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Emmanuel Macron redescend d’une marche
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L'actualité des socialistes du 13 au 19 mai (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Benoît Hamon à C Politique le 22 mai
Le Monde - Parti socialiste : que va-t-il advenir des « frondeurs » ?
Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.ANALYSES ET REFLEXIONS
Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)
Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.
Les premiers mois tumultueux des primaires présidentielles reflètent un moment populiste de la politique américaine. Dans le camp démocrate, le seul sénateur autoproclamé socialiste, Bernie Sanders, a fait montre d’une force surprenante contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, que l’on s’attendait à voir remporter l’investiture démocrate pratiquement sans opposition. Dans le camp républicain, le milliardaire homme d’affaire et de télévision Donald Trump s’est imposé comme le favori parmi une myriade de politiciens, qui comprenait notamment Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride et frère du président George W. Bush. Bien qu’il ait récolté plus de 100 millions de dollars pour financer sa campagne, Jeb Bush n’a pas réussi à parler aux électeurs et s’est retiré de la course.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/michael-sandel-la-collusion-entre-les-partis-et-l-argent-fait-le-jeu-des-candidats-protestataires_4872389_3232.html#APOtw2r82VmSqJI3.99OFCE - Croître et durer par Hervé Péléraux
Un environnement macroéconomique toujours favorable à une reprise
La publication, le 29 avril dernier, d’une croissance de l’économie française de 0,5 % au premier trimestre 2016, en ligne avec nos dernières prévisions, est un signal conjoncturel encourageant. Elle confirme d’abord le changement du régime de croissance engagé à partir de la seconde moitié de 2014, passé de 0,1 % par trimestre en moyenne entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2014 à 0,3 % depuis (graphique). Elle semble ensuite indiquer que la capacité de croissance de l’économie française ne s’est pas éteinte après les crises à répétition survenues depuis 2008 et que l’appareil productif est à même de pouvoir répondre aux sollicitations de la demande intérieure à court terme, notamment en services. Enfin, en atteignant 2,2 % en rythme annualisé, la croissance du premier trimestre 2016 s’est élevée, comme aux deux trimestres précédents (respectivement 1,5 et 1,4 %), au-delà de la croissance potentielle évaluée à 1,3 % l’an selon nos estimations, ce qui pourrait signer une entrée de l’économie française dans une phase de reprise si le rythme d’expansion se maintenait durablement au-dessus de ce seuil.
SONDAGES
Qui seront les candidats alignés au premier tour de la présidentielle le 23 avril 2017 ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon à part, les représentants des principales forces politiques ne sont pas connus pour l’heure. Si bien que les instituts de sondage, qui tentent de prendre le pouls des électeurs à moins d’un an de l’échéance, doivent s’adapter aux différents scénarios possibles.MONTEBOUGL’ancien ministre (PS) de l’économie Arnaud Montebourg a lancé, lundi 16 mai, « un appel » aux Français pour leur « proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France ».
Achevant l’ascension du mont Beuvray (Saône-et-Loire), qu’il fait traditionnellement chaque lundi de Pentecôte, il s’est adressé « aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, (…) aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre nation et de notre continent ».
RTL - Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg, la bouffée d'air frais des frondeurs socialistes au Mont-BeuvrayL'ex-locataire de Bercy fait un pas vers son retour en politique ce lundi 16 mai au Mont Beuvray à l'occasion d'un événement organisé par les frondeurs Christian Paul et Laurent Baumel.
Libé - Avec Montebourg au mont Beuvray : «C’est bien beau mais comment on fait maintenant ?»
Lors de la traditionnelle ascension du mont Beuvray, Arnaud Montebourg a précisé son calendrier pour 2017, sans pour autant se déclarer officiellement candidat. Une démarche qui a laissé sceptique certains militants.
