La députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, est l'invitée du Grand Entretien. Dimanche soir, Raquel Garrido, députée LFI, qui s'est montrée critique à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée par le bureau politique du parti. Elle est sanctionnée et ne pourra plus être oratrice pour le groupe parlementaire LFI pendant quatre mois. "Je suis atterrée par cette sanction : on ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques", dit la députée Clémentine Autain.
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Critiques contre JL Mélenchon : Clémentine Autain "atterrée" par la sanction contre Raquel Garrido
7 nov. 2023 -
L'avenir de la NUPES (revue de presse mise à jour le 26 octobre)
La position des insoumis sur l’attaque du Hamas en Israël semble être l’étincelle qui fait lentement exploser la Nupes. Mais entre la stratégie de LFI pour bloquer la réforme des retraites, les élections européennes et les divergences de positions pendant les émeutes après la mort de Nahel, les désaccords au sein de l’union des gauches ne sont pas nouveaux. Derrière ces tensions, il y a un dénominateur commun, Jean-Luc Mélenchon, qui semble saboter un mouvement qu’il a lui-même lancé. Pour vous aider à comprendre la crise de la Nupes, Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, journalistes politiques à Libération, étaienten direct sur Youtubece mercredi 25 octobre.
26 octobre
Libé - Critique de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido va devoir s’expliquer
La députée de Seine-Saint-Denis a été convoquée la semaine prochaine par la direction de LFI. Depuis plusieurs jours voire semaines, l’élue n’hésite pas à critiquer publiquement les prises de position du leader insoumis.
Le Parisien - [PODCAST] Comment la Nupes a viré à la désunion
En mai 2022, Jean-Luc Mélenchon célébrait avec les principaux dirigeants des partis de gauche une union historique baptisée Nupes, en vue des élections législatives. Mais aujourd’hui, l’avenir de la Nupes s’écrit en pointillé, après plusieurs mois de polémiques, de désaccords et de crises successives. Pour Code source, les journalistes Pierre Maurer et Julien Duffé qui couvrent la gauche au service politique du Parisien, reviennent sur les événements qui ont amené la Nupes à cette crise.
Face à une NUPES qui bat de l’aile, une autre expression fait discrètement son chemin. Avec le risque de ne pas réussir à faire mieux ?
« Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la NUPES, ce n’est pas vrai ». L’intervention de Mathilde Panot résonne étrangement, mardi 24 octobre, dans la salle des conférences de presse de l’Assemblée. Dimanche, le leader insoumis a pourtant écrit noir sur blanc sur son blog que « le point de non-retour est franchi » et encore plus explicitement envers son noyau dur : « Les bases LFI savent donc qu’elles doivent se passer des députés qu’elles ont élus il y a un an. ». Un nouvel épisode révélateur des tensions maximales au sein de l’ex (?) alliance de gauche et de la difficulté pour chacun d’acter ou non la mort de la Nupes.
25 octobre
Le député socialiste dénonce la stratégie de conflictualisation permanente des Insoumis, actant un peu plus la fin de la Nupes.
Il était l’un des premiers au sein du Parti socialiste (PS) à estimer que «la question» de rester dans la Nupes devait «se pose(r)» après les saillies controversées de La France insoumise (LFI) sur le Hamas. Invité sur Franceinfo ce mercredi, Jérôme Guedj continue d’invoquer le «désaccord principiel» qui distingue les troupes de Jean-Luc Mélenchon du reste de la gauche.
La Dépêche Louviers - Eure. Fin de la Nupes ? Le député socialiste Philippe Brun réagit
À la suite des prises de position des Insoumis, le parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes. Le député PS de la 4e circonscription de l'Eure réagit.
Créé en 2022 pour tenter de remporter les élections législatives, le grand rassemblement de la gauche (Socialistes, Communistes, Insoumis, Écologistes) à travers son mouvement le Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) est mort cette semaine. Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a même annoncé que « le point de non-retour était franchi ». Après le départ du parti communiste de la Nupes, c’est au tour du parti socialiste de quitter le navire.
Dans un courrier, LFI demande des précisions sur le moratoire voté par le Parti socialiste dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre pour suspendre sa participation à l’intergroupe de la Nupes.
Quel avenir pour la Nupes après les divergences autour de la guerre Israël-Hamas ? Alors que Jean-Luc Mélenchon estimait dans un post de blog qu’il « [était] devenu clair que le point de non-retour [était] franchi », Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), assure que « Jean-Luc Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la Nupes, ce n’est pas vrai », mardi 24 octobre lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.
