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  • France Culture : L'école doit-elle former des élites ? Alain Finkielkraut, Philippe Meirieu

    La réforme du collège réussira-t-elle à cliver la société française comme le fit le mariage pour tous au début du quinquennat ? La lutte est âpre entre les pro, partisans d’une approche plus égalitaire du collège, et les anti, qui voient dans la réforme un nivellement par le bas. Un débat qui pose notamment la question de la façon et de la nécessité (ou pas) de former des élites.

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  • La Cité du Livre : Caroline Fourest, auteure de "Éloge du blasphème"


    La Cité du Livre : Caroline Fourest, auteure de... par LCP

  • Non Fiction : L’écrivain, décodeur de son époque ? (Bernard Maris, Michel Houellebecq)

    En 2012, l’historien des idées François Cusset, auteur entre autres de French Theory  et de La Décennie , s’était essayé au roman avec A l’abri du déclin du monde  qui racontait à trois périodes différentes l’histoire d’une révolution avortée et de ses protagonistes déçus. Pour François Cusset, par ailleurs frère de la romancière Catherine Cusset, l’emploi de la forme romanesque s’inscrivait dans la continuité de ses travaux universitaires (engagés) et lui permettait de leur offrir une incarnation différente. Qu’en est-il lorsqu’un romancier décide d’emprunter le chemin inverse et se fait alors essayiste ?

    Avec Proclamation sur la vraie crise mondiale , l’écrivain François Meyronnis n’en est pas à son coup d’essai (sans mauvais jeu de mots) puisqu’il alterne, depuis plusieurs décennies déjà, romans (Ma tête en liberté  en 2000 et Brève attaque du vif  en 2010) et ouvrages de non-fiction (L’Axe du Néant  en 2003 ou, pour n’en citer que quelques-uns, De l'extermination considérée comme un des beaux-arts  en 2007). Il anime en parallèle la revue littéraire Ligne de risque fondée en 1997 en compagnie de Yannick Haenel , qui se donne pour objectif de comprendre les déterminants du « nihilisme » à travers l'exploration de grands textes philosophiques sur le sujet.

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  • Marianne - "L’Europe se désagrège et personne ne sait quel sera le premier domino à tomber"

    Grèce, Royaume-Uni, l'Union européenne craque de toutes parts. Pour Coralie Delaume, auteur de l'essai "Europe. Les États désunis" (Michalon), l’UE se délite en raison de ses propres règles. Pour l'animatrice du blog "L'Arène nue", ça ne fait en effet aucun doute : la crise que traverse l'UE trouve en effet ses fondements "dans les choix mêmes des pères fondateurs de l’Union européenne".

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  • Slate, Fabien Escalona - Élections au Royaume-Uni: ce qui se joue pour le système politique britannique

    Le scrutin du 8 mai confirme plusieurs tendances lourdes de la vie électorale britannique, dont la fin déjà ancienne du bipartisme. La fragmentation politique du pays est aussi territoriale. Le principal parti d'opposition, le Labour, se retrouve sans leader ni stratégie évidente. Une mauvaise nouvelle de plus pour le centre-gauche européen.

    Les résultats des élections législatives au Royaume-Uni ont créé la surprise, en permettant aux conservateurs de remporter non seulement une victoire, mais une majorité à eux seuls à la Chambre des communes. L’ampleur de la défaite travailliste et la vague nationaliste en Ecosse font partie des autres faits marquants de cette élection, qui ne s’inscrit pas moins dans certaines tendances lourdes de la vie électorale britannique.

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  • Paul Jorion - Piqûre de rappel : Le Monde, Kerviel ou le nécessaire procès de la raison d’État, originellement publié le 21 mai 2014

    L’actualité me conduit à vous rappeler l’une de mes chroniques dans le journal Le Monde, publiée il y a un an.

    Kerviel ou le nécessaire procès de la raison d’État

    Le procès qu’il conviendrait d’instaurer maintenant n’est pas celui de la Société générale, comme l’ont affirmé certains soutiens de Jérôme Kerviel lorsque tomba le 19 mars la décision de la Cour de cassation : « Condamnation de Jérôme Kerviel à trois ans de prison ferme confirmée, mais renvoi devant la cour d’appel de Versailles pour la condamnation au versement de dommages et intérêts de 4,9 milliards d’euros », car des choses qui furent déjà dites et redites seraient répétées une fois encore. Le procès qui devrait être fait aujourd’hui, c’est celui de ce qui fut tu délibérément – en première instance, en appel et en cassation – malgré des dizaines d’heures d’explications, et du pourquoi ces mots n’ont pas été prononcés. La raison pour laquelle n’a pas été dit ce qui ne l’a pas été, c’est la raison d’État, et c’est donc le procès de la raison d’État qu’il faudrait maintenant instaurer. Or ce procès là risque fort de ne jamais avoir lieu parce que la raison d’État ne relève pas de la justice, pire encore, la raison d’État est le contraire de la justice, elle est ce qui s’exerce à sa place quand, pour des motifs d’ordre supérieur, la justice est précisément mise sur la touche. Et pas elle seulement : ce peuvent être aussi « Liberté, Égalité, Fraternité », toujours pour des raisons pratiques, et souvent très crûment, comme on le voit ici, pour de simples raisons de porte-monnaie.

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  • Entretiens de Solférino : « Entre la République et l'Islam, une responsabilité partagée pour le vivre-ensemble »


    Entretiens de Solférino : « Entre la République... par PartiSocialiste

  • Ça Vous Regarde - Le débat : Daech : un monstre indomptable ?


    Ça Vous Regarde - Le débat : Daech : un monstre... par LCP

  • Jean Gadrey - Quand la monétarisation de tout (pour la bonne cause) tourne au délire économique

    On voit de plus en plus passer des chiffres gigantesques sur les coûts de tout et n’importe quoi (des pollutions, du réchauffement climatique, du maltravail, de la malbouffe, du tabac…). Ils seraient destinés à frapper les esprits, mais ils reviennent en fait à prendre les citoyens pour des imbéciles incapables de comprendre autre chose que des montants monétaires que l’on « gonfle » à grands renforts de méthodes économiques aussi sophistiquées que dénuées de sens. L’éducation populaire mérite mieux.

    Je ne critique nullement certaines estimations monétaires parfaitement sérieuses et défendables parce qu’elles reposent sur des coûts « réels » repérables ou correctement évaluables, par exemple des coûts sanitaires. Mais elles n’atteignent jamais les montants astronomiques « frappants » de ces évaluations se voulant militantes mais complètement engluées, parfois sans en avoir conscience, dans un économisme délirant.

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  • Bruno Le Maire : "Cette réforme du collège va créer plus d'inégalités" (part.1)