Un pas de plus vers la candidature ? Lundi 16 mai, Arnaud Montebourg doit gravir le mont Beuvray, comme il le fait chaque année. Objectif de cette marche très politique dans le massif du Morvan : avancer un peu plus encore vers une candidature à la prochaine élection présidentielle. Le 8 mai, sur France 2, l’ancien ministre de l’économie était resté sibyllin au sujet de ses intentions réelles pour 2017. « S’il y avait des responsabilités à prendre, je les prendrais », a-t-il déclaré, sans plus de précision. Lundi, au mont Beuvray, il devrait « se mouiller davantage », selon Mathias Nirman, autoentrepreneur de 26 ans et membre du Parti socialiste (PS), à la tête du collectif Les Jeunes avec Arnaud.CHOMAGEEn France métropolitaine, le taux de chômage s'est maintenu de justesse sous les 10% au premier trimestre 2016. Le chômage des seniors a reculé, mais celui des jeunes a grimpé.Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusementISLAMISMETélérama - Femme et islam : Fawzia Zouari, une guerrière sur le front de la laïcité
“Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. Fawzia Zouari, docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne et romancière, sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui a débuté le 14 mai 2016 à Saint-Malo.
Huffington Post - Djihadisme et islamisme, un lien organique, Jean-Louis Margolin
Les choses bougent vite à propos de notre connaissance du phénomène djihadiste. Une série de livres, d'articles académiques, de reportages et de films convergent, au-delà de leur diversité, dans une remise en cause des discours de banalisation et de minimisation qui longtemps ont dominé la scène intellectuelle et politique française.
On tend ainsi à abandonner la présentation des djihadistes comme des brutes incultes droguées au captagon, totalement ignorantes du Coran, qui joueraient à la Guerre Sainte comme d'autres aux jeux vidéo.
Six mois après les attentats de Paris, on peine encore à expliquer le comportement de leurs auteurs. Faut-il aller chercher dans leur inconscient les motifs réels de leur violence et et de ce délirant désir de sacrifice ? Entretien avec le psychanalyste Fathi Benslama, auteur d'“Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman”.
Le takfirisme est une sous-branche du salafisme. Cette famille religieuse issue du sunnisme (la principale branche de l’islam) prône une pratique rigoriste de la religion musulmane, proche de ses premiers fidèles (le terme salaf désigne, en arabe, les « ancêtres », en l’occurrence les premiers compagnons du Prophète).JUSTICEDivorcer sans passer devant le juge, simplifier le changement d’état civil des personnes transgenres et transsexuelles ou supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs : le projet de loi sur la « justice du XXIe siècle » est aussi vaste qu’hétéroclite. Les députés se saisissent mardi 17 mai de la dernière réforme judiciaire du quinquennat, portée par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.HARCELEMENT SEXUELLes accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin l’ont une nouvelle fois prouvé : le sexisme n’épargne aucune sphère de la société, encore moins la très masculine sphère politique. « Dans tous les partis, il y a du sexisme », « les remarques déplacées, les gestes équivoques, ça arrive, comme partout », « il y a du sexisme dans tous les lieux de pouvoir », lâchent pêle-mêle des élus Les Républicains, socialistes ou communistes, encore marqués par l’affaire DSK, qui avait mis au jour le sentiment de toute-puissance de certains hommes politiques.TAFTAConclure l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta, Trans Atlantic Free Trade Agreement, ou TTIP) si possible, avant la fin du mandat de Barack Obama, en janvier 2017. Ne pas abaisser les normes européennes, protéger les indications géographiques — en clair, le savoir-faire européen et les spécificités des produits locaux —, obtenir un engagement clair des Etats-Unis sur le développement durable : les objectifs de la commissaire européenne au commerce, la libérale suédoise Cecilia Malmström, restent les mêmes, comme elle l’a répété vendredi 13 mai, à Bruxelles, lors d’un conseil des ministres du commerce.NUIT DEBOUTLe Monde - Nuit debout est un rassemblement plus diversifié qu’on ne le dit Par un collectif de chercheurs en sciences socialesSur Nuit debout, on a tout entendu : « La moyenne d’âge est de 25 ans », « un entre-soi de bobos parisiens », « aucun vrai prolétaire », mais « une bourgeoisie blanche urbaine », « des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière », « un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agit-prop »… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement.
ACTUALITES PSEn proie à la division, le PS est au bord de l'explosion selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Pour lequel seul François Hollande maintient l'unité du parti.Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».Lorsque, début 2015, Emmanuel Macron était venu présenter devant les députés son projet de loi pour la croissance et l’activité, il bénéficiait encore de l’avantage de la nouveauté et de la curiosité. La majorité du groupe socialiste de l’Assemblée nationale s’efforça, tout au long des travaux en commission et de l’examen en séance, d’épauler le novice qui effectuait ses premiers pas dans l’arène politique et de l’aider à déjouer les embûches. Même si, à l’arrivée, ce fut un 49.3 qui ponctua les débats.Les loyalistes appellent à la condamnation des frondeurs, les frondeurs refusent de quitter le PS, et les aubrystes sont prêts à arbitrer le match.Recoller les morceaux. C'est ce qui attend un Parti socialiste plus divisé que jamais, à un an de l'élection présidentielle. L'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail, puis la signature, par 25 députés encartés, d'une motion de censure, ont fracturé le parti. Alors que certains, parmi les "loyalistes", appellent à sanctionner les frondeurs, ces derniers ne sont pas décidés à partir. Au milieu de cette guerre fratricide, les proches de Martine Aubry comptent jouer les casques bleus.
A un an de la présidentielle, la formation de la rue de Solférino semble plus fragile que jamais.Le parti socialiste semble au bord de l'implosion après l'épisode du 49.3 et de la tentative de motion de censure de gauche sur la loi Travail. Alors que Manuel Valls a réclamé, jeudi 12 mai, une "clarification" aux frondeurs, que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a saisi la Haute autorité éthique du parti, les trublions socialistes assurent - par la voix de Pascal Cherki - qu'ils ont une "tactique". Francetv info revient sur les clans qui s'affrontent rue de SolférinoPS (communiqués)Ce vendredi 13 mai, Jean-Christophe Cambadélis a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Lagarde, Pierre Laurent et tous les dirigeants de partis politiques républicains et d’organisations syndicales, à propos des violences en général et des attaques de permanences de parlementaires perpétrées depuis plusieurs semaines. -
Marianne, Jacques Julliard - La tentation centriste
La mise sur orbite de la fusée Macron s'accompagne, comme toute tentative centriste, d'une idée fausse : le clivage gauche/droite serait une bizarrerie française. Seulement, une candidature qui ne se voudrait ni de droite ni de gauche serait une candidature hors sol, propre à séduire les Gracques, Alain Minc ou Jacques Attali. Insuffisant pour gouverner la France.
Gauche contre droite, un clivage dépassé ? La mise sur orbite de la fusée Macron s'accompagne, comme toute tentative centriste, du retour d'une idée-force qui est aussi une idée fausse : à savoir que le fameux clivage, la summa divisio (René Rémond) entre la gauche et la droite est une bizarrerie française, une vieillerie historique devenue artificielle et sans rapport avec les problèmes de notre temps.
Quand un préjugé bénéficie à la fois de l'ancienneté et du consensus général, il ne se rend jamais, pas même à l'évidence. Or l'évidence, c'est que le fameux clivage n'est pas une spécialité française, mais bel et bien le principe organisateur de la démocratie. Pas de démocratie sans alternance, c'est-à-dire sans possibilité, pour l'électorat mécontent de l'équipe gouvernementale sortante, de lui substituer une équipe d'opposition.
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L'actualité des socialistes du 22 au 28 avril (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Le Monde - Le « 21 avril », c’était il y a 14 ans, mais ce pourrait bien être dans un an aussi
Il y a 14 ans, un coup de tonnerre politique résonnait dans le ciel français. Le 21 avril 2002, à 20 heures, le visage de Jean-Marie Le Pen apparaissait sur les écrans de télévision au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Le moment de stupeur passé, des millions d’électeurs avaient ensuite fait barrage au FN. Avertissement sans frais pour les dirigeants
LUXLEAKS
Le 26 avril, Antoine Deltour comparaîtra devant le tribunal de Luxembourg. Il encourt cinq ans d’emprisonnement et 1,25 million d’euros d’amende pour « vol domestique, accès ou maintien frauduleux dans un système informatique, divulgation de secrets d’affaires, de violation de secret professionnel et blanchiment-détention des documents soustraits ». Les condamnations prononcées pourraient être exécutées en France, en vertu des textes sur la reconnaissance mutuelle en matière pénale.
Le Monde - Au procès LuxLeaks, le lanceur d’alerte accusé « d’anticapitalisme »
Un « anticapitaliste », le lanceur d’alerte Antoine Deltour ? C’est en tout cas la conviction du commissaire de police luxembourgeois Roger Hayard, qui est venu témoigner mercredi 27 avril au procès de l’ancien auditeur du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Celui-ci est accusé d’avoir volé des centaines d’accords fiscaux secrets, la veille de sa démission, en octobre 2010, avant de les transmettre à un journaliste de « Cash Investigation » (France 2), Edouard Perrin. A ses côtés, un autre employé de PwC, Raphaël Halet, qui a agi séparément de M. Deltour, est également accusé de « vol » et de « violation du secret professionnel » et risque, comme lui, dix ans de prison.
REFLEXIONS ET ANALYSES
OFCE - France : des marges de croissance
Après plusieurs années de croissance atone (0,4 % en moyenne sur la période 2012-2014), un mouvement de reprise de l’activité semble enfin émerger en France. Avec 1,2 % en 2015 (1,4 % en glissement annuel à la fin de l’année), la croissance française est restée modeste et inférieure à la moyenne de la croissance européenne. L’année 2015 a été encore marquée par un certain nombre de points noirs, particulièrement concentrés autour du secteur de la construction et de l’investissement des administrations publiques (amputant le PIB de -0,3 point en 2015 après -0,5 point en 2014). Néanmoins, des signaux positifs sont apparus qui sont de bon augure.
La vie des idées - Loi Travail : enjeux et répertoires d’action, Entretien avec Sophie Béroud
Le mouvement de contestation contre la « Loi Travail » a mis en avant les inégalités générationnelles face à la précarité. La politiste Sophie Béroud analyse les enjeux de ce projet de loi en termes d’inégalités de genre ainsi que les formes de mobilisation auxquelles la contestation actuelle donne lieu, avec les contradictions des syndicats.
Télérama - Procès LuxLeaks : “M. Hollande, de quel côté êtes-vous ?”
A quelques jours du procès Luxleaks, où un lanceur d'alerte et un journaliste sont poursuivis pour avoir mis au jour des méthodes d'optimisation fiscale pratiquées par des multinationales, le collectif “Informer n’est pas un délit” adresse une lettre ouverte à François Hollande.
CHOMAGE
Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a diminué de 60 000 personnes en métropole en mars, selon les chiffres du Pôle emploi. Il s’agit certes de la plus forte baisse en valeur absolue sur un mois depuis septembre 2000, mais est-ce suffisant pour affirmer que « ça va mieux », comme l’avait fait François Hollande le 14 avril ? Tour d’horizon chiffré.La baisse de 60 000 du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A au mois de mars est exceptionnelle. Il faut en effet remonter à septembre 2000 pour trouver un recul de cette ampleur. Au-delà de la volatilité naturelle des statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois, il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. Sur un an, la hausse du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A est de 17 000 personnes. Entre mars 2014 et mars 2015, cette hausse était de 164 000 personnes. Mieux encore, sur les six derniers mois, le nombre des inscrits recule de 19 000.LOI TRAVAILLa dernière manifestation contre la loi El Khomri a conduit à 214 interpellations et a fait de nombreux blessés. Le manque d'encadrement des cortèges est pointé du doigtLa journée de mobilisation contre la loi Travail a tourné dans de nombreuses villes à l'affrontement entre policiers et manifestants.Le scénario tourne en boucle. Depuis le début mars, des manifestants battent le pavé pour « abattre » la loi El-Khomri. La quatrième manifestation, jeudi 28 avril, a moins mobilisé que les précédentes. Mais la résistance persiste et se déroule sur fond de violentes échauffourées avec les forces de l’ordre. Pendant ce temps, la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée termine son travail d’amendement. A partir du lundi 3 mai, c’est une autre séquence qui s’ouvre.
La manifestation du 28 avril est l’occasion pour le mouvement Nuit debout de tester un début de « convergence » avec les syndicats sur le retrait de la loi travail. Avant la manifestation, une délégation de participants doit en effet rencontrer Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Jeudi soir, la quotidienne AG de Nuit debout accueillera des représentants d’organisations syndicales. La secrétaire confédérale de la CGT, Catherine Perret, représentera le syndicat dans une « table ronde » prévue le 1er mai, à l’issue du cortège traditionnel de la Fête du travail.LAICITEAu premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, qui s’interrogeait sur l’interdiction du voile islamique à l’Université, Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lui a répondu sur RTL le 13 avril : qu’« il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université ». Monsieur Mandon jette en réalité le grand voile du déni de réalité sur l’épineux problème du port du voile à l’université. Il y a de plus en plus d’étudiantes voilées et elles nous posent de plus en plus de problèmes. Telle est la réalité.
Le débat a repris, à l'initiative du Premier ministre et du Président de la République, sur la question du port du voile islamique à l'université. Immédiatement, la passion, dans un camp, comme dans l'autre, alimente une fièvre dont chacun sait qu'elle est pourtant mauvaise conseillère. Les initiatives fleurissent de toutes parts, comme ces étudiants qui souhaitent lutter contre la stigmatisation des femmes portant le voile à la faveur d'un "Hijab Day" organisé à Sciences Po Paris. L'extrême-droite, au passage, refait le plein de carburant tandis que le communautarisme prépare ses banderoles criant à l'islamophobie de la République. Sans compter la mode consistant à exhiber son appartenance à une identité et qui est devenue un véritable phénomène de société.La laïcité, c’est compliqué. Que l’on pense aux immigrants, arrivant des pays de l’Est ou de l’Afrique subsaharienne, à qui l’on demande de se conformer aux règles de la laïcité ! Pour s’y retrouver, il faut un excellent pédagogue. Jean Glavany est de ceux-là. Précis, déterminé, sans excès ou effet de manche, le député PS livre sa définition de la laïcité tout en concédant qu’à l’Assemblée nationale, il y en a probablement 577 – autant que de députés. Mais l’affirmation de la liberté de conscience est un fil conducteur suffisamment fédérateur pour tous les “bons laïcs”.LA POLITIQUE EN COULISSES - Céline Pina publie un essai engagé et passionnant sur le défi de la laïcité. Un livre qui rejoint la position de Manuel Valls, plutôt isolé au sein de sa famille politique sur le sujet. Dominique de Montvalon, rédacteur en chef au JDD, explique pourquoi.
Le premier ministre turc a assuré, mercredi 27 avril, que le principe de laïcité serait conservé dans le projet de Constitution élaboré par l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi – « Parti de la justice et du développement »), le parti islamo-conservateur au pouvoir, après une vive controverse déclenchée par le président du Parlement qui s’y était déclaré hostile.PSEn marge de son interview au JDD, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a assuré que son parti n'aura "aucun problème de financement" jusqu'en 2018. Jouant la transparence, le premier secrétaire a admis par ailleurs que "le Parti socialiste a perdu un tiers de ses effectifs en dix ans".
Le Parti socialiste a présenté mardi 26 avril le premier de sept « Cahiers de la présidentielle », des « préconisations » destinées à nourrir le programme du futur candidat du PS en 2017.
Le JDD - Cambadélis : "J’appelle les socialistes à arrêter de pleurer"
INTERVIEW - Dans le JDD, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis se félicite de la réunion de ministres qu’organise Stéphane Le Foll, lundi, à la faculté de médecine de Paris. "Un moment", dit-il, d’une contre-offensive politique qu’il veut plus générale
Le JDD - Les adhésions au Parti socialiste en chute libre
Si le Parti socialiste vise toujours les 500.000 adhérents en 2017, Le Parisien révèle, samedi, qu’ils n’étaient plus que 86.171 à jour de cotisation fin 2015.
Le Point - Fortement endettée, la fédération PS du Nord lance un appel aux dons
Alors que le nombre de militants socialistes fond sur le plan national, le bastion historique de la gauche connaît de graves difficultés financières.
HOLLANDE
Le JDD - "Hé oh la gauche", l'exercice de remotivation des socialistes
REPORTAGE - Vingt-cinq ministres, une salle chauffée à blanc, des questions simples… Lundi soir, tout était organisé pour que le Parti socialiste défende son bilan et se rassure en vue de 2017.
Libé - «Hé oh», revoilà les hollandais
En organisant ce lundi un meeting intitulé «Hé oh la gauche !», les proches du Président lancent leur opération reconquête.
BFMTV - L'impopularité de Hollande ne profite pas à Mélenchon mais à Aubry
Lorsqu'on demande aux Français qui, parmi les personnalités de gauche, est le meilleur opposant à François Hollande, Martine Aubry arrive en tête avec 28% des réponses, devant Jean-Luc Mélenchon (27%). Il devance cependant Arnaud Montebourg (23%), Benoît Hamon (13%) et Cécile Duflot (5%).
PRIMAIRE
Le Figaro - Des adhérents du PS menacent de saisir la justice pour obtenir une primaire
Trois militants exhortent le patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, à faire respecter les statuts du parti en organisant un conseil national fixant un calendrier avant le 6 mai prochain.
MACRON
Challenges - Macron doit-il quitter Hollande et le gouvernement?
Le ministre de l’Economie est sans cesse plus indomptable. Ce soir, c'est sur Arte qu'il fait entendre sa musique solitaire. François Hollande passe l’éponge. Jusqu'à quand ?
La Tribune - L'ISF, la nouvelle pomme de discorde entre Valls et Macron
Les déclarations du ministre de l'Economie sur un réaménagement de l'ISF ont fait bondir le Premier ministre. Pourtant, les solutions esquissées par Emmanuel Macron étaient celles proposées par Manuel Valls en 2011. Le combat des sous-chefs se durcit.
NUIT DEBOUT
Le Monde - Un mois après, Nuit debout est toujours dans la place
Depuis le 31 mars, la place de la République est occupée chaque soir par le mouvement Nuit debout, réuni la première fois après une manifestation contre la loi travail. En trente jours d’occupation, Nuit debout s’est organisée et s’est imposée dans les médias, même si elle refuse toujours d’avoir un leader, un porte-parole et une liste claire de revendications. Bilan des différents enjeux de Nuit debout, un mois après le début du mouvement.Depuis un mois, des citoyens palabrent sur les places des villes, sous l'œil attentif des internautes. Retour sur le mouvement en cinq étapes.PORTRAIT
A 37 ans, le député de Seine-Saint-Denis vient d’être nommé porte-parole du PS. Celui qui frayait à ses débuts avec l’aile gauche du parti s’est peu à peu rapproché du gouvernement.ESPAGNEMADRID (Reuters) - Les Espagnols se rendront à nouveau aux urnes au mois de juin pour élire leurs députés, les ultimes tractations en vue de la formation d'un gouvernement issu des élections législatives du 20 décembre n'ayant pas permis mardi de trouver un accord.Aucun parti politique n'ose le dire ouvertement mais l'Espagne semble condamnée à retourner aux urnes fin juin, faute d'avoir su sortir de l'impasse après les législatives de décembre, et la campagne électorale a déjà démarré.PS (Communiqués)Le Parti socialiste se félicite de l’accord trouvé par les différents partenaires sur le régime d’assurance chômage des intermittents.Le texte final comporte des avancées importantes pour les intermittents avec l’ouverture de nouveaux droits pour des milliers d’artistes et de techniciens. Il prévoit aussi que le système soit en partie financé par les employeurs, qui ont dû concéder une augmentation de la cotisation patronale de 1 %, sans respecter la lettre de cadrage financier du Medef qui imposait aux intermittents un effort insoutenable d’ici à 2018.
Après la nouvelle grève à la SNCF qui a eu lieu hier, il est important de rappeler que la loi du 4 août 2014 a permis de clarifier l’organisation du système ferroviaire en instituant un pôle public unifié. Le Parti socialiste confirme son attachement à l’émergence d’une réglementation sociale commune au secteur du transport ferroviaire.Le Parti socialiste se félicite de la baisse du chômage au mois de mars 2016. Cette baisse significative (-60 000 personnes en catégorie A) démontre que les efforts engagés ne sont pas vains et que les politiques menées portent leurs fruits.Cette diminution du nombre de chômeurs s’ajoute à la publication de nombreux indicateurs positifs sur la situation économique de notre pays. La reprise est en marche.
Élection législative partielle en Loire-Atlantique : réaction du Parti socialiste
Ce soir, la candidate socialiste Karine Daniel a remporté l’élection législative partielle de la troisième circonscription de Loire-Atlantique, succédant ainsi à Jean-Marc Ayrault.
Le Parti socialiste adresse ses vives félicitations à Karine Daniel qui a su, dans un contexte difficile, rassembler le peuple de gauche et écologiste autour de sa candidature. Dans cette élection, la gauche retrouve son résultat des élections régionales.
COP21 : signature de l’accord de Paris, un pas en avant décisif pour le climat
En cette journée de la Terre, le Parti socialiste se félicite que 171 pays soient aujourd’hui réunis à New-York pour la signature de l’accord de la COP21, en présence du président de la République, François Hollande, et d’une soixantaine d’autres chefs d’État.Objectif sans précédent, la communauté internationale s’engage à limiter le réchauffement de la planète nettement en dessous de 2°C d’ici la fin du siècle, sans abandonner le seuil des 1.5°C, crucial pour la survie de nombreux pays insulaires.
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Pour Carvounas (PS), "Macron veut être candidat à l'élection présidentielle"
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Stéphane Le Foll organise un meeting en soutien au président, Macron pas invité
Alors qu'Emmanuel Macron exprime le fait que la gauche ne le "satisfait pas", Stéphane Le Foll organise un meeting en soutien au président. "Hé ho la gauche", organisé lundi soir à Paris, aura pour but de défendre le bilan du quinquennat. Vingt-cinq ministres y sont conviés. Bizarrement, celui de l'Économie ne figure pas sur la liste.
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"La gauche ne me satisfait pas", dit Macron, "la réciproque est vraie", répond un membre du PS
"La gauche ne me satisfait pas", a déclaré Emmanuel Macron dans une interview à Arte, diffusée ce dimanche soir. Sur le plateau de LCI, Jérôme Guedj, membre du bureau national du PS et las des sorties à répétition du ministre de l'Économie, lui répond que "la gauche ne se satisfait pas d'un ministre d'un gouvernement de gauche [...] qui s'assied sur l'histoire et la tradition" du parti.
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Emmanuel Macron de gauche ? "Un point à noter", ironise Stéphane Le Foll
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Macron le futur "Brutus" de Hollande ? La réponse entre soutien et ironie de Le Foll
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Emmanuel Macron - Vox Pop - ARTE
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"La créature Macron échappe de plus en plus à son créateur Hollande"
Pour la première fois, Emmanuel Macron est désigné par les sympathisants de gauche comme le meilleur candidat pour l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage Viavoice paru le 20 avril. Le ministre de l’économie expliquait le même jour dans les médias “nourrir un projet présidentiel” avec son mouvement En marche!. Peut-il envisager de se présenter à la prochaine présidentielle ? Analyse de David Revault d’Allonnes, journaliste au service politique du “Monde”.
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