Caroline Fourest : "Le défi intégriste existe... par franceinter
Actualités socialistes - Page 1433
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Caroline Fourest : "Le défi intégriste existe ! Pourquoi n’en parlerions-nous pas ?"
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Jean Gadrey - Piketty/Lordon : un débat d’une exceptionnelle qualité
Je viens de visionner ce débat télévisé du 17 avril (lien) et, bien qu’il dure 1h30, je le recommande très vivement. Il y est question du capital, du capitalisme et de sa « correction », régulation ou dépassement. Il mériterait une retranscription. Je me contenterai de premières impressions de spectateur.
J’ai eu dans le passé plusieurs occasions de rencontres et de débats en direct avec l’un et l’autre des deux protagonistes, y compris, il y a longtemps, dans un séminaire académique, comme « discutant » du gros pavé antérieur de Piketty, « Les hauts revenus en France au 20ème siècle », publié en 2001. Une œuvre impressionnante dont j’avais rendu compte dans un article publié par Le Monde le 21 septembre 2001 sous le titre « Piketty, la gauche et l’impôt ». Vous pouvez le lire… sur le site de Thomas Piketty, via ce lien. En voici la conclusion, qui me semble toujours d’actualité : « Laurent Fabius pensait que la gauche risquait de perdre les élections [celles de 2002] à cause de l’impôt. En un sens, il avait raison. Elle court le risque de les perdre à cause des réductions d’impôts et de la réduction corrélative des marges de l’action publique en faveur des véritables classes moyennes et des ménages pauvres et modestes : 50 % des foyers vivent avec des revenus mensuels inférieurs à 8 200 francs, et ce sont eux qui ont le plus besoin de l’intervention publique, de politiques de l’emploi, de protection sociale et de services publics correcteurs d’inégalités ». Je n’ai pas besoin de vous rappeler le résultat des élections de 2002, qui risque, les mêmes causes (en pire) produisant les mêmes effets, de se reproduire (en pire) dans deux ans.
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Motion B : « Le Poing, la Rose et le Muguet ! » Retrouvez la newsletter n°2 de la motion B.
Plus qu’un simple symbole, la fête du 1er mai nous ramène chaque année à l’essentiel. Pour la Gauche, il n’est de réforme utile que si elle est porteuse de progrès, de protection pour les plus faibles et de promesse d’émancipation pour tous. Et cette dimension s’incarne en premier dans la conquête de nouveaux droits dans le monde du travail.
La mémoire collective de notre pays retient que chaque fois que la gauche a été au pouvoir, cela s’est traduit par des avancées sociales majeures. Accords de Matignon en 1936, retraite à 60 ans en 1981, réduction du temps de travail et CMU avec L. Jospin. L’histoire socialiste est celle du progrès.
En 2012, c’est avec ce mouvement que les Français ont souhaité renouer. Trois ans plus tard, quatre défaites électorales témoignent de leur sentiment d’abandon. Quelle marque laissera notre gouvernement ? Quelles mesures sociales revendiquerons-nous fièrement lors des prochaines échéances ?
La mode est à la critique de notre droit du travail. A droite, des dirigeants s’expriment tous les jours pour signifier leur volonté de déconstruire le code du travail. Plus surprenant, des voix se font entendre à gauche appelant à « casser les barrières », faciliter les licenciements,... Notre seul discours audible ne peut être celui de toujours plus de flexibilité sans protection.
Ce n’est pas pour cela que la gauche a été élue. Ce n’est pas pour cela que les Français ont choisi François Hollande. Oubliés les discours de campagne centrés sur le quotidien des salariés, des jeunes et des retraités, nous sommes ressentis comme ne parlant que de marges, de « coût » du travail, de « charges » sociales. A force de laisser penser que les salariés sont réduits à un coût, ils se détournent de nous.
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Entretiens de Solférino « Nouveau portrait de la France : pour une gauche qui retrouve le réel »
Entretiens de Solférino « Nouveau portrait de... par PartiSocialiste -
L'intégrale de l'émission #DirectPolitique (Linternaute.com, Ouest-France, 20 Minutes) du mardi 28 avril 2015 avec Christian Paul
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PS - « La République, c'est vous »
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Le Monde - Les passeurs profitent du silence de l’Europe, Giampaolo Musumeci, journaliste. Auteur avec Andrea di Nicola de Trafiquant d’hommes
La dernière tragédie, prévisible, est la énième preuve de l’absence de l’Europe en matière d’immigration. Une absence politique, une absence de vision, de décisions. Une absence de coopération, de dialogue et de coordination entre les pays de l’Europe. Une absence de politique étrangère commune. Et les résultats sont là. Il y a des cas, surtout en Libye ou bien dans le Sinaï, où les migrants sont détenus et où ils voyagent dans des conditions inhumaines en risquant la vie. Mais trop souvent on se trompe.
Ces trafiquants, ce sont avant tout des vendeurs de rêves, qui monnayent le droit d’asile. Ils offrent exactement ce que l’Europe n’arrive pas à proposer, c’est-à-dire la possibilité de demander l’asile politique.
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« Nous sommes sans doute entrés dans un nouvel ordre électoral » – Rencontre avec Pierre Martin
Deux semaines après les élections départementales, nous avons rencontré Pierre Martin, chercheur au CNRS, l’un des meilleurs analystes français des élections politiques. Il nous dresse une analyse rigoureuse des résultats. A l’issue d’une élection où chacun a réclamé une partie de la victoire, ses conclusions ne sont pas toujours faciles à entendre, pour le PS, l’UMP, les partis minoritaires, et même pour le Front National.
Les départementales ont été les élections de ce type les plus importantes depuis 30 ans, c’est-à-dire depuis les élections cantonales de 1985, qui elles-mêmes suivaient les élections européennes de 1984. Pour les analyser, il faut distinguer deux aspects dont aucun des deux ne peut être négligé ou écarté au profit de l’autre.
Le premier est l’analyse classique du résultat effectif de ces élections, qui se traduit par une défaite massive de la gauche. Le second aspect concerne le bouleversement du paysage politique, ce que l’on peut appeler en termes plus scientifiques la cristallisation d’un nouvel ordre électoral.
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Telos - L’économie collaborative ou la confiance à tous les étages, Monique Dagnaud
Rachel Bostman, égérie de l’économie collaborative, affirme à son propos : « La confiance sera la nouvelle monnaie de XXIe siècle ». Ce faisant, elle désigne une singularité des sociétés occidentales. Alors que celles-ci sont confrontées à une défiance majeure à l’égard des institutions et des entreprises, alors que les individus inclinent à n’accorder leur confiance qu’à des proches, un nombre croissant d’entre eux donne tout crédit à de parfaits inconnus rencontrés sur des plateformes numériques. En 2014, selon une enquête de 60 millions de consommateurs, 41% des Français ont recours, souvent ou assez souvent, à de la consommation collaborative : par exemple 41% connaissent le site Blablacar et 14% l’ont déjà pratiqué. Ce modèle économique a le vent en poupe. Quel sens donner à cet engouement?
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Paul Krugman - Personne n'a dit ça
Imaginez que vous êtes un commentateur régulier des affaires publiques – peut-être un expert rémunéré, peut-être un soi-disant expert d’un domaine précis, peut-être juste un milliardaire qui a des idées. Vous avez du poids sur une initiative politique qui est prête à se produire, vous prédisez un désastre. La relance Obama, selon vous, va faire flamber les taux d’intérêt ; les achats d’obligations de la Fed vont "dévaluer le dollar" et entraîner une forte inflation ; l’Affordable Care Act va s’effondrer dans un cercle vicieux d’inscriptions qui sont moins nombreuses et de coûts qui augmentent.
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Régis Debray : "Pour ceux qui n’ont que l’école pour apprendre, celle-ci doit leur en donner les moyens"
Régis Debray : "Pour ceux qui n’ont que l’école... par franceinter