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Actualités socialistes - Page 113

  • Israël-Palestine : "Une certaine gauche se montre incapable de sortir de vieux schémas datant des années 60" Tribune Par Stéphanie Roza

    Philosophe et chercheuse au CNRS, Stéphanie Roza analyse le manichéisme d'un pan de la gauche, qui ne voit dans les actes du Hamas que l'expression d'une lutte anticoloniale.

    L’atroce pogrom perpétré par les islamistes du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier ne peut qu’horrifier toute personne pourvue d’une sensibilité normale. À ce sujet, il est essentiel de bien nommer et préciser les choses : ce qui s’est passé samedi dernier n’a rien d’une « offensive armée de forces palestiniennes menées par le Hamas » (LFI), comme si on avait affaire à un conflit entre deux armées régulières représentant deux peuples en guerre pour des raisons territoriales. Personne, pour commencer, ne peut affirmer que le Hamas « représente » les Palestiniens : il a remporté les élections législatives à Gaza il y a plus de quinze ans et n’est jamais repassé devant les électeurs. Il a réprimé impitoyablement les manifestations d’opposants qui ont eu lieu, notamment en 2019.

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  • Loren a vu la vidéo de David Guiraud - Le billet de Sophia Aram

    13 nov. 2023

    Sophia Aram a exceptionnellement demandé à Loren de la remplacer pour sa chronique... Kikou c'est Loren, femme hétéro, cys non racisée, non porteuse de handicap, non défavorisée. Bonjour à touste !

  • Fondation Jean Jaurès, André Gaiffier - Quelle politique de gauche pour l’épargne ?

    Marquée par une forte opacité, la politique de l’épargne n’est que rarement questionnée, alors qu’elle joue, en canalisant des masses financières considérables, un rôle clef dans le financement des entreprises, de la dette publique ou encore du logement social. Il est donc temps, comme le propose André Gaiffier, enseignant en économie, que la mobilisation de l’épargne privée vers des priorités d’intérêt général constitue un levier utile de politique économique pour financer les transitions à venir.

    La politique de l’épargne est relativement méconnue et marquée par une forte opacité. En canalisant des masses financières considérables, elle joue pourtant un rôle clef dans le financement des entreprises, de la dette publique ou encore du logement social, rôle qui n’est pas sans conséquences sur la progressivité du système fiscal ainsi que sur la formation et la reproduction des inégalités.

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  • Écoutez ce silence ! - Le Billet de Charline dans « Le grand dimanche soir »

    12 nov. 2023

    Étrange ce silence, non ? Pour des raisons de sécurité, l'émission de ce dimanche est en huis-clos. Charline a voulu s'expliquer auprès des auditeurs sur la polémique autour d'une blague qui a pu faire rire, blesser, diviser ou faire réfléchir... Avant de réaffirmer sa confiance en Guillaume Meurice.

     

  • Le Monde - « Bombes carbone » : les entreprises françaises sont-elles impliquées ? Comprendre en trois minutes

    VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.

    La France fait partie des pays et territoires qui se sont engagés en 2021, lors de la COP26, à ne plus permettre de nouvelles exploitations fossiles sur leur sol. Pourtant, rien n’empêche les entreprises françaises de créer ou de financer dans d’autres pays des projets qui seraient interdits en France.

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  • RFI - Espagne: les contours du soutien des indépendantistes catalans au socialiste Pedro Sanchez

    Les indépendantistes catalans espagnols ont signé jeudi 9 novembre un accord avec les socialistes pour investir Pedro Sánchez à la tête du gouvernement. Mais il n'a pas été facile à obtenir. 

    L'accord conclu jeudi 9 novembre entre les indépendantistes et les socialistes arrive in extremis à deux semaines à peine de la date butoir qui aurait signifié le retour aux urnes des Espagnols. Les indépendantistes, faiseurs de rois, se sont fait désirer, surtout ceux de la droite indépendantiste de Junts (Ensemble), le parti de l'ex-président catalan, Carles Puigdemont, installé en Belgique depuis 2017. En faisant monter les enchères, ils essayaient d'obtenir le plus de concessions de la part des socialistes.

