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macron - Page 48

  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeudi.
  • L'actualité des socialistes du 30 septembre au 6 octobre

    A LA UNE : PAUL ALLIES

    Paul Alliès - Et si les «Primaires citoyennes» étaient le début d’autre chose

    Le Conseil national du PS a adopté ce dimanche 2 octobre une résolution (accompagnée d’un vade-mecum détaillé) pour l’organisation de « Primaires citoyennes ». Les conditions pourraient être réunies pour qu’elles ne restent pas au stade de l’opération pro-Hollande telle qu’imaginée par la direction du parti.
     
    Les péripéties de l’idée même de Primaire chez les socialistes mériteraient un récit spécifique : entre le 7 juin 2015, quand la majorité du congrès de Poitiers l’enterre, en passant par le 10 janvier 2016, date de l’appel à « Notre Primaire » lancé par un collectif pluraliste,  jusqu’à une résolution du Conseil national du PS le 18 juin dernier, le cheminement de la direction Cambadélis aura été contradictoire et erratique. Disons qu’elle est passée de l’hypothèse même d’effacer les Primaires des nouveaux statuts du Parti dans un congrès extraordinaire, à la défense d’une Primaire a minima, réduite au périmètre improbable et restreint de la Belle Alliance Populaire. Le vote de ce dimanche ouvre une nouvelle séquence : les doutes sérieux qui pesaient sur l’organisation du scrutin ont été levés ; celui-ci est ouvert à toute la gauche tant pour ses éventuels candidats (jusqu’au 15 décembre) que pour ses électeurs (les 22 et 29 janvier 2017). La bataille opiniâtre menée par Christian Paul et la gauche du parti (essentiellement le courant « A gauche pour Gagner ») a donc fini par l’emporter. Les résistances de l’appareil, tout entier tourné vers la satisfaction des besoins changeants de François Hollande, ont bel et bien été vaincues.
     
    MELANCOLIE
     
    Libé - «Mélancolie de gauche», partis d’échecs Par Samuel Hayat Chargé de recherche au CNRS (Ceraps)
    Manuel Valls l’a dit et répété : «La gauche peut mourir.» Le Premier ministre entend par là désigner le risque d’un échec électoral pour un parti dit socialiste, mais qui n’est plus rattaché à la gauche que par atavisme topologique. Cependant, cette mort serait peut-être le symptôme d’un phénomène plus profond : la difficulté de la gauche, c’est-à-dire des mouvements multiples luttant pour l’égalité, à se remettre d’une autre défaite. Cette défaite, c’est celle du socialisme réel qui s’est effondré à la fin des années 80, mais aussi celle des luttes révolutionnaires qui ont marqué le XXe siècle, dans le monde occidental, au sein même du bloc soviétique, et dans les combats anti-impérialistes du tiers-monde. Dès lors, ce qui peut mourir, qui est déjà mort, peut-être, c’est la perspective même de l’émancipation ; une perte dont on ne saurait entièrement faire le deuil et qui plonge aujourd’hui la gauche dans une impuissance mélancolique.

    CHRISTIAN PAUL

    LCI - Frondeur du PS : avec Valls, "le verbe a remplacé l'action"

    TIEDE BILAN - Invité de "24 Heures en questions" sur LCI mardi soir, le député PS Christian Paul a éreinté le bilan de Manuel Valls. Ce "frondeur" socialiste fustige le bilan "tiède" du gouvernement et juge que la primaire devra trancher les désaccords de la gauche.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Le Lab - Pour Cambadélis, si Hollande ne va pas à la primaire, "le PS explose"

    Jean-Christophe Cambadélis souhaite que François Hollande soit candidat à la primaire de la BAP. Le soutien du Premier secrétaire du PS au président de la République est connu. Mais ce dimanche 2 octobre, le député de Paris va plus loin et conditionne la survie de son parti à la candidature du chef de l’État.

