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politique - Page 134

  • Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté le photomontage utilisé par Gérard Filoche et engage sa procédure d’exclusion

    Dans la soirée d’hier, Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste, a mis en ligne sur son compte Twitter un photomontage mettant en scène le président de la République, Emmanuel Macron, ainsi que d’autres personnalités, dans une imagerie indiscutablement antisémite et reprenant certaines références visuelles du régime nazi.

    Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté ce tweet, insupportable, inexcusable et inacceptable. Il porte atteinte aux valeurs mêmes du socialisme, ainsi qu’à l’engagement de chaque jour et à l’action de terrain de ses militants contre le racisme et l’antisémitisme. Il constitue à ce titre un motif d’exclusion.

    C’est pourquoi la direction du Parti socialiste a immédiatement décidé d’engager une procédure d’exclusion.

  • Le Monde - Le PS lance une procédure d’exclusion contre Gérard Filoche

    Le membre du Bureau national du PS a publié sur Twitter, puis retiré, un montage photo montrant Emmanuel Macron portant un brassard aux couleurs nazies. Il se défend de tout « antisémitisme ».

    Le Tweet de trop pour Gérard Filoche ? Rachid Temal, le patron du Parti socialiste par intérim, a indiqué vendredi 17 novembre, dans la soirée, qu’il allait saisir la commission des conflits du parti pour engager « une procédure d’exclusion » contre l’ancien inspecteur du travail, membre du Bureau national du PS. En cause, un montage photographique que M. Filoche, 71 ans, avait mis en ligne sur son compte Twitter peu de temps avant.
     
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  • Le Parti socialiste dénonce la marche nationaliste en Pologne

    14 novembre 2017

    A l’occasion de la fête de l’indépendance polonaise, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du pays à l’appel de l’extrême droite.

    Ces marches nationalistes au cour desquelles ont été scandés et brandis des mots d’ordre racistes et homophones, illustrent bien l’ancrage du nationalisme et des replis identitaires en Europe.

    Le jour même où les peuples d’Europe commémoraient la fin du premier conflit mondial qui fut provoqué par l’exacerbation des nationalismes, l’extrême-droite demeure une menace pour la démocratie. Fascisante hier, national populiste aujourd’hui, elle fait de la haine de l’autre un programme politique qui ne peut que mener au chaos.

    Le renforcement de cette idéologie de haine qui a remporté des succès électoraux en Allemagne, en Autriche ou encore en République tchèque ces dernières semaines est une menace pour l’unité de l’Europe et les politiques de justice sociale qui sont une meilleure réponse à la crise que le néolibéralisme.

    Le Parti socialiste renouvelle son engagement à lutter avec toutes les gauches européennes contre le nationalisme qui n’a amené que la désolation sur le continent.

  • PS - Pour penser et réduire les nouvelles inégalités, faut-il revenir aux classes sociales ?

    Le premier entretien de la refondation s’est tenu mardi 7 novembre au siège du Parti socialiste, sur la question du retour des inégalités. Claire Hédon, présidente d’ATD QuartMonde a d’abord rappelé l’importance de changer le regard sur les personnes en grande précarité. « On sera dans une société meilleure, moins inégale, avec une vraie lutte contre la pauvreté quand on associera les personnes concernées aux projets qui les concernent. » L’idée n’est pas de « s’adresser à » mais bien de « construire avec ». Car, souvent, la société ne considère les pauvres que par le prisme de la charité « on leur donne mais jamais on ne leur demande ce qu’ils veulent ». L’association ATD Quart Monde a été créée par Joseph Wresinski, un prêtre qui a lui même vécu dans la précarité et connaît l’humiliation qu’elle implique.

    Aujourd’hui, en France, 14% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, soit 1 080 euros par mois (60 % du revenu médian). Cela représente 9 millions de personnes. 2,3 millions de personnes vivent avec moins de 670 euros par mois. « On vit très mal dans ces conditions », a souligné Claire Hédon, rappelant que « le RSA, c’est encore moins, 545 euros ». Dans les zones où le logement est cher, « il leur reste 58 euros par mois pour se nourrir, moins de 2 euros par jour ».

    Depuis 10 ans, 800.000 personnes supplémentaires vivent en-dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté ne diminue pas. Au contraire, « il y a un renouvellement de génération en génération », a déploré la présidente d’ATD Quart Monde. Les inégalités se perpétuent faute notamment d’accès à une éducation de qualité. Et Claire Hédon de plaider pour que le regard de la société change : « il faut arrêter de penser que les personnes en grande précarité profitent du système, on vit mal au RSA, ces personnes ont envie de travailler, de s’en sortir ». Alors qu’on parle beaucoup des fraudes aux minimas sociaux, la réalité, c’est que 30 % des personnes ayant droit au RSA ne le demandent même pas.

    Le journaliste Gérald Andrieu a écrit un livre sur « la France périphérique » intitulé Le peuple de la frontière. Pendant six mois, en pleine campagne électorale pour l’élection présidentielle, il a arpenté à pieds la frontière de Dunkerque à Menton, en voulant « renouer avec le réel ». « Cette France qu’on dit périphérique, elle représente 90 % des communes et 60 % de la population, c’est donc juste la France ». Mais elle reste à l’écart des lieux d’emplois, de production. « Ici, à Paris, au siège du PS, on s’interroge sur « faut-il revenir aux classes sociales» mais dans la France périphérique, ils ne se posent pas la question, ils y sont revenus : il y a eux et nous, les élites politiques, médiatiques ».

    Pour le journaliste, il est important de prendre conscience des difficultés du quotidien : « 90 % des salariés de la France périphérique, hors des métropoles donc, utilisent leur voiture pour aller travailler. Ces territoires sont vides, les petits commerces ferment, il n’y a plus de lieux où on se rencontre, plus de services publics ». Et le journaliste de citer l’exemple de la ville de Fourmies, dans le Nord. « Le salaire horaire moyen est 3 euros moins important que dans le reste de la France. Il y a des gens qui n’ont pas connu l’emploi depuis trois générations. Ils n’ont pas vu leurs parents ni leurs grands-parents se lever. C’est une ville enclavée, il faut deux heures pour aller à Lille. On vit dans la peur de perdre son emploi quand on en a un ». Autre exemple, la centrale de Fessenheim. « 40 % des employés sont Alsaciens. Si elle ferme, il faudra faire encore des dizaines de kilomètres en plus pour aller travailler. Pour Macron, ce n’est pas loin, mais pour celui qui a mis toutes ses économies dans sa maison, c’est loin ! ».

    En France, le système redistributif permet d’atténuer légère- ment les inégalités, comme l’a expliqué Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques. «On relève une aggravation de la situation des personnes pauvres, mais la France reste l’un des pays d’Europe où les inégalités de revenus sont les moins importantes. » C’est l’un des aspects positifs de l’action de François Hollande qui a rétabli les impôts progressifs (ISF, succession, revenu). L’effet a été sensible sur l’évolution des revenus : les revenus des 5 % les plus riches avaient augmenté entre 2008 et 2011 mais ont légèrement baissé entre 2011 et 2015. Mais, a-t-il prévenu, « cet acquis pourrait être remis en cause avec les mesures fiscales mises en place ».

    De même, les inégalités de revenus en France sont relativement limitées grâce à la redistribution, dont l’effet se voit dans les territoires. Ainsi, « si l’on baisse la dépense publique cela aura un effet d’abord dans les territoires les moins bien dotés ». Pour rappel, dans les Hauts-de-France la redistribution diminue de moitié les inégalités.

  • Le PS réclame des "suites judiciaires" contre un ex-président du MJS accusé d'agressions sexuelles

    Huit femmes ont accusé Thierry Marchal-Beck, l'ancien président du Mouvement des Jeunes socialistes (MJS), d’agressions sexuelles et de harcèlement. Un comportement qui a poussé le PS à réclamer, mardi, des "suites judiciaires" à son encontre.

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  • François Rebsamen aimerait beaucoup que Stéphane Le Foll soit candidat à la tête du Parti socialiste

    Y a-t-il un pilote pour manœuvrer le Parti socialiste ? Les candidats n’affluent pas pour le poste de Premier secrétaire d’une formation décimée après la présidentielle et les législatives, en vue du prochain congrès qui devrait avoir lieu en mars 2018. Alors, certains se chargent de pousser la candidature de leur copain.

    François Rebsamen dit ainsi à quel point il trouverait super que Stéphane Le Foll propose ses services.

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  • Libé - Guillaume Balas quitte le PS : le chant du nouveau départ

    Après vingt-six années au Parti socialiste, le député européen annonce sa sortie en compagnie de sa collègue Isabelle Thomas. Tous deux rejoignent le mouvement de Benoît Hamon.

    Au bout du fil, Guillaume Balas. Il refuse de prendre la lumière tout seul. Le député européen souhaite annoncer son départ du PS avec sa collègue Isabelle Thomas, qui tourne avec lui le dos à toute une partie de son histoire politique. On négocie. Le rendez-vous est fixé : lundi matin, dans son local rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris. L’entrée est particulière, une ancienne agence de voyages. L’attachée parlementaire de Guillaume Balas, Mila Jeudy, ouvre le rideau de fer.

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