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Actualités socialistes - Page 531

  • Olivier Faure⎟"Ça vous regarde" sur LCP

    Retrouvez en intégralité l'intervention d'Olivier Faure sur LCP dans l'émission "Ça vous regarde" diffusée le 5 mars 2020 pour parler du Coronavirus COVID-19, des élections municipales et du Parti socialiste.

  • SIA 2020 | Le témoignage d'Armand Touzanne

    Si le #SIA2020 a dû fermer ses portes un jour avant son terme en raison du #coronavirus, nous tenions à vous partager le témoignage d'Armand Touzanne, directeur du consortium du Noir de Bigorre, car l'avenir de l'agriculture ne saurait se jouer qu'une semaine par an.
  • Jean Gadrey - Le financement du Green New Deal : ambition et modalités variables

    Ce billet fait suite aux deux précédents. Il se limite au repérage de la diversité des propositions de financement du Green New Deal (GND, ou autres appellations) aux États-Unis et en Europe. On y trouve en annexe une estimation des montants financiers en jeu dans le cas français.

    On peut distinguer les stratégies de financement de tous les projets de GND (ou Green Deal pour la Commission européenne) en fonction des critères suivants.

    D’abord (1) l’ambition globale, mesurée par le montant des dépenses annuelles (publiques et privées) prévues sur plusieurs années, qu’il s’agisse d’investissements ou d’autres dépenses (sociales notamment) liées à la « transition ». Voir l’annexe pour des estimations.

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  • Thomas Porcher, Les délaissés peuvent-ils s’unir ?

    Thomas Porcher, économiste résolument antilibéral et se réclamant du "post-keynésianisme", n'en est plus à son coup d'essai lorsqu'il s'agit de critiquer le discours dominant en économie. Après une "Introduction inquiète à la Macron-économie" (Les Petits matins, 2016), il publie en 2018 chez Fayard un "Traité d'économie hérétique", véritable best-seller qui s'est écoulé à plus de 50 000 exemplaires. Dans son nouvel essai, "Les Délaissés" (Fayard, 2020) , il explique que "Gilets jaunes", banlieusards, agriculteurs et cadres déclassés subissent tous à différents niveaux les effets négatifs du système fondé sur le "tryptique mondialisation-financiarisation-austérité".

  • La vie des idées - La présidentialisation contre les partis, Frédéric Sawicki

    Institué pour permettre à l’exécutif de faire taire les divisions partisanes, le régime de la Ve République semble avoir atteint son paroxysme avec l’élection de 2017. L’examen des transformations du champ politique suggère néanmoins qu’il ne faut pas enterrer trop tôt les partis politiques.

    Que la place centrale prise par l’élection présidentielle au suffrage universel en France sous la Ve République ait transformé en profondeur les partis politiques est une idée déjà ancienne. Selon ses tenants, les partis se seraient mus en « machines présidentielles dont la fonction première serait d’être des tremplins pour une candidature présidentielle et subséquemment d’être une ressource organisationnelle pour le président ». La victoire d’Emmanuel Macron, homme sans passé partisan, porté par une organisation ad hoc créée quelques mois avant le scrutin, mais aussi la performance de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017, ont été considérés par certains comme un nouveau seuil franchi dans ce processus de présidentialisation, un point de bascule dans une nouvelle ère qui se caractériserait par l’avènement d’entreprises politiques personnelles vouées à se former ou à se défaire à la veille de chaque élection présidentielle

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  • Jean Gadrey - Le Green New Deal en Europe : une appellation intéressante mais insuffisante 

    Ce billet est la suite du précédent, consacré au Green New Deal (GND) en Amérique. Une variante faible de ce GND, juste un Green Deal sans référence au New Deal de Roosevelt (que les néolibéraux détestent), est présentée comme le grand projet européen de la nouvelle commission européenne et de sa présidente Ursula von der Leyen : un « pacte vert pour l’Europe » ou « European Green Deal » faisant partie, comme il se doit, d’une « New Growth Strategy » : une stratégie de croissance verte. Cette variante, qui n’est pas à la hauteur des enjeux, n’est pas la seule en Europe. Intéressons-nous à des groupes d’élus plus ambitieux.