    Public Sénat - Primaire de la gauche : un front anti-Hollande peut-il l’emporter ?

    Un sondage donne Arnaud Montebourg vainqueur face à François Hollande à la primaire de la gauche. Le rassemblement des frondeurs, autour notamment de Montebourg-Hamon-Lienemann, se prépare.

    « Le scenario n’est pas écrit. A la présidentielle, ce n’est jamais le scénario prévu 6 mois avant qui se réalise ». Marie-Noëlle Lienemann est remontée comme une pendule. La candidate à la primaire de la gauche, dont les modalités viennent d’être arrêtées, y croit. La gauche du PS pourraient réussir à « battre la ligne Hollande-Valls pour redonner une chance à la gauche d’être au second tour de la présidentielle » espère la sénatrice de Paris.

    Libé - Montebourg (bien) candidat à la primaire

    L'ancien ministre a confirmé dimanche sa candidature à la primaire de la Belle Alliance Populaire, dont les modalités d'organisation ont été précisées par le PS. Ce lundi, un sondage le donne vainqueur du scrutin.

    FEKL

     
    Il entend réunir « des jeunes, des intellectuels, des élus de toutes les tendances du Parti socialiste (PS), des sympathisants », pour « alimenter le débat public ». Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, va lancer son propre mouvement « pour la vie des idées et des alternatives », baptisé « Movida », a-t-il annoncé au magazine L’Express
     
     
    Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a lancé ce mardi 4 octobre au soir son propre mouvement destiné à "alimenter le débat public" d'ici à la présidentielle. Le jeune ministre, "très critique du social-libéralisme" pourra servir d'atout à un François Hollande en pleine quête de légitimation à gauche.
     
    HOLLANDE
     
     
    Bercy publie un rapport détaillant les hausses et les baisses d'impôts sur le quinquennat, en triant ce qui est imputable à l'administration actuelle, et ce qui l'est à celle de Nicolas Sarkozy.
     
     
    Un intime de François Hollande envoie aux secrétaires fédéraux du PS un message appelant à soutenir la candidature du chef de l'État à la présidentielle 2017.
     
    MACRON
     
     
    Dans un débat avec Jean-François Kahn organisé par "Marianne", Emmanuel Macron se positionne sur le sujet de la laïcité, s'opposant vivement aux appels "à la discrétion" des musulmans de Jean-Pierre Chevènement et Manuel Valls. Il estime que la République est "ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" et pense qu'un catholique pratiquant, par exemple, peut "considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République", "dans sa conscience profonde". Extrait.
     

    « L’État doit donner plus de souplesse au marché du travail », « Le libéralisme est une valeur de gauche », « Le statut de fonctionnaire est de moins en moins défendable », « Il y a la politique des artisans et la politique des fainéants »… Qui a dit cela ? Emmanuel Macron.

    Temps de travail, indemnisation chômage, statut des fonctionnaires, modèle social… Les auteurs décryptent la vision de l’économie et de la société française du jeune ex-ministre (38 ans) et montrent que, derrière un discours qui s’affiche comme « moderne », se cache une vision de l’économie dépassée, héritière du libéralisme du XIXe siècle.

    JEUNESSE

    Marianne - La Cour des comptes dézingue les emplois aidés pour les jeunes

    Ce cadre posé, l’explosif rapport de la sur « L’accès des jeunes à l’emploi », rendu public ce mercredi 5 octobre, éclaire comment les pouvoirs publics ont en partie aggravé le sort de la jeunesse tricolore en dirigeant des bataillons de moins de 25 ans vers des contrats aidés (CUI-CIE, CUI-CAE de 20 heures puis des emplois d’avenir) dans les entreprises et plus encore dans les administrations - 160 000 bénéficiaires fin 2014 ! -, plutôt que vers des formations qualifiantes en alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation).

