"L'intérim a été multiplié par cinq, les CDD par quatre, les stages par trois depuis 1980. Cela fait 30 ans qu'on a assoupli notre marché du travail", a rappelé l'économiste Thomas Porcher sur le plateau d'Amandine Bégot ce mardi 4 octobre. "Penser que c'est la volonté individuelle qui va vous permettre de devenir milliardaire est un conte d'Emmanuel Macron", a-t-il ajouté. L'auteur du livre "Introduction inquiète à la Macron-économie" juge sévèrement le bilan de l'ancien ministre: "Il n'y a pas de vision de politique économique. On dirait des réformes pour pays en développement".
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Bilan de Macron: "On dirait des réformes pour pays en développement", selon Thomas Porcher
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Alstom, SNCF, diagnostic du FMI, Emmanuel Macron et primaire de la gauche : Michel Sapin répond aux questions de Jean-Pierre Elkabbach
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L'actualité des socialistes du 2 au 8 septembre
ANALYSES
OFCE - Le quinquennat de François Hollande : enlisement ou rétablissement ?
Le quinquennat de François Hollande a été marqué par des difficultés économiques profondes mais également par un début d’embellie cette dernière année de mandat. La France aura donc connu une croissance faible de 2012 à 2014, du fait notamment de la politique de consolidation budgétaire, puis une croissance modérée au-delà.
L’ampleur du choc fiscal en début de quinquennat, dont l’impact négatif sur la croissance avait été sous-estimé par le gouvernement, n’était pas compatible avec une baisse du chômage au cours de la première moitié du mandat.
L’effort d’assainissement des finances publiques aura conduit à un ajustement budgétaire conséquent, en repoussant cependant l’objectif de 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Selon les calculs de la Commission européenne, le solde structurel français (c’est-à-dire le solde corrigé des effets de la conjoncture) se serait amélioré de 2,5 points sur la période 2012-2016. Malgré tout, cet effort n’a pas empêché la dette publique d’atteindre un point haut historique, et de diverger sensiblement par rapport à celle de l’Allemagne.
FRONDEURS
Ils font leur rentrée ce week-end à La Rochelle, sans parvenir à se mettre d’accord sur une candidature unique pour la primaire de la gauche.
En savoir plus surSONDAGEUne très nette désaffection. C'est la principale leçon de l'enquête réalisée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, pour le Cevipof et publiée cet été sur la relation entre les enseignants et le PS. Il observe « un affaissement important des intentions de vote en faveur de François Hollande entre janvier 2016 et mai 2016, passant de 30,7 % à 24,3 %. »HOLLANDELe discours était très attendu. Et plus encore que le thème du colloque que François Hollande ouvre "la démocratie face au terrorisme", ce sont les petits cailloux semés par le chef de l'Etat en vue de 2017 qui étaient scrutés. Englué dans les bas-fonds des sondages, encadré par des candidatures dissidentes (Arnaud Montebourg sur sa gauche et Emmanuel Macron sur sa droite), le président de la République était pressé par une partie des siens d'envoyer un signalIl était temps. Même les plus fidèles partisans de François Hollande commençaient à douter de sa capacité à parler à la gauche et à incarner sa possible unité. Les voilà rassurés. Hollande sait encore y faire. Même si un discours, aussi bon soit-il, ne suffira pas pour corriger les manquements et les incohérences de son quinquennat.Tir nourri sur ses adversaires tous bords confondus, anaphores, intentions… Dans le discours le plus percutant de son quinquennat, jeudi à Paris, le chef de l’Etat a posé les premiers jalons de sa future campagne, sans pour autant se déclarer.François Hollande n’a pas fait de déclaration de candidature ou d’annonce surprise dans son discours, jeudi 8 septembre, à la Salle Wagram, à Paris. Il a en revanche défendu son action en allant au-delà du seul thème annoncé de la « démocratie face au terrorisme ». Constitution, cumul des mandats, créations de postes… Retour sur ses principales affirmations.MACRONEn décidant finalement de quitter le gouvernement, Emmanuel Macron a pris