Le Parisien - Divergences au sein de la Nupes : LFI et les écologistes calment le jeu
Jean-Luc Mélenchon avait allumé la mèche dimanche, estimant que le point de non-retour concernant l’avenir de la Nupes avait été « franchi ». Les députés écologistes et insoumis assurent que la coalition n’est pas enterrée.
Comme une volonté d’éviter une séparation en mauvais termes. Il n’y a « pas de point de non-retour » qui empêcherait la coalition de gauche Nupes de survivre au sein de l’Assemblée, ont assuré successivement les députés LFI et écologistes mardi, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
L'Express - Nupes : des députés continuent de vouloir sauver l’alliance
A l'Assemblée nationale, les députés écologistes ont notamment assuré qu’ils signeraient tous ensemble la prochaine motion de censure de la gauche, lors du prochain 49.3 du gouvernement.
Même si la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est en mort clinique, une partie des députés de gauche s’accrochent à l’union et tentent de trouver des terrains d’entente. Il n’y a "pas de point de non-retour" qui empêcherait la coalition de gauche de survivre au sein de l’Assemblée, ont ainsi assuré successivement les députés LFI et écologistes ce mardi 24 octobre, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
24 octobre
L'intergroupe n'a pas siégé à l'Assemblée nationale mardi 24 octobre, pour la première fois depuis la création de la Nupes, en juin 2022.Manuel Bompard, le coordinateur national de La France insoumise, a écrit une lettre à la direction du Parti socialiste pour demander des "précisions" sur le moratoire de la participation du parti à la Nupes, a appris le service politique de franceinfo, confirmant une information du Figaro (article réservé aux abonnés). "J'ai besoin de comprendre pour discuter avec certains socialistes. Je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris" , explique à franceinfo un membre de la direction de La France insoumise.23 octobre
BFM - Nupes: Jean-Luc Mélenchon estime que "le point de non-retour est franchi"
Dans une note de blog, le leader insoumis cogne sur ses partenaires de la Nupes et semble acter encore un peu plus la fin de cette coalition.Une preuve de plus que l'alliance des gauches vit ses dernières heures? Dans une note de blog au vitriol intitulée "Tuer le père", Jean-Luc Mélenchon semble acter une nouvelle fois la fin de la Nupes: "Il est devenu clair que le point de non-retour est franchi", écrit le leader de La France insoumise
L'ancien Premier ministre a dit "craindre" qu'Olivier Faure ne soit "le dernier secrétaire du PS, au train où vont les choses".La France insoumise n'appartient pas "à la grande histoire de la gauche française" et est la "manifestation d'un extrémisme", estime l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, sur franceinfo lundi 23 octobre. Il faut, selon lui, que le parti socialiste "coupe les ponts" avec le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon.Europe 1 «La Nupes a échoué sur le réel», juge la socialiste Carole Delga
La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga a affirmé que "la Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel". Elle a appelé à une union "sur des valeurs communes", critiquant sans les citer les membres de la France Insoumise.
"La Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel", estime la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga à propos de la coalition de gauche en crise profonde, dans un entretien diffusé samedi sur le site du Point.
Politis le 19 octobre - Fin de la Nupes : vers une union sans Mélenchon
Les communistes veulent ouvrir « une nouvelle page » de la Nupes. Les socialistes ont voté pour un « moratoire » actant la fin de l’alliance. Mais les gauches ne renoncent pas à une autre coalition qui exclurait le clan du triple candidat à la présidentielle.
La gauche est historiquement coutumière des manœuvres politiques. Et elle n’est pas en train de perdre ses vieilles habitudes. Au contraire. En coulisses, les téléphones chauffent, des députés discutent et les têtes pensantes phosphorent. En pleine crise, personne n’a vraiment arrêté de se parler. « Il y a des échanges qui sont en cours. Rien de très concret. On est au début d’une nouvelle recomposition à gauche », glisse un cadre de la Nouvelle union, populaire, écologique et sociale (Nupes). D’une même voix, écologistes, communistes et socialistes veulent croire à un autre rassemblement de la gauche. Tout en tirant un trait sur l’union telle qu’elle existe. La situation peut sembler paradoxale. Mais elle pourrait permettre, selon eux, de se défaire du problème majeur au sein de l’alliance : Jean-Luc Mélenchon.
20 octobre
Dans une interview à L’Express mardi soir, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud entend «s'attaquer aux désaccords de fond» et «revoir le fonctionnement de l'intergroupe».