    Cour des comptes - L’accès des jeunes à l’emploi : construire des parcours, adapter les aides

    La structure du marché du travail en France pénalise tout particulièrement les jeunes. Leur durée d’accès à un emploi stable s’est allongée ; ils sont plus confrontés à la précarité dans l’emploi et au temps partiel subi ; leur taux de pauvreté est élevé. Depuis plusieurs décennies, de très nombreuses aides, mises en œuvre par des opérateurs multiples, ont été déployées pour corriger cette situation. Ce système d’aides publiques présente un coût élevé (10,5 Md€ en 2015) et croissant, mais les résultats obtenus du point de vue de l’accès à un emploi durable ne sont à la mesure ni des objectifs affichés, ni des moyens mobilisés.
    Les juridictions financières préconisent de concentrer davantage les aides publiques sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi et de privilégier les réponses rapides et les dispositifs intensifs. Leur rapport comprend sept cahiers territoriaux : Est-Ensemble, Le Creusot – Montceau-Les-Mines, Limoux, Saint-Étienne, Seine-Eure / Haute-Normandie, Thiers et Toulouse.

    ISLAM
     
     
    Le professeur de philosophie avait vivement critiqué dans une tribune le lycée musulman Averroès, à Lille.

    Le parquet a requis mardi la relaxe d'un ex-enseignant d'un lycée musulman de Lille poursuivi pour avoir publié plusieurs articles qui faisaient état de dérives islamistes au sein de l'établissement. La décision du tribunal correctionnel de Nanterre, devant lequel l'affaire était plaidée, a été mise en délibéré.

  • Bilan de Macron: "On dirait des réformes pour pays en développement", selon Thomas Porcher

    "L'intérim a été multiplié par cinq, les CDD par quatre, les stages par trois depuis 1980. Cela fait 30 ans qu'on a assoupli notre marché du travail", a rappelé l'économiste Thomas Porcher sur le plateau d'Amandine Bégot ce mardi 4 octobre. "Penser que c'est la volonté individuelle qui va vous permettre de devenir milliardaire est un conte d'Emmanuel Macron", a-t-il ajouté. L'auteur du livre "Introduction inquiète à la Macron-économie" juge sévèrement le bilan de l'ancien ministre: "Il n'y a pas de vision de politique économique. On dirait des réformes pour pays en développement".

  • Alstom, SNCF, diagnostic du FMI, Emmanuel Macron et primaire de la gauche : Michel Sapin répond aux questions de Jean-Pierre Elkabbach


    Alstom, SNCF, diagnostic du FMI, Emmanuel... par Europe1fr

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 septembre

    ANALYSES

    OFCE - Le quinquennat de François Hollande : enlisement ou rétablissement ?

    Le quinquennat de François Hollande a été marqué par des difficultés économiques profondes mais également par un début d’embellie cette dernière année de mandat. La France aura donc connu une croissance faible de 2012 à 2014, du fait notamment de la politique de consolidation budgétaire, puis une croissance modérée au-delà.

    L’ampleur du choc fiscal en début de quinquennat, dont l’impact négatif sur la croissance avait été sous-estimé par le gouvernement, n’était pas compatible avec une baisse du chômage au cours de la première moitié du mandat.

    L’effort d’assainissement des finances publiques aura conduit à un ajustement budgétaire conséquent, en repoussant cependant l’objectif de 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Selon les calculs de la Commission européenne, le solde structurel français (c’est-à-dire le solde corrigé des effets de la conjoncture) se serait amélioré de 2,5 points sur la période 2012-2016. Malgré tout, cet effort n’a pas empêché la dette publique d’atteindre un point haut historique, et de diverger sensiblement par rapport à celle de l’Allemagne.

