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politique - Page 135

  • France Info - LREM : une centaine de "marcheurs" vont quitter le mouvement vendredi, à la veille du congrès

    Une centaine de "marcheurs" annoncent mardi qu'ils quitteront le mouvement à la veille du congrès de La République en marche. Ils dénoncent le manque de démocratie au sein de LREM.

    Une centaine de "marcheurs", dont des élus, annoncent mardi 14 novembre qu'ils quitteront le mouvement à la veille du congrès de La République en marche (LREM), prévu samedi 18 novembre à Lyon. Ils dénoncent le manque de démocratie au sein du mouvement.

    Les "100 démocrates" au front

    Les futurs démissionnaires sont pour la plupart de simples adhérents, mais aussi des élus, des animateurs de comités locaux ou encore des référents issus de toute la France.

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  • L'actualité des socialistes du 3 au 9 novembre

    France 2 : La chanson de Craonne et les "fusillés pour l'exemple" pendant la guerre 14/18

    Dans notre nouvelle série «  mauvais rêve » consacrée à 14-18, « 13.15 Le Dimanche » vous raconte l’histoire d’une chanson, une valse maudite, « la chanson de Craonne ». Au Printemps 1917, elle racontait le destin de ceux qui refusaient de monter au front, ceux qu’on appellera par la suite « les mutins »…Au Chemin des Dames, ils furent près de 60 000 ! Ils ne supportaient plus l’absurdité des batailles...

    A LA UNE

    Le Vent se lève - Macron est un joueur de flute – Entretien avec Gaël Brustier

    Gaël Brustier est conseiller politique, essayiste et politologue. Il est notamment l’auteur de Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ? paru en 2014 aux éditions du Cerf et de A demain gramsci, paru en 2015 chez les mêmes éditions.....

    LVSL : Comment définiriez-vous l’ « objet politique » Macron ? Certains auteurs parlent d’un populisme néolibéral, vous employez l’expression de « populisme élitaire ». Sa victoire n’est-elle pas la manifestation d’une révolution passive, sur le mode du « tout changer pour que rien ne change » ?

    Emmanuel Macron, c’est l’homme qui part de 6% d’électeurs sociaux-libéraux et qui agglomère autour de lui un électorat composé des groupes sociaux les plus favorisés, et une France « optimiste » notamment ceux de l’ouest qui ressentent la situation comme meilleure qu’il y a trente ans. Il vise à adapter le pays au capitalisme californien et à une Ve République régénérée. Cela suppose de liquider le système partisan précédent pour imposer une armée de clones. Íñigo Errejón parle de populisme antipopuliste. C’est un populisme qui nie les clivages, les frontières entre les Français, qui utilise l’idéologie du rassemblement national. C’est une tentative de transformisme, un populisme des élites dans le sens où son projet va bénéficier aux groupes sociaux les plus favorisés qui essaient de reprendre le contrôle du pays. Lui, c’est le joueur de flûte qui raconte une histoire à laquelle sont supposés adhérer les Français.

    PARADISE PAPERS

    OXfam - ParadisePapers : ce scandale fiscal doit être le dernier

    Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié aujourd’hui des informations sur des entreprises et des particuliers qui soustraient aux États des milliards de dollars de recettes fiscales. En réaction, Oxfam rappelle plus que jamais l’urgence pour les responsables politiques de prendre des mesures permettant de mettre un terme aux pratiques d’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes.

    Le Monde - Gabriel Zucman : « L’évasion fiscale est non seulement injuste mais augmente aussi les inégalités »

    L’économiste spécialiste des paradis fiscaux a répondu, mardi, aux questions des lecteurs du « Monde.fr ».

    Deux jours après le début des révélations de l’enquête internationale « Paradise Papers », menée conjointement par Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et 95 médias dans le monde, Gabriel Zucman, économiste spécialiste des paradis fiscaux et des inégalités, a répondu, mardi 7 novembre, aux questions des lecteurs du Monde.fr.
     

    Les schémas fiscaux que permettent d’observer les documents obtenus par Le Monde et ses partenaires de l’ICIJ montrent l’impuissance des Etats à réguler durablement les pratiques d’évitement fiscal des grandes entreprises.

    « Nous nous engageons à prendre des actions pour parvenir à un système fiscal international moderne et juste à l’échelle internationale. » Le 16 novembre 2015, la déclaration du G20 avait résonné comme un coup de semonce à l’encontre des multinationales et de leurs stratégies de délocalisation des profits dans les paradis fiscaux. Les ministres de l’économie et des finances des vingt plus grandes puissantes mondiales venaient d’aboutir à un compromis politique pour entériner le fameux plan « BEPS » de lutte contre l’optimisation fiscale abusive des très grandes entreprises.
     
    INEGALITES
     
    Données 3 novembre 2017

    Les revenus moyens progressent avec l’âge, mais comment les revenus par âge ont-ils évolué ces dix dernières années ? Pour les 60-69 ans, ils sont orientés à la hausse, avec une progression de 13 %. Chez les jeunes de 18 à 29 ans, le niveau de vie moyen stagne. Les inégalités de revenus entre groupes d’âge se creusent et se doublent d’inégalités d’accès au logement et à la propriété.

    Observatoire des inégalités - Favoriser l’autonomie des jeunes

    Taux de chômage et de pauvreté élevés, précarité grandissante : les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas épargnés. Lutter contre la reproduction des inégalités sociales au sein de la jeunesse nécessite d’étendre les droits sociaux dès 18 ans et de créer un dispositif universel d’accès à l’autonomie. Par Camille Peugny Sociologue, maître de conférences à l’université Paris VIII. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    CHANGEMENT CLIMATIQUE

    Oxfam - Les plus pauvres sont cinq fois plus victimes des déplacements climatiques

    Selon Oxfam, les populations vivant dans des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire sont en moyenne cinq fois plus susceptibles d'être déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes et soudaines (comme les tempêtes ou les inondations) que les habitants de pays à revenu élevé.

    Dans son rapport « Déracinés par le changement climatique »,Oxfam démontre l’extrême inégalité du changement climatique qui touche plus durement les populations les plus pauvres, celles dont les émissions de gaz à effet de serre sont à peine mesurables. Ainsi, entre 2008 et 2016, 14 millions de personnes ont été déplacées dans les pays à revenu faible et intermédiaire contre seulement 1 million dans les pays riches.

    CHARLIE

    Fabrice Nicolino - Cette gauche qui s’est toujours couchée devant les despotes

    Deux ans déjà. Deux ans qu’il nous faut supporter leurs leçons politiques et morales. Charlie serait allé trop loin. Charlie ne respecterait rien. Charlie l’aurait peut-être bien cherché. Mais derrière les dégoûtantes vomissures de nos grands penseurs de gauche, il y a une histoire. La soumission au totalitarisme.

    Vous les Pleureuses, vous les salauds qui avez craché sur Charlie tout en faisant les beaux esprits, voici votre histoire, et elle est sinistre. Elle ne commence pas avec la Russie stalinienne, mais c’est là qu’elle a déployé, pour la première fois avec tant de force, sa bassesse. Entre 1917, date de la révolution d’Octobre et 1991, année de la disparition de l’URSS, les intellectuels de gauche français se seront (presque) tous couchés.

    ROBOTS

    Non Fiction - Comment se répartiront à l'avenir les compétences entre nous et les robots ?

    Nicholas Carr s’est rendu célèbre par sa dénonciation des effets d’Internet sur notre intelligence . Il récidive avec Remplacer l’humain, critique de l’automatisation de la société, paru aux Etats-Unis en 2014, qui vient d’être traduit en français aux éditions de L’échappée.

    Une automatisation synonyme de déqualification

    L’automatisation, explique-t-il, entraîne une déqualification qui se révèle particulièrement dangereuse lorsque l’homme doit reprendre la main dans des situations exceptionnelles. L’utilisation systématique du pilote automatique dans les avions prive ainsi les pilotes de la possibilité d’entretenir leurs compétences et compromet finalement la sécurité des appareils. La numérisation des dossiers médicaux se traduit par une inflation des coûts, y compris parce qu’elle favorise, semble-t-il, les considérations mercantiles, mais également une baisse de qualification des médecins et une dégradation de leur réflexion liée en particulier à la modification induite par l’automatisation de la prise de notes.