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    Euractiv - Pedro Sánchez assure le renouvellement de son mandat, la droite intensifie sa « résistance patriotique »

    Le Premier ministre espagnol par intérim Pedro Sánchez a réussi à rassembler toutes les pièces du « puzzle politique » complexe dont il a besoin pour revenir au pouvoir, alors que les partis de droite et d’extrême droite ont promis dimanche (12 novembre) d’intensifier leur « résistance patriotique » contre la loi d’amnistie controversée des séparatistes catalans. 

    Des centaines de milliers de personnes à Madrid, Valence, Barcelone, Malaga et d’autres grandes villes espagnoles ont exprimé leur opposition à la loi d’amnistie dimanche (12 novembre) lors d’une manifestation coordonnée organisée par le Partido Popular (PP/PPE), principale force d’opposition, et le parti d’extrême droite Vox (CRE), troisième force d’opposition au Parlement. Un demi-million de personnes ont participé aux manifestations dans le centre de Madrid, selon des sources du PP — bien que les sources officielles parlent de 80  000 personnes — tandis que les chiffres officiels pour Barcelone font état de 6  000 manifestants.
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    Espagne : Pedro Sanchez obtient l'appui controversé de Carles Puigdemont • FRANCE 24

    Le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez et la formation de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont sont parvenus à un accord, jeudi, controversé mais indispensable à la reconduction au pouvoir du chef du gouvernement espagnol. L'accord comprend une loi d'amnistie pour les dirigeants et militants indépendantistes poursuivis par la justice, une perspective vivement combattue par l'opposition de droite et d'extrême droite.

  • Le Monde - Faut il arrêter de prendre l'avion | CHALEUR HUMAINE S.3 E.4

    Le secteur aérien pèse environ 2,5 % des émissions de CO2 au niveau global. De prime abord, cela pourrait sembler peu, mais comme le trafic aérien est en constante augmentation, ce poids devient de plus en plus problématique. Or il n’existe pas aujourd’hui de moyen crédible pour décarboner le transport aérien. Qui prend l’avion et pour quels usages ? Est-ce que les avions à hydrogène ou aux biocarburants sont des solutions crédibles ?

    Faut-il faire baisser fortement le trafic, et comment ? Et quelles conséquences cela aurait ? Isabelle Laplace est chercheuse en économie à l’Ecole nationale d’avion civile, l’ENAC, à Toulouse, où l’on forme les futurs pilotes et les professionnels du secteur aérien. Elle travaille depuis plus de dix ans à la transition climatique du secteur aérien et est coresponsable du pôle prospective « Durabilité, sécurité et autres enjeux sociétaux » de l’ENAC.

  • Fondation Jean Jaurès - Le théâtre de Léon Blum

    Le Léon Blum du Front populaire que l’histoire a retenu en cache un autre. Car avant de devenir le principal homme politique français de l’entre-deux-guerres, Léon Blum fut un écrivain, un intellectuel, mais surtout « le plus distingué, peut-être le plus important et certainement le plus en vue des critiques dramatiques » de la Belle Époque.

    C’est à une plongée inédite dans ces années qu’invite ce livre en exhumant trente critiques dramatiques de Léon Blum, dans lesquelles on croise Edmond Rostand, Jules Renard ou encore Sacha Guitry, mais où l’on découvre aussi le rôle politique qu’il entendait déjà assumer. Avant que la Première Guerre mondiale ne l’éloigne des revues et des théâtres, le futur leader socialiste se sert en effet de son influence de critique pour attaquer de front la bourgeoisie de son temps, dénoncer l’inégalité des sexes qu’elle accentue, l’antisémitisme auquel elle se convertit, le « revival » religieux qui la traverse et l’égoïsme de classe qu’elle exacerbe.