    FRONDEURS

     
    Ils font leur rentrée ce week-end à La Rochelle, sans parvenir à se mettre d’accord sur une candidature unique pour la primaire de la gauche.
    En savoir plus sur
     
    SONDAGE
     
     
    Une très nette désaffection. C'est la principale leçon de l'enquête réalisée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, pour le Cevipof et publiée cet été sur la relation entre les enseignants et le PS. Il observe « un affaissement important des intentions de vote en faveur de François Hollande entre janvier 2016 et mai 2016, passant de 30,7 % à 24,3 %. »
     
    HOLLANDE
     
     
    Le discours était très attendu. Et plus encore que le thème du colloque que François Hollande ouvre "la démocratie face au terrorisme", ce sont les petits cailloux semés par le chef de l'Etat en vue de 2017 qui étaient scrutés. Englué dans les bas-fonds des sondages, encadré par des candidatures dissidentes (Arnaud Montebourg sur sa gauche et Emmanuel Macron sur sa droite), le président de la République était pressé par une partie des siens d'envoyer un signal
     
     
    Il était temps. Même les plus fidèles partisans de François Hollande commençaient à douter de sa capacité à parler à la gauche et à incarner sa possible unité. Les voilà rassurés. Hollande sait encore y faire. Même si un discours, aussi bon soit-il, ne suffira pas pour corriger les manquements et les incohérences de son quinquennat.
     
     
    Tir nourri sur ses adversaires tous bords confondus, anaphores, intentions… Dans le discours le plus percutant de son quinquennat, jeudi à Paris, le chef de l’Etat a posé les premiers jalons de sa future campagne, sans pour autant se déclarer.
     
     
    François Hollande n’a pas fait de déclaration de candidature ou d’annonce surprise dans son discours, jeudi 8 septembre, à la Salle Wagram, à Paris. Il a en revanche défendu son action en allant au-delà du seul thème annoncé de la « démocratie face au terrorisme ». Constitution, cumul des mandats, créations de postes… Retour sur ses principales affirmations.
     
    MACRON
     
     
    En décidant finalement de quitter le gouvernement, Emmanuel Macron a pris un risque calculé. Son pari est que François Hollande ne se représentera pas à l’élection présidentielle et que dans ces conditions il ne doit plus tarder à montrer clairement ses ambitions et à se préparer pour 2017. Ce pari est risqué dans la mesure où, s’il se trompe, il se trouvera dans une situation particulièrement inconfortable. En effet, son départ du gouvernement à lui seul ne lui permettra pas de se présenter contre le président sortant si, déjouant ses calculs, celui-ci se représente. L’image de Brutus serait alors trop prégnante. Il aurait fallu que Macron quitte beaucoup plus tôt le gouvernement et sur une rupture radicale pour pouvoir légitimement se présenter contre François Hollande. Ce ne fut pas le cas. Si le président se représente, il devra donc faire exploser sa fusée porteuse à peine lancée. Fâcheux. Tout repose donc sur le calcul du retrait probable de ce dernier. Ce calcul est-il juste ?

    Challenges -Pourquoi Macron est obligé d’être candidat socialiste, malgré lui

    Un sondage TNS SOFRES pour Le Figaro montre que Macron est surtout perçu par les électeurs de gauche comme un candidat socialiste avant tout tandis que son succès dans l’électorat de droite est faible. A lui d’en tirer les leçons en renonçant à son credo ni gauche, ni droite

    MONTEBOURG

    Le JDD - SONDAGE. Primaire du PS : le match Hollande-Montebourg

    Selon notre sondage Ifop-JDD, la primaire organisée par le PS s'annonce serrée. S'il devance un peu Arnaud Montebourg au premier tour, François Hollande pourrait être confronté à un second tour très compliqué.

    HAMON

    L'Express - Primaire à gauche: Benoît Hamon crée son micro-parti, baptisé "Elpis"

    Le candidat de l'aile gauche du PS vient de créer son parti de poche pour recevoir des dons en vue de financer sa campagne pour la primaire à gauche.

    KIMELFELD

    Lyon Première - "J'ai très envie d'être maire de Lyon" David Kimelfeld (PS)

    David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement et premier fédéral du PS du Rhône, a été désigné par Gérard Collomb comme son dauphin pour les élections de 2020.

