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  • Patrick Savidan, Professeur de philosophie politique et Président de l'Observatoire des inégalités (mai 2016)

    Comment passe-t-on de « disparités » ou de « différences » à « inégalités » voire « injustice » ? Comment évoluent les inégalités en France ? Souhaitons-nous vraiment l’égalité ? Autant de questions auxquelles le philosophe Patrick Savidan apporte des éléments de réponse.

  • Projet de loi « hydrocarbure » : le Parti socialiste salue l’adoption d’un texte amélioré par les débats parlementaires

    Le Parti socialiste se félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la fin de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures en France et salue le travail des députés socialistes qui ont largement contribué à l’enrichir à travers leurs amendements en commission et en séance publique.

    Ce texte s’inscrit dans la continuité de la loi « de transition énergétique pour la croissance verte » de 2015 et de l’accord sur le climat adopté en décembre 2015 à Paris. Il met en cohérence notre ambition avec les recommandations du GIEC qui prescrivent de conserver 80% des hydrocarbures dans le sous-sol pour lutter contre le réchauffement climatique.

    Mettant fin à un vide juridique, il permettra d’éviter la multiplication des dossiers de contentieux qui coûtaient cher aux contribuables et apportera des réponses claires aux élus et aux habitants des territoires concernés.

    Ce projet de loi se fixe pour horizon 2040, c’est-à-dire qu’il faut dès à présent engager le travail pour accompagner la transition des territoires dans lesquels des entreprises et des emplois sont, directement ou indirectement, liés aux filières pétrolières. C’est pourquoi nous veillerons à la mise en place des contrats de transition écologiques et solidaires.

    Ces 22 ans devront aussi être utiles pour remédier à certaines ambiguïtés qui subsistent dans le texte, que l’on pense à l’inscription de l’objectif « neutralité carbone » à l’horizon 2050, que nous avons proposé par amendement mais que le gouvernement a repoussé ou encore à la définition des techniques non conventionnelles. Nous serons enfin attentifs à la réforme du code minier, promis par le ministre Nicolas Hulot, et que nous avions engagée dans la précédente législature.

  • Un peu d'hstoire : François MITTERRAND à propos de l'histoire du Parti socialiste et du socialisme (INA, 1977)

    Claude LEFEVRE reçoit François MITTERRAND, premier secrétaire du parti socialiste, à l'occasion du prochain congrès du PS à Nantes. François MITTERRAND rappelle l'histoire de la création du parti socialiste, définit le socialisme et explique comment on adhère à cette idée.

  • OFCE - Avantage fiscal sur le gazole : une fin programmée par Céline Antonin

    29 septembre 2017

    Comme l’a souligné le rapport n°4019 de l’Assemblée Nationale sur l’offre automobile française, « la France est un des pays d’Europe dont le parc roulant est le plus diésélisé et où l’écart de fiscalité appliqué à l’essence et au gazole reste parmi les plus importants. » Or plusieurs arguments plaident pour un alignement des fiscalités. Tout d’abord, alors que l’avantage conféré au gazole s’expliquait par son utilisation majoritairement professionnelle, le diesel a massivement investi la sphère des voitures particulières, rendant cet avantage indu. En outre, le gazole présente des dangers pour la santé publique. En 2012, l’Organisation mondiale de la santé a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel comme cancérogènes, avec un coût sanitaire estimé par la Cour des comptes entre 20 et 30 milliards d’euros[1]. L’argument économique plaide également pour un rééquilibrage : la forte diésélisation du parc automobile français conduit à un fort besoin d’importation en gazole alors que la France est exportateur net d’essence raffinée. Enfin, le manque à gagner fiscal est conséquent : la Cour des comptes chiffre la perte de recettes fiscales liées au diesel à 6,9 milliards d’euros pour l’année 2011.

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  • "Macron a un effet chasse neige et le Parti Socialiste ne doit pas se retrouver sur la bordure" Stéphane Le Foll (11/10)

  • Conférence de presse - Rachid Temal et Jean-Jacques THOMAS

    Présentation du collectif "Dignité et solidarité avec les emplois aidés" - 9 octobre 2017

  • Catalogne : le PS plaide pour la négociation

    En Catalogne, la situation politique est toujours extrêmement tendue. Suite au référendum interdit par le pouvoir central, Carlos Puigdemont, président séparatiste de la Catalogne, a affirmé devant le Parlement local que la région avait « gagné le droit d’être un Etat indépendant ». Mais il a toutefois suspendu le processus, en ne déclarant pas encore l’indépendance, afin de reprendre les négociations avec Madrid. Le gouvernement de Mariano Rajoy, menaçait lui d’utiliser l’article 155 de la Constitution, qui lui permet de suspendre l’autonomie d’une région en cas de force majeure.

    Depuis le début de la crise, les socialistes plaident pour une négociation. Le Parti socialiste a condamné les nombreuses violences entraînant des centaines de blessés lors de heurts aves les policiers anti-émeute le jour du vote. Toutefois, « le nationalisme du gouvernement catalan ne peut pas continuer d’avancer à marche forcée vers son autodétermination et le gouvernement central madrilène du Parti populaire au pouvoir ne peut persister durablement sur une ligne d’intransigeance totale ».

    Solution négociée

    Le Parti socialiste soutient de fait le PSOE qui, y compris dans sa composante catalane, demande à ce qu’une solution négociée entre toutes les parties soit trouvée. C’est le seul chemin pour sortir d’une situation qui, depuis 2010 et les premières grandes manifestations indépendantistes n’a cessé de se dégrader.

    Avant même le discours de Carlos Puigdemont, Pedro Sanchez secrétaire général du PSOE et chef de file de l’opposition au gouvernement conservateur avait prévenu : « Nous appuierons la réponse de l’Etat de droit face à toute tentative visant à rompre l’harmonie sociale ». Il avait également demandé au chef du gouvernement séparatiste catalan de renoncer à la déclaration d’indépendance.

    Crainte en Europe

    De son côté, l’Union européenne temporise. Une Catalogne indépendante sortirait de facto de l’UE et devrait candidater pour y rentrer. Après le Brexit, les conséquences d’une nouvelle défection pourraient être dramatiques. Et ce d’abord pour les Catalans qui payeraient économiquement au prix fort leur sortie du marché commun.