L’écart qui sépare La France Insoumise des autres formations de la Nupes est de plus en plus béant. Alors que la coalition de gauche est secouée depuis deux semaines par des débats internes autour du conflit au Proche-Orient, et notamment par la non-qualification, chez certains Insoumis, du Hamas comme organisation terroriste, le Parti socialiste prend ses distances avec ses partenaires LFI. Dont les ambiguïtés à l’égard du mouvement islamiste ont été révélées au grand jour.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.Le Parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes sur fond de crise au Proche-Orient et de désaccord sur l’attaque du Hamas du 7 octobre. "J’ai lu attentivement les résolutions du Parti socialiste ou même celles du Parti communiste : elles ne disent pas qu’il faut arrêter l’union. Elles appellent à ce que les choses s’organisent différemment. Si j’étais en situation de direction de La France insoumise, […] je pense qu’il faut prendre notre bâton de pèlerin et remettre tout le monde autour d’une table pour voir dans quelles conditions on continue", explique Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.
19 octobre
Les Echos - Nupes : ces 5 moments qui ont conduit à l'explosion de la coalition
Le Parti socialiste a voté mardi soir la suspension de sa participation à la Nupes, après que le Parti communiste a appelé dimanche à un « nouveau type d'union » de la gauche. L'aboutissement de longs mois de vexations et de divergences.
L'histoire retiendra que les attaques terroristes du Hamas contre Israël auront constitué le coup de grâce à la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), cette coalition de gauche née au lendemain de l'échec de la gauche à accéder au second tour de l'élection présidentielle de 2022. Et pourtant, la division de la Nupes est ancienne et profonde.
France Info - Le Parti socialiste vote un "moratoire" sur sa participation à la Nupes
Cette décision fait notamment suite au refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le Hamas de "terroriste", après l'attaque sanglante contre Israël.Si "Jean-Luc Mélenchon a été un facteur d'union", il est "aujourd'hui devenu un obstacle". Le Parti socialiste a voté, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, un "moratoire" sur sa participation aux travaux de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes). Réuni pendant six heures, le conseil national du PS a pris cette décision à 54,15% des voix.INTERVIEW. Le sénateur écologiste appelle la gauche à suspendre sans plus tarder toute relation de travail avec la direction de LFI, après des dérapages « abjects ».
L’élue de Seine-Saint-Denis juge sévèrement son camp, tant LFI que l’ensemble de la NUPES. « Quel spectacle donne à voir la Nupes ? Celui de la dispute permanente et de l’éclatement. C’est affligeant », écrit-elle sur son blog.
Clémentine Autain est en « colère ». La députée LFI de Seine-Saint-Denis se désole ce mercredi 18 octobre de « l’immense gâchis » qui a été fait de la NUPES, au lendemain du moratoire du PS sur « sa participation aux travaux » de la coalition et après la prise de distance du Parti communiste français.
BFM - Ruffin, Garrido et Corbière prennent leurs distances avec les propos d'Obono sur le Hamas
"Le Hamas n'est PAS un mouvement de resistance", a insisté Alexis Corbière sur X, avant que son collègue François Ruffin ne relaye le message.En répondant à l'affirmative à la question de savoir si le Hamas était un "mouvement de résistance", ce mardi, la députée insoumise Danièle Obono s'est attiré les foudres de l'ensemble de la classe politiques. Même certains insoumis sont sortis des rangs. Tous ont pour point commun d'être classés comme "frondeurs", depuis qu'ils n'ont pas été retenus dans la direction de LFI.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a rappelé qu'un "programme de gouvernement" a été écrit avec le Parti socialiste, et a demandé de la "clarté" et du "respect" pour leurs électeurs.Une demande de clarification. Invitée ce jeudi sur l'antenne de France Inter, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a été interrogée quant à la situation actuelle de la Nupes, alors que les socialistes ont pris leurs distances ces derniers jours.
Alors que des scissions sont observées au sein de la NUPES, Ifop-Fiducial pour Paris Match a interrogé les Français concernant leur préférence entre Fabien Roussel et François Ruffin.
Le « match » entre ces deux personnalités de gauche s’avère très serré, avec un léger avantage pour le leader communiste : 38% des Français déclarent préférer Fabien Roussel contre 35% pour François Ruffin. Le député picard se trouve plus apprécié auprès de l’ensemble des sympathisants de gauche (47% préfèrent François Ruffin) que Fabien Roussel (35%).
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Libé - Mélenchon est-il en train d’enterrer la Nupes ?
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Israël-Hamas, la revue de presse de la Nupes
Les Echos, le 13 octobre - La Nupes se rapproche un peu plus d'un divorce
Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon et de ses soutiens insoumis sur les attaques du Hamas en Israël « auront des conséquences » sur la Nupes, avertit la patronne des Verts, Marine Tondelier. Le PS durcit le ton contre la direction de LFI alors que le PCF pourrait claquer la porte de l'alliance de gauche.
