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paul allies - Page 4

  • Paul Alliès - Et si les «Primaires citoyennes» étaient le début d’autre chose

    Le Conseil national du PS a adopté ce dimanche 2 octobre une résolution (accompagnée d’un vade-mecum détaillé) pour l’organisation de « Primaires citoyennes ». Les conditions pourraient être réunies pour qu’elles ne restent pas au stade de l’opération pro-Hollande telle qu’imaginée par la direction du parti.

    Les péripéties de l’idée même de Primaire chez les socialistes mériteraient un récit spécifique : entre le 7 juin 2015, quand la majorité du congrès de Poitiers l’enterre, en passant par le 10 janvier 2016, date de l’appel à « Notre Primaire » lancé par un collectif pluraliste,  jusqu’à une résolution du Conseil national du PS le 18 juin dernier, le cheminement de la direction Cambadélis aura été contradictoire et erratique. Disons qu’elle est passée de l’hypothèse même d’effacer les Primaires des nouveaux statuts du Parti dans un congrès extraordinaire, à la défense d’une Primaire a minima, réduite au périmètre improbable et restreint de la Belle Alliance Populaire. Le vote de ce dimanche ouvre une nouvelle séquence : les doutes sérieux qui pesaient sur l’organisation du scrutin ont été levés ; celui-ci est ouvert à toute la gauche tant pour ses éventuels candidats (jusqu’au 15 décembre) que pour ses électeurs (les 22 et 29 janvier 2017). La bataille opiniâtre menée par Christian Paul et la gauche du parti (essentiellement le courant « A gauche pour Gagner ») a donc fini par l’emporter. Les résistances de l’appareil, tout entier tourné vers la satisfaction des besoins changeants de François Hollande, ont bel et bien été vaincues.

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  • «Populisme» et référendum(s) Par Paul Alliès

    Depuis le Brexit, nous sommes entrés dans une nouvelle spirale inflationniste, celle de l’usage incontrôlé du terme de « populisme ». Il sert à dévaloriser toujours un plus la notion de référendum.

    Le terme « populisme » est, en France d’invention récente. C’est Michel Winock, un des chefs de file des « historiens du temps présent » qui l’a théorisé dans les années 80 pour caractériser le Front National. Combattant l’idée que celui-ci pouvait s’inscrire dans la tradition politique du fascisme, il usa de cette dénomination qui permettait d’inscrire La Pen dans la filiation du général Boulanger et de Pierre Poujade. Ceci allait bien à ces historiens qui défendaient toujours l’idée que la société française était restée allergique au fascisme dans les années 30 comme sous Vichy ( ce que contestaient avec vigueur des chercheurs comme Zev Sternhell ou Michel Dobry). 

    Ce rappel n’est pas qu’académique. La mise sur le marché « grand public » de ce « populisme » avait pour effet de circonscrire une droite autoritaire populaire caractérisée par ses échecs (notamment le 6 février 34), au contraire des véritables mouvements fascistes. Ce premier « coup du mépris » en entrainait un autre: la disqualification des mouvements populaires faits de protestation, mécontentement, frustration. Ils ne sauraient rassembler que des déclassés, des incultes, des catégories sociales désorientées qui ne pouvaient ou ne savaient se situer ou se mouvoir dans le système démocratique. Ils ne parvenaient même pas à entrer dans le cadre de l’opposition loyale à la démocratie représentative. Ce « travail » d’exclusion de la « politique du peuple » allait à l’encontre de la quête rigoureuse d’historiens comme Roger Dupuy ou Sophie Wahnich qui recherchaient sous l’Ancien Régime ou dans la Révolution française les traces d’une expression politique de mouvements qui ne rentraient pas dans les cadres de la politique organisée ou institutionnalisée et qui avaient pourtant contribué à changer la société.

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  • Paul alliès - « Nuit Debout » et la Constitution

    L’envie de débattre d’une nouvelle Constitution s’est exprimée dés les premières Nuits Debout. Un mois après, il reste difficile d’en cerner les résultats. L’appel de Frédéric Lordon à l’écrire semble être resté au stade d’une pétition de principe.
     
