A LA UNE
Paul Alliès - Le «système», c’est la Cinquième
Le mot connaît un succès ravageur. Tous les candidats déclarés à l’élection présidentielle l’utilisent pour mieux s’en extraire: le «système» c’est les autres. Sauf qu’on ne sait plus trop à quoi il correspond. Il est en fait le syndrome d’un mal que personne ne nomme: l’irresponsabilité politique qui est au principe même de la Cinquième République.
La VIe République figure, sous différentes formes, dans trois programmes de la gauche. Les candidats doivent maintenant préciser et afficher clairement leur projet.
Un sort étrange semble frapper l’idée d’une VIe République. Elle est une revendication commune aux trois candidats de gauche : Benoît Hamon, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Pour autant, elle ne constitue pas à ce jour un programme commun. Son contenu varie selon une logique de catalogue propre à chaque candidat. Son mode d’instauration reste incertain. Elle n’est pas l’objet d’un débat véritable. Le catalogue des propositions varie du plus simple (Yannick Jadot) au plus ambitieux (Jean-Luc Mélenchon) en passant par le plus controversé (Benoît Hamon).
SONDAGES
Quatre sondages (Ifop-Fiducial, Opinonway, Harris Interactive et Elabe) publiés ce mercredi 8 février s’accordent sur le duel final de la prochaine élection présidentielle. Selon les résultats publiés par les quatre instituts, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour, devant Emmanuel Macron.
EN CAMPAGNE
Libé - Dans le programme de Hamon, des promesses oubliées de Hollande
Si certains élus au PS réclament un «droit de retrait», estimant que le projet du candidat socialiste va à l'encontre de l'action gouvernementale qu'ils ont soutenue, le candidat reprend à son compte de nombreuses promesses faites par François Hollande pendant sa campagne.
L'Obs - Quand Hamon bichonne les parlementaires socialistes
Les partisans de Benoît Hamon se félicitent : la fuite redoutée de socialistes, après sa victoire à la primaire de la gauche, n’est toujours pas d’actualité.
Pour éviter une éventuelle contagion de la fronde des 17 "réformateurs" menée par les députés Christophe Caresche et Gilles Savary, qui s’abstiendront de le soutenir, le candidat à la présidentielle s’emploie à choyer les parlementaires.
France 24 - Pourquoi la vague de ralliements socialistes vers Macron n’a pas eu lieu
Seuls quatre parlementaires socialistes ont officiellement rejoint Emmanuel Macron depuis la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche. Pour l’aile droite du PS, les raisons de ne pas bouger dans l’immédiat supplantent la tentation Macron.
Libé - Les mots de la campagne : Quand Benoît Hamon pique les mots de Jean-Luc Mélenchon
En critiquant «les importants», le candidat socialiste à la présidentielle a repris, dimanche lors de son investiture, une expression chère au leader de la France insoumise.
Libé - Cécile Duflot: «Si nous ratons le rassemblement, ce sera une faute collective»
L'ancienne ministre souhaite un ralliement rapide de Yannick Jadot, le vainqueur de la primaire EE-LV, à Benoît Hamon, en qui elle voit un candidat capable de porter la transition écologique.
AU PS
Le Monde - Les élus PS qui parraineront Macron seront « bien sûr » exclus, avertit Cambadélis
Le premier secrétaire du PS a de nouveau mis en garde les élus tentés de soutenir Emmanuel Macron au lieu de Benoît Hamon à la présidentielle, visant notamment le maire de Lyon, Gérard Collomb.
LES ECOLOS
Libé - Cécile Duflot: «Si nous ratons le rassemblement, ce sera une faute collective»
L'ancienne ministre souhaite un ralliement rapide de Yannick Jadot, le vainqueur de la primaire EE-LV, à Benoît Hamon, en qui elle voit un candidat capable de porter la transition écologique.
LAICITE
Marianne - Elisabeth Badinter : "Une partie de la gauche considère que la laïcité est quasiment du racisme"
Invitée ce mardi 7 février sur France Inter, la philosophe Badinter a évoqué son malaise quant au traitement de l'affaire Fillon, évoquant sa détestation des "chasses à courre". Interrogée sur les résultats de la primaire socialiste, et la vision différente de la laïcité portée par Manuel Valls et Benoît Hamon, elle a rappelé que, pour elle, "il n'y a pas deux visions de la laïcité, il n'y en a qu'une".