Le ton monte à gauche face à l'inflexibilité de Jean-Luc Mélenchon et ses partisans à la direction de La France insoumise. Les socialistes, les communistes et les écologistes convergent sur la nécessité d'un changement complet de la Nupes face à l'incapacité des mélenchonistes de qualifier les exactions du Hamas en Israël d'actes terroristes.
Slate le 13 octobre - La guerre entre Israël et le Hamas va-t-elle faire imploser la Nupes?
Les récentes prises de position de La France insoumise ont indigné certains de ses partenaires de la Nupes.
L'onde de choc est planétaire, mais la condamnation n'est pas unanime face aux massacres commis en Israël par le Hamas le week-end des 7 et 8 octobre. En France, Jean-Luc Mélenchon s'est attiré les foudres de toute la classe politique et de ses alliés de la Nupes lorsqu'il a refusé de qualifier le Hamas de terroriste. Que vont faire ses partenaires, notamment les socialistes? Personne encore n'a claqué la porte, même si Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a évoqué son intention de décréter une «suspension provisoire» de la participation de son parti à la Nupes
Marianne - Hamas-Israël : mais pourquoi la Nupes tient-elle encore ?
Le refus de LFI de qualifier le Hamas de « terroriste » est un énième épisode d’extrême tension au sein de la Nupes. Et pourtant, la coalition de gauche pourrait y survivre. Une nouvelle fois…
Olivier Faure, Fabien Roussel, Marine Tondelier, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, François Ruffin… Ils ont tous tenu à marquer leur différence avec les propos tenus par le noyau dur de La France insoumise (LFI), qui refuse de qualifier les attaques du Hamas de « terroristes » et renvoie dos à dos Israël et l’organisation islamiste palestinienne. Mathilde Panot et Manuel Bompard, en premiers zélateurs de Jean-Luc Mélenchon, persistent à dénoncer des « crimes de guerre », manière de conférer au Hamas le statut d’une armée régulière.
L'Express - Attaque du Hamas contre Israël : en Europe, la gauche radicale isolée
Alors que la grande majorité de la classe politique s’est rangée sans ambiguïté aux côtés d’Israël, une partie de la gauche radicale européenne refuse toujours de condamner l’offensive surprise menée par le Hamas samedi dernier.
En mettant dos à dos le Hamas et Israël, expliquant que "la violence appelle à la violence", La France Insoumise (LFI) se trouve une nouvelle fois au centre des critiques sur la scène politique française.
A l’échelle de l’Europe, de nombreuses formations politiques de premier plan n’ont, à ce jour, pas clairement condamné l’offensive du Hamas. Leur point commun ? Elles sont connues pour leurs positions "pro-Palestine".
La position de LFI, après l'attaque samedi dernier du Hamas contre Israël, suscite de vives critiques. Le maintien du PS dans la Nupes est questionné par certains socialistes. "Je vois qu'il y a des gens toujours plus prompts à s'occuper des affaires intérieures […] avant de s'occuper de l'essentiel", répond Olivier Faure.
Les réactions d'une partie de La France insoumise ont entraîné une forte indignation de membres de la Nupes. Des députés socialistes s'interrogent même sur la survie de l'alliance des partis de gauche."La question" de rester dans l'alliance de gauche Nupes "se pose", a prévenu Jérôme Guedj, dimanche 8 octobre, sur la Radio de la communauté juive (RCJ). Le député PS n'a pas masqué sa colère après les réactions des parlementaires de La France insoumise, au lendemain de l'attaque meurtrière du Hamas contre Israël. "Ça me dégoûte de voir et de constater que certains (...) ont immédiatement été dans une forme de relativisme, de renvoi dos à dos, d'absence de ce minimum de compassion qui fait notre humanité commune, a-t-il détaillé. Ça me fout les boules, je n'ai pas d'autres mots."
« On doit mettre des mots forts sur des actes horribles, sinon notre parole est discréditée, moquée », appelle François Ruffin qui ne veut pas de « pudeur de gazelle ».
Le député LFI François Ruffin a estimé ce mardi 10 octobre qu’il fallait avoir « des mots forts » pour dénoncer les « abominations » commises par le Hamas en Israël, en pleine polémique sur la position jugée trop ambiguë de sa formation et de son chef Jean-Luc Mélenchon.
Après les positions controversées de La France insoumise vis-à-vis de l'offensive du Hamas contre Israël, "on est quasiment au point de rupture au sein de la Nupes, très clairement", estime le journaliste Guillaume Daret, présent sur le plateau du 8 Heures, mardi 10 octobre.L'offensive du Hamas contre Israël continue de susciter de nombreuses réactions politiques en France. La France insoumise (LFI) est notamment accusée de renvoyer dos à dos le groupe terroriste palestinien et le gouvernement israélien, et apparaît plus isolée que jamais au sein de la Nupes. "C'est clairement (la question de) la survie de la Nupes qui se pose", estime le journaliste Guillaume Daret, présent sur le plateau du 8 Heures, mardi 10 octobre.
________________________Pour Olivier Faure, le désaccord est « évident ». La question israélo-palestinienne a encore renforcé les divergences entre La France Insoumise et les autres partis qui composent la Nupes. « La faute politique, c’est de ne pas avoir, dès le départ, reconnu qu’il y avait un acte terroriste, et d’avoir laissé penser que le Hamas pouvait représenter le peuple palestinien, que c’était des forces palestiniennes régulières, et que c’était un acte de guerre. Non, ce n’était pas un acte de guerre, c’était un acte terroriste qui méritait une condamnation claire, ferme », a fustigé le premier secrétaire du Parti socialiste à propos de la position de Jean-Luc Mélenchon. De son côté, le leader insoumis a publié lundi une série de tweets conspuant tantôt une « déclaration clientéliste » d’Anne Hidalgo lorsque la maire de Paris exprime son soutien au peuple Israélien, tantôt le « soutien unilatéral » du PS et d’EELV, « au gouvernement d’extrême droite israélienne ».
HuffPost - Attaques du Hamas sur Israël : Mélenchon et Ruffin n’ont pas tout à fait la même ligne
_________________________Tandis que Jean-Luc Mélenchon et certains députés de la France insoumise sont tentés de renvoyer dos à dos Israël et le Hamas, le député François Ruffin exprime une « condamnation totale » des attaques commises par le mouvement islamiste.... Le député François Ruffin, l’un des candidats potentiels à la présidentielle de 2027, s’est ainsi distingué de ses camarades de parti en exprimant « une condamnation totale de l’attaque du Hamas », tout en exprimant ses craintes de savoir que la situation est « dans les mains du gouvernement israélien le plus brutal depuis 30 ans ». Un message relayé par plusieurs de ses collègues, à l’image du député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.
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______________________Alors que la classe politique française a unanimement condamné les attaques perpétrées par le Hamas contre Israël, le mouvement de gauche radicale La France insoumise a été accusé de vouloir la relativiser.
« L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est », a déclaré La France insoumise (The Left au Parlement européen) par communiqué samedi (7 octobre).
Ces propos s’ajoutent à ceux de plusieurs responsables politiques de la formation de gauche radicale, dont celle du leader du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, sur X : « Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu’une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même ».
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Reporterre - Ep.7 - Jean-Luc Mélenchon : « Je souhaite être remplacé »
Il se confie sur son avenir et développe sa vision des enjeux énergétiques, du capitalisme et de la politique de l’eau : Jean-Luc Mélenchon est l’invité des Grands entretiens de Reporterre.
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France Info - Nupes : Jean-Luc Mélenchon de plus en plus contesté, même dans son propre camp
La gauche réunie s’interroge sur le leadership de Jean-Luc Mélenchon. Au sein de la Nupes, des partis socialiste et communiste, d’Europe Écologie-Les Verts, les sujets de rupture se multiplient. Dernier épisode en date : l’intervention du leader de La France insoumise dimanche 9 octobre sur France 3 concernant l’avenir d’Adrien Quatennens
Jean-Luc Mélenchon a été la locomotive de la gauche, mais serait-il devenu un poids pour elle ? Depuis plusieurs semaines, les critiques fusent au sein de la Nupes. Dimanche 9 octobre encore, l’ancien candidat à la présidentielle fait bondir une partie de la gauche en souhaitant le retour à l’Assemblée d’Adrien Quatennens, qui a avoué avoir giflé sa femme. "Il n’a pas tout à fait compris ce qui se passait dans le pays", se désole un cadre socialiste.
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Idées d'été - Fondation Jean Jaurès - Comprendre la dynamique Mélenchon au premier tour de la présidentielle
Les intentions de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle ont beaucoup augmenté durant les dernières semaines de campagne, jusqu’à un score final de près de 22%. S’est-il agi d’une mobilisation massive et de dernière minute de son électorat potentiel ou d’une dynamique de vote utile à gauche ? Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, livre son analyse.
Le 10 avril dernier, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se qualifiaient au second tour de l’élection présidentielle, un résultat finalement attendu au vu des différents sondages publiés depuis plus d’un an. Néanmoins, une surprise de taille marqua cette soirée : Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l’Union populaire, obtint 21,9% des suffrages exprimés, en manquant la qualification pour le second tour de 400 000 voix. Le score extrêmement élevé de Jean-Luc Mélenchon a de quoi surprendre, lui qui était encore mesuré à 13,6% des intentions de vote deux semaines et demie avant le premier tour
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La NUPES entre deux tours (16 juin)
A LA UNE
Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher assurent que le programme de la coalition de gauche conduit à une sortie de la France de l’Union européenne.