    C’est bien lui pourtant qui, dés la 4°  Nuit Debout le 3 avril a formulé l’idée : « Ecrivons la Constitution de la République sociale, exact contraire de la République bourgeoise ». S’est mise en place le 16 avril une commission « Citoyens constituants » avec pour objectif « l’organisation d’une nouvelle assemblée constituante tirée au sort dans un souci de représentativité, de légitimité et d’autonomie des citoyens » (*).  Elle se pose immédiatement trois questions : 1) Faut-il une Constitution « à dimension préambulaire » et si oui, faut-il adopter ou rejeter les préambules existants ? . 2) Faut-il « passer le texte en référendum officieux, par le biais d’une pétition » et si refus il y a, faut-il lancer une grève générale ou le « blocage des villes » ? . 3) Faut-il trouver un lieu spécifique pour en délibérer capable de contenir un millier de personnes, par exemple le grand amphi de la Sorbonne ?
     
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  • Paul Alliès - « Notre Primaire »: un inquiétant silence

    Les signataires de l’appel du 10 janvier organisent ce samedi un nouveau « Forum citoyen » pour une primaire à gauche. Depuis trois mois, ils ont multiplié les débats dans le but de donner un «socle » aux échanges entre les éventuels futurs candidats. Force est de constater qu’ils n’ont pas consacré un seul mot, un seul instant à la question démocratique.
     
    La qualité intellectuelle des initiateurs de l’appel, leur expérience de la scène politique auraient du les conduire à ne pas faire l’impasse sur la responsabilité des institutions de la V° République dans la crise où nous sommes. L’aggravation du présidentialisme dans la pratique qu’en aura eu François Hollande donne une importance stratégique au problème posé par le régime en place depuis 58 ans. Son archaïsme comme son exotisme dans le standard constitutionnel européen fait de sa modernisation une question très française. L’espace politique et médiatique des partisans d’un changement ne cesse de s’élargir. Sauf aux partisans de « Notre Primaire ».
     
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  • Ce qui reste des ruines Par Paul Alliès

    Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.

    La bonne nouvelle d’abord: le Parlement a résisté à l’invocation sacro-sainte de la « parole présidentielle ». Manuel Valls a perdu beaucoup de temps à l’invoquer pour exiger des députés de la majorité qu’ils se rangent à l’avis de son gouvernement. Ils devaient « respecter le serment de Versailles », soit le discours prononcé par François Hollande devant le Parlement réuni en congrès le 16 novembre 2015. Il s’agissait d’une procédure voulue en 2008 par Nicolas Sarkozy réformant la Constitution et jamais appliqué jusque là; les socialistes avaient refusé de la voter entre autres motifs qu’elle allait affaiblir encore un peu plus le pouvoir législatif au profit de la Présidence. L’oubli de ce moment n’est pas étonnant de la part d’un Exécutif qui rompt tous les jours un peu plus avec ses principes, sa mémoire, son histoire.

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  • Paul Alliès- Les entreprises contre les Etats: un droit inacceptable

    Même amendé, le mécanisme qui permettrait aux entreprises étrangères de porter plainte contre un État quand elles estiment qu’il a failli aux engagements pris dans un traité d’investissement est illégitime, estime le collectif de juristes qui signe ce texte paru dans La Croix le 10 mars.

    "RDIE", pour règlement des différends entre investisseurs et États : derrière ce nom barbare, propre à décourager tout débat citoyen, se cache un mécanisme qui permet aux entreprises étrangères de porter plainte contre un État quand elles estiment qu’il a failli aux engagements pris dans un traité d’investissement. Le RDIE s’est fait connaître peu à peu du grand public en raison des excès récents commis par certains investisseurs.

    Une proposition qui ne lève pas les inquiétudes

    Le projet d’inclure un RDIE dans le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’investissement, en négociation depuis 2013 entre l’Union européenne et les États-Unis (appelé TTIP, TAFTA en anglais), a suscité une mobilisation telle, que la Commission Européenne a été contrainte de mettre sur la table une proposition révisée en novembre 2015 : le système juridictionnel des investissements.

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  • Paul Alliès - La conversion politique de François Hollande

    Son dernier « coup » semble vitrifier la scène politique toute entière. Hollande, usant des ressources institutionnelles du présidentialisme, serait en train de réussir une opération de survie pour les Présidentielles de 2017. Et s’il était en train de se reconvertir, de passer à droite tout simplement ?
     

    Il existe une tradition en sciences sociales et politiques, assez ravageuse : celle de l’explication psychologique et stratégique. Elle s’est appliquée à l’analyse d’un singulier phénomène dans les années 1930, celui de la conversion de nombre de dirigeants socialistes et communistes de premier ordre à « l’esprit » de ce temps. Ils ont ainsi œuvré efficacement à l’avènement de Vichy. Et selon cette tradition explicative, ils le firent en raison de qualités spécifiques : maitrise de la ruse, sens de la manœuvre, qualités de chef, intelligence stratégique des rapports de force... Leurs familles politiques seraient restées elles, intactes ; elles auraient ainsi immunisé la France d’alors contre le fascisme véritable et les convertis n’auraient été que de vulgaires aventuriers.

    Plusieurs historiens et politistes (Paxton, Sternhell, Dobry…) ont fait litière de cette approche à la fois paresseuse et rassurante. Ils ont privilégié l’histoire sociale du politique et les caractères sociologiques de la conversion dans ces années-là. Ils démontrent comment elle se caractérise par un démantèlement de l’appareil d’interprétation de la réalité, de la « conscience discursive » de l’intéressé. Laurent Kestel, au terme d’une analyse de la stupéfiante trajectoire de Jacques Doriot (« La conversion politique ». Editions Raisons d’agir. 2012) en tire, au-delà de son cas et objet d'études,  de contemporaines conclusions; il dit bien que « ni la longévité des partis politiques, ni la persistance d’un système de partis ne sont nécessairement les meilleurs gages d’un solide ancrage des idées dans un camp. Les conversions sont aujourd’hui le fait d’organisations qui, sous l’influence de nombreux facteurs (changement du profil sociologique des cadres, des militants, des adhérents, etc…) réussissent de véritables coups de force idéologique. » Cette histoire a partie liée à ce que Foucault nommait les « rituels de pouvoir ».

    Nous en sommes là. François Hollande use et abuse de deux moyens qui n’existaient pas sous la III° République: la toute puissance du chef de l’Etat et l’élection présidentielle. La première se concentre (voir les ahurissants propos de Manuel Valls et Christiane Taubira) dans la « parole présidentielle » érigée en infaillibilité pontificale par un gouvernement rayé de la carte. La seconde, toujours vantée comme la « reine des batailles»  permet d’imaginer Hollande comme un chef par défaut, le seul à pouvoir gagner contre Le Pen en 2017 malgré un bilan social, économique et culurel désastreux.

    Tout cela se fait au prix d’une révision historique des principes fondamentaux de la République et de la production d’un dispositif militaro-policier sans précédent depuis Vichy. Quelques députés, aussi pathétiques que zélés dans l’accompagnement de ce renversement, proposent déjà de faire ratifier cette « ultime rupture » (comme la qualifie justement Edwy Plenel), par référendum. Nous aurons donc bu la coupe de l’illusion démocratique de la V° République jusqu’à la lie : grâce à elle, François Hollande serait en passe de réussir sa conversion à droite. Il incombe à tous les démocrates, à la société civile et bien sûr à la Gauche de rester fidèles à eux-mêmes en imaginant une autre République.

  • Le Monde - François Hollande, n’enterrez pas le rapport Winock-Bartolone sur les institutions !

    Il suffit parfois de poser différemment les questions pour découvrir que de nouvelles réponses sont possibles et ouvrir ainsi des perspectives inédites. C’est le grand mérite du rapport du groupe de travail co-présidé par Michel Winock et Claude Bartolone sur « l’avenir des institutions ». Il fallait pour cela changer de méthode. Ne pas partir d’une commande du pouvoir exécutif – toujours enclin à préempter les conclusions d’une commission qu’il nomme – mais installer la discussion au cœur du pouvoir délibératif, à l’Assemblée nationale.

    Ne pas confiner le débat au cénacle restreint et consanguin des praticiens de la chose politique (grands élus et hauts fonctionnaires), mais laisser la place aux profanes, fussent-il universitaires, et ouvrir la délibération au regard du public. Il fallait aussi considérer que les ressources d’expertises sont multiples, que les institutions ne sont pas qu’affaire de droit constitutionnel mais aussi d’histoire, de sociologie, de philosophie et de science politique ; que la délibération la plus riche est celle qui se nourrit d’apports extérieurs tout au long de son déroulement – ici une trentaine de chercheurs ont été longuement auditionnés. Il fallait également donner du temps à la discussion – presque un an – pour que la confiance s’installe, que chacun puisse apprendre des autres, de leur regard ou de leurs expériences, que chacun puisse essayer de convaincre les autres, que les positions dès lors s’assouplissent ou gagnent en consistance. Il fallait enfin décider selon une méthode qui ne clive pas mais favorise au contraire l’adoption d’un consensus et une hiérarchie des préférences, ici l’usage du « vote préférentiel » sur les différents enjeux apparus lors des délibérations.

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  • L'actualité des socialistes du 5 au 11 octobre (mise à jour)

    A la une

    Boursorama - Budget: plus de 130 députés PS signent l'amendement Ayrault-Muet sur la CSG et un "impôt citoyen sur le revenu"

    Plus de 130 députés PS ont signé l'amendement au projet de budget déposé vendredi par Jean-Marc Ayrault et Pierre-Alain Muet, qui entend remplacer une partie de la prime d'activité par une baisse de CSG et à aller vers un "impôt citoyen sur le revenu".

    Le Monde - François Hollande décore Michel Rocard, « rêveur idéaliste et réformiste radical »

    François Hollande a élevé, vendredi 9 octobre, Michel Rocard au rang de grand-croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.

    Le président, qui n’a jamais fait partie de la mouvance rocardienne, a salué la « fidélité », la « morale » et la popularité de l’ancien premier ministre de François Mitterrand. Le chef de l’Etat a ainsi évoqué le long parcours d’un homme encarté au PS depuis soixante-dix ans, qui a « réformé la France et, à force de persévérance, parfois en avance sur son temps, a porté des textes iconoclastes devenus lois de la République ».

    9, 10 et 11 octobre

    Libé - Budget, le PS en porte-à-faux

    Sur le papier, tout y est. Le budget 2016 fournit a priori toutes les raisons d’un bras de fer au sein de la majorité. D’un côté, l’exécutif vante un «budget de cohérence», «de continuité», voire «sans surprise», dixit le ministre des Finances, Michel Sapin. De l’autre, l’aile gauche du PS continue de réclamer une inflexion de la ligne économique et particulièrement la réorientation du «pacte de responsabilité». «Le gouvernement appelle "constance" ce qui est une obstination dans l’erreur», proteste le chef de file des «frondeurs», Christian Paul.

    Le Monde - Martine Aubry s’agace des pressions l’incitant à mener les régionales dans le Nord

    Elle ne sait plus sur quel ton le dire : Martine Aubry n’a pas du tout l’intention de prendre la tête de la liste PS-PRG-MRC aux élections régionales des 6 et 13 décembre en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Qu’importe si le candidat socialiste désigné, son premier adjoint à la mairie de Lille, Pierre de Saintignon, ne décolle pas dans les sondages face à Xavier Bertrand et à Marine Le Pen, et que le risque d’une victoire finale du FN n’est pas à écarter. Pour Martine Aubry, c’est non
     
    Au sein d'un comité consultatif, l'économiste français et le prix Nobel d'économie américain conseilleront Jeremy Corbyn, le nouveau leader du Labour. Thomas Piketty veut montrer "l'échec de l'austérité au Royaume-Uni".
     

    Le Point - Régionales 2015 : Queyranne se rebelle contre le PS

    Le candidat PS en Auvergne-Rhône-Alpes n'a pas suivi les injonctions de son parti et ne va donc pas évincer de sa liste la dissidente Farida Boudaoud.

    Challenges - La job machine repart, Hollande peut sourire

    L'Insee annonce dans sa dernière note de conjoncture une stabilisation du chômage. Fait étonnant: malgré une faible croissance, la France crée des emplois. Une bonne nouvelle qui s'explique grâce aux effets positifs du CICE et du Pacte de responsabilité.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 septembre (mise à jour)

    A la une

    Le Parisien - Sondage régionales : le PS à 23% derrière Les Républicains (35%) et le FN (26%)

    Notre sondage exclusif Odoxa pour BFMTV et notre journal est inquiétant pour le PS, qui avait pourtant été élu à la tête de la quasi-totalité des régions il y a cinq ans.

    26 et 27 septembre

    Le Parisien - PS : le référendum sur l'union à gauche ne convainc pas

    Selon un sondage Odoxa pour notre journal et BFMTV, le vote sur l'union à gauche dès le premier tour laisse sceptiques les sympathisants. La direction du PS a encore trois semaines pour mobiliser.

    Pour le patron du PS, certains membres du gouvernement, à l'instar de la maire de Lille, n'ont pas apprécié les récentes déclarations du ministre de l'Économie.

    Le Parisien - Aubry (PS): si Hollande réussit sur le front de l'emploi, il doit être "le candidat de la gauche" en 2017

    La maire de Lille Martine Aubry (PS) a affirmé vendredi qu'"on avait encore le temps de faire retourner la courbe du chômage", souhaitant, si François Hollande y parvient, qu'il soit "le candidat de la gauche" en 2017.

    LCI - Céline Pina (PS) : "C'est le déni qui fait le jeu du Front national"

    Pour s'être opposée à la tenue d'un salon dédié à la femme musulmane, l'élue PS du Val-d'Oise a été accusée de faire le jeu du Front national.

    Les Echos - Cambadélis menace d’exclure les députés PS qui voteront contre le budget

    Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, s’emploie à resserrer les rangs de la majorité. Quitte à faire usage de la menace. Au cours du conseil national du PS qui s’est tenu samedi dernier, il a menacé d’exclusion du parti les députés qui voteront contre le projet de loi de Finances pour 2016, qui doit être débattu en octobre à l’Assemblée nationale.

    Le Monde - Hausse du chômage en août : malgré les « mauvais chiffres », le gouvernement veut y croire

    Pour le baptême du feu de la nouvelle ministre du travail, Myriam El Khomri, le chômage a atteint un nouveau record : selon les statistiques publiées jeudi 24 septembre par ses services et par Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) s’est accru de 20 000 en août, en métropole, soit une hausse de 0,6 % par rapport à juillet et de 4,6 % en un an. Des chiffres qui n’ont pas manqué de faire réagir.

    Le Figaro - Une figure de l'aile gauche du PS lance le site Macron-demission.fr

    «Si l'on veut sauver la gauche du désastre, il faut la sauver de Macron», c'est le credo de Gérard Filoche, figure de la gauche du PS et adversaire de la première heure d'Emmanuel Macron. Après la dernière sortie du ministre de l'Économie au sujet des statuts des fonctionnaires, l'ancien inspecteur du travail n'entend pas s'en tenir au «ras-le-bol» lancé un peu plus tôt par Martine Aubry. Invité mercredi soir sur BFM TV, le membre du bureau national du PS a indiqué avoir lancé un site dédié à la perte du patron de Bercy, Macron-demission.fr. Un geste fort de la dernière chance que devrait tenter selon lui le chef de l'État, pour limiter la casse annoncée aux élections régionales de décembre prochain.

    25 septembre

    LCP - PS : la volte-face de Cambadélis

    Lors du conseil national du parti, samedi dernier, le premier secrétaire du PS a tenté de faire voter une résolution saluant les annonces du gouvernement sur les baisses d’impôts et le milliard consacré aux collectivités locales. Un document qui aurait eu le mérite, pour l’exécutif, de faire oublier le texte voté par la rue de Solférino en juillet et rédigé par Jean-Marc Germain, qui demandait la réorientation des aides du CICE…

    Le Parisien - Macron, frondeurs... Les petites confidences des députés PS sur leur rentrée

    D'un côté, Emmanuel Macron et ses sorties choc sur les 35 heures ou le statut des fonctionnaires. De l'autre, des frondeurs qui réagissent au quart de tour et menacent déjà de voter contre le budget 2016.

    Entre le marteau et l'enclume, le gros des troupes du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, réuni en séminaire en début de semaine. Des députés PS qui votent dans leur grande majorité les textes présentés par le gouvernement (voir notre infographie ci-dessous), ne font pas parler d'eux. Comment vivent-ils cette rentrée 2015?

    Europe 1 - "Ras-le-bol !", le coup de gueule de Martine Aubry contre Macron

    La maire de Lille est fermement opposée à la méthode du ministre de l'Economie sur le travail du dimanche.

    Martine Aubry est en colère, et elle le dit. La maire de Lille avait déjà manifesté, sur Europe 1, son soutien à Anne Hidalgo dans la bataille qui oppose la maire de Paris à Emmanuel Macron sur le travail du dimanche. Et les propos du ministre de l'Economie sur les fonctionnaires ont été la goutte d'eau. Mercredi, la maire de Lille a donc réitéré ses critiques à l’encontre du ministre de l’Economie, avec un peu plus de virulence encore : "Macron ? Ras-le-bol ! Ras-le-bol ! Je supporte de moins en moins cette arrogance, et cette ignorance de ce que vivent les gens !"

    24 septembre

    BFMTV - Filoche: "J’ouvre le site macron-demission.fr"

    Emmanuel Macron semble bel et bien dans le viseur d'une partie des militants socialistes. Ses déclarations polémiques à répétition ne passent pas auprès de l’aile gauche du parti. En guise de contestation, Gérard Filoche a créé un site où il exige sa démission.

    Le Point - Régionales: les sympathisants de gauche très favorables à des listes d'union, selon un sondage

    Les sympathisants de gauche sont dans une très large majorité favorables à des listes d'union à gauche dès le 1er tour des élections régionales et plébiscitent l'idée du PS d'un référendum sur le sujet, selon un sondage BVA diffusé mercredi.

    Libé - CICE : où sont passés les 25 milliards ?

    Le rapport 2015 sur le crédit d’impôt compétitivité emploi pointe une utilisation du dispositif éloignée des objectifs : les hausses de salaires sont privilégiées à l’investissement et il profite peu aux exportations.

    Libé - La France a réduit ses inégalités

    D'après l'Insee, les écarts de niveaux de vie ont diminué en 2013. Un résultat dû en partie à la politique fiscale de François Hollande.

    23 septembre

    Libé - François Hollande préface un ouvrage en faveur du dialogue social

    Un livre, publié jeudi, revient sur l'histoire de la démocratie sociale et les perspectives offertes par la concertation collective. Une ode au compromis et au bilan du Président, qui signe les premières pages du livre.

    Libé - Hidalgo veut redistribuer les cartes à Paris

    Dans une note à François Hollande et Manuel Valls, la maire PS de la capitale présente ses projets de réorganisation des pouvoirs dans sa ville.

    Libé - Devant le groupe PS, Macron interdit de riposte

    Après sa sortie sur le statut des fonctionnaires, le ministre de l'Economie a été recadré et fortement encouragé à mieux maîtriser ses propos afin de ne pas brouiller le message des socialistes.

    France Info - Séminaire au goût de recadrage pour les députés PS

    Le séminaire du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est terminé par une intervention du premier ministre. Un séminaire ou il a beaucoup été question de discipline, de soutien des députés de la majorité à la politique gouvernementale. Un séminaire où le ministre de l'économie s'est rendu ce mardi et bien qu'interpellé sur les fonctionnaires par un élu, il n'a pas répondu.

    Boursorama - L'iconoclaste Macron froidement accueilli par les députés PS

    PARIS (Reuters) - Les députés socialistes réunis à huis clos ont réservé mardi un accueil glacial à Emmanuel Macron, coupable selon plusieurs participants de brouiller le message gouvernemental par ses déclarations sur le statut des fonctionnaires ou les 35 heures.

    Challenges - Pourquoi le PS prend un très gros risque avec son référendum

    INTERVIEW Timing trop serré, difficultés d’organisation, frilosité des autres partis: tout laisse à penser que le référendum du PS sur les élections régionales sera un échec selon Jérôme Fourquet (IFOP).

    Francetvinfo - INFOGRAPHIES. Régionales : pourquoi le PS panique

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé la tenue prochaine d'un référendum sur "l'union de la gauche" aux régionales. Une initiative qui traduit une certaine peur de la déroute lors des élections régionales de décembre.

    Paul Alliès - De la dégénérescence du parlement socialiste

     

    Samedi 19 septembre se réunissait le Conseil National du Parti socialiste, autrement dit son parlement. Ce fut aussi le jour où le Premier secrétaire annonça la tenue d’un « référendum » pour exiger l’union de la gauche aux élections régionales. Or le parlement n’a pas débattu un seul instant de cette proposition.

    22 septembre

    Le Figaro - Le PS érige sa défaite à Noisy-le-Grand en cas d'école

    Alors que Jean-Christophe Cambadélis va organiser un référendum sur la stratégie d'alliance des partis de gauche pour les régionales, la défaite du PS à la municipale partielle de Noisy-le-Grand sert d'avertissement.

    PS - Contribution de Jean-Chistophe Cambadélis au Conseil national du 19 septembre 2015

    Une confusion politique extrême règne en France. Elle est causée par l’opposition de droite et d’extrême droite qui ont de plus en plus de mal à dissimuler leur rapprochement de fait et qui, lentement mais sûrement, remettent en cause les repères républicains de notre démocratie. Il y a un grand danger que la crise des réfugiés va accentuer.

    Le Monde, Les décodeurs - « Référendum » du PS sur les régionales, mode d’emploi

    En annonçant, samedi 19 septembre, la tenue d’un référendum du 16 au 18 octobre sur l’union des listes de gauche aux élections régionales, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), a bousculé le début de campagne. Pour l’instant, les formations de gauche partent en ordre dispersé dans la quasi-totalité des régions. Même dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, régions où une victoire du Front national se profile, socialistes, écologistes et Front de gauche n’ont pas réussi à s’entendre.

    Le Figaro - Régionales : le référendum socialiste en trois questions

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, veut consulter le peuple de gauche sur une union dès le premier tour du scrutin. Focus sur les modalités du vote et ses éventuelles conséquences.

    L'Huma - Au PS, un référendum pour imposer l’union régionales

    Plombé par un gouvernement discrédité dans l’opinion publique, le PS tente d’obliger le reste de la gauche 
à lui emboîter le pas en organisant une consultation.

    LCP - Le Roux (PS): "passer au-dessus" de ceux qui "veulent faire perdre la gauche"

    Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a justifié lundi le référendum du "peuple de gauche" souhaité par le patron du PS

    TF1 - PS : "Macron est très cohérent et sait où il va"

    Le journaliste et écrivain, Denis Jeambar, estime qu'Emmanuel Macron a très bien compris la double personnalité de François Hollande et sait en jouer.

    Le Parisien - PS : Valls auprès des députés socialistes pour leur séminaire de rentrée

    Les rentrées sont souvent l'occasion de bonne résolution. Manuel Valls, qui sera ce lundi après-midi aux côtés des députés PS pour leur séminaire de rentrée à l'Assemblée, doit rêver que certains d'entre eux reviennent plus.

    L'Obs - PS: Faure accuse le Front de gauche d'être devenu "l'allié objectif de la droite

    Olivier Faure, porte-parole du PS, a accusé lundi le Front de gauche d'être devenu "l'allié objectif de la droite", justifiant la volonté du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis d'appeler "le peuple de gauche" à se prononcer directement sur l'unité aux élections régionales.

    Le Figaro - Excédée par les «provocations» de Macron, l'aile gauche du PS demande sa démission

    Les critiques fusent à gauche, après la nouvelle sortie du ministre de l'Économie Emmanuel Macron sur le statut des fonctionnaires, qui selon lui ne serait «plus justifiable». «On a fait partir Arnaud Montebourg pour moins que cela», a fait remarquer le député Laurent Baumel lors d'un Conseil national du PS qui se tenait samedi à la Mutualité à Paris.

    Libé - La nouveauté du week-end : Pourquoi Cambadélis sort un référendum de son chapeau

    Le patron du PS annonce vouloir sonder «le peuple de gauche» pour savoir s’il est favorable ou pas à l’unité pour les régionales.

    21 septembre

    L'Express - Le "référendum" de Cambadélis ne séduit pas la gauche du PS

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste a annoncé samedi l'organisation d'un rérérendum sur l'unité de la gauche aux élections régionales. La proposition suscite la colère des partenaires traditionnels du PS.

    Boursier.com - Régionales: le PS organise un référendum sur l'union de la gauche

    PARIS (Reuters) - Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé samedi la tenue mi-octobre d'un référendum sur l'union de la gauche aux élections régionales, en vue desquelles l'éclatement des forces promet de mettre la majorité gouvernementale en difficulté.

    Le JDD - Le PS appelle à un "référendum" du "peuple de gauche"

    Jean-Christophe Cambadélis a annoncé samedi soir l'organisation par le PS d'un référendum du "peuple de gauche", du 16 au 18 octobre, lui demandant s'il est favorable à l'unité entre le PS et les autres partis de gauche aux régionales de décembre.

    Le Parisien - Régionales: Cambadélis tente un pari pour imposer par la base l'unité à gauche

    Face au risque d'une déroute aux élections régionales, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle le "peuple de gauche" à se prononcer par "référendum" mi-octobre pour imposer une unité que les états-majors des anciens alliés du PS refusent pour l'heure.

    Montpellier - En terrain conquis chez les Radicaux de gauche, réunis à Montpellier pour leur 100e congrès, Manuel Valls a lancé dimanche un appel à l'unité de la gauche face au danger du FN

  • Paul Alliès - Pourquoi j’ai signé la lettre contre la nomination du président de la Banque de France

    Le Monde l’a publié ce 15 septembre sous le titre : « la nomination d’un ex-dirigeant de la BNP dénoncée par 150 économistes ». Je ne suis pas économiste (comme quelques autres signataires, tous universitaires). J’ai signé parce que la lettre met en cause une incongruité (de plus) de  la Ve République : le pouvoir de nomination du président de la République....

    François Hollande durant sa campagne avait abordé la question. D’abord dans le discours du Bourget le 22 janvier 2012 où il était question de « réduction du pouvoir de nomination du président ». Puis, le 13 avril dans son entretien à Médiapart où il promettait (pressé, il est vrai par Edwy Plenel) que « toutes les nominations, hormis celles des directeurs d’administration centrale feront l’objet d’un vote à la majorité positive des deux tiers dans les commissions parlementaires concernées ». La pratique du pouvoir s’est chargée d’anéantir ces espoirs sur ce plan comme sur tant d’autres.....

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