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  • LVSL - Les obstacles à « la reconquête du vote populaire rural » : discussion sur l’ouvrage de Cagé et Piketty

    Les faibles performances électorales de la gauche dans les campagnes populaires entraînent de vifs débats depuis plus d’un an. Le livre politique de cette rentrée 2023, un pavé de plus de 850 pages signé Thomas Piketty et Julia Cagé, a de nouveau ravivé cette discussion. Chiffres à l’appui, les économistes estiment que le succès de la droite et de l’extrême-droite dans ces territoires est avant tout la conséquence d’un abandon de la France rurale par les pouvoirs publics, plus que d’un rapport hostile à l’immigration. Pour le sociologue Benoît Coquard, qui a grandi dans ces campagnes et leur consacré un livre (Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin), cette analyse purement statistique oublie de se pencher sur les rapports sociaux particuliers caractéristiques de ces espaces. Les ouvriers, employés et autres individus populaires des campagnes ont en effet souvent comme modèle les petits patrons, artisans locaux et ont généralement des liens forts avec eux. Il détaille ici son point de vue, afin d’enrichir la compréhension des ressorts du vote des campagnes populaires. Article republié depuis The Conversation France.

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  • Où va la NUPES ? (revue de presse mise à jour du 9 novembre)

    9 novembre

    France Info - Union de la gauche : "Il y a des personnalités qui semblent irréconciliables, mais il n'y a pas d'électorat irréconciliable à gauche", selon Yannick Jadot

    Jeudi 9 novembre sur franceinfo, le sénateur écologiste de Paris "appelle le peuple de gauche à s'emparer de son projet pour 2027".
     
    Questionné sur l'avenir de l'union de la gauche, l'ancien candidat à l'élection présidentielle croit à une victoire de la gauche en 2027 sans la Nupes : "J'appelle le peuple de gauche à s'emparer de son projet pour 2027. À chaque fois qu'on a gagné dans ce pays", ajoute-t-il, "c'est parce que les intellectuels, le monde de la culture, les syndicats, les organisations de la société civile - avec les mouvements politiques - ont construit le projet".
     
     
    Différents députés de la Nupes ont dénoncé la sanction prononcée contre leur collègue, faisant remarquer qu'elle était de la même durée (4 mois) que celle ayant touché le député Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales.

    "Honte". Le mot est employé par des élus de gauche ce mardi sur X (ex-Twitter), pour dénoncer la mise en retrait prononcée par le groupe parlementaire La France insoumise quelques heures plus tôt à l'encontre de Raquel Garrido, dans le contexte de tensions grandissantes entre la direction du parti et l'élue de Seine-Saint-Denis.

     
     

    8 novembre

    BFM - "C'est fini, la Nupes est terminée": Fabien Roussel s'en prend une nouvelle fois à Jean-Luc Mélenchon

    Le Secrétaire national du Parti communiste a dénoncé les "propos excessifs" de Jean-Luc Mélenchon concernant la marche contre l'antisémitisme prévue dimanche à Paris et assuré que sa formation politique avait "coupé" avec le leader de la France insoumise.

    L'Huma - Après l’expérience de la Nupes, quel rassemblement à gauche ? (1/2)

    Le PCF considère qu’elle est « devenue une impasse ». Le PS a suspendu sa participation à l’intergroupe. Plusieurs appels à construire une nouvelle démarche « plus respectueuse » des sensibilités de chacun circulent.

    Raquel Garrido, sanctionnée pour avoir critiqué Mélenchon ? - C à vous - 07/11/2023

    7 novembre

    France Info - Conflit Israël-Hamas : les divergences au sein de la Nupes ne sont "pas insurmontables", assure Clémentine Autain

    Si elle considère le Hamas comme "une organisation terroriste", la députée insoumise qualifie la réaction d'Israël de "vengeance aveugle terrifiante".
     
    Les divergences qui ont ressurgi au sein de la Nupes depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas ne sont "pas insurmontables", assure mardi 7 novembre sur France Inter la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain. Elle rappelle que toutes les formations de la Nupes sont "pour un cessez-le-feu immédiat, pour la libération de tous les otages, pour la fin du blocus, pour l'arrêt des hostilités et pour la reconnaissance de deux États".
     

    La députée s’est indignée dans la nuit de lundi à mardi contre cette sanction, dont elle estime qu’elle revient à « régler des désaccords politiques par des mesures de coercition ».

    La députée La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido, voix dissonante du mouvement et critique, notamment, de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée lundi 6 novembre par son groupe parlementaire. Elle ne pourra plus prendre la parole au nom de celui-ci pendant quatre mois à l’Assemblée nationale.

