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Actualités socialistes - Page 847

  • OFCE - Sur la double nature de la dette

    Les crises financière et économique de 2008 ont été fortement liées à la dynamique de la dette. En fait, une étude de Ng et Wright (2013) rapporte qu’au cours des trente dernières années, toutes les récessions américaines avaient des origines financières.

    La figure 1 montre que les dettes des entreprises privées non financières (ligne verte) et les prêts immobiliers (ligne bleue) ont augmenté régulièrement aux Etats-Unis depuis les années 1960 et jusqu`à la fin du XXe siècle. De plus, dans les années 2000, la dette liée au prêts immobiliers est passée d’environ 60% à 100% du PIB en moins d’une décennie. Cette situation est devenue insoutenable en 2008 avec l’explosion de la bulle des crédits hypothécaires (les subprime). Ensuite les prêts immobiliers ont fortement diminué tandis que le ratio dette publique / PIB des États-Unis (ligne rouge) est passé de 60% à un niveau légèrement supérieur à 100% en moins de 5 ans, comme conséquence de la réponse de la politique budgétaire à la Grande Récession.

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  • France Info - Les nouveaux combats de l'émancipation : aider les étrangers

    Ils n’ont pas fait Mai 68. 50 ans plus tard, ils vont faire 2018. Chaque semaine franceinfo met en avant un combat, un visage, une voix. Mathilde, étudiante en stage au sein de l'association G.A.S, milite et aide les migrants au quotidien dans leurs démarches administratives.

    Libertés individuelles, droits des femmes, lutte contre les discriminations, rejet de toute forme d’exclusion, protection de l’enfance... Cinquante ans après Mai 68, le plus important mouvement de contestation politique, sociale et culturelle de l’histoire récente française, franceinfo donne la parole, chaque jeudi, à celles et ceux qui portent les nouveaux combats de l'émancipation et des libertés. Quatrième épisode de cette série, l’engagement de Mathilde, 23 ans, étudiante à Science Po et actuellement en stage dans une association qui vient en aide aux réfugiés.

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  • La Vie des idées - Sorties d’usine Entretien avec Henri Eckert

    Fragilisée par le chômage de masse, l’insertion professionnelle difficile de ses jeunes, précarisée et individualisée, la classe ouvrière doit cependant encore être nommée et demeure, pour le sociologue Henri Eckert, une force politique à interroger.

    Sociologue, Henri Eckert est professeur émérite à l’Université de Poitiers et chercheur associé au Groupe de Recherches Sociologiques sur les Sociétés Contemporaines (GRESCO). Il a publié notamment L’Orientation professionnelle en Allemagne et en France. Utopie et réalité (L’Harmattan, 1993), Avoir vingt ans à l’usine (La dispute, 2006), et, en collaboration avec Sophie Béroud, Paul Bouffartigue et Denis Merklen, En quête des classes populaires. Un essai politique (La dispute, 2016).

    L’entretien a été réalisé le 31 mars 2017 à Bourges suite à la projection-débat du film d’Olivier Babinet, Swagger, organisée dans le cadre d’un partenariat entre le cinéma de la Maison de la Culture de Bourges, l’IUT de Bourges et le Centre d’Études pour le Développement des Territoires et l’Environnement (CEDETE) de l’Université d’Orléans.

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  • France Culture - Les démocrates se sont fourvoyés du côté des politiques de l'identité

    A l'heure de la remise en cause des stratégies qui ont provoqué ses défaites de 2016, le Parti démocrate américain s'interroge. Une réponse de Mark Lilla.

    Le Parti démocrate, le grand perdant des élections de l’an dernier, a entamé une réflexion autocritique sur les causes de son échec. Hier, j'évoquai l’idéologie méritocratique qui lui a fait perdre la classe ouvrière. Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un essai que vient de publier Mark Lilla, The Once and Future Liberal. After Identity Politics. Le Libéral d’autrefois et d’aujourd’hui, après la politique de l’identité. On rappellera qu’aux Etats-Unis, liberal veut dire de gauche. Ce livre constitue une charge contre le tournant « identitaire » pris par le Parti démocrate sous l’influence des idéologues de campus. Depuis la défaite de l’an dernier, la gauche américaine se demande ce qui l’a fait perdre, tant aux présidentielles qu’au Congrès et dans les élections aux postes de gouverneurs d’Etats : l’inquiétude économique ou l’inquiétude culturelle ? Mark Lilla répond : la seconde.

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  • Le Grand Face-à-Face : après le sommet de Davos, un nouvel ordre mondial serait-il en train d’émerger ?

