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Mettant un terme à ce qui était devenu un faux suspense, Sahra Wagenknecht, entourée de quelques députés de sa formation, die Linke, a confirmé lundi 23 octobre à Berlin qu’elle allait fonder, début 2024, un nouveau parti sur la base de l’association (« Bündnis Sahra Wagenknecht ») qu’elle a récemment créée, afin, a-t-elle expliqué, d’occuper un « espace politique vacant ». L’émergence dans le paysage politique d’un nouveau parti aux ambitions nationales est un événement rare en Allemagne, d’autant qu’il est porté par une seule personnalité, qui défend des idées éclectiques, ce qui conduit certains experts à conclure que l’Allemagne est à son tour gagnée par le populisme.
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Le 2 octobre 2020, la tempête Alex provoquait dans les vallées des Alpes-Maritimes la plus grande destruction civile depuis la seconde guerre mondiale en France. Ce type de catastrophes climatiques se reproduira : pour notre pays en transition, cette question cruciale de l’adaptation de nos paysages, usages et modes de vie ne trouvera ses solutions qu’au plus près des réalités, dans les territoires.
Pour lancer son cycle de rencontres publiques autour de la résilience territoriale, l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL) de la Fondation Jean-Jaurès propose au débat le rapport récemment paru sur le cas des vallées des Alpes-Maritimes après la tempête Alex. La conférence réunira : - Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, - Lucile Schmid, cofondatrice du think tank la Fabrique écologique, membre de la rédaction de la revue Esprit, - Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux en charge de l’urbanisme résilient, du service public de l’habitat et de l’ESS - Xavier Pelletier, préfet du Loir et Cher, ancien préfet chargé de la reconstruction des vallées sinistrées, - Thierry Lambert, délégué interministériel à la transformation publique.
Elle sera animée par Thierry Germain, membre de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, coordonateur des Cahiers de tendances.
Influencés par les codes esthétiques véhiculés par les réseaux sociaux, les jeunes d’aujourd’hui seraient beaucoup plus sensibles et surtout plus attentifs à leur apparence. À partir des résultats d’une enquête auprès des 18-25 ans, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice générale de BVA, et Christelle Craplet, directrice opinion, s’attachent à faire la part du mythe et de la réalité.
Si 57% des Français fréquentent quotidiennement les réseaux sociaux, ce chiffre monte à 83% chez les 15-24 ans1. Dans le top trois de leurs réseaux préférés : Instagram, Snapchat et TikTok. Soit des réseaux qui font la part belle à l’image, via les photos et vidéos qui circulent dans les stories et autres canaux de discussion. Parents et enseignants constatent, souvent impuissants, – et parfois condamnent voire tentent d’inverser – cet état de fait. Ils déplorent bien souvent l’influence néfaste de ces nouveaux outils sur les jeunes, qu’il s’agisse de leurs centres d’intérêt, de leur culture générale (surtout lorsque l’on sait que les réseaux sociaux constituent le mode d’information privilégié par les plus jeunes) mais aussi de leur sommeil ou encore de leur santé mentale.
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« Bien souvent, ce qui s’affirme sous le mot “intersectionnalité” dit le contraire de ce que le terme signifie : non pas la multiplicité et l’imbrication mais la domination d’une variable et la hiérarchie des luttes. » C’est la thèse que défend Florian Gulli, auteur de L’antiracisme trahi (Presses universitaires de France, 2022). Selon lui, la proclamation de l’« intersectionnalité » a fréquemment pour effet de consacrer la prévalence des catégories du genre et de la « race » – et d’imposer celle-ci comme une évidence. Il analyse ce dernier phénomène dans cet article (issu de son ouvrage), et revient sur l’anti-racisme dominant tel qu’il s’est imposé aux États-Unis et a percolé en Europe. Il rappelle qu’il s’est construit par « le refoulement massif de la voix de nombreux intellectuels américains et afro-américains qui contestent la pertinence de la catégorie de “race” ».
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L'antiracisme en débat avec Florian Gulli
16 déc. 2022
Entretien autour du livre de Florian Gulli "L'antiracisme trahi - Défense de l'universalisme", Ed. PUF (Questions Républicaines), 2022. https://www.puf.com/content/Lantiraci... Longtemps, l'antiracisme a semblé aller de soi. Il suffisait de dire "non au racisme". Confronté aux transformations du racisme, aux luttes sociales et politiques qui s'y réfèrent, l'antiracisme est aujourd'hui traversé par des débats, des polémiques, des tensions déclinées dans le racisme "politique", "moral", "libéral", et dans la relation à l'universalisme.
Après s'être attaché à définir les concepts en discussion, Florian Gulli inscrit sa proposition d'antiracisme socialiste dans une tradition antiraciste à visée émancipatrice et universelle, souvent marxiste et républicaine, loin des caricatures qu'on en fait. Florian Gulli est agrégé de philosophie. Il est également l'auteur de "C.L.R. James: racisme et lutte des classes. Une lecture des Jacobins noirs", Presses Universitaires de Franche-Comté, 2022
Cette semaine, le gouvernement a décidé de commencer des fouilles archéologiques dans la commune de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, pour tenter d’y localiser un probable cimetière Harki perdu. En parallèle, deux historiens viennent de proposer la création d’un musée des colonisations. C’est l’occasion de se pencher sur la question de la mémoire coloniale de la France.
Oubliées en amont de la réunion ministérielle pré-COP 28 qui se tiendra à Abu Dhabi les 30 et 31 octobre prochains, les conclusions du Conseil de l’Union européenne relatives à la position de l’UE pour la COP 28 ont parfois été jugées insuffisantes concernant l’élimination progressive des énergies fossiles. Or un examen attentif révèle que celles-ci vont au-delà d’annonces précédemment formulées et posent une base robuste fondée sur trois éléments détaillés dans ce billet de blog pour que l’UE joue un rôle de leadership dans l’atteinte d’un accord attendu lors de la COP 28 sur un paquet « transition énergétique » mondial et juste qui garde la limite des 1.5 ºC d’augmentation des températures à portée de main dans le contexte d’une fenêtre d’action qui se referme rapidement.
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Loi immigration : "C'est une succession de reculs" depuis le début de l'examen du projet de loi estime Corinne Narassiguin, sénatrice (PS) de Seine-Saint-Denis.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ne se rendra pas à la réunion des chefs des partis représentés au Parlement, convoquée le 17 novembre, n’y voyant qu’un « nouvel exercice de communication ».
A l’instar du Parti socialiste, La France insoumise (LFI) ne se rendra pas, le 17 novembre, à la nouvelle réunion des chefs de parti proposée par Emmanuel Macron, a annoncé le mouvement de gauche dans un communiqué, mardi 7 novembre.
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Le premier secrétaire du Parti socialiste affirme que se rendre à cette réunion reviendrait à être partie prenante d’un « deal » entre le président, la droite et l’extrême droite.
Convié par le président de la République, Emmanuel Macron, à une nouvelle « rencontre de Saint-Denis » avec les chefs de parti politique le 17 novembre, le socialiste Olivier Faure a décliné l’invitation, lundi 6 novembre, lors d’un entretien à la chaîne Public Sénat.
Fin de non-recevoirLe chef de l’Etat veut organiser une nouvelle « rencontre de Saint-Denis » avec les chefs de partis politiques le 17 novembre
« C’est non » car « je crois à la démocratie », a assené Olivier Faure. Convié par le chef de l’Etat à une nouvelle « rencontre de Saint-Denis » avec les chefs de partis politiques le 17 novembre, le socialiste a décliné l’invitation ce lundi.
La députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, est l'invitée du Grand Entretien. Dimanche soir, Raquel Garrido, députée LFI, qui s'est montrée critique à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée par le bureau politique du parti. Elle est sanctionnée et ne pourra plus être oratrice pour le groupe parlementaire LFI pendant quatre mois. "Je suis atterrée par cette sanction : on ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques", dit la députée Clémentine Autain.