macron - Page 15
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Impôts : la volte-face de Macron #cdanslair 10.07.2017
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L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)
Cette revue de presse devient bi-mensuelle pendant l'été.... Prochain rendez-vous le 17 juilletPSSamedi 8 juillet, la nouvelle direction du Parti socialiste (PS) sera désignée à l’issue d’une réunion à huit clos, alors que ce parti s'est émietté depuis les législatives.
Le drapeau est à terre. Et personne au PS n’est encore en mesure de le ramasser sur un champ de bataille dévasté : submergés par la vague En marche ! des derniers mois, les socialistes n’ont plus ni leader ni même, à en croire certains de ses anciens dirigeants, de raison d’être. C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend la nouvelle direction qui doit être désignée ce samedi 8 juillet à l’issue d’une réunion à huit clos du conseil national, « le Parlement » des socialistes, dans un hôtel parisien. En ruine, le PS repart donc de zéro. Ou presque. Et personne ne se fait la moindre illusion. « Ce sera très long, ca va prendre des années », confie sans détours Matthias Fekl, l’ancien ministre de l’Intérieur symbole de cette génération François Hollande battue en juin dernier dans les urnes.
Le Parti socialiste en crise, ses membres tentent de survivre politiquement : fuite du navire, création de mouvements dans et hors du PS… Chacun a sa solution.
Il y a ceux, comme l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui croient encore que le Parti socialiste (PS) peut être rénové, renouvelé, réinventé. Ceux qui avancent déjà, en lançant leur propre initiative, sans vraiment abandonner leur formation, à l'instar de la maire de Paris Anne Hidalgo. Et ceux qui ont abandonné leur famille politique, de l'ancien Premier ministre Manuel Valls au candidat battu de la présidentielle Benoît Hamon. Tous, depuis la déculottée socialiste à l'élection reine, puis aux législatives, tentent de repenser l'avenir du PS, chacun à leur façon.
Sonné par l'élection de Macron, le Parti socialiste peine à se remettre de sa débâcle aux législatives. Certains ténors, comme Benoît Hamon, plient bagage.Le Parti socialiste se trouve à l'heure des choix. Après l'élection d'Emmanuel Macron, c'est un parti amaigri et plus que jamais divisé, notamment sur son positionnement vis-à-vis du gouvernement. Trois camps se dessinent : les déserteurs, ceux qui y croient encore et veulent reconstruire le PS, et ceux qui, dans l'attente que les choses se clarifient, ne se prononcent pas.L’ancien candidat à l’élection présidentielle a quitté samedi le Parti socialiste, moins d’une semaine après Manuel Valls.
Le symbole est dérisoire. Et illustre parfaitement le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le Parti socialiste. Samedi soir, après l’annonce du départ de Benoît Hamon de la Rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un visuel où l’on pouvait lire : « Je suis, je reste au Parti socialiste. » Terrible aveu de solitude pour le premier secrétaire démissionnaire qui a vu partir, en moins d’une semaine, les deux finalistes de la primaire à gauche. Mardi 27 juin, c’était, en effet, l’ancien premier ministre Manuel Valls qui claquait la porte de la « vieille maison ».L’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.Le Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
Lien permanent Catégories : Revue de presse Tags : hamon, ps, politique, actualite, parti socialiste, paul allies, inegalites, code du travail, loi travail, macron, lrem, collomb, en marche, valls, mouvement 1er juillet 0 commentaire -
L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet
Cette revue de presse devient bi-mensuelle pendant l'été.... Prochain rendez-vous le 17 juilletPSLe Parti socialiste en crise, ses membres tentent de survivre politiquement : fuite du navire, création de mouvements dans et hors du PS… Chacun a sa solution.