    ISLAMISME RADICAL

    Drôle de journée. Tu suis de loin les divagations de l’avocate de C8, appelant quasiment à euthanasier les journalistes. Et puis, finalement, tu tombes sur ça… Un éditorial de Le Boucher, qui te laisse scotché sur place, interdit, plié de rire, les bras ballants, la libido démolie pour au moins deux jours. Mais l’ancien élève de 1ère que tu es reprend vite le dessus et se dit qu’il y a un sacré commentaire de texte à faire. « Ah l’enc***, il a osé le medley ultime du journaliste économique de caniveau ? », tu te dis. « Eh ben, on y va ».

    Bon, on résume brièvement les paroles de Le Boucher : le Français moyen est inculte en économie, donc il ne comprend pas le sens profondément économique des réformes d’Emmanuel Macron. Et je [Nda : pas moi, lui] vais vous expliquer pourquoi. Vous comprendrez en quoi c’est grave.

    EUROPE

    La Vie des idées - L’économie politique européenne

    À propos de : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Seuil

    « Euro », « budget européen », « dette commune »… Le récent ouvrage de deux économistes restaure patiemment la signification politique et sociale de ces « gros mots » de l’Union économique et monétaire, renouant avec le projet trop longtemps laissé en friche d’une économie politique européenne.

    Recensé : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Paris, Seuil, 2017, 208 p., 20 €.

    Il en coûterait à chacun d’entre nous… mais il faudrait peut-être s’astreindre, avant de courir acheter l’ouvrage de Michel Aglietta et Nicola Leron, à la lecture de l’imposante littérature de rapports, feuilles de route et autres mémorandums qui forment la trame du discours réformateur en matière de gouvernement de la zone euro.

    ERNESTO LACLAU

    La Vie des Idées - Le peuple selon Ernesto Laclau

    Du philosophe argentin récemment disparu, le lectorat français connaît la théorie du populisme de gauche, source d’inspiration pour les partis Podemos et Syriza. Mais cette théorie n’est qu’un rouage d’une réflexion plus générale sur le conflit démocratique, ouvrant de nombreuses pistes pour les sciences sociales.

    Le 13 avril 2014 s’est éteint à Séville le philosophe Ernesto Laclau (1935-2014). Ce théoricien post-marxiste a marqué toute une génération de spécialistes de l’action collective et des mouvements sociaux, entre l’Amérique Latine et l’Europe. Il est connu aujourd’hui surtout pour sa théorie du populisme de gauche, qui a inspiré les renouvellements de la gauche radicale en Espagne (Podemos) et en Grèce (Syriza). Mais cette théorie ne constitue qu’un aspect d’un questionnement plus général, auquel le philosophe a consacré toute sa vie : quelle place faire au conflit populaire, à ses catégories et ses formes propres, dans les démocraties représentatives modernes ? Sa réponse, étayée à partir de l’observation de la politique latino-américaine et européenne, est double.

    TARIQ RAMADAN

    Atlantico - Mediapart et Tariq Ramadan : les angles morts de l’investigation impartiale

    Mediapart, en enquêtant longuement sur Tariq Ramadan, avait été informé de la « vie bien remplie » de ce pourfendeur de femmes adultères. Mais ce détail était passé à l’as au nom du respect de « la vie privée ».

    Pour quiconque suit un peu le travail de Caroline Fourest, pour ne citer qu’elle, Tariq Ramadan a toujours été un type dont il convenait de se méfier. Mais il s’agissait d’une méfiance de laïque modèle 1905 non-customisé à l’égard d’un prédicateur intégriste bataillant pour des piscines non-mixtes, pas spécialement du sentiment qu’on avait affaire à un prédateur sexuel en série.

