Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 1444

  • Audrey Pulvar recevait dimanche 10 mai Christian Paul, député socialiste de la Nièvre et leader des frondeurs.

  • Bernard Cazeneuve veut "agir sur tous les volets de la sécurité routière"


    Bernard Cazeneuve veut "agir sur tous les... par rtl-fr

  • Non Fiction - Une critique généalogique de la démocratie

    Résumé : Une étude d'inspiration foucaldienne de l'histoire de la démocratie contemporaine visant à comprendre dans le même mouvement l'exclusion des formes insurrectionnelles du politique et la formation du sujet démocratique comme sujet communiquant.

    Dans Sortir de la démocratie, Ali Kebir propose une réflexion dont l’origine est un constat que nous pouvons tous établir : la démocratie est pour nous l’objet d’une évidence paradoxale. En effet, si celle-ci est posée comme le mode de gouvernement et la forme de société soi-disant la plus conforme à la nature humaine, l’accord unanime dont elle fait l’objet se déploie sur un mode mineur : l’évidence démocratique, c’est « l’omniprésence d’un idéal au sujet duquel nous sommes pourtant désenchantés ». Tout le propos d’Ali Kebir consiste dès lors, premièrement, à expliquer comment la démocratie s’est imposée à nous comme évidence et, deuxièmement, à élucider sa signification politique. Dans une perspective foucaldienne, l’auteur soutient que l’évidence démocratique est le symptôme d’un processus historique de normalisation des conduites politiques par lequel a été façonnée notre subjectivité et sanctionnés ses modes d’expression à l’exclusion d’autres modes, processus dont une des conséquences centrales serait l’opacification de la conflictualité structurante du politique au profit d’une domination de classe. Une formule heureuse et suggestive de l’auteur pour condenser sa thèse est que la démocratie est, telle que nous la connaissons à l’heure actuelle, une « politique de la politique ». Pour Ali Kebir, autrement dit, la « démocratie » est le nomd’une stratégie particulière de domination, une configuration historiquement située des rapports de pouvoir dont la spécificité est d’en camoufler l’asymétrie réelle à travers des techniques inédites (ici, la mise en communication, la délibération, la participation, etc.). Inversement, la mise à jour de l’historicité de la démocratie et de la forme qu’y prend la subjectivité serait selon l’auteur le premier pas à effectuer afin de dévoiler la division inégalitaire du social, permettant ainsi d’engager une lutte politique non consensuelle. Analyse de la domination, la réflexion d’Ali Kebir se veut donc aussi perspective d’émancipation.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • L'Obs - Viveret répond à Todd : "L'insulte est contreproductive"

    Pour le philosophe Patrick Viveret, si Emmanuel Todd soulève des questions légitimes, il pratique des amalgames dangereux.

    Le philosophe Patrick Viveret a activement participé aux manifestations de solidarité qui ont suivi les attentats contre «Charlie Hebdo» et l’Hyper Cacher. Avec son collègue Abdennour Bidar il a fondé le «Mouvement du 11», pour promouvoir la Fraternité, qui devient selon lui un enjeu fondamental si l’on veut éviter un choc des civilisations.

    Viveret, qui vient de publier un livre sur ce thème, «Fraternité, j’écris ton nom» (Ed. LLL), prône un dialogue des civilisations «ouvert et exigeant». Autant dire que la charge d’Emmanuel Todd contre «l’esprit du 11 janvier», qualifié par ce dernier d’«imposture», ne l’a pas enchanté. Interview.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Moscovici : "L'intérêt de la Grande-Bretagne est d'être dans l'UE"


    Moscovici : "L'intérêt de la Grande-Bretagne... par Europe1fr

  • Moscovici : "Le gouvernement grec doit pouvoir réformer"


    Moscovici : "Le gouvernement grec doit pouvoir... par Europe1fr

  • Moscovici : "La France n'est pas un mauvais élève"


    Moscovici : "La France n'est pas un mauvais élève" par Europe1fr

  • Moscovici : "Nous n'allons pas demander d'effort supplémentaire à la France"


    Moscovici : "Nous n'allons pas demander d... par Europe1fr

  • Alternatives Economiques, Jean-Marie Harribey - Supprimer 5 jours fériés catholiques et les remplacer par une sixième semaine de congés payés

    La complainte patronale se ravive chaque année au début du mois de mai. Ce mois où les jours fériés sont presque aussi nombreux que les jours pluvieux. Pluvieux pour l’économie. Le Medef, dont les calculettes sont moins performantes que les bouliers d’autrefois, prétend que les deux jours fériés qu’il veut supprimer, rapporteraient 1 milliard de plus au PIB français, soit 100 000 emplois, dixit Thibault Lanxade, vice-président du Medef.

    Chacun voit qu’un tel calcul n’a aucun sens, car il n’inclut pas l’activité qui est générée par les congés supplémentaires, et bien malin est celui qui calculerait le solde des activités et des emplois « perdus » et « gagnés ». D’autant que, si la proposition du Medef était adoptée, on peut supposer que les jours travaillés ne seraient pas rémunérés en plus, donc sans aucun intérêt pour la consommation, c’est-à-dire pour les affaires des entreprises. D’ailleurs, l’INSEE et l’OFCE estiment l’impact des jours fériés bien moindre : environ 0,06 % de PIB pour un jour, soit environ 1,250 milliard d’euros.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • La Vie des Idées - L’essence nourricière du monde

    Nous devons avoir l’ambition, explique C. Pelluchon, de repenser les relations que nous entretenons avec la nature, à travers un pacte qui nous lie aux non-humains. Ce n’est que de cette manière que nous parviendrons à donner à l’écologie un fondement anthropologique.

    Recensé : Corine Pelluchon. Les nourritures. Philosophie du corps politique, Seuil, Collection L’ordre philosophique, 2015, 389 p., 25 €.

    Peut-on articuler dans un même mouvement de pensée l’enquête menée par les éthiques de l’environnement qui cherchent à conférer un statut aux entités non humaines, le souci qu’ont nos démocraties d’accompagner et de réguler le développement des biotechnologies sans dériver en expertocratie, et des enjeux d’existence ? L’ambition de cet ouvrage synthétique, remarquable et nécessaire, est de répondre à ces questions. Il réinstalle avec souffle les questions d’écologie (de l’agriculture à la cause animale, de la métropolisation à l’alimentation) dans une vaste réflexion pour un projet de nouveau pacte social. Corine Pelluchon se propose ici de tirer toutes les conséquences éthiques et politiques de cette expérience grâce à laquelle nous découvrons que nos existences ne sauraient être séparées de ce dont nous dépendons et développons une attention à l’égard de ceux avec lesquels nous vivons, humains et non humains.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________