Il y a ceux, comme l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui croient encore que le Parti socialiste (PS) peut être rénové, renouvelé, réinventé. Ceux qui avancent déjà, en lançant leur propre initiative, sans vraiment abandonner leur formation, à l'instar de la maire de Paris Anne Hidalgo. Et ceux qui ont abandonné leur famille politique, de l'ancien Premier ministre Manuel Valls au candidat battu de la présidentielle Benoît Hamon. Tous, depuis la déculottée socialiste à l'élection reine, puis aux législatives, tentent de repenser l'avenir du PS, chacun à leur façon.
Sonné par l'élection de Macron, le Parti socialiste peine à se remettre de sa débâcle aux législatives. Certains ténors, comme Benoît Hamon, plient bagage.Le Parti socialiste se trouve à l'heure des choix. Après l'élection d'Emmanuel Macron, c'est un parti amaigri et plus que jamais divisé, notamment sur son positionnement vis-à-vis du gouvernement. Trois camps se dessinent : les déserteurs, ceux qui y croient encore et veulent reconstruire le PS, et ceux qui, dans l'attente que les choses se clarifient, ne se prononcent pas.L’ancien candidat à l’élection présidentielle a quitté samedi le Parti socialiste, moins d’une semaine après Manuel Valls.
Le symbole est dérisoire. Et illustre parfaitement le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le Parti socialiste. Samedi soir, après l’annonce du départ de Benoît Hamon de la Rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un visuel où l’on pouvait lire : « Je suis, je reste au Parti socialiste. » Terrible aveu de solitude pour le premier secrétaire démissionnaire qui a vu partir, en moins d’une semaine, les deux finalistes de la primaire à gauche. Mardi 27 juin, c’était, en effet, l’ancien premier ministre Manuel Valls qui claquait la porte de la « vieille maison ».L’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.Le Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
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Paul Alliès - Institutions: Y-a-du bon dans le Macron
Ces derniers jours ont donné le spectacle d’un monde politique qui semblait découvrir le présidentialisme. Ses coups portés contre le discours au Congrès ont passablement manqué leur cible. Ceux venant de la gauche en particulier: rien n’a été dit anticipant les annonces du président de la République, susceptible de les dépasser. Il a donc aisément pris une longueur d’avance sur ses critiques.....On assiste ainsi à un étrange revirement: celui qui veut « retrouver l’esprit de nos institutions » engage leur révision dans les termes mêmes que la gauche a utilisé durant un demi-siècle sans jamais passer à l’acte quand elle en avait pourtant les moyens institutionnels. Il y a une certaine ironie de l’histoire dans ce retour à De Gaulle-Mitterrand pour ce qui est de la conception de la fonction présidentielle, et la paralysie de ceux qui continuent à professer leur admiration pour l’un et l’autre de ces grands ancêtres.Lien permanent Catégories : Tribune Tags : paul allies, macron, democratie, ps, parti socialiste, politique, actualite 0 commentaire -
Congrès : "Nous avons un président selfie", dénonce Olivier Faure
Lien permanent Catégories : Vidéo Tags : olivier faure, ps, parti socialiste, politique, actualite, macron 0 commentaire -
L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet
HAMONL’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.PSLe Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
Lien permanent Catégories : Revue de presse Tags : hamon, ps, politique, actualite, parti socialiste, paul allies, inegalites, code du travail, loi travail, macron, lrem, collomb, en marche, valls, mouvement 1er juillet 0 commentaire -
L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet
HAMONL’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.PSLe Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
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Macron scandalise avec ses propos sur "les gens qui ne sont rien"
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L'actualité des socialistes du 23 au 30 juin
HAMONL’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.PSLe Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
Lien permanent Catégories : Revue de presse Tags : hamon, ps, politique, actualite, parti socialiste, paul allies, inegalites, code du travail, loi travail, macron, lrem, collomb, en marche, valls, mouvement 1er juillet 0 commentaire -
Le Monde, Les décodeurs - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe
Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.
Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.Lien permanent Catégories : Analyses Tags : gouvernement, macron, bayrou, edouard philippe 0 commentaire -
Paul Alliès - «Que peut-on attendre pour 2017 et après ?»
C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier « une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…) Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse »......