Gabrielle Siry porte-parole du Parti socialiste réagit aux plans santé et pauvreté du président Emmanuel Macron. Le chef de l'État français amorce-t-il un virage à gauche ?
Actualités socialistes - Page 755
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Gabrielle Siry, porte-parole du parti socialiste français
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"Emmanuel Macron prend tout le monde de haut", dit l'horticulteur ayant interpellé le chef de l'Etat
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L'Aurore - Le bloc-notes de Gilles Clavreul
Islam et Islamisme
Le « rapport El Karoui », publié par l’Institut Montaigne démonte minutieusement, sur plus de 600 pages, les rouages de l’islamisme. Rien que les esprits lucides ne découvrent : comme Gilles Kepel, longtemps bien seul, l’a maintes fois décrit, une idéologie protéiforme se déploie partout dans le monde, en Europe occidentale comme en Asie, au Moyen-Orient et sur le continent africain. Elle peut se réclamer du camp de la paix ou prôner la guerre, soumettre les femmes ou s’inventer « féministe », dénoncer la marchandisation des corps et s’inviter chez les marques du sportswear mondialisé, défiler avec l’extrême-droite homophobe ou s’associer aux luttes altermondialistes. Plastique en diable, l’islamisme se recycle à l’infini, jouant une mi-temps dans chaque camp, de la réaction à la guerre sociale, du consensus vivre-ensembliste au rejet violent de toutes les valeurs de la démocratie.
A chaque nouveau rapport, la photographie se fait plus nette, rendant un peu plus décalés et hors-sol les discours de déni. Il apparaît de plus en plus clairement qu’on ne peut traiter indépendamment la question de l’islamisme et celle de l’islam : sans lutte efficace contre l’islamisme, l’islam, et donc la grande majorité de musulmans qui adhèrent aux valeurs de la République, seront dans une position instable et inconfortable. Et maintenant, quelle stratégie de lutte ? Là-dessus, le débat ne fait que commencer. Trois axes de propositions se distinguentLire la suite
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Nos causes communes : Atelier "Penser la transformation avec Marx, Polanyi & Gramsci"
avec - Jérôme Maucourant, économiste - Bruno Tinel, politologue - Martine Chantecaille, philosophe, membre du bureau national du PS Marx, Polanyi, Gramsci: trois auteurs de la pensée économique et politique pour la gauche. Leur œuvre a-t-elle encore quelque chose à nous dire? sont-ils de simples références historiques ou des inspirateurs utiles pour penser le monde qui vient?
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Nos causes communes : Table ronde "La Planète, malade du capitalisme (?)"
avec - Angèle Préville, sénatrice du Lot, membre du bureau national du PS - David Cormand, Secrétaire national d'EÉLV - Younous Omarjee, eurodéputé France insoumise La récente démission de Nicolas Hulot du ministère de la transition énergétique a mis en exergue l'une des grandes contradictions de l'époque: le développement du capitalisme mondialisé apparaît incompatible avec la protection de notre planète. Biodiversité, respect du vivant, préservation des ressources, lutte contre le réchauffement climatique: peut-on seulement agir sans une profonde remise en cause du modèle de développement? Comment allier progrès technologique et protection de l'environnement au XXIè siècle?
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Institut Montaine - La fabrique de l'islamisme
Après un rapport en 2016 sur l’islam de France et un travail en 2017 sur la politique arabe de la France, l’Institut Montaigne publie un troisième rapport consacré - non pas à l’islam - mais à l’islamisme.