un risque calculé. Son pari est que François Hollande ne se représentera pas à l’élection présidentielle et que dans ces conditions il ne doit plus tarder à montrer clairement ses ambitions et à se préparer pour 2017. Ce pari est risqué dans la mesure où, s’il se trompe, il se trouvera dans une situation particulièrement inconfortable. En effet, son départ du gouvernement à lui seul ne lui permettra pas de se présenter contre le président sortant si, déjouant ses calculs, celui-ci se représente. L’image de Brutus serait alors trop prégnante. Il aurait fallu que Macron quitte beaucoup plus tôt le gouvernement et sur une rupture radicale pour pouvoir légitimement se présenter contre François Hollande. Ce ne fut pas le cas. Si le président se représente, il devra donc faire exploser sa fusée porteuse à peine lancée. Fâcheux. Tout repose donc sur le calcul du retrait probable de ce dernier. Ce calcul est-il juste ?Challenges -Pourquoi Macron est obligé d’être candidat socialiste, malgré lui
Un sondage TNS SOFRES pour Le Figaro montre que Macron est surtout perçu par les électeurs de gauche comme un candidat socialiste avant tout tandis que son succès dans l’électorat de droite est faible. A lui d’en tirer les leçons en renonçant à son credo ni gauche, ni droite
MONTEBOURG
Le JDD - SONDAGE. Primaire du PS : le match Hollande-Montebourg
Selon notre sondage Ifop-JDD, la primaire organisée par le PS s'annonce serrée. S'il devance un peu Arnaud Montebourg au premier tour, François Hollande pourrait être confronté à un second tour très compliqué.
HAMON
L'Express - Primaire à gauche: Benoît Hamon crée son micro-parti, baptisé "Elpis"
Le candidat de l'aile gauche du PS vient de créer son parti de poche pour recevoir des dons en vue de financer sa campagne pour la primaire à gauche.
KIMELFELD
Lyon Première - "J'ai très envie d'être maire de Lyon" David Kimelfeld (PS)
David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement et premier fédéral du PS du Rhône, a été désigné par Gérard Collomb comme son dauphin pour les élections de 2020.
JACQUEMAIN
L'Humanité - Dans les entrailles du hollandisme
Un ex-conseiller de Myriam El Khomri lève le voile sur la genèse de la loi travail. Un voyage hallucinant où l’on découvre qui détient le vrai pouvoir.
On ne ressort pas indemne du « petit bout de chemin » dans les entrailles du pouvoir de la présidence Hollande que raconte Pierre Jacquemain. Ex-conseiller « stratégie » de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, il a démissionné en février de ses fonctions, précisément en raison de son opposition à la loi qui porte désormais le nom de son ancienne patronne. L’auteur d’Ils ont tué la gauche (Fayard, 198 pages, 16 euros) lève aujourd’hui « le voile sur la fabrique de la politique » du quinquennat finissant, depuis cet observatoire ô combien privilégié.
CAROLINE FOUREST
Menteuse, vous avez dit menteuse ?
La Cour d’appel de Paris vient de confirmer ce que je disais sur le plateau d’On n’est pas couché en mai 2015. Elle a constaté que depuis janvier 2015, soit plusieurs mois avant l’enregistrement de cette émission, la plainte que me reprochait Aymeric Caron était bien prescrite. J’ai donc bien gagné le procès intenté par Madame Rabia Bentot, condamnée à me verser 4000 euros pour frais de procédure.
IDEES
Le Monde - Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert, Par Daniel Lindenberg
« Déchéance de nationalité », « constitutionnalisation de l’état d’urgence », « expliquer le terrorisme, c’est déjà l’excuser », « tous pouvoirs à la police »… Que ces mots et ces déclarations d’intention soient à présent ceux d’un gouvernement de gauche devrait stupéfier. C’est tout de même le cas pour certains. Mais même ceux-là savent-ils vraiment comment « en un plomb vil l’or pur s’est-il changé » ? Que Jean Racine nous pardonne, mais l’Olympe n’a rien à voir dans cet affaissement des principes républicains les plus basiques.
ISLAM
Quelle instance représentative pour les musulmans de France? Comment financer les lieux de culte? Comment former les imams? Alors que les interrogations se multiplient dans un pays en proie à la violence djihadiste, notre spécialiste religion Henri Tincq et l'islamologue Rachid Benzine font le point.