    Maintenant que les langues se délient, que les témoins d’immoralité se bousculent au portillon (et je parle juste du libertinage appuyé à la Donatien Alphonse, pas des viols qui devront être confirmés par la justice et pour lesquels il reste présumé innocent) le personnage prend une toute autre envergure...

     
    PHILIPPE SEGUIN

    Slatre, Gaël Brustier - Philippe Séguin, une autre Ve République était possible

    Vingt-cinq ans après la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, le destin de l’un de ses principaux pourfendeurs donne un éclairage passionnant sur les mutations qui ont frappé notre vie politique....

    Comme le rappelle la récente biographie de l’historien Arnaud Teyssier Philippe Séguin, le remords de la droite, son destin politique est indissociable des questionnements fondamentaux que le régime de 1958 a dû affronter: qu’est ce que la politique à l’heure de la mondialisation? Quel rapport entretenir avec le processus d’intégration européenne, initiée à Messine sous la IVe République mais assumé par la Ve République.

    REFORME CONSTITUTIONNELLE

    Public Sénat - Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure

    Le président du groupe socialiste « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée nationale a sévèrement critiqué dans Parlement Hebdo la future réforme constitutionnelle d’Emmanuel Macron.

    Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure

    Le patron des députés socialistes ne mâche pas ses mots. Dans Parlement Hebdo, diffusé sur les chaînes parlementaires, Olivier Faure voit la réforme institutionnelle portée par Emmanuel Macron comme du « populisme BCBG ».

    CATALOGNE

    Libé - «Le gouvernement Puigdemont a été le pire de l'histoire de la Catalogne»

    Opposée à l'indépendance, la députée du parti socialiste catalan Esther Niubó dresse un bilan sévère de la législature entamée en 2015 et dessine les enjeux des élections du 21 décembre.

    Esther Niubó est porte-parole du Parti socialiste catalan (PSC), allié du PSOE, et députée régionale. Son groupe parlementaire n’a pas participé au vote proclamant l’indépendance vendredi dernier et a quitté l’hémicycle pour protester contre une démarche qu’il jugeait illégale. Nous l’avons rencontrée au siège du PSC à Barcelone.

    PS

    Marianne - "On est allé au bout de la social-démocratie", juge le coordinateur du PS

    Rachid Temal est un rouage central de l'organisation du prochain congrès des socialistes, prévu pour février 2018. Ce proche de Jean-Christophe Cambadélis se défend d'être un apparatchik, et plaide pour un PS axé sur le fond plutôt que les ambitions personnelles.

    Le Figaro - Les quadras du PS se serrent les coudes pour prendre le contrôle du Parti

    Élus ou ex-ministres, ils ont grandi sous Hollande et pensent que c'est désormais à leur génération d'être aux manettes.

    Peu à peu, le casting du prochain congrès du PS se dessine. Si le carré des hollandais peut compter sur Stéphane Le Foll, la génération des quadras a décidé de faire valoir ses droits. Un petit groupe s'évertue, de manière très méthodique, à prendre le contrôle du Parti socialiste. Face aux vieux éléphants, ils sont une dizaine à s'être soudés. Tous des quadras.

    Tout a commencé au crépuscule du précédent quinquennat. Au ministère de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem réunit quelques personnalités pour des déjeuners ou des dîners.

    Public Sénat - Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste

    Le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale ne souhaite pas devenir le prochain premier secrétaire du PS. Il espère plutôt une femme à ce rôle.

    Quel(le) socialiste pour prendre la succession de Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste ? Invité de Parlement Hebdo sur LCP-AN et Public Sénat, le député Nouvelle Gauche Olivier Faure ne s’imagine pas vraiment à cette place. « Je sais que mon nom est cité », reconnaît-il.

    Président de groupe parlementaire à l’Assemblée, le député de Seine-et-Marne ne se voit pas « cumuler » une autre fonction. « Je ne souhaite pas accaparer tous les pouvoirs, je ne suis pas Jupiter », a-t-il lancé, exprimant sa préférence pour une femme

    Europe 1 - Pour Faure (PS), Juppé et Fillon ont "bien gagné" la présidentielle

    Selon le chef de file des députés socialistes, Macron applique des mesures qu'Alain Juppé ou François Fillon auraient pu aussi lancer s'ils avaient été élus. 

    Le chef de file des députés PS, Olivier Faure, a dénoncé lundi la politique du gouvernement, jugée trop à droite, et estimé que "contrairement à tous les pronostics, Alain Juppé et François Fillon ont bien gagné l'élection présidentielle".

    BFMTV - PS: Boris Vallaud tacle DSK et ses commentaires "d'outre-tombe"

    Le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche n'a que peu goûté les critiques de DSK, ce week-end, depuis Marrakech.

    Libé - Aurélie Filippetti : «Il faut savoir qui on veut défendre»

    Chaque lundi d’octobre, un élu PS s’allonge sur le divan de «Libé». Cette semaine, l’ex-ministre souhaite une analyse de l’échec du quinquennat et une refonte collective de la gauche.

    Un pied à l’intérieur, un autre à l’extérieur : Aurélie Filippetti, qui vient d’être exclue de sa section (Moselle), regarde le PS de loin. A l’entendre, ce n’est pas une mauvaise chose. L’ancienne députée et ministre de la Culture profite de sa nouvelle vie sans mandat pour chercher des solutions afin que la «gauche se relève collectivement». Elle s’oppose à Emmanuel Macron, «l’incarnation triomphante du néolibéralisme».

  • Le Lab : Le député Luc Carvounas annonce sa candidature à la "reconstruction" du PS

    Pendant que, chez Les Républicains, Laurent Wauquiez a les "bolas grosses comme ça" pour prendre la tête de son parti, au Parti socialiste, chacun se regarde en chiens de faïence.

    Jusqu'à ce dimanche, la règle était la suivante : le premier qui lève la main, on le shoote, disait-on dans l'entourage de Luc Carvounas, député PS. Et c'est pourtant bien Luc Carvounas qui a levé la main.

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  • Un peu d'histoire : L'Elysée, Matignon et Solférino : épisode 3. Les primaires (INA, oct 2011)

  • Delphine Batho sur le nucléaire : "La réalité est qu'il faut reprendre la main sur EDF"

  • Un peu d'histoire : Réflexions du parti socialiste sur leurs dissensions (INA, 2003)

    Au PS, à quelques mois du congrès de Dijon, les dirigeants socialistes tentent d'écarter les querelles internes pour être plus audibles. Lors de ce conseil national, de nombreux textes ont été présentés. Ils serviront de socle à la politique du PS.Jean Christophe CAMBADELIS évoque des problèmes d'égo qui ne sont pas à la hauteur des défis qui attendent la gauche. François HOLLANDE estime qu'il doit rassembler les socialistes et que les militants devront trancher lors des débats. Les différences entres les différents textes ne sont pas flagrantes, sauf quelques exceptions comme Arnaud MONTEBOURG qui prône une 6ème république. Martine AUBRY souhaite une gauche réaliste. En revanche, les socialistes sont unanimes sur leur hostilité à la guerre en Irak.

  • Le Vent se lève - Entretien avec Omar Anguita, nouveau dirigeant des Jeunesses Socialistes d’Espagne (août 2017)

    En juillet dernier, Omar Anguita, 26 ans, a pris la tête des Jeunesses Socialistes d’Espagne (JSE). Nous revenons avec lui dans cet entretien sur les évolutions récentes du PSOE suite à la victoire de Pedro Sánchez, ses rapports avec Podemos, la crise de la social-démocratie européenne et la question catalane. 

    LVSL : Que pensez-vous de l’élection de Pedro Sánchez à la tête du PSOE ? Croyez-vous que cela représente un tournant à gauche pour le parti ?

    L’impression que j’ai est qu’il ne s’agit pas d’une question de virage à gauche ou non : le Parti Socialiste a pris une décision, celle d’appuyer majoritairement Pedro Sánchez. A partir du soir des résultats, le  21 mai, nous sommes tous dans le même bateau, comme nous l’avons toujours été. Nous sommes surtout unis pour gagner les élections, c’est la raison pour laquelle nous sommes là.

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  • PS : Contrats aidés : le gouvernement s’entête et décrète un plan social massif

    L’Assemblée a voté dans la nuit ‪de mercredi à jeudi le budget en baisse de la mission « Travail et emploi ». À périmètre constant, les crédits de la mission passent de 15,4 milliards d’euros en 2017 à 13,9 milliards en 2018, soit une diminution de 1,5 milliard.

    Cette baisse est essentiellement liée au coup de rabot sur les contrats aidés dont le nombre sera réduit à 200.000 pour une enveloppe de 1,4 milliard d’euros, soit une baisse d’un milliard d’euros. Concrètement, 120.000 salariés en contrats aidés vont se retrouver au chômage, après les 150.000 touchés en 2017. La prise en charge d’un contrat aidé par l’Etat sera en moyenne ramenée à 50% contre 70% actuellement et diminuera même de 30% pour un contrat CUI-CAE, en passant de 521€ à 369€ par mois selon l’UDES.

    Pour le Parti socialiste, ce « plan social » sans précédent, imposé de manière brutale  et sans aucune concertation par le gouvernement Macron-Philippe, est une triple catastrophe : pour des milliers de salariés privés d’emploi, pour les collectivités territoriales empêchées d’assurer la continuité du service public de proximité, pour nos concitoyens privés des activités organisées par des associations dont l’existence même est aujourd’hui menacée.

    Contrairement aux raccourcis entendus de la part de la Ministre du travail, Muriel Pénicaud, les évaluations les plus sérieuses montrent d’une part que de 41 à 67 % des personnes en contrat aidés sont en emploi six mois après la fin de celui-ci et d’autre part que ces emplois sont occupés en majorité par des femmes, et à plus de 85 % par des personnes très éloignées de l’emploi qui recouvrent non seulement un travail mais aussi un peu de dignité et d’estime de soi.

    Le Parti socialiste, qui est à l’origine du collectif « dignité et solidarité avec les emplois aidés », continue de demander un moratoire sur la suppression des contrats aidés prévus en 2018 et la convocation d’une Conférence nationale pour construire avec les acteurs concernés une sortie organisée des contrats aidés vers un autre système plus efficace.

  • PS - 100e congrès de l’AMF : le président de la République doit entendre la colère des maires et renouer le dialogue

    Au lendemain de la conférence de presse de présentation du 100e Congrès de l’AMF (Association des maires de France) qui s’ouvrira le 20 novembre prochain, le Parti socialiste tient à réaffirmer son attachement à la décentralisation et à la libre administration des collectivités mises à mal par les décisions du gouvernement Macron-Philippe depuis cet été : réduction des dépenses de fonctionnement de 13 milliards d’euros sur 2018-2022 pour les 319 plus importantes collectivités, non-renouvellement de centaines de contrats aidés,  suppression sans compensation de la taxe d’habitation, annulation de 300 millions de dotations, ponction de 1,5 milliards d’euros sur les bailleurs sociaux…

    De l’espoir suscité par la Conférence des territoires du 17 juillet dernier aux mesures traduites dans le PLF pour 2018 et le PLPFP 2018-2022, nous sommes passés en quelques semaines du pacte de confiance au pacte de défiance entre l’Etat et les collectivités locales.

    Pourtant, les collectivités locales ont pris leur part dans la réduction nécessaire des dépenses publiques.  Selon la Cour des Comptes, elles représentent moins de 20% des dépenses publiques globales et ont participé les trois dernières années à hauteur de 50% à la réduction du déficit public. Mais aujourd’hui, la trajectoire financière imposée par le gouvernement Macron-Philippe est trop raide et menace la qualité, l’accès et jusqu’à l’existence même des services publics de proximité dans certains territoires.

    Le Parti socialiste demande au président de la République, qui doit intervenir en clôture de ce Congrès de l’AMF, de rompre ce dialogue de sourds, d’entendre la colère des maires et de demander au Premier ministre de renouer le dialogue avec les collectivités locales.