    Ali Baddou, Natacha Polony, Raphaël Glucksmann et Nicolas Baverez

     
  • PS - Fonction publique : le contre-sens et le mépris du gouvernement

    Au lendemain de mouvements sociaux dans les prisons, les Ehpad, la justice et à l’Université qui ont dénoncé des manques d’effectifs, le gouvernement annonce la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires. Le Parti socialiste déplore la surdité de l’exécutif et sa réponse totalement hors-sujet aux revendications des  fonctionnaires.

    Ces annonces s’ajoutent à la liste, déjà longue, des mesures qui frappent les fonctionnaires  depuis le début du quinquennat : gel du point d’indice, suppression des emplois aidés ; rétablissement du jour de carence ; report de la mise en œuvre du protocole PPCR ; non-compensation de la hausse de la CSG. Le Parti socialiste demande au gouvernement de mettre un terme au mépris avec lequel il traite les agents qui servent l’intérêt général au quotidien.

    Si la fonction publique a besoin d’être réformée, cela ne peut pas se faire n’importe comment, ni sans respect et dialogue. Les agents ont montré depuis plusieurs années leur capacité à faire des efforts pour faire évoluer l’organisation et le fonctionnement de l’administration. Ce dont ils ont besoin aujourd’hui, c’est moins d’un plan social que d’un plan de formation pour les accompagner dans l’évolution des services à rendre à nos concitoyens.

    La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires ne manquera pas d’avoir des conséquences sur la qualité et l’accès aux services publics, notamment dans les territoires les plus défavorisés. Le gouvernement doit lever le flou et indiquer rapidement les services qui seront affectés par ces suppressions de postes. 

     
    Le Parti socialiste s’oppose à cette politique qui loin de réformer l’État affaiblit la puissance publique en la vidant de ses missions. Ce n’est pas en précarisant le statut de la fonction publique, ni en opposant les agents titulaires aux contractuels que l’on prépare l’avenir. Le service public, auquel les Français sont attachés, mérite davantage d’attention et de considération de la part du gouvernement.
  • LICRA - Sarcelles : l’agression de trop

    Communiqué – 31/01/2018

    Lundi, un garçon de huit ans, portant une kippa, a été agressé violemment en pleine rue. Le motif antisémite a été retenu par le Parquet. Cette agression est celle de trop. 

    Le 3 janvier, deux épiceries cacher de Créteil sont recouvertes de croix gammées. Le 9 janvier, jour de la commémoration de l’attentat de l’Hypercacher de Vincennes, l’une de ces deux enseignes est incendiée. Quelques jours plus tard, le centre communautaire juif Saint-Hilaire de Saint-Maur reçoit une lettre anonyme de deux feuillets menaçant d’incendie la synagogue. Samedi 13 janvier, sur le site de vente en ligne « Le Bon Coin », plusieurs annonces proposent à la vente une « étoile jaune », un brassard nazi ou encore une casquette d’uniforme SS. Le même jour, une jeune fille de 15 ans, issue de la communauté juive et portant l’uniforme du lycée privé juif Merkaz-Hatorah a été agressée violemment à Sarcelles, son assaillant lui tailladant le visage avec une lame avant de partir, sans rien dire

    La LICRA condamne avec la dernière énergie ces agressions antisémites.

    La République ne doit pas laisser la communauté juive lutter, seule, contre l’antisémitisme. Ce fléau est l’affaire de tous et déroger à cette règle, ce serait tomber dans le piège d’une nation à la découpe où chaque communauté qui la compose serait réduite à l’auto-défense, indépendamment de toutes les autres.

    Surtout, notre pays doit mettre un coup d’arrêt à la banalisation de l’antisémitisme et mener une lutte implacable contre les fauteurs de haine, qu’ils soient incendiaires, agresseurs ou internautes. La main de la justice ne doit pas trembler devant des faits de cette nature.

    La sanction doit intervenir à la première alerte, raciste ou antisémite. Aux premiers mots, aux premières insultes, aux premières agressions, la limite doit être posée sans faiblesse. C’est la raison pour laquelle la LICRA milite, depuis de nombreuses années, pour que les délits liés à l’expression du racisme et à l’antisémitisme cessent d’être considérés comme des « délits d’opinion » et traités avec les précautions infinies de la loi de 1881 sur la presse. Leur place est dans le code pénal car ils constituent des délits comme les autres, des délits souvent préludes au passage à l’acte et qui peuvent conduire à des crimes.
    Mario Stasi

    Président de la LICRA