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L'actualité des socialistes du 26 août au 1er septembre
A LA UNE
OFCE - La baisse du chômage annoncée par l’Insee confirmée en juillet par Pôle emploi
Département Analyse et prévision (Equipe France)
Les chiffres du chômage du mois de juillet 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après les deux hausses consécutives de mai (+ 9 200) et juin (+ 5 400), une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 100 personnes en France métropolitaine. Sur les trois derniers mois la baisse est de 4 500 personnes et sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité s’est réduit de 44 100 individus. Ces évolutions viennent confirmer l’amélioration du marché du travail en France depuis le début de l’année et confirmée à la mi-août par la publication de l’INSEE du chômage au sens du BIT (cf. ci-dessous). Le chômage de longue durée a amorcé sa décrue (-2,2 % sur les trois derniers mois) alors même qu’il n’avait cessé de croître depuis la fin de l’année 2008 et le chômage des seniors continue de s’infléchir légèrement (-0,2 % sur 3 mois). Notons toutefois que la montée en charge du plan de formation instauré par François Hollande au début de l’année explique en partie ces évolutions encourageantes. Ainsi, au cours des 3 derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie D a crû de 10,1 %, soit près de 30 000 personnes supplémentaires, sous l’effet principalement des entrées dans les dispositifs de formation comptabilisées dans cette catégorie[1].
Le Parisien - Hamon, Montebourg : à qui le label anti-Hollande ?
PS. Autrefois alliés, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont aujourd'hui rivaux pour incarner l'alternative à gauche à la présidentielle. Mais jusqu'à quand ?
La Tribune - "Sans parti politique, Macron n'a aucune chance d'être président"
Pour le politologue Stéphane Rozès, Emmanuel Macron doit son actuelle popularité à son positionnement original, pro-réforme, dans un gouvernement de gauche. Mais mener campagne pour la présidentielle en se posant au centre et surtout sans le soutien d'un parti politique, c'est courir droit à l'échec
HAMON
L'Obs - Benoît Hamon, à gauche mais pas trop
Pour son premier meeting de campagne, le chef de file de l’aile gauche du PS a tenu un discours rassembleur, s’efforçant de se placer au centre de gravité des différentes sensibilités de la gauche et des écologistes.
L'Express - Primaire PS: comment Benoît Hamon tente de se démarquer d'Arnaud Montebourg
Une semaine après son ancien collègue du gouvernement, le député socialiste des Yvelines a tenu ce dimanche à Saint-Denis son premier meeting de campagne. L'occasion de faire entendre quelques divergences avec son principal rival de l'aile gauche du PS.
Libé - Hamon : «Je ne vais pas jouer le bonobo de la Ve République»
À Saint-Denis, le député des Yvelines lance sa campagne pour la primaire à gauche. Avec un premier objectif : démontrer que sa candidature est différente de celles de Montebourg ou Mélenchon.
Libé - «Ce serait bien qu’on ait une doublette Hamon-Montebourg»
A Saint-Denis, le député des Yvelines, Benoît Hamon, a débuté son «rassemblement pour gagner en 2017», point de départ de sa campagne pour la primaire à gauche. Rencontre avec des militants qui espèrent voir Hamon et Montebourg s’entendre vite.
Le Point - Benoît Hamon lance sa campagne à Saint-Denis
Il avait pris de vitesse la semaine dernière son ancien comparse Arnaud Montebourg, en annonçant quelques jours avant lui sa candidature à la présidentielle.
Le Parisien - La lettre aux Français de Benoît Hamon
Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.
Le Monde - Benoît Hamon cherche son élan
L’encéphalogramme reste plat. Révélée en pleine torpeur estivale, le 16 août, sur le plateau du 20 heures de France 2, afin d’éviter l’embouteillage de la rentrée politique, la candidature de Benoît Hamon à la primaire organisée par le Parti socialiste (PS), prévue les 22 et 29 janvier 2017, peine à mobiliser.Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.MONTEBOURG
L'Obs - Marchés publics : Montebourg 2014 répond à Montebourg 2016
Le candidat Arnaud Montebourg propose de réserver transitoirement 80% des marchés publics à des PME nationales. Impossible dans le cadre des traités européens, disait le ministre Arnaud Montebourg il y a deux ans.
"Outrance" et "caricature". Tels sont les éléments de langage distillés par les soutiens de François Hollande pour commenter l’entrée officielle en campagne d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse, qui au passage conjure le chef de l’Etat de ne pas se représenter.
L'Humanité - Montebourg déroule ses alternatives
Le nouveau candidat à la présidence de la République, qui devait être invité sur France 2 hier soir, a présenté un projet social-démocrate qui entre en rupture avec le libéralisme et l’austérité de François Hollande, tout en prônant l’alliance du public et du privé, du capital et du travail.
Capital - Le (coûteux) plan d'Arnaud Montebourg pour faire redécoller la France
Après Benoît Hamon, Arnaud Montebourg vient d'officialiser sa candidature à l'élection présidentielle 2017. Si on ne sait pas encore si celle-ci passera ou non par la primaire socialiste, on peut déjà se forger une idée du programme de l'ex-ministre de l'Economie, qui avait claqué la porte du gouvernement en 2014 pour signifier son opposition à la politique menée par François Hollande.
Slate - Les aimables fantaisies du projet patriotique d'Arnaud Montebourg
Convaincant dans sa critique de François Hollande, Arnaud Montebourg l'est nettement moins dans son projet. Au stade actuel, il juxtapose un ensemble de généralités et de slogans et une série de mesures à la fois peu crédibles et guère cohérentes.
MACRON
France 3 - Par sms, le PS menace d’exclusion les soutiens d’Emmanuel Macron
Un coup de sang, c’est simple comme un SMS. Le Lab d’Europe 1 a récupéré, dans ses filets, des textos furibards de Jean-Christophe Cambadelis au sujet de la démission d’Emmanuel Macron.
Le 1er secrétaire du PS fustige violemment le départ du gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie. Mais il joint les actes à la parole en lançant un avertissement aux « macroniens » en puissance. Attention. La jurisprudence Iborra existe et elle s’applique.
C’est entendu, dit et redit : non, Emmanuel Macron n’est pas socialiste. Mais il a été pendant deux ans, jusqu’à sa démission annoncée du ministère de l’Economie ce mardi 30 août, membre d’un gouvernement dirigé par un socialiste Manuel Valls sous la houlette du Président François Hollande.
Longtemps critiques, pour une partie, à son égard, les socialistes ont réagi avec virulence à l’annonce de démission imminente du ministre de l’Economie, 2017 dans le viseur. Et en premier lieu, c’est leur patron, le Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a donné le ton. Florilège des réactions d'élus socialistes bien remontés contre Emmanuel Macron.
Une carrière fulgurante, des résultats mitigés. Maintenant, Emmanuel Macron va devoir convaincre qu’il peut être un leader politique autrement qu’avec des petites phrases douces et assassines.Après la démission d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat apparaît sonné, mais ne veut rien changer à sa stratégie.MICHEL SAPINMichel Sapin a toujours eu le sens de la formule, parfois un peu moins celui de la mesure. Invité de RMC et BFM-TV jeudi 1er septembre, le nouveau ministre de l’économie et des finances a dressé un tableau très optimiste de la situation économique et sociale du pays, vantant les baisses d’impôts de 2015 et promettant de nouvelles l’an prochain.NAJAT VALLAUD-BELKACEMEmmanuel Macron a quitté le gouvernement mardi 30 août, afin de se consacrer à son mouvement politique "En Marche !", avec la présidentielle dans le viseur. L’ex-ministre de l’Économie devrait déclarer sa candidature d’ici deux mois, quand le chef de l’État devrait lui annoncer qu’il se présente à sa succession début décembre. Soit : après son ancien ministre.SIRUGUEL’Elysée a annoncé, jeudi 1er septembre, la nomination de Christophe Sirugue, député socialiste de Saône-et-Loire, au poste de secrétaire d’Etat à l’industrie. « Cet honneur est aussi une lourde charge à laquelle je ne me déroberai pas, en raison de l’intérêt que je porte à ce sujet essentiel tant au niveau national que local », a-t-il déclaré sur Facebook quelques minutes après l’annonce de sa nomination.LAICITEPaul Allies - Un rappel à l’ordre républicain par le droit contre la confusion politique
Par sa décision du 26 août le Conseil d’Etat ne fait que rappeler le droit de la République, spécialement pour ce qui concerne l’application de la loi du 9 décembre 1905, fondement de la laïcité dans notre pays. Elle le fait dans un contexte de confusion politique problématique.Marianne - "En 2016, la fraternité c'est savoir dire non à l'islam radical"
Après une première tribune dans laquelle il alertait sur la signification du burkini ("Ne soyons pas naïfs sur le symbole de cette étoffe"), Aalam Wassef réagit aux différentes photos de femmes simplement voilées se faisant verbaliser sur les plages. S'il comprend que ces images fassent "mal" et interrogent sur notre sens de la fraternité, il souligne qu'il faut malgré tout savoir "dire non avec fermeté, sagesse, mesure et pédagogie à l'obscurantisme".