Alors que la majorité présidentielle est arrivée au coude-à-coude avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) lors du premier tour des élections législatives, dimanche 12 juin, les membres du gouvernement multiplient les attaques envers l’alliance de gauche menée par le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs ministres d’Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, ont assuré que le programme de la Nupes mènerait la France hors de l’Union européenne (UE).
17 juin
Politiques de l'Etat socialLa retraite à 65 ans ou le risque d'un désastre social Michaël Zemmour
Le décalage de l’âge de la retraite est parvenu à augmenter de 20 points le taux d’emploi des 60-61 ans, au prix social élevé d’un allongement du « sas de précarité » entre emploi et retraite. Chez les ouvriers, la hausse de la précarité, hors emploi entre 60 et 62 ans est même l’effet principal de la réforme, devant la hausse de l’emploi. A l’inverse chez les cadres, le décalage de la retraite se traduit principalement par une prolongation de l’emploi. Il n’y a pas de raison de penser qu’un décalage de l’âge légal à 65 ans n’accentuerait pas encore ces effets.
Économie extravertieLa conversation électorale : entre les fins et les moyens, un désaccord politique sur le modèle Guillaume Allègre
J’ai publié un texte dans le cadre de la Grande conversation 2022 de Terra Nova déplorant que le débat économique électoral tourne autour du sérieux budgétaire et de la question technique du multiplicateur budgétaire plutôt que du fond des programmes et notamment leur direction générale : doit-on garder le même cap économique et social qu’aujourd’hui ou effectuer une bifurcation écologique, économique et sociale avec une forte augmentation des dépenses et des prélèvements ? Cette question est celle posée dimanche, plutôt que de savoir si dans le programme, les prélèvements couvrent les dépenses.
En devenant la première force d’opposition, l’union de la gauche peut bénéficier de nombreuses prérogatives reconnues par la Constitution, notamment la présidence de la commission des finances. Des pouvoirs qui seraient renforcés si les macronistes n’obtiennent pas la majorité absolue.
Après avoir obtenu près de 25 % des suffrages au premier tour des législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) espère obtenir la majorité absolue et placer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais selon les projections de sièges, l’union de la gauche obtiendrait un nombre insuffisant de députés pour diriger le gouvernement, tout en lui permettant quand même de devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Un rôle qui accorde de nombreuses prérogatives essentielles, reconnues par la Constitution.
France Info - Législatives 2022 : les duels entre la majorité et la Nupes se multiplient
Après les résultats du premier tour, les candidats des deux partis se retrouvent face à face dans de nombreuses circonscriptions.
Ils veulent secouer l'hémicycle. Des candidats issus des classes populaires désormais aux portes de l'Assemblée nationale. Au lendemain de sa qualification au second tour dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, Rachel Kéké ne craint pas le contact pour convaincre et son profil séduit. "Les gens se retrouvent en moi. Ils savent qu'on se ressemble et qu'on mène le même combat", explique-t-elle. Presque une icône pour la Nupes, elle avait été révélée l'an dernier après 22 mois de lutte pour améliorer les conditions des femmes de chambres. Pour son opposante, Roxana Maracineanu, le visage ne doit pas cacher le programme : "Ce n'est pas le problème de Rachel Kéké, mais celui de Jean-Luc Mélenchon et du projet qu'il porte. Il faut être conscients que c'est la France insoumise que j'ai en face de moi".
16 juin
Reporterre - Amélie de Montchalin, la ministre en opération sauvetage
La nouvelle ministre de la Transition écologique, candidate aux élections législatives, n’a obtenu que 31 % des voix au premier tour, dans sa circonscription de l’Essonne. En cas de défaite dimanche, elle devra quitter le gouvernement.
Le rendez-vous était donné place de la Victoire — sûrement une manière de s’autopersuader. À Palaiseau, le 14 juin, tout était mis en place pour venir à la rescousse d’Amélie de Montchalin.
La nouvelle ministre de la Transition écologique, également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription de l’Essonne, n’a obtenu que 31,46 % des voix au premier tour. Son rival, Jérôme Guedj, soutenu par la Nupes [1], est arrivé en tête avec 38,31 % des suffrages.
Avant le second tour des législatives, l’union de la gauche fait campagne en insistant notamment sur les mesures phares à destination des jeunes, son principal réservoir de voix, et en tentant de mobiliser derrière elle l’ensemble des opposants à Emmanuel Macron. La Nupes cible pour cela le projet du président en matière de pouvoir d’achat.
La Nupes propose d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en 2021. Une mesure portée de longue date par Jean-Luc Mélenchon, qui tranche avec les positions adoptées par le PS et le PCF pendant la présidentielle.