    Le groupe des Verts, pionnier sur ce thème au Parlement, avait publié dès 2011 un document « Le Green New Deal au Parlement européen ». Son examen détaillé montre qu’on y trouve une partie de l’ambition du GND américain actuel, avec, dès l’introduction, cette mention absente des variantes américaines : « aligner nos modes de vie – la manière dont nous vivons, produisons et consommons – sur les limites physiques de notre planète ». Mais malheureusement, en lisant chacune des grandes rubriques qui suivent, on ne retrouve pas de référence aux modes de vie et encore moins à la sobriété.

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  • France Culture - Municipales : l'important c'est de participer

    De l'accumulation de listes dites participatives, au tirage au sort de certains candidats, en passant par les promesses de faire plus de place aux citoyens : l'effervescence démocratique qui règne autour des élections municipales semble témoigner d'une volonté populaire de reprendre le pouvoir.

    L'échelon municipal est-il le plus pertinent aujourd'hui pour pratiquer la démocratie participative ? C'est en tout cas à l'échelle des communes que les initiatives en la matière se multiplient. En ce sens, entre l'accumulation des listes dites citoyennes, le tirage au sort d'une partie des candidats et la multiplication des promesses de mise en place de budget participatif, les élections municipales de 2020 témoignent d'une certaine effervescence démocratique. 

    Dominé par le Massif des Trois Becs, cerné par les vignobles, les champs de lavande et les eaux de la Drôme, Saillans est un petit village tranquille. Mais en 2011, sa tranquillité a été rompue : le maire de l’époque a voulu installer un supermarché dans la commune. Une partie des habitants s’est rassemblée pour empêcher l’aboutissement du projet. "A la suite de cela, le projet a été abandonné, mais les élections municipales approchaient et _on s'est dit qu'on en avait un peu marre de voter une fois tous les six ans pour une personne qui, une fois élue, gérerait la commune un peu seule avec quelques adjoints_", se souvient Vincent Beillard, 47 ans, actuel maire de Saillans.

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  • Observatoire des inégalités - Orientation scolaire : « Les lycéens ont intégré leur position dans la hiérarchie ». Entretien avec Bernard Lahire

    La confiance des lycéens dans leur choix d’orientation et leur réussite dans l’enseignement supérieur est le résultat d’un long processus, qui prend racine dès l’école primaire. Entretien avec Bernard Lahire, sociologue à l’École normale supérieure de Lyon. Extrait du quotidien Le Monde.

    Entre 2014 et 2018, un collectif de 17 chercheurs piloté par Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, a mené une enquête sur la reproduction des inégalités, en dressant le portrait de 35 enfants de cinq ans. Si Enfances de Classe (Seuil, 2019), un travail sociologique d’une ampleur inédite, éclaire les déterminants de la réussite scolaire, il permet aussi de comprendre les inégalités d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur, comme l’explique Bernard Lahire.

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  • Gauche Actus du 21 au 27 février

    GREEN NEW DEAL

    Jean Gadrey - Le « green new deal » de Bernie Sanders est-il à la hauteur ?

    Depuis une dizaine d’années, le New Deal de Roosevelt est redevenu une référence pour une partie de la gauche en Europe et aux États-Unis. Rebaptisé et requalifié en « Green New Deal » (GND par la suite), il est au cœur du programme de Bernie Sanders. Son incontestable ambition suffit-elle à en faire une politique de nature à freiner autant que possible la catastrophe écologique en cours ? Il est permis d’en douter.

    LE NEW DEAL DE ROOSEVELT

    Il est vrai que ce qui a été accompli sous l’impulsion de Franklin Delano Roosevelt, Président des États-Unis de 1933 à 1945, impressionne, en particulier sous l’angle d’un volontarisme politique capable de refouler les lobbies d’affaires et la finance pour imposer des mesures de progrès social. Des mesures largement plébiscitées par les citoyen.ne.s, ainsi qu’en témoignent les deux réélections faciles de Roosevelt en 1937 et 1940.

    La Croix - Portrait Pour un « new deal » écologique : Aurore Lalucq Eurodéputée (Place publique)

    Cette experte des changements de modèle économique a lancé un intergroupe de 160 élus au Parlement européen pour faire en sorte que le pacte vert annoncé par la Commission ne devienne pas un habillage écologique.

    «Il n’y a jamais rien d’incompatible », lâche Aurore Lalucq, après une heure d’entretien à l’Européen, brasserie située face à la gare de Lyon à Paris. La phrase ramasse à la fois son parcours, sa pensée, et son engagement. Cette économiste hétérodoxe, convertie à la politique, revendique l’hybridation des idées, du moment qu’elles restent au service de l’humain.

    RETRAITES

    Libé - Boris Vallaud, le député qui met des «cailloux dans les chaussures» de LREM

    Lors de l’examen du projet de loi sur les retraites, le socialiste exploite les subtilités parlementaires et joue le coup d’après : la saisine du Conseil constitutionnel.

    Al’aune de la vertigineuse pile des 35 000 amendements communistes et insoumis sur la réforme des retraites, la livraison du groupe socialiste (700 amendements) semble modeste. Mais son porte-parole, Boris Vallaud, donne un autre fil à retordre au gouvernement. Le député des Landes joue le coup d’après : la future saisine au Conseil constitutionnel.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - Supprimer la pauvreté : un enjeu pour les municipales

    Points de vue 7 février 2020

    La campagne des élections municipales donne l’occasion aux candidats de proposer un revenu minimum unique équivalent au seuil de pauvreté. Le point de vue de Noam Leandri et Louis Maurin, président et directeur de l’Observatoire des inégalités. Texte extrait de la Gazette des communes.

    Éradiquer la pauvreté, c’est possible en mettant en place un revenu minimum unique (RMU) supérieur au seuil de pauvreté, équivalent à 860 euros pour une personne seule. Notre proposition (lire le texte détaillé) devrait devenir un enjeu politique des prochaines élections municipales

    Observatoire des inégalités - La pauvreté dans les grands pays riches : la France se distingue

    Données 11 février 2020

    Parmi les grands pays riches, la France est celui où le taux de pauvreté (8,3 %) est – de loin – le plus faible. Il est deux fois moins élevé qu’aux États-Unis (17,8 %) qui ferment la marche du classement. La situation se dégrade nettement en Allemagne.

    Avec un taux de pauvreté de 8,3 % en 2016 au seuil à 50 % [1], la France est clairement le modèle social qui lutte le mieux contre la pauvreté, selon les données de l’OCDE. À l’autre bout du classement, aux États-Unis, la part de personnes vivant sous le seuil de pauvreté est deux fois plus élevée (17,8 %). Suivent ensuite le Japon et l’Espagne (15,7 et 15,5 %), l’Italie (13,7 %), le Royaume-Uni (11,9 %) et l’Allemagne (10,4 %).

    COTISATIONS SOCIALES

    OFCE - Cotisations sociales des salariés et des non-salariés : vers la divergence ? par Henri Sterdyniak

    Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement envisage de réduire l’assiette de la CSG-CRDS payé par les non-salariés, à la fois pour compenser la hausse des cotisations retraites et pour faire converger l’imposition des salariés et des non-salariés. Ces deux objectifs sont-ils compatibles ? Nous montrerons ici que non.

    La comparaison des taux de cotisations sociales entre salariés et non-salariés est particulièrement délicate : les taux affichés diffèrent, mais aussi l’assiette (le salaire brut versus le revenu professionnel). Les barèmes de réduction des cotisations se font à des niveaux différents (tableau 1). Enfin les droits à prestations ne sont pas les mêmes. La comparaison a été rendue encore plus délicate par le remplacement de cotisations salariés, chômage et maladie de remplacement, par la CSG.

    USA

    Le vent se lève - La socialiste Kshama Sawant fait voter la première trêve hivernale des États-Unis

    Portée par Kshama Sawant, la seule élue socialiste du conseil municipal de la ville de Seattle (Seattle City Council), une proposition adoptée à l’unanimité interdit toute expulsion locative durant l’hiver. Seattle devient la première ville américaine à se doter d’une loi aussi ambitieuse en la matière, à l’heure où le logement s’impose comme un défi crucial pour les socialistes américain·e·s.

    Introduit le 6 décembre 2019, le Council Bill 119726, qui prévoit l’interdiction des expulsions locatives en période hivernale, a été définitivement adopté à l’unanimité lundi 10 février.