Pourquoi ce travail ? Le sujet est toujours au coeur de l’actualité française et européenne mais il reste paradoxalement très mal connu. Qu’est-ce que l’islamisme ? Quels sont ses objectifs ? Ses effets ? Ses acteurs clés ? Les notions sont complexes, les mots étrangers, les motivations peu claires et les ressorts de cette idéologie difficiles à comprendre. Ainsi, l’ambition de ce travail est simple, donner à voir et à comprendre comment l’idéologie islamiste est produite et de quelle manière elle est diffusée en France et en Europe :
- La généalogie : les contextes dans lesquels elle est née, les questions philosophiques qu’elle pose, la vision du monde qu’elle porte ;
- La production : les lieux où elle est fabriquée et les machines administratives qui la produisent ;
- La diffusion : les hommes et les femmes qui la portent, les réseaux qui la diffusent, politiques comme sociaux ;
- La réception : la manière dont elle s’est développée en Europe (un tome 2 est prévu pour analyser la question djihadiste)
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Le peuple contre la démocratie : débat avec Yascha Mounk
La démocratie libérale est à un point critique de son histoire. Pris entre les deux extrêmes de nos systèmes politiques – des démocraties illibérales, dirigées par des démagogues populistes, et des libéralismes non démocratiques gouvernés par des élites technocrates –, les citoyens, surtout les jeunes, perdent confiance et la démocratie s’étiole. Un débat s'est tenu sur ce sujet l'occasion de la venue en France de Yascha Mounk, professeur à Harvard. Le politologue Yascha Mounk est l'auteur de "Le peuple contre la démocratie" (Éditions de l'Observatoire, août 2018). Il est interrogé, lors d'une conférence publique en partenariat entre la Fondation Jean-Jaurès, l'Institut Montaigne, les Éditions de l'Observatoire et France Culture, par : - Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès ; - Nicolas Baverez, historien et économiste ; - Raphaël Bourgois, producteur à France Culture.
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Moi ce que j'aime chez Benalla - La chanson de Frédéric Fromet
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Nos Causes communes - Table ronde "L'Afrique est-elle notre avenir ?"
avec - Aminata Traoré, écrivaine, ancienne ministre du Mali - Kako Nubukpo, macroéconomiste, ancien ministre du Togo - Marie Arena, eurodéputée du Parti socialiste belge - Jean-François Corty, médecin humanitaire - Gaëtan Gorce, ancien député, ancien sénateur, membre du bureau national du PS Le continent africain est passé en un demi-siècle du mouvement des indépendances à la tutelle des multinationales. L'Afrique a trop souvent été regardée avec commisération, mais le continent reste aujourd'hui largement sous-développé ; ses atouts sont pourtant nombreux. Comment les nations africaines peuvent gagner définitivement une indépendance qui ne soit pas seulement formelle ? Quel rôle la France peut-elle tenir alors que cet immense continent mitoyen est d'ores-et-déjà le principal espace francophone dans le monde ? Qu'est-ce que le phénomène des migrations nous dit des relations franco-africaines ?
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Le Media - Henri Sterdyniak : « Parler de revenu universel d’activité est un scandale »
Henri Sterdyniak est un économiste membre des Economistes atterrés et de l’OFCE. Le Média s’est entretenu avec lui au sujet du Plan pauvreté dont les propositions ont été déclinées hier.
Le Média : Une étude sortie en début de semaine expliquait qu’un Français sur cinq ne parvenait plus à se nourrir correctement. Le Plan pauvreté d’Emmanuel Macron se dit ambitieux. Les 8 milliards d’euros annoncés pour le financer vont-ils suffire pour endiguer un tel problème ?
Henri Sterdyniak : Vous plaisantez ? Les 8 milliards, c’est bidon. On ne sait pas comment ça sera réparti, ni ce que ça représente exactement par an. Le grand problème est que le RSA est très faible et que beaucoup de gens sont en situation précaire parmi les familles monoparentales et les familles nombreuses. Il n’y a pas grand-chose pour eux dans ce plan. Ce n’est pas ça qui va réduire massivement la pauvreté. Il aurait fallu augmenter le RSA.
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Nos causes communes : Atelier "Que reste-t-il du clivage gauche-droite ?"
avec - Rachid Temal, sénateur, secrétaire national du PS - Lenny Benbara, directeur de la publication "Le vent se lève" - Pierre Dharréville, député PCF - Christian Proust, ancien président MRC du conseil général du Territoire de Belfort. Le clivage gauche-droite s'est installé dans la vie française depuis la Révolution française et a survécu à de nombreuses crises. En 2017, l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République a pourtant semblé consacrer son extinction. Mais le clivage a-t-il réellement disparu ou bien est-il en cours de redéfinition ? Comment la Gauche peut-elle se définir au XXIème siècle ?