    JACQUEMAIN

    L'Humanité - Dans les entrailles du hollandisme

    Un ex-conseiller de Myriam El Khomri lève le voile sur la genèse de la loi travail. Un voyage hallucinant où l’on découvre qui détient le vrai pouvoir.

    On ne ressort pas indemne du « petit bout de chemin » dans les entrailles du pouvoir de la présidence Hollande que ­raconte Pierre Jacquemain. Ex-conseiller « stratégie » de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, il a démissionné en février de ses fonctions, précisément en raison de son opposition à la loi qui porte désormais le nom de son ancienne patronne. L’auteur d’Ils ont tué la gauche (Fayard, 198 pages, 16 euros) lève aujourd’hui « le voile sur la fabrique de la politique » du quinquennat finissant, depuis cet observatoire ô combien privilégié.

    CAROLINE FOUREST

    Menteuse, vous avez dit menteuse ?

    La Cour d’appel de Paris vient de confirmer ce que je disais sur le plateau d’On n’est pas couché en mai 2015. Elle a constaté que depuis janvier 2015, soit plusieurs mois avant l’enregistrement de cette émission, la plainte que me reprochait Aymeric Caron était bien prescrite. J’ai donc bien gagné le procès intenté par Madame Rabia Bentot, condamnée à me verser 4000 euros pour frais de procédure.

    IDEES

    Le Monde - Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert, Par Daniel Lindenberg

    « Déchéance de nationalité », « constitutionnalisation de l’état d’urgence », « expliquer le terrorisme, c’est déjà l’excuser », « tous pouvoirs à la police »… Que ces mots et ces déclarations d’intention soient à présent ceux d’un gouvernement de gauche devrait stupéfier. C’est tout de même le cas pour certains. Mais même ceux-là savent-ils vraiment comment « en un plomb vil l’or pur s’est-il changé » ? Que Jean Racine nous pardonne, mais l’Olympe n’a rien à voir dans cet affaissement des principes républicains les plus basiques.

    ISLAM

    Slate - Il faut accepter le lien de la majorité des musulmans de France avec l'islam de l'Algérie ou du Maroc

    Quelle instance représentative pour les musulmans de France? Comment financer les lieux de culte? Comment former les imams? Alors que les interrogations se multiplient dans un pays en proie à la violence djihadiste, notre spécialiste religion Henri Tincq et l'islamologue Rachid Benzine font le point.

  • L'actualité des socialistes du 26 août au 1er septembre

    A LA UNE

    OFCE - La baisse du chômage annoncée par l’Insee confirmée en juillet par Pôle emploi

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de juillet 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après les deux hausses consécutives de mai (+ 9 200) et juin (+ 5 400), une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 100 personnes en France métropolitaine. Sur les trois derniers mois la baisse est de 4 500 personnes et sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité s’est réduit de 44 100 individus. Ces évolutions viennent confirmer l’amélioration du marché du travail en France depuis le début de l’année et confirmée à la mi-août par la publication de l’INSEE du chômage au sens du BIT (cf. ci-dessous). Le chômage de longue durée a amorcé sa décrue (-2,2 % sur les trois derniers mois) alors même qu’il n’avait cessé de croître depuis la fin de l’année 2008 et le chômage des seniors continue de s’infléchir légèrement (-0,2 % sur 3 mois). Notons toutefois que la montée en charge du plan de formation instauré par François Hollande au début de l’année explique en partie ces évolutions encourageantes. Ainsi, au cours des 3 derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie D a crû de 10,1 %, soit près de 30 000 personnes supplémentaires, sous l’effet principalement des entrées dans les dispositifs de formation comptabilisées dans cette catégorie[1].

    Le Parisien - Hamon, Montebourg : à qui le label anti-Hollande ?

    PS. Autrefois alliés, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont aujourd'hui rivaux pour incarner l'alternative à gauche à la présidentielle. Mais jusqu'à quand ?

    La Tribune - "Sans parti politique, Macron n'a aucune chance d'être président"

    Pour le politologue Stéphane Rozès, Emmanuel Macron doit son actuelle popularité à son positionnement original, pro-réforme, dans un gouvernement de gauche. Mais mener campagne pour la présidentielle en se posant au centre et surtout sans le soutien d'un parti politique, c'est courir droit à l'échec

    HAMON

    L'Obs - Benoît Hamon, à gauche mais pas trop

    Pour son premier meeting de campagne, le chef de file de l’aile gauche du PS a tenu un discours rassembleur, s’efforçant de se placer au centre de gravité des différentes sensibilités de la gauche et des écologistes.

    L'Express - Primaire PS: comment Benoît Hamon tente de se démarquer d'Arnaud Montebourg

    Une semaine après son ancien collègue du gouvernement, le député socialiste des Yvelines a tenu ce dimanche à Saint-Denis son premier meeting de campagne. L'occasion de faire entendre quelques divergences avec son principal rival de l'aile gauche du PS.

    Libé - Hamon : «Je ne vais pas jouer le bonobo de la Ve République»

    À Saint-Denis, le député des Yvelines lance sa campagne pour la primaire à gauche. Avec un premier objectif : démontrer que sa candidature est différente de celles de Montebourg ou Mélenchon.

    Libé - «Ce serait bien qu’on ait une doublette Hamon-Montebourg»

    A Saint-Denis, le député des Yvelines, Benoît Hamon, a débuté son «rassemblement pour gagner en 2017», point de départ de sa campagne pour la primaire à gauche. Rencontre avec des militants qui espèrent voir Hamon et Montebourg s’entendre vite.

    Le Point - Benoît Hamon lance sa campagne à Saint-Denis

    Il avait pris de vitesse la semaine dernière son ancien comparse Arnaud Montebourg, en annonçant quelques jours avant lui sa candidature à la présidentielle.

    Le Parisien - La lettre aux Français de Benoît Hamon

    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    Le Monde - Benoît Hamon cherche son élan

    L’encéphalogramme reste plat. Révélée en pleine torpeur estivale, le 16 août, sur le plateau du 20 heures de France 2, afin d’éviter l’embouteillage de la rentrée politique, la candidature de Benoît Hamon à la primaire organisée par le Parti socialiste (PS), prévue les 22 et 29 janvier 2017, peine à mobiliser.
     
     
    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Marchés publics : Montebourg 2014 répond à Montebourg 2016

    Le candidat Arnaud Montebourg propose de réserver transitoirement 80% des marchés publics à des PME nationales. Impossible dans le cadre des traités européens, disait le ministre Arnaud Montebourg il y a deux ans.

    Le Lab - La sentence de Hollande sur l’entrée en campagne de Montebourg : "Trop tard, trop violent, trop flou"

    "Outrance" et "caricature". Tels sont les éléments de langage distillés par les soutiens de François Hollande pour commenter l’entrée officielle en campagne d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse, qui au passage conjure le chef de l’Etat de ne pas se représenter.

    L'Humanité - Montebourg déroule ses alternatives

    Le nouveau candidat à la présidence de la République, qui devait être invité sur France 2 hier soir, a présenté un projet social-démocrate qui entre en rupture avec le libéralisme et l’austérité de François Hollande, tout en prônant l’alliance du public et du privé, du capital et du travail.

    Capital - Le (coûteux) plan d'Arnaud Montebourg pour faire redécoller la France

    Après Benoît Hamon, Arnaud Montebourg vient d'officialiser sa candidature à l'élection présidentielle 2017. Si on ne sait pas encore si celle-ci passera ou non par la primaire socialiste, on peut déjà se forger une idée du programme de l'ex-ministre de l'Economie, qui avait claqué la porte du gouvernement en 2014 pour signifier son opposition à la politique menée par François Hollande.

    Slate - Les aimables fantaisies du projet patriotique d'Arnaud Montebourg

    Convaincant dans sa critique de François Hollande, Arnaud Montebourg l'est nettement moins dans son projet. Au stade actuel, il juxtapose un ensemble de généralités et de slogans et une série de mesures à la fois peu crédibles et guère cohérentes.

    MACRON

    France 3 - Par sms, le PS menace d’exclusion les soutiens d’Emmanuel Macron

    Un coup de sang, c’est simple comme un SMS. Le Lab d’Europe 1 a récupéré, dans ses filets, des textos furibards de Jean-Christophe Cambadelis au sujet de la démission d’Emmanuel Macron.

    Le 1er secrétaire du PS fustige violemment le départ du gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie. Mais il joint les actes à la parole en lançant un avertissement aux « macroniens » en puissance. Attention. La jurisprudence Iborra existe et elle s’applique.

    Le Lab - Les socialistes réagissent avec virulence à la démission d’Emmanuel Macron : "Brutus", "Kinder surprise", "espionnage"

    C’est entendu, dit et redit : non, Emmanuel Macron n’est pas socialiste. Mais il a été pendant deux ans, jusqu’à sa démission annoncée du ministère de l’Economie ce mardi 30 août, membre d’un gouvernement dirigé par un socialiste Manuel Valls sous la houlette du Président François Hollande.

    Longtemps critiques, pour une partie, à son égard, les socialistes ont réagi avec virulence à l’annonce de démission imminente du ministre de l’Economie, 2017 dans le viseur. Et en premier lieu, c’est leur patron, le Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a donné le ton. Florilège des réactions d'élus socialistes bien remontés contre Emmanuel Macron. .

     
    Une carrière fulgurante, des résultats mitigés. Maintenant, Emmanuel Macron va devoir convaincre qu’il peut être un leader politique autrement qu’avec des petites phrases douces et assassines.
     
     
    Après la démission d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat apparaît sonné, mais ne veut rien changer à sa stratégie.
     
    MICHEL SAPIN
     
     
    Michel Sapin a toujours eu le sens de la formule, parfois un peu moins celui de la mesure. Invité de RMC et BFM-TV jeudi 1er septembre, le nouveau ministre de l’économie et des finances a dressé un tableau très optimiste de la situation économique et sociale du pays, vantant les baisses d’impôts de 2015 et promettant de nouvelles l’an prochain.

    NAJAT VALLAUD-BELKACEM
     
     
    Emmanuel Macron a quitté le gouvernement mardi 30 août, afin de se consacrer à son mouvement politique "En Marche !", avec la présidentielle dans le viseur. L’ex-ministre de l’Économie devrait déclarer sa candidature d’ici deux mois, quand le chef de l’État devrait lui annoncer qu’il se présente à sa succession début décembre. Soit : après son ancien ministre.
     
    SIRUGUE
     
     
    L’Elysée a annoncé, jeudi 1er septembre, la nomination de Christophe Sirugue, député socialiste de Saône-et-Loire, au poste de secrétaire d’Etat à l’industrie. « Cet honneur est aussi une lourde charge à laquelle je ne me déroberai pas, en raison de l’intérêt que je porte à ce sujet essentiel tant au niveau national que local », a-t-il déclaré sur Facebook quelques minutes après l’annonce de sa nomination.
     
    LAICITE

    Paul Allies - Un rappel à l’ordre républicain par le droit contre la confusion politique

    Par sa décision du 26 août le Conseil d’Etat ne fait que rappeler le droit de la République, spécialement pour ce qui concerne l’application de la loi du 9 décembre 1905, fondement de la laïcité dans notre pays. Elle le fait dans un contexte de confusion politique problématique.

    Marianne - "En 2016, la fraternité c'est savoir dire non à l'islam radical"

    Après une première tribune dans laquelle il alertait sur la signification du burkini ("Ne soyons pas naïfs sur le symbole de cette étoffe"), Aalam Wassef réagit aux différentes photos de femmes simplement voilées se faisant verbaliser sur les plages. S'il comprend que ces images fassent "mal" et interrogent sur notre sens de la fraternité, il souligne qu'il faut malgré tout savoir "dire non avec fermeté, sagesse, mesure et pédagogie à l'obscurantisme".

    Marianne - Luc Carvounas, très proche de Valls, s'oppose à son tour aux arrêtés anti-burkini

    Invité ce midi sur RMC, le socialiste Luc Carvounas, pourtant proche parmi les proches de Manuel Valls, a ouvertement contredit le Premier ministre sur les arrêtés anti-burkini. Lui ne voit "pas pourquoi on les empêcherait de porter le burkini dans l'espace public".

    SACCAGE

    Le Monde - Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste « saccagés »

    Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste (PS) ont été « saccagés » jeudi 1er septembre, a dénoncé le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
    « Il s’agit d’un rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation (11e arrondissement). Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations au local du PS », a fait savoir la police à l’AFP, sans donner plus de détails.

    CAMBA

    Cambadélis : "Parler de l'islam permet d'éviter d'évoquer la réussite gouvernementale"

    Si la polémique de l'été concerne le burkini, ce serait tout simplement pour ne pas parler... des succès du gouvernement ! Cette brillante analyse nous vient de Jean-Christophe Cambadélis ce 26 août.

    COLLOMB

    Marianne - "A Lyon, l’humanisme prend l’eau avec Gérard Collomb ! Nathalie Perrin Gilbert, Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale

    Gérard Collomb n’est pas humaniste. En décidant, au beau milieu de l’été, de couper l’eau des fontaines du Jardin des Chartreux pour tenter de faire partir les familles sans abri qui se sont réfugiées là, il a liquidé d’un seul coup le compte épargne déjà chichement pourvu de sa crédibilité politique en matière sociale.

     

  • Démission d'E. Macron : "Il y a une démission, il n'y a pas encore de candidature", estime Olivier Faure

    "Je ne parlerai pas de crise", réagit le député et porte-parole du PS Olivier Faure sur le départ du ministre de l'Economie. "On a un départ annoncé", qui était "devenu inéluctable après le discours d'Emmanuel Macron à la Mutualité", estime-t-il. Cette démission ne va pas non plus compliquer la candidature de François Hollande selon lui, qui ajoute qu'une candidature d'Emmanuel Macron n'est pas certaine : "Ne brûlons les étapes, il y a une démission, il n'y a pas encore de candidature".

  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE
     
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    C’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...
     
    La France gangrenée par l’islamisme, Par André GERIN, Député-maire honoraire de Vénissieux,Septembre 2015
     
    En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.

    ANALYSES

    David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…

    Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.
     
     
    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Télérama - Yves Sintomer : “La démocratie devient un spectacle, pendant que l'essentiel se déroule en coulisses”

    Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.

    FRONDEURS

     
    Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.

    Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?

    Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.

     
    Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

    L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.

    Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?

    Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.

    Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?

    Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.

    Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.

    BUDGET

     
    Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.
     
    FRANCE
     
     
    Les dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au ­premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.
     
    BAP
     
     
    INTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".
     
    PS
     
    11 juillet 2016

    Ce week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.

    MACRON

    Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
    Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».

    M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.

    Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".

    Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017

    Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».

    Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.

    La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !

    A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.

    ROCARD
     
    Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Bordeaux

    Dans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».

    Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.

    Libé - Rocard l’intellectuel, Par Pierre-Emmanuel Guigo, enseignant à Sciences-Po Paris, responsable de l'Association Michel-Rocard et auteur d’une thèse sur la communication de Michel Rocard

    Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui

    L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste

    LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".

  • Philippe Doucet: «Emmanuel Macron est la créature de François Hollande, mais elle peut lui échapper»


    Philippe Doucet: «Emmanuel Macron est la... par rfi

  • Selon un sondage sur une primaire à gauche, sans Hollande, Macron et Valls sont en compétition