Raphaëlle Martinez reçoit Mathieu Colléter, docteur en écologie marine et responsable des relations sciences pour l'ONG BLOOM qui lutte contre la surpêche et la destruction des océans, pour parler de la pêche et de sa régulation au sein de l'Union Européenne.
Actualités socialistes - Page 628
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Le meilleur de 2018/2019 - Le Vent se lève - "On ne retrouvera jamais les anciens écosystèmes" - Entretien avec Mathieu Colléter
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Passoires énergétiques : Nous avons proposé d’agir maintenant, la majorité LREM l’a refusé
La France compte 7,5 millions de passoires énergétiques. Pour les personnes qui y vivent, cela constitue une situation inconfortable et un surcoût de la facture énergétique d’au moins 1000 euros par an.
Outre cet aspect de pouvoir d’achat, cela nuit sévèrement à l’écologie puisque cela entraîne des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées. Rappelons que la totalité des bâtiments représentent le quart des émissions de gaz à effet de serre en France.
Face à cette situation, nous, députés socialistes et apparentés, avons formulé deux propositions dans le débat sur la loi Climat Energie, sous forme d’amendements :
- Interdire dès 2021 les passoires énergétiques à la location (bâtiments classés F et G) ou imposer à leur propriétaires des travaux de rénovation avant la mise en location ;
- Accompagner financièrement ces propriétaires pour cette rénovation, via l’expérimentation d’un mécanisme d’avance de fonds, afin de dépasser l’écueil du reste à charge de propriétaires aux ressources limitées et des bailleurs sociaux.
Ces deux propositions ont été rejetées par la majorité qui s’est contentée de voter une intention : fixer un objectif d’interdiction des passoires énergétiques à l’horizon 2028. C’est de la pure intention puisque le texte ne prévoit aucune sanction en cas de mise en vente ou en location d’une passoire énergétique après 2028.
Encore, une fois la majorité préfère la « com » à l’action en matière d’écologie.
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Le meilleur de 2018/2019 - Le Figaro - «La psychiatrisation de l'adversaire ouvre les portes au totalitarisme»
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national s'est plainte d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une exécution commise par Daech. Jean-Yves Camus regrette que le débat politique en soit réduit à des accusations de démence.
Jean-Yves Camus est chercheur associé à l'IRIS et Directeur de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) à la Fondation Jean Jaurès.
FIGAROVOX.- Marine Le Pen s'est énervée sur Twitter à la suite d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une décapitation de Daech sur Twitter. Quoi qu'on pense des idées qu'elle défend, n'est-ce pas décevant de déplacer la politique sur le champ psychiatrique?
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La Vie des Idées - Qui se sent riche en France ?
À propos de : Rapport 2019 sur les inégalités, Observatoire des inégalités, 2019.Dans son introduction au rapport 2019 de l’Observatoire des Inégalités, Louis Maurin reproche aux bourgeoisies économiques et culturelles de cacher leurs privilèges en incriminant qui les super-riches, qui les assistés. Le rapport est d’une grande richesse mais ce point de vue pose question.
Le rapport 2019 de l’Observatoire des inégalités, organisme indépendant créé il y a une quinzaine d’années, conserve les qualités d’objectivité et d’accessibilité qui lui ont permis d’imposer le thème dans le débat public. Conformément à la coutume, Louis Maurin, qui dirige cet Observatoire, ouvre le rapport par une prise de position et c’est essentiellement sur celle-ci que le présent texte se concentre, car c’est elle qui a retenu l’attention médiatique et donné le « la » de cette livraison. Louis Maurin critique le discours et la représentation de la société qui exonèrent les « classes moyennes supérieures » de leur responsabilité pour stigmatiser tantôt les « super-riches », tantôt les « assistés » et les immigrés. Une contribution bienvenue au débat public, malgré sa tonalité moralisatrice. Les catégories dominantes, selon L. Maurin, se travestiraient en « classes moyennes supérieures » pour atténuer leur position.
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Numérique: «Il y a une nouvelle étape de régulation répressive»
Les régulations sur le numérique que souhaite le gouvernement sont-elles pertinentes ? On en parle avec Dominique Cardon, sociologue et Christian Paul, ancien député, auteur du rapport « Numérique et libertés. Un nouvel âge démocratique ».
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Le meilleur de 2018/2019 - Pierre Rosanvallon :" Ni social ni libéral, Macron a des aspects d'autoritarisme"
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Le meilleur de 2018/2019 - France Culture - Boualem Sansal : écrire contre le fanatisme
Une « chronique sur les temps qui courent », c’est ainsi que l’écrivain Boualem Sansal définit son nouveau roman.
Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, il parait en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard. Un roman aux formes multiples, un roman labyrinthique, qui explore différents territoires et temporalités. Comme dans son précédent ouvrage 2084, Boualem Sansal poursuit sa mise en garde contre les fanatismes religieux renforcés par la faillite du politique et du capitalisme débridé. Nous accueillons son auteur, l’écrivain Boualem Sansal.
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Le meilleur de 2018/2019 - France Culture - Pourquoi la démocratie ne fait plus rêver ? Yascha Mounk Professeur de théorie politique à Harvard
Pendant que Donald Trump partait jouer au golf, Barack Obama, George Bush et l’ensemble de l’establishment américain étaient réunis ce weekend à Washington pour rendre hommage à la mémoire de John McCain.
Au-delà de la personne du défunt sénateur, cet enterrement était aussi celui d’une certaine conception de la Démocratie et du combat politique, un monde en passe d’être englouti où il était possible de se contredire sans se haïr et de gagner sans écraser. Malgré la stabilité, la prospérité et la sécurité qu’elle a pu engendrer depuis 70 ans, la démocratie libérale est en effet en train de céder partout dans le monde face aux assauts d’un contre-modèle populiste, autoritaire et réactionnaire. Incarné par Donald Trump, ce changement d’ère politique prend ailleurs le visage d’Erdogan, la voix d’Orban, la gestuelle de Maduro, les outrances de Salvini et les provocations de Farage. Critiquées par les experts, exposées par la presse et dénoncées par leurs opposants, ces nouvelles figures de la modernité politique enchaînent néanmoins, semble-t-il contre toute logique, les succès électoraux. Pourquoi la démocratie ne fait-elle plus rêver ?
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Le meilleur de 2018/2019 - Daniel Cohen"La matrice algorithmique va faire repartir la croissance au prix de la déshumanisation"
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Un CD pour la fin de semaine : Rosalie Dubois, Chants de révolte
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Un chant pour la fin de semaine : Joan Baez - Parachutiste (M Le Forestier)