    CHAUFFAGE

    Jean Gadrey - Il faut interdire les terrasses chauffées, sources d’une énorme gabegie énergétique

    J’emprunte les évaluations qui suivent à mon ami Thierry Salomon, un vrai pro des questions énergétiques et climatiques : il a longtemps présidé (et il est toujours porte-parole de) l’association NégaWatt (mille adhérents dont quatre cents experts et praticiens français de l’énergie) à qui l’on doit les scénarios à mes yeux les plus aboutis vers l’objectif de zéro émission nette en 2050 en France.

    Dans un « billet d’humeur » publié (demain) par la revue « La maison écologique » (n° 115), il fournit des estimations que je résume fortement ici.

    Prenons d’abord le cas d’une terrasse de 5m de large et 15m de long, chauffée au gaz propane de mi-novembre à mi-mars, 14 heures par jour, avec 5 braseros chauffant chacun 15 m2. Consommation estimée : 50 400 kWh par hiver, avec en prime 13,7 tonnes de gaz carbonique émis dans l'atmosphère ! Soit l’équivalent des émissions d’une berline neuve roulant 122 000 kms. « Le café-croissant a soudain un méchant goût de carbone ».

    RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

    Martin Anota - Les économistes sous-estiment les coûts du réchauffement climatique

    Il n’est pas étonnant que les économistes s’intéressent au changement climatique. Certes, ils peuvent avoir tendance à se laisser porter par leurs prétentions « impérialistes » et à s’attaquer à certains objets traditionnellement étudiés par le reste de la communauté scientifique, mais il faut avouer que la question touche directement leur objet d’étude originel : la création et la répartition des richesses. Non seulement les émissions polluantes sont générées par les activités de production et de consommation, mais en outre le changement climatique n’est pas sans affecter en retour l’activité économique [Dell et alii, 2012 ; Burke et Tanutama, 2019 ; Kahn et alii, 2019].

    GUERRES COMMERCIALES

    OFCE - Guerres commerciales : quels objectifs pour quels effets ? par Stéphane Auray et  Aurélien Eyquem

    Quelles sont les motivations économiques derrière la politique commerciale menée par la présidence Trump aux États-Unis ? La réaction des partenaires commerciaux, notamment la Chine, est-elle rationnelle économiquement ? Quelles sont les conséquences macroéconomiques à attendre de telles politiques ? Nous tentons d’apporter quelques éléments de réponse dans ce billet.

    Les déficits extérieurs américains, que ce soit du compte courant ou de la balance commerciale, ne datent pas d’hier, ni même d’avant-hier. Comme le montre le graphique ci-dessous, la dégradation remonte à la fin des années 1970 et sa cause a été largement discutée dans la littérature. Bien que le graphique semble montrer que la cause première de ces déficits soit le creusement des déficits commerciaux, l’analyse économique montre que le solde du compte courant est tout autant déterminé par l’équilibre entre épargne nationale et investissement : le creusement des déficits publics (qui absorbent l’épargne des ménages américains), la place centrale des États-Unis dans la finance mondiale, la financiarisation des économies dans les années 1980, le rôle spécifique du dollar (Gourinchas et Rey, 2007), les excédents extérieurs d’autres pays cherchant à s’investir aux États-Unis  (saving glut, Bernanke, 2005), la politique de change chinoise, les imperfections financières dans d’autres pays (Gourinchas et Jeanne, 2009), notamment en Chine, sont autant de facteurs additionnels permettant d’expliquer cette dynamique jointe du compte courant et des échanges commerciaux.

    INDUSTRIE

    Jean Gadrey - La désindustrialisation est mondiale, mais une alter-industrie est nécessaire

    J’ai rédigé ce long billet à la suite d’un débat public cordial et passionnant, le vendredi 7 février à Lille, avec Gabriel Colletis, l’infatigable animateur du collectif « manifeste pour l’industrie ». 

    LA NETTE DÉSINDUSTRIALISATION DE L’EMPLOI DANS TOUS LES PAYS « DÉVELOPPÉS » 

    Premier graphique : la part de l’emploi industriel dans l’emploi total, pour six grands pays dits développés, ou « riches », ou « industrialisés », depuis 1992. Source : Banque Mondiale et BIT (voir ce lien). La définition du secteur industriel dans cette base statistique est large et inclut, outre « l’industrie manufacturière », les industries extractives, la construction, la production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau.