Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 47

  • Marianne - L’arnaque au programme d’Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    La cover est alléchante : « MACRON dévoile ENFIN son programme ». On sent d’abord un soulagement dans le mot « enfin », qui souligne à quel point certains journalistes n’en pouvaient plus de suivre des meetings de « bilan » ou de « diagnostic partagé » des Marcheurs… Puis très vite, on perçoit l’arnaque dans le mot « programme » !
     
    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Emmanuel Macron, une candidature annoncée mercredi: pourquoi se déclare-t-il le 16 novembre ?

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    Le mémorial du « Monde » aux victimes des attentats du 13-Novembre

    Le Monde - Un an après les attentats du 13-Novembre, « le fantôme du terrorisme plane toujours »

    Au cours de cette année, émaillée par d’autres attaques terroristes, les stigmates des attentats de Paris et Saint-Denis restent vifs. Le sentiment de l’habitude n’efface pas celui de l’insécurité.

    L'Humanité - #13 novembre. Vos chansons pour résister, pour vivre

    Quelques heures après les attentats du 13 novembre 2015, des jeunes ont pris la parole en chansons sur internet.

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Hollande se permet encore de carboniser les lambeaux de popularité qui lui restent »

    Les confidences du président à nos journalistes est comparé par la presse française du week-end à une « épitaphe » scellant ses chances de réélection.

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeud
  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Hollande se permet encore de carboniser les lambeaux de popularité qui lui restent »

    Les confidences du président à nos journalistes est comparé par la presse française du week-end à une « épitaphe » scellant ses chances de réélection.

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeudi.
  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Hollande se permet encore de carboniser les lambeaux de popularité qui lui restent »

    Les confidences du président à nos journalistes est comparé par la presse française du week-end à une « épitaphe » scellant ses chances de réélection.

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeudi.
  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeudi.
  • L'actualité des socialistes du 30 septembre au 6 octobre

    A LA UNE : PAUL ALLIES

    Paul Alliès - Et si les «Primaires citoyennes» étaient le début d’autre chose

    Le Conseil national du PS a adopté ce dimanche 2 octobre une résolution (accompagnée d’un vade-mecum détaillé) pour l’organisation de « Primaires citoyennes ». Les conditions pourraient être réunies pour qu’elles ne restent pas au stade de l’opération pro-Hollande telle qu’imaginée par la direction du parti.
     
    Les péripéties de l’idée même de Primaire chez les socialistes mériteraient un récit spécifique : entre le 7 juin 2015, quand la majorité du congrès de Poitiers l’enterre, en passant par le 10 janvier 2016, date de l’appel à « Notre Primaire » lancé par un collectif pluraliste,  jusqu’à une résolution du Conseil national du PS le 18 juin dernier, le cheminement de la direction Cambadélis aura été contradictoire et erratique. Disons qu’elle est passée de l’hypothèse même d’effacer les Primaires des nouveaux statuts du Parti dans un congrès extraordinaire, à la défense d’une Primaire a minima, réduite au périmètre improbable et restreint de la Belle Alliance Populaire. Le vote de ce dimanche ouvre une nouvelle séquence : les doutes sérieux qui pesaient sur l’organisation du scrutin ont été levés ; celui-ci est ouvert à toute la gauche tant pour ses éventuels candidats (jusqu’au 15 décembre) que pour ses électeurs (les 22 et 29 janvier 2017). La bataille opiniâtre menée par Christian Paul et la gauche du parti (essentiellement le courant « A gauche pour Gagner ») a donc fini par l’emporter. Les résistances de l’appareil, tout entier tourné vers la satisfaction des besoins changeants de François Hollande, ont bel et bien été vaincues.
     
    MELANCOLIE
     
    Libé - «Mélancolie de gauche», partis d’échecs Par Samuel Hayat Chargé de recherche au CNRS (Ceraps)
    Manuel Valls l’a dit et répété : «La gauche peut mourir.» Le Premier ministre entend par là désigner le risque d’un échec électoral pour un parti dit socialiste, mais qui n’est plus rattaché à la gauche que par atavisme topologique. Cependant, cette mort serait peut-être le symptôme d’un phénomène plus profond : la difficulté de la gauche, c’est-à-dire des mouvements multiples luttant pour l’égalité, à se remettre d’une autre défaite. Cette défaite, c’est celle du socialisme réel qui s’est effondré à la fin des années 80, mais aussi celle des luttes révolutionnaires qui ont marqué le XXe siècle, dans le monde occidental, au sein même du bloc soviétique, et dans les combats anti-impérialistes du tiers-monde. Dès lors, ce qui peut mourir, qui est déjà mort, peut-être, c’est la perspective même de l’émancipation ; une perte dont on ne saurait entièrement faire le deuil et qui plonge aujourd’hui la gauche dans une impuissance mélancolique.

    CHRISTIAN PAUL

    LCI - Frondeur du PS : avec Valls, "le verbe a remplacé l'action"

    TIEDE BILAN - Invité de "24 Heures en questions" sur LCI mardi soir, le député PS Christian Paul a éreinté le bilan de Manuel Valls. Ce "frondeur" socialiste fustige le bilan "tiède" du gouvernement et juge que la primaire devra trancher les désaccords de la gauche.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Le Lab - Pour Cambadélis, si Hollande ne va pas à la primaire, "le PS explose"

    Jean-Christophe Cambadélis souhaite que François Hollande soit candidat à la primaire de la BAP. Le soutien du Premier secrétaire du PS au président de la République est connu. Mais ce dimanche 2 octobre, le député de Paris va plus loin et conditionne la survie de son parti à la candidature du chef de l’État.

    Public Sénat - Primaire de la gauche : un front anti-Hollande peut-il l’emporter ?

    Un sondage donne Arnaud Montebourg vainqueur face à François Hollande à la primaire de la gauche. Le rassemblement des frondeurs, autour notamment de Montebourg-Hamon-Lienemann, se prépare.

    « Le scenario n’est pas écrit. A la présidentielle, ce n’est jamais le scénario prévu 6 mois avant qui se réalise ». Marie-Noëlle Lienemann est remontée comme une pendule. La candidate à la primaire de la gauche, dont les modalités viennent d’être arrêtées, y croit. La gauche du PS pourraient réussir à « battre la ligne Hollande-Valls pour redonner une chance à la gauche d’être au second tour de la présidentielle » espère la sénatrice de Paris.

    Libé - Montebourg (bien) candidat à la primaire

    L'ancien ministre a confirmé dimanche sa candidature à la primaire de la Belle Alliance Populaire, dont les modalités d'organisation ont été précisées par le PS. Ce lundi, un sondage le donne vainqueur du scrutin.

    FEKL

     
    Il entend réunir « des jeunes, des intellectuels, des élus de toutes les tendances du Parti socialiste (PS), des sympathisants », pour « alimenter le débat public ». Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, va lancer son propre mouvement « pour la vie des idées et des alternatives », baptisé « Movida », a-t-il annoncé au magazine L’Express
     
     
    Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a lancé ce mardi 4 octobre au soir son propre mouvement destiné à "alimenter le débat public" d'ici à la présidentielle. Le jeune ministre, "très critique du social-libéralisme" pourra servir d'atout à un François Hollande en pleine quête de légitimation à gauche.
     
    HOLLANDE
     
     
    Bercy publie un rapport détaillant les hausses et les baisses d'impôts sur le quinquennat, en triant ce qui est imputable à l'administration actuelle, et ce qui l'est à celle de Nicolas Sarkozy.
     
     
    Un intime de François Hollande envoie aux secrétaires fédéraux du PS un message appelant à soutenir la candidature du chef de l'État à la présidentielle 2017.
     
    MACRON
     
     
    Dans un débat avec Jean-François Kahn organisé par "Marianne", Emmanuel Macron se positionne sur le sujet de la laïcité, s'opposant vivement aux appels "à la discrétion" des musulmans de Jean-Pierre Chevènement et Manuel Valls. Il estime que la République est "ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" et pense qu'un catholique pratiquant, par exemple, peut "considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République", "dans sa conscience profonde". Extrait.
     

    « L’État doit donner plus de souplesse au marché du travail », « Le libéralisme est une valeur de gauche », « Le statut de fonctionnaire est de moins en moins défendable », « Il y a la politique des artisans et la politique des fainéants »… Qui a dit cela ? Emmanuel Macron.

    Temps de travail, indemnisation chômage, statut des fonctionnaires, modèle social… Les auteurs décryptent la vision de l’économie et de la société française du jeune ex-ministre (38 ans) et montrent que, derrière un discours qui s’affiche comme « moderne », se cache une vision de l’économie dépassée, héritière du libéralisme du XIXe siècle.

    JEUNESSE

    Marianne - La Cour des comptes dézingue les emplois aidés pour les jeunes

    Ce cadre posé, l’explosif rapport de la sur « L’accès des jeunes à l’emploi », rendu public ce mercredi 5 octobre, éclaire comment les pouvoirs publics ont en partie aggravé le sort de la jeunesse tricolore en dirigeant des bataillons de moins de 25 ans vers des contrats aidés (CUI-CIE, CUI-CAE de 20 heures puis des emplois d’avenir) dans les entreprises et plus encore dans les administrations - 160 000 bénéficiaires fin 2014 ! -, plutôt que vers des formations qualifiantes en alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation).

    Cour des comptes - L’accès des jeunes à l’emploi : construire des parcours, adapter les aides

    La structure du marché du travail en France pénalise tout particulièrement les jeunes. Leur durée d’accès à un emploi stable s’est allongée ; ils sont plus confrontés à la précarité dans l’emploi et au temps partiel subi ; leur taux de pauvreté est élevé. Depuis plusieurs décennies, de très nombreuses aides, mises en œuvre par des opérateurs multiples, ont été déployées pour corriger cette situation. Ce système d’aides publiques présente un coût élevé (10,5 Md€ en 2015) et croissant, mais les résultats obtenus du point de vue de l’accès à un emploi durable ne sont à la mesure ni des objectifs affichés, ni des moyens mobilisés.
    Les juridictions financières préconisent de concentrer davantage les aides publiques sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi et de privilégier les réponses rapides et les dispositifs intensifs. Leur rapport comprend sept cahiers territoriaux : Est-Ensemble, Le Creusot – Montceau-Les-Mines, Limoux, Saint-Étienne, Seine-Eure / Haute-Normandie, Thiers et Toulouse.

    ISLAM
     
     
    Le professeur de philosophie avait vivement critiqué dans une tribune le lycée musulman Averroès, à Lille.

    Le parquet a requis mardi la relaxe d'un ex-enseignant d'un lycée musulman de Lille poursuivi pour avoir publié plusieurs articles qui faisaient état de dérives islamistes au sein de l'établissement. La décision du tribunal correctionnel de Nanterre, devant lequel l'affaire était plaidée, a été mise en délibéré.