     
    La députée insoumise juge également "symboliquement malheureux" que sa collègue fasse l'objet d'une sanction identique à celle d'Adrien Quatennens lorsqu'il a été condamné pour violences conjugales.

    "Je suis atterrée par cette sanction", dénonce mardi 7 novembre sur France Inter la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, alors que la députée Insoumise Raquel Garrido a été mise en retrait du groupe LFI à l'Assemblée nationale lundi après ses propos sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon. Clémentine Autain estime qu'on "ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques".

    6 novembre

    L’avenir de la Nupes s’assombrit pour le député PS de l’Essonne qui confirme que la position de LFI sur le Hamas « a abouti une rupture ». Jérôme Guedj répond aux questions de Marie Brette et des journalistes de la presse régionale

    5 novembre

    RTL - Lutte contre l'antisémitisme : le PS appelle tous les partis à un rassemblement, polémique dans la Nupes

    Depuis début octobre, la France fait face à une montée de l'antisémitisme sur le territoire. Dimanche, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a émis l'idée d'un rassemblement de tous les partis politiques, de LFI au RN. Ce qui a déclenché la colère d'une partie de la gauche.

    Le Monde - Olivier Faure rétropédale à propos de son appel à un rassemblement contre l’antisémitisme : « Le RN n’a pas sa place dans ce type de manifestation »

    Le premier secrétaire du PS avait dans un premier temps fait savoir que l’invitation était destinée y compris au parti d’extrême droite, si ce dernier « veut bien (...) faire en sorte de couper avec sa propre histoire et une partie de ses élus », s’attirant les foudres de la gauche.

    4 novembre

    HuffPost - Jean-Luc Mélenchon, une popularité en chute depuis la création de la Nupes - SONDAGE EXCLUSIF

    Depuis la première rentrée de l’alliance des gauches, le triple candidat à la présidentielle a perdu 10 points d’opinions positives dans le baromètre YouGov mesuré pour « Le HuffPost. »

    Retour en août 2022. C’est la première rentrée politique de la Nupes, créée quelques mois auparavant autour de Jean-Luc Mélenchon. Malgré de premiers soubresauts au sein de l’alliance des partis de gauche, le troisième homme de la dernière présidentielle est crédité de 29 % d’opinions favorables dans notre sondage. Pas si mal.

    Politis - LFI : les militants divisés sur la crise de leur mouvement

    Partout en France, les insoumis sont partagés entre la loyauté au parti et la critique de son fonctionnement interne. Certains osent même pointer la responsabilité du clan Mélenchon. Mais tous restent attachés au programme de la Nupes et à « l’Avenir en commun ».

    3 novembre

    Politis - Au sein de LFI, les « frondeurs » veulent rassembler

    Les députés insoumis écartés de la direction de leur mouvement se rapprochent d’autres élus de gauche. Ils pensent à l’avenir mais se creusent surtout la tête pour imaginer l’union sans Jean-Luc Mélenchon.

    Ils sont les « frondeurs » pour les insoumis qui les soupçonnent d’ambitions personnelles. Ils deviennent des « constructifs » aux yeux des socialistes et écologistes qui voient en eux de futurs alliés pour construire un nouveau rassemblement sans Jean-Luc Mélenchon. Dans les coulisses de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), une petite bande de députés s’est formée. Au cœur de cette microgalaxie, trois élus de Seine-Saint-Denis : Raquel Garrido, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Pendant plusieurs années, ils ont été très proches du triple candidat à la présidentielle, avant d’être écartés de la direction de l’appareil insoumis en décembre 2022.

    HufPost - La guerre Israël-Hamas fragilise la Nupes : près de la moitié des électeurs de l’alliance disent stop - EXCLUSIF

    Selon un sondage mené par YouGov pour « Le HuffPost » à la toute fin du mois d’octobre, 48 % des Français proches de l’alliance des partis de gauche se disent favorables à la fin de l’union.

    Un point de non-retour ? L’alliance des partis de gauche à l’Assemblée nationale apparaît particulièrement fragilisée depuis les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre dernier et les débats provoqués par cette crise au Proche-Orient dans la sphère politique française.