LES DEPENSES PUBLIQUES
L'Observatoire des inégalités - Dépenses publiques : les Français ne dépensent pas plus que les autres
8 février 2017 - Comparer le niveau des dépenses publiques selon les pays n’a aucun sens si l’on ne prend pas en compte ce qu’elles financent. Au final, les contribuables français ne paient pas plus que les autres. Un point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Le Monde.
LE REVENU UNIVERSEL
L'Obs - "Le plein emploi ne passera que par la réduction du temps de travail"
TRIBUNE. Accuser Benoît Hamon de renier la valeur travail est stupéfiant sous la plume de socialistes, estime Cédric Philibert, économiste, spécialiste des questions énergétiques et climatiques. L'objectif de la gauche doit rester la dignité du travail pour tous.
Fondation Jean Jaurès - Le revenu d’existence : une nouvelle régulation sociale
Depuis près d’un an, la Fondation Jean-Jaurès se penche sur la question du revenu d’existence, par différents moyens : expérimentation en partenariat avec le conseil départemental de Gironde, simulations chiffrées avec le Cepremap de Daniel Cohen et l’IPP d’Antoine Bozio, publication de travaux sur le sujet. Sans a priori, elle explore ainsi les potentiels mais aussi les limites d’une proposition au cœur du débat d’idées dans notre pays. C’est dans ce cadre que s’inscrit la contribution de David Djaïz et Julien Dourgnon.
La Tribune - Le revenu universel financé par un nouvel impôt sur le patrimoine ?
La Fondation Jean Jaurès considère qu'un revenu universel pourrait être instauré immédiatement. Pour cela, il faudrait qu'il soit de faible montant dans un premier temps, et qu'il s'accompagne d'une réforme de la fiscalité patrimoniale.
Rue 89 - Avec le revenu universel, « Benoît Hamon double tout le monde par la gauche »
Le revenu universel d’existence, dit « de base » ou encore « inconditionnel » selon les contours qu’on lui donne, est pour la première fois entré dans le débat public et politique français, à l’occasion de la primaire de la gauche.
L'EUROPE
L’économie européenne 2017 permet de faire un large tour d’horizon des questions que pose aujourd’hui le projet d’Union européenne. Brexit, migrations, déséquilibres, inégalités, règles économiques rigides et souples à la fois : l’UE reste une énigme. Elle donne aujourd’hui l’impression d’avoir perdu le fil de sa propre histoire et d’aller à rebours de l’Histoire. Celle, récente, de la crise financière internationale. Celle, plus ancienne, de la Grande Dépression.
L'IDENTITE NATIONALE
La Vie des idées - L’identité nationale, une vieille idée
À propos de : Vincent Martigny, Dire la France. Culture(s) et identités nationales, 1981-1995, Presses de Sciences-Po
..... L’identité nationale, inexistante dans les affrontements politiques et les débats jusqu’à la fin des années 1970, est désormais centrale et sa place est bien loin de s’amenuiser. Comprendre son avènement est une nécessité. Vincent Martigny, par ce livre remarquablement documenté, précis et limpide dans ses analyses met à bas nombre d’idées reçues, rafraîchit utilement la mémoire politique et fournit de précieux outils d’analyse de la France d’aujourd’hui. Rédigé avec vivacité et élégance, il offre à ses lecteurs une « autre histoire » des septennats mitterrandiens, à travers les tentatives diverses de « dire la France » en ces années qui font de l’identité, de la nation et de la souveraineté des questions cruciales dans les débats.
L'EDUCATION
Le Monde - Education prioritaire et classe bilangues : les approximations de Najat Vallaud-Belkacem
Venue défendre son bilan sur France Inter lundi, la ministre de l’éducation nationale a commis des erreurs et imprécisions.
« Le quinquennat va s’achever sur un bilan en matière d’éducation dont je suis éminemment fière ! », affiche sereinement la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Pourtant, lors de
son passage à la matinale de France Inter, lundi 6 février, la secrétaire d’une association de parents d’élèves et un professeur membre du collectif Touche pas ma ZEP ont soulevé des problèmes auxquels la ministre n’a pu répondre avec justesse.