Marianne - Luc Carvounas, très proche de Valls, s'oppose à son tour aux arrêtés anti-burkini
Invité ce midi sur RMC, le socialiste Luc Carvounas, pourtant proche parmi les proches de Manuel Valls, a ouvertement contredit le Premier ministre sur les arrêtés anti-burkini. Lui ne voit "pas pourquoi on les empêcherait de porter le burkini dans l'espace public".
SACCAGE
Le Monde - Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste « saccagés »
Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste (PS) ont été « saccagés » jeudi 1er septembre, a dénoncé le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
« Il s’agit d’un rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation (11e arrondissement). Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations au local du PS », a fait savoir la police à l’AFP, sans donner plus de détails.CAMBA
Cambadélis : "Parler de l'islam permet d'éviter d'évoquer la réussite gouvernementale"
Si la polémique de l'été concerne le burkini, ce serait tout simplement pour ne pas parler... des succès du gouvernement ! Cette brillante analyse nous vient de Jean-Christophe Cambadélis ce 26 août.
COLLOMB
Gérard Collomb n’est pas humaniste. En décidant, au beau milieu de l’été, de couper l’eau des fontaines du Jardin des Chartreux pour tenter de faire partir les familles sans abri qui se sont réfugiées là, il a liquidé d’un seul coup le compte épargne déjà chichement pourvu de sa crédibilité politique en matière sociale. -
Martine Aubry : "La violence, elle naît souvent des inégalités"
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Démission d'E. Macron : "Il y a une démission, il n'y a pas encore de candidature", estime Olivier Faure
"Je ne parlerai pas de crise", réagit le député et porte-parole du PS Olivier Faure sur le départ du ministre de l'Economie. "On a un départ annoncé", qui était "devenu inéluctable après le discours d'Emmanuel Macron à la Mutualité", estime-t-il. Cette démission ne va pas non plus compliquer la candidature de François Hollande selon lui, qui ajoute qu'une candidature d'Emmanuel Macron n'est pas certaine : "Ne brûlons les étapes, il y a une démission, il n'y a pas encore de candidature".
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L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)
A LA UNEPromenade des anglais, Nice, Marc ChagallC’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.ANALYSES
David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…
Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.
Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.
FRONDEURS
Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?
Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.
Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.
Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.
Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?
Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.
Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.
BUDGET
Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.FRANCELes dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.BAPINTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".PSCe week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.
MACRON
Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.
Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron
PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".
Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017
Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».
Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.
La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !
A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.
Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de BordeauxDans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».
Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.
Libé - Rocard l’intellectuel,Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.
Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie
Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.
Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.
Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne
Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.
L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique
Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.
Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview
VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui
L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste
LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".
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Philippe Doucet: «Emmanuel Macron est la créature de François Hollande, mais elle peut lui échapper»
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Selon un sondage sur une primaire à gauche, sans Hollande, Macron et Valls sont en compétition
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L'actualité des socialistes du 3 au 9 juin
A LA UNE
Le blog de Thomas Piketty - Loi travail : un effroyable gâchis
Alors que les tensions sociales menacent de bloquer le pays et que le gouvernement s’obstine à refuser le dialogue et le compromis, la loi travail apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : un effroyable gâchis, un de plus au sein d’un quinquennat raté, et peut-être le plus grave. Le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il paie le prix d’être réformateur, et qu’il doit se battre seul contre tous les conservatismes. La vérité est toute autre : sur ce sujet comme sur les précédents, le pouvoir en place multiplie les improvisations, les mensonges et les bricolages.