    BFM - Raquel Garrido (LFI) sur les divisions au sein de la Nupes: "Ce n'est pas le moment de cliver et de se singulariser"

    Raquel Garrido, députée "La France insoumise" de Seine-Saint-Denis, était l’invitée du 20H de Ruquier pour évoquer les divergences d’opinions au sein de LFI, la survie de la NUPES ou encore l’antisémitisme en France.

    L'Obs - La Nupes est en crise profonde : le défi de la gauche est de construire un vaste rassemblement,TRIBUNE, Pierre Khalfa, Attac

    Suite du débat ouvert par Philippe Marlière sur l’état de la gauche. Selon Pierre Khalfa, qui lui répond, le défi est de construire un rassemblement majoritaire autour d’un projet radical dans ses objectifs, rassurant dans sa démarche, élargi aux forces sociales.

    Dans une tribune parue dans « l’Obs », Philippe Marlière dresse l’acte de décès de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Il est peut-être un peu tôt pour le faire ; mais c’est entendu, la Nupes est en crise profonde, sinon en coma dépassé. Encore faut-il, si l’on veut qu’une alternative de gauche et écologique voit le jour, ne pas se tromper sur les raisons de cette situation. Il est indéniable que la Nupes est née avec deux faiblesses congénitales.

    Le Figaro - «Indigne d’une mairie socialiste» : à Nantes, l’expulsion de familles Roms critiquée par des élus Nupes

    Une dizaine de familles de migrants d’Europe de l’Est doivent être expulsées, jeudi, d’un campement situé à proximité d'une école dans le quartier Malakoff. Deux députés LFI et deux conseillers régionaux écologistes déplorent l’absence de solution de relogement.

    L’expulsion est programmée pour jeudi. Ce jour-là, une dizaine de familles de Roms, installées à proximité de l’école Ange-Guépin dans le quartier Malakoff à Nantes, devront avoir quitté le bidonville installé illégalement sur un terrain appartenant à la Ville de Nantes et sur lequel la collectivité projette un chantier d’agrandissement des locaux scolaires. Comme rapporté par Ouest-France , le 27 octobre dernier, des parents d’élèves de l’école concernée sont venus soutenir les familles de migrants sous le coup de cette expulsion. Une mobilisation pour alerter la municipalité et demander qu’une solution d’hébergement soit proposée.

    2 novembre

    Cluster 17 -  Sondage pour Le Point sur la crise de la NUPES et l’avenir de la gauche

    Nous avons demandé aux Français leur intention de vote si avait lieu le 1er tour de l’élection présidentielle, avec la même offre politique qu’en 2022. Marine Le Pen en sortirait grande gagnante avec 29,5% d’intentions de vote, une progression de 6 points. Jean-Luc Mélenchon voit lui son socle s’éroder et perd 5 points, à 17,5%. Emmanuel Macron perdrait lui 3 points, mais serait aisément qualifié au second tour avec 24,5%.

    L'Obs, le 29 octobre  - « En sursis ou pas, la Nupes n’a aucun avenir », par Philippe Marlière professeur de sciences politiques

    Opération improvisée et opportuniste, la Nupes n’a jamais fait de mise à jour programmatique, observe, dans une tribune à « l’Obs », Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à l’University College London. Pour sortir de l’impasse Mélenchon, la gauche doit redevenir une force centrale, professionnelle dans sa communication et désireuse de gouverner.

    On peut se bercer d’illusions à gauche, voire se réfugier dans le déni. Mais il est préférable d’aborder la question avec lucidité : dans sa forme actuelle, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) n’a aucun avenir. J’ajouterai : depuis juin 2022, elle n’en a jamais eu. L’aspiration à l’unité à gauche ne peut rien contre les tendances lourdes qui entravent la formation d’une coalition électorale gagnante.

    L'Obs le 16 octobre - Crise de la Nupes, alternative Ruffin… A gauche, la grande semaine des clarification

    C’est une semaine qui a démarré sur des non-dits et s’est terminée sur des clarifications. A gauche, depuis le déclenchement de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre, les plaques tectoniques ont bougé, des lignes de fractures, profondes et durables, sont (ré) apparues au grand jour et le paysage se trouve bouleversé puisque la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dans sa configuration des législatives de 2022, c’est-à-dire avec le Parti communiste français (PCF), est bel et bien enterrée.