C'est un point peu abordé par la Nupes dans cette campagne législative. Si la coalition de gauche venait à être portée au pouvoir, elle projette d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en août 2021, après de très vifs débats au Parlement. Jean-Luc Mélenchon semble toutefois en faire une priorité. « Voter pour la République, c’est voter pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Donc contre ses 21 lois liberticides, sa suppression de l’ISF, sa loi séparatisme », insistait-il dans le Parisien, ce mardi 14 juin.
15 juin
Selon Manon Aubry, députée européenne de la France insoumise, aucune candidature de gauche dissidente n’a devancé les candidats de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale.... Au total, on compte une quinzaine de candidats qualifiés pour le second tour, sur les 70 candidatures socialistes dissidentes.
En vidéo
Mercredi 15 juin, Olivier Faure était l'invité de la matinale de France Inter
Adrien Quatennens dans C à Vous | NUPES : un bulletin de vote pour changer la vie !
13 juin
Le Monde, Éditorial de Jérôme Fenoglio Directeur du "Monde"
Marqué par un nouveau record d’abstention, le premier tour des élections législatives est un indéniable revers pour Emmanuel Macron, dont le score est inférieur à celui de sa réélection et dont l’assise électorale se retrouve, pour l’heure, plus étroite que celle de tous ses prédécesseurs, analyse le directeur du « Monde », Jérôme Fenoglio.
France Info - Résultats des législatives 2022 : les enseignements du premier tour
Deux forces politiques au coude-à-coude, un Rassemblement national en progression et un maintien fragile de la droite républicaine dans l'hémicycle... Dans un contexte d'abstention record, voici les enseignements que l'on peut tirer de ce premier tour, dimanche.
« Les résultats affichés sur le site du ministère de l’intérieur retirent du résultat de la Nupes [des] candidats qui étaient, pourtant, investis ou soutenus officiellement par notre alliance », fait valoir le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué publié lundi.
L'Huma - Législatives. Le tour de France des seconds tours de la Nupes
A l'issue du premier tour des élections législatives, l'Alliance des partis de gauche est en mesure de se maintenir dans 385 circonscriptions quand, en 2017, PS, PCF, LFI et écologistes ne pouvaient le faire que dans 146. En 2022, les duels entre Ensemble et la Nupes sont les plus nombreux : plus de 270 en tout. Il y a aussi une soixantaine de duels annoncés avec le RN et 25 avec des candidats LR. Tour d'horizon de quelques circonscriptions emblématiques.
L'Obs - Pourquoi la Nupes critique-t-elle le décompte des voix du ministère de l’Intérieur ?
Les candidats de gauche en outre-mer n’ont pas été comptabilisés comme appartenant à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ce qui permet à la coalition macroniste de conserver une courte avance dans le décompte des voix au niveau national
« Alerte à la manipulation de Darmanin », a tonné sur Twitter Manuel Bompard, l’ex-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, ce lundi 13 juin. L’« insoumis », candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé le décompte des voix opéré par le ministère de l’Intérieur, tronqué selon lui, pour faire « artificiellement apparaître » la coalition macroniste Ensemble ! en tête. « Alors que la Nupes réalise 6 101 968 voix (soit 26,8 %), le ministère de l’Intérieur ne lui attribue que 5 836 202 voix (soit 25,7 %) », a-t-il ajouté.
L'Obs - Montchalin, Beaune, Guerini… ces ministres qui sont en difficulté pour le second tour
HuffPost - Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate
Après le premier tour des législatives, les proches d'Emmanuel Macron ont haussé le ton face à la "menace" que représenterait Jean-Luc Mélenchon et sa coalition.
“Des anarchistes d’extrême gauche”, rien de moins. Au premier tour des législatives, dimanche 12 juin, la percée importante de la coalition de gauche Nupes, qui ambitionne notamment de porter Jean-Luc Mélenchon à Matignon, est parvenu à semer l’inquiétude dans les rangs de la majorité présidentielle.
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Olivier Faure - Premier secrétaire du PS et candidat Nupes de Seine-et-Marne - Les 4 vérités
Déclaration d'Olivier Faure | Résultats du 1er tour des élections législatives
Adrien Quatennens sur RTL | En tête au premier tour ! La NUPES peut gagner dimanche prochain !
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Fondation Jean Jaurès - L’image de Jean-Luc Mélenchon
La dynamique récente autour de Jean-Luc Mélenchon est l’occasion de poser la question de l’image qu’il renvoie aux yeux de l’opinion publique. Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation, livre des indications sur sa capacité de rassemblement, à l’avenir, au-delà des seules frontières de La France insoumise.
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, et même durant l’intégralité de l’entre-deux tours, Jean-Luc Mélenchon est parvenu à monopoliser l’attention en politisant les élections législatives à venir et en faisant du « troisième tour présidentiel » un lot de consolation après son échec au premier tour. L’alliance électorale – la Nupes, Nouvelle Union populaire écologique et sociale – qu’il est parvenu à fédérer autour de lui en mettant autour de la table notamment La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste a fait de lui incontestablement l’homme fort de la séquence post-présidentielle et la locomotive de la gauche en France.
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Lancement du Parlement de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale... en direct
Ce lundi 30 mai, rendez-vous à 19h pour la présentation en direct du Parlement de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale, en présence notamment d'Olivier Faure.
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Les gauches vers les législatives (12 mai)
12 mai
Challenges - Législatives 2022 : l’union redonne des couleurs à la gauche
SONDAGE EXCLUSIF – Grâce aux accords trouvés dans le cadre de la nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), la gauche s’impose comme la principale force d’opposition à Emmanuel Macron à l’Assemblée. Les insoumis pourraient constituer le premier groupe parlementaire, s’ouvrant l’accès à de nombreux postes prestigieux.
Libé - Nupes dans le Rhône: «Il y a une forme de réciprocité dans un accord politique»
A Lyon et dans sa région, les législatives se préparent à gauche dans un esprit collectif, avec la volonté de s’installer durablement dans le paysage et de bâtir des majorités plurielles, en prenant exemple sur les succès de 2020, en dépit des rivalités partisanes et des candidatures sulfureuses ou dissidentes.
Charlie Hebdo, Edito de Riss - En politique, que vaut la mort d’un homme ?
On nous reproche souvent : « Mais pourquoi, à Charlie, êtes-vous si critiques à l’égard de La France insoumise et de son leader ? Car c’est aujourd’hui le seul parti en mesure d’obtenir des résultats électoraux qui permettent aux idées de gauche de reprendre la route du pouvoir. »
Effectivement, on peut comprendre que la prudence de Charlie à l’égard de cette organisation politique agace ses partisans, qui comptent dans leurs rangs des gens tout à fait respectables et aux convictions sincère
En ne laissant que six circonscriptions aux socialistes dans la région, l'accord de la Nupes provoque la grogne, du Tarn aux Hautes-Pyrénées en passant par le Lot. Des candidats socialistes souhaitent se maintenir malgré l'accord entre leur parti et LFI. De son côté, le PRG présentera des candidats dans plusieurs circonscriptions.
Huffington Post - Aux législatives, ces candidats de la NUPES qui pourraient poser problème
D'autres candidats attirent l'attention, et provoquent une avalanche de critiques. Pour l'heure, ils continuent de bénéficier du soutien du parti mélenchoniste.
Alors que la France insoumise semble avoir réussi le plus dur, embarquer une union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives et, dans le même mouvement, créer une dynamique médiatique reléguant Marine Le Pen au deuxième plan, la formation mélenchoniste traverse ces jours-ci une zone de turbulence.
Au total, dans le cadre de la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, le PS aura 70 candidats investis et LFI environ 330.
Coup d'envoi. Le Parti socialiste et La France insoumise ont publié, mardi 10 mai, dans la soirée, la liste des premiers candidats aux législatives investis dans le cadre de la Nouvelle union populaire écologique et sociales (Nupes). Le PS a dévoilé les noms de 56 candidats sur les 70 socialistes qui seront investis par l'alliance à gauche avec LFI, EELV et le PCF.
STRATEGIE Le leader de La France insoumise a indiqué qu'il se préparait «plutôt à l'idée d'être Premier ministre que de nouveau député»
On connaît 90 % des candidats LFI. La France insoumise a publié mardi soir une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspens sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon, qui doit prochainement dire s’il se représente. Ce dernier, qui a souligné dimanche qu’il se préparait « plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député », sera présent jeudi soir à un « apéro » de l’Union populaire à Marseille
Objectif Gard - Législatives : guerre ouverte chez EELV entre Nicolas Cadène et Sibylle Jannekeyn
Elle est tombée à la renverse Sibylle Jannekeyn, vendredi dernier à la lecture de notre article. Elle qui pourtant annonçait depuis plusieurs jours qu’elle tenait la corde pour représenter EELV sur la 6e circonscription. Pour s’assurer la victoire, elle avait même enrôlé Nicolas Pellegrini, porte-parole de La France Insoumise à Nîmes, afin d’organiser une campagne éclair et efficace. En vain. Les rumeurs dans son camp depuis plusieurs semaines se sont confirmées. Son parti au niveau national avait une autre stratégie et avait positionné Nicolas Cