Les meilleures à ma connaissance sont celles de Chancel et Piketty à l’échelle mondiale, dans leur étude (en anglais) «Carbon and inequality : from Tokyo to Paris», publiée en 2015, ainsi que les estimations d’une étude d’Oxfam de la même année (celle de la COP21), dont les résultats sont voisins. Mais dans les deux cas, on manque de chiffres nationaux, lacune que je vais essayer de combler en partie avec les moyens du bord.

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  • Les thèses d’Éric Zemmour et Vichy : le regard de l’historien Laurent Joly

    Après la polémique suscitée par les propos d’Emmanuel Macron sur le maréchal Pétain, c’est la politique antijuive du régime de Vichy, qui est soumise à interprétation, sous la plume, en particulier, d’Eric Zemmour. Ce dernier relativise le rôle du gouvernement de Pétain dans la déportation des Juifs. Mais que nous enseigne l’histoire sur l’Etat français à cette période ? Réponse de l'historien Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS, auteur de "L'Etat contre les Juifs : Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944)".

  • Jean Gadrey - Priscillia Ludosky (porte-parole des gilets jaunes), une militante sociale-écolo ? Oui, dans une certaine mesure, avec quelques limites à débattre

    On va me dire qu’une personne qui milite pour la baisse des prix des carburants et des taxes correspondantes est de fait anti-écolo, voire « climaticide », vu que tout l’establishment vert défend depuis longtemps le principe des écotaxes comme moyen de réduire la consommation d’énergies fossiles donc les émissions de gaz à effet de serre.....

    .... Venons-en à Priscillia Ludosky. J’ai lu attentivement son long texte récent (11 novembre) accompagnant sa pétition (voir ce lien) et j’ai été impressionné d’une part par le travail méticuleux effectué, d’autre part par la composante « social-écolo » de ses analyses et exigences. C’est parfois discutable, il y a selon moi des manques et je vais y venir, mais je trouve que la tonalité générale est souvent proche de positions que je défends (voir mes deux billets récents) ou de celles d’Attac et de certaines ONG écolo. 

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  • L'Aurore, Le bloc-notes, Denis MAILLARD - 16 Nov 2018

    GILETS JAUNES : CEUX QUI CONDUISENT VS. CEUX QUI NOUS CONDUISENT

    Telle une alerte météo mettant les départements, les uns après les autres, en vigilance orange ou rouge, la journée de mobilisation des « gilets jaunes », se prête déjà à toutes les spéculations. Les agités du blocage attisent l’espoir d’une tempête révolutionnaire quand les docteurs en mouvements sociaux officiels ironisent déjà sur cette bourrasque sans lendemain. Pourtant, à la veille de la manifestation, bien malin  qui peut prédire, sans se tromper, l’ampleur du mouvement, son impact ou sa durée. Au risque d’être démentis par les événements, regardons cette mobilisation – dont le foisonnement sur les réseaux sociaux est déjà un enseignement – avec les lunettes de l’analyse politique, la seule qui vaille à ce stade.

      L’élection d’Emmanuel Macron restera comme le moment d’une bascule ; elle est autant l’aboutissement d’une transformation de la société française que son entrée dans un autre moment de son histoire. De ce point de vue, le mouvement des « gilets jaunes » finit de révéler ce qui n’était pas encore tout à fait perceptible en mai 2017. A nos yeux, ce mécontentement condense les contradictions nées de la situation politique du printemps électoral ; il en est à la fois son prolongement et sa récusation, le rejeux et le rejet. Trois traits au moins nous semblent devoir être soulignés.

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  • La Vie des idées - Comportement correct exigé - Économie comportementale et gouvernement des conduites

    L’économie comportementale (ou nudge) est à la mode. Comment expliquer son succès ? Peut-on attendre qu’elle révolutionne aussi bien la recherche en économie que les politiques publiques ? Ses premiers usages par les gouvernements tendent à tempérer l’optimisme.

    L’économie comportementale a le vent en poupe. Ses promoteurs la présentent d’abord comme une « révolution scientifique » visant à substituer à la figure de l’homo oeconomicus animé par une rationalité parfaite, celle, plus réaliste, de l’homme de la rue dont les nombreux « biais de rationalité » pourraient être mis au jour grâce à des expériences de laboratoire. Cinq des quinze derniers Prix Nobel d’économie se reconnaissent dans ce courant de recherche (Daniel Kahneman en 2002, Peter A. Diamond en 2010, Alvin E. Roth en 2012, Robert J. Shiller en 2013 et Richard Thaler en 2017). La part des articles d’économie comportementale dans les quatre principales revues généralistes d’économie (American Economic Review, Quarterly Journal of Economics, Journal of Political Economy et Review of Economic Studies) a crû de 8,5 % dans les années 1990 à 15 % au début des années 2010.

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  • Fondation Jean Jaurès - Démocratie et droits de l’homme menacés en Amérique latine : débat avec Pedro Molina, le 22 novembre à 18h30