    1er novembre

    France 2 :  Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, est l'invité des 4 vérités.

    Le divorce est-il acté avec Jean-Luc Mélenchon ? La rupture se précise en tout cas, et un moratoire a été posé par le Parti socialiste sur la question de sa participation aux travaux de l'intergroupe de la Nupes à l'Assemblée nationale. « Moi, je ne veux pas être comptable de ce que dit Jean-Luc Mélenchon. (…) Nous ne sommes pas dans une situation qui est de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions », argue le premier secrétaire du Parti socialiste, invité des 4V. Olivier Faure reste en faveur du rassemblement de la gauche et des écologistes, mais « pas à n’importe quelle condition ». 

    Sud Ouest - Nupes : Olivier Faure « ne discute pas » avec Jean-Luc Mélenchon, les « conditions » de l’alliance pas réunies

    « On considère que nous ne sommes pas dans une situation de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions », assure le premier secrétaire du Parti socialiste

    Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, qui a décrété un moratoire sur l’alliance de gauche, « ne discute pas » à l’heure actuelle avec le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, estimant mardi que la Nupes ne pourrait pas « repartir dans de bonnes conditions ». Avec Jean-Luc Mélenchon, « on ne discute pas », a déclaré Olivier Faure sur France 2, rappelant avoir « posé un moratoire » mi-octobre sur la participation de ses troupes à la Nupes car « sur la question notamment Israël - Palestine, il y a une forme de trop-plein, de divergences qui doivent être soldées ».

    IFOP - Les intentions de vote à l’élection présidentielle (31 octobre)

    Dans ce contexte national et international tendu, marqué par le conflit israélo-palestinien, Ifop-Fiducial pour Sud radio et Le Figaro a interrogé les Français concernant leurs intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle.....

    .... Enfin, la gauche se trouve en mauvaise posture. Payant le brouillage de son message, Jean-Luc Mélenchon est affaibli et perd 3 à 5 points depuis mars 2023. François Ruffin (crédité à 7%) n’apparait pour l’instant pas comme un remplaçant pour représenter la gauche. Cette faiblesse de la gauche est aussi constatée chez les autres formations politiques : O. Faure recueille 4-6% intentions de vote et Marine Tondelier 1-2%. Notons que dans cette « tempête » à gauche, F. Roussel existe et recueille 6 à 7,5% des intentions de vote.

    Regards - Des sondages et de l’avenir de la Nupes

    Quel serait le vote des Français s’ils devaient rejouer aujourd’hui la présidentielle de 2022 ? Roger Martelli analyse le sondage Cluster 17. Spoiler : l’extrême droite se porte bien.

    Selon ce sondage, le trio de tête serait le même que le 10 avril 2022, mais pas le classement et les scores atteints. Marine Le Pen surclasserait cette fois ses concurrents avec 29,5% des suffrages exprimés (contre 23,2% en 2022), Emmanuel Macron tomberait sans surprise à 24,5% (27,9% en 2022) et Jean-Luc Mélenchon passerait de 22% à 17,5%. Si l’on regroupe les votes, on obtiendrait ainsi une gauche à 30,5% (31,9% en 2022), une droite traditionnelle à 31% (35,8% en 2022) et une extrême droite à 39%. La gauche se tasserait légèrement, ne profitant pas de la droitisation et de l’usure du macronisme, la droite reculerait sensiblement et l’extrême droite poursuivrait sa progression : 22,4% en 2017, 32,3% en 2022, 39% en 2023.

    Les Echos - Le PS présente un contre-budget, sans la Nupes

    Alors qu'une partie du projet de loi de Finances pour 2024 a déjà été adoptée à l'Assemblée, les députés socialistes ont fini par dévoiler ce mardi leur projet alternatif à celui du gouvernement. Il comprend beaucoup de dépenses et d'impôts en plus.

    Le timing a de quoi surprendre. Deux semaines après la présentation par les députés LR de leur contre-budget et juste avant l'examen dans l'hémicycle de la deuxième partie du projet de loi de Finances pour 2024, le groupe socialiste de l'Assemblée a présenté ce mardi son contre-projet.