MONTEBOUG
Boursorama - Montebourg (PS): sans primaire, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée"
L'ancien ministre de l'Economie (PS) Arnaud Montebourg a estimé mercredi que sans primaire à gauche, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée", et a admis avoir commis des "erreurs" en soutenant François Hollande en 2011 et en aidant Manuel Valls à succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon.
Le Figaro - Montebourg propose de tirer au sort les sénateurs
Arnaud Montebourg lance une série de propositions pour bouleverser les institutions. Au programme : réforme du Sénat, limitation du pouvoir de nomination du chef de l'État et responsabilité individuelle des ministres devant l'Assemblée.
HOLLANDELe président, qui voulait rassembler à tout prix, a pris acte du fossé qui le sépare désormais des écologistes et des frondeurs du PS. A un an de la présidentielle, il n'a pas d'autre choix que de brandir le drapeau du « réformisme ». Quitte à faire éclater la gauche.MACRONLe ministre de l’Economie accuse une forte baisse de de popularité chez les Français et notamment les sympathisants de gauche, dans le baromètre Elabe pour « Les Echos ».PSLe premier secrétaire se bat pour préserver l'unité de son parti. Pour cela, il est persuadé de la nécessité d'une candidature présidentielle de François Hollande, l'organisation d'une primaire risquant d'entraîner une dislocation du PS.La recette n’est pas nouvelle, mais le Parti socialiste et le gouvernement ont décidé que le moment était venu de l’utiliser. La défense de la loi Travail, fortement contestée, a fourni le prétexte de cette tentative de contre-feu mise en scène au cours d’un meeting avec quatre protagonistes : Manuel Valls, Myriam El Khomri, Stéphane Le Foll et Jean-Christophe Cambadélis.Lors d’un meeting qui s’est tenu mercredi soir à Paris, les quatre orateurs - Valls, Le Foll, El Khomri et Cambadélis - ont voulu remobiliser leur camp avant l’examen du texte au Sénat et son retour à l’Assemblée nationale en juillet. -
L'actualité des socialistes du 27 mai au 2 juin (revue de presse hebdomadaire)
ANALYSES ET REFLEXIONS
La Tribune, Romaric Godin - - Quand le FMI critique le néolibéralisme...
Dans un article signé de trois de ses économistes, le FMI estime que les politiques "néolibérales" ont été "survendues", notamment l'ouverture des marchés de capitaux et les politiques d'austérité. Un tournant ?
Dans les années 1980, le FMI était le bras armé de la révolution libérale qui avait commencé sous l'influence des penseurs monétaristes lors de la décennie précédente. L'institution promouvait partout où elle allait les mêmes politiques : réduction de la taille de l'Etat, excédents budgétaires, déconstructions des politiques sociales, privatisations massives et ouvertures des marchés. Ces politiques ont même été connues sous le nom de « consensus de Washington » en référence au siège du FMI.
OFCE Département Analyse et prévision (Equipe France)- Chômage : ça va (un peu) mieux
Les chiffres du chômage du mois d’avril 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après la baisse exceptionnelle enregistrée au mois de mars (–60000), une nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 900 personnes en France métropolitaine[1]. Ces deux mois de baisse consécutifs interviennent après une séquence d’alternance de baisses et de hausses mensuelles depuis le mois d’août 2015. Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois sont habituellement volatiles, mais il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. En 3 mois cette baisse est de 41 500. Elle se monte à 22 500 sur un an, soit la première baisse observée depuis le mois de septembre 2008, mois de la faillite de la banque Lehman Brothers (cf. graphique).
Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux
27 mai 2016 - Tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes. Près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent d’une discrimination « pure ».
Le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 389 euros pour un équivalent temps plein en 2013, celui des femmes de 1 934 euros, soit un écart de 455 euros, presque un demi Smic. Les hommes perçoivent donc, en moyenne, un salaire supérieur de 23,5 % (en équivalent temps plein [1]) à celui des femmes. Ou, ce qui revient au même, les femmes touchent en moyenne 81 % du salaire des hommes (1934 divisé par 2389), ou ont un salaire inférieur de 19 % (voir plus bas notre encadré méthodologique sur la façon de mesurer l’écart).
PRIMAIRE
Le Figaro - La Haute Autorité du PS n'a «aucun doute» sur la tenue de la primaire
Voilà qui devrait rassurer les militants... Il n'y a, selon la Haute Autorité éthique (HAE) du Parti socialiste, «aucune raison de douter» que le candidat à l'élection présidentielle sera désigné, conformément aux statuts du PS, par une «primaire citoyenne». Réclamée par l'aile gauche du parti, la tenue effective du scrutin interne inquiète un trio de militants qui a décidé d'assigner le parti en justice pour le rappeler à ses obligations. L'audience doit avoir lieu le 6 juin prochain.
LAICITE
Printemps républicain - Du bon usage de la laïcité (et du Printemps républicain)
Lors de la création du Printemps Républicain, nous avons posé un certain nombre de principes. Des polémiques récentes, que nous n’avons jamais provoquées mais auxquelles nous avons probablement trop peu répondu, montrent que nous n’avions pas exposé les choses assez clairement. Voici quelques rappels.
SONDAGES
François Hollande qui n’en finit pas de baisser, Alain Juppé qui continue de surnager, Nicolas Sarkozy se stabilise et Marine Le Pen qui se consolide : à dix mois de l’élection présidentielle, tels sont les principaux enseignements de la quatrième vague de l’enquête entreprise par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par Ipsos-Sopra Steria. Cette enquête, commencée en novembre 2015 et prévue jusqu’en juin 2017, repose sur l’interrogation régulière d’un très large échantillon : pour cette quatrième vague, effectuée du 13 au 22 mai, 19 455 personnes ont été interrogées.Baromètre Harris Interactive / Délits d’Opinion : temps difficile pour l’exécutif
- Délits d’Opinion : François Hollande et Manuel Valls enregistrent une baisse de la confiance à leur égard ce mois-ci. Est-ce un échec de la stratégie de communication du « Ça va mieux ? »
Jean-Daniel Lévy : Ce qui apparait certain, c’est que – sur le court terme –cet axe de communication n’a pas d’impact positif sur la confiance exprimée à l’égard de l’exécutif. Avec respectivement 19% (-2) et 22% (-3) des Français leur accordant leur confiance, François Hollande comme Manuel Valls voient leur cotes décliner.
LOI TRAVAIL
La CGT est-elle en train de changer de stratégie dans son combat frontal contre la loi travail ? La question se pose depuis les déclarations de son secrétaire général, Philippe Martinez, lors d’un débat sur RTL, lundi 30 mai, avec Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Interrogé sur la question de savoir si le retrait du texte est toujours un « préalable » à l’ouverture de discussions avec le gouvernement, M. Martinez a répondu : « Il n’y a aucun préalable. On attend depuis trois mois pour pouvoir discuter ». Il ajoute qu’« une solution acceptable » est cherchée.Comment qualifier les stratégies des syndicats face à la loi travail ? Quelle est la représentativité des différents acteurs ? Quels sont les traits marquants de la contestation ?Alors que le Sénat a entamé l’examen du projet de loi de réforme du code du travail et que la mobilisation contre ce texte se poursuit, la sociologue Irène Pereira, co-présidente de l’Institut de recherche, étude et formation sur le syndicalisme et les mouvements sociaux (IRESMO) et auteure de Travailler et lutter (L’Harmattan, 2016), a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.HOLLANDE«Il y a des fidélités qui ne sont pas dues au temps qu'il fait.» Frédérique Espagnac, ancienne attachée de presse de François Hollande désormais sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, en sait quelque chose. La fidèle du président de la République, invitée de l'Association des journalistes parlementaires, est «persuadée que François Hollande sera réélu». Frédérique Espagnac mise à la fois sur la «capacité de sursaut inattendue» du chef de l'Etat et sur l'embellie des indicateurs économiques pour renverser des sondages en berne. «Nous ne sommes pas nombreux à croire en cette réélection», reconnaît-elle volontiers, de même qu'ils n'étaient «pas nombreux à le soutenir avant 2012».En clôture du 99e congrès des maires de France, François Hollande a annoncé que la baisse des dotations (3,7 milliards d'euros prévus en 2017) sera divisée finalement par deux pour le bloc communal. Pour les communes, ce geste représente une limitation de la baisse à un milliard d'euros au lieu des deux milliards prévus initialement environ.MACRONC'est en véritable superstar que le ministre a été accueilli. L'hôtel de ville a fait tellement salle comble que des écrans géants ont dû être installés.Selon les informations de Mediapart et du Canard Enchaîné, mardi 31 mai, Emmanuel Macron vient de subir une réévaluation du patrimoine immobilier de son couple qui va le forcer à payer l'Impôt sur la fortune (ISF). D'après le site d'informations, le ministre de l'Économie estimait ne pas être redevable de l'ISF mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement ont débouché, au terme d'un an et demi de discussions avec l'administration fiscale, sur cette régularisation.GRECEEn refusant de rétablir la dérogation sur le refinancement des banques grecques, la BCE a, ce jeudi, sanctionné une nouvelle volonté de résistance du gouvernement grec. Une décision logique au regard de l'attitude de la BCE depuis le début de la crise hellénique.PS
Le Figaro - Valls, El Khomri, Le Foll et Cambadélis organisent un meeting commun à Paris
Se serrer les coudes dans la tempête. Alors que la majorité traverse une crise profonde, et que plusieurs initiatives concurrentes ont déjà émergé en vue de 2017, le PS lance mercredi ce qui ressemble à un lancement de campagne présidentielle. Selon nos informations, Jean-Christophe Cambadélis, à la tête de la Belle Alliance Populaire, Stéphane Le Foll, l'instigateur de «Hé oh la gauche», Manuel Valls, qui a récemment initié des rencontres avec les Français, et Myriam El Khomri vont cette fois tenir un meeting sous la même bannière, mercredi 8 juin, au Salon de l'Aveyron dans le 12ème arrondissement de Paris.
Silicon - Sous la pression de la CNIL, le PS finit par colmater ses fuites
Il aura fallu lourdement insister pour que le Parti Socialiste daigne colmater une vulnérabilité de son site Web exposant rien moins que les données personnelles de ses adhérents. Le blog Zataz, spécialisé dans la sécurité, raconte comment les responsables du parti ont ignoré ses alertes à répétition. Voici environ 3 semaines, Zataz découvre une faille affectant « un sous-domaine du site Internet du Parti Socialiste ». Un lien vers le sous-dossier « Archives » du site permet d’ouvrir un espace d’administration sur le portail et d’accéder aux données de l’espace adhésion. Là, rangées dans des catégories (en attente de traitement, transmise, non finalisée, effective), figurent les données personnelles des adhérents (noms, prénoms, adresses, montants des cotisations…).Emmanuel Macron est-il trop éloigné de la ligne du Parti socialiste ? De nombreux électeurs socialistes dénoncent la position très à droite de l'actuel ministre de l'Économie. Ce dernier refuse de rentrer dans le moule et enchaîne les sorties quitte à créer de nouvelles polémiques. Alors que le trublion du gouvernement a officiellement lancé sa "Grande Marche" samedi 28 mai, ce dernier s'est une nouvelle fois fait remarquer la veille lors d'une visite à Lunel dans l'Hérault.
Le Parti socialiste salue l’Initiative des autorités françaises pour la paix au Proche-Orient
Le vendredi 3 juin 2016, s’ouvre à Paris et à l’instigation des autorités françaises « l’Initiative pour la paix au Proche-Orient ». Le Parti socialiste se félicite de cette initiative qui refuse que le processus de paix entre Israël et la Palestine demeure au point mort plus longtemps.
La rémunération de tous les enseignants revalorisée dès 2017
Le Parti socialiste se félicite de la hausse de la rémunération des enseignants annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. C’est une nouvelle étape dans la Refondation de l’école engagée depuis quatre ans par le président de la République.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social avec les organisations syndicales et fait suite aux annonces récentes du gouvernement relatives à l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle de leurs collègues du secondaire (1.200 euros par an) et au dégel du point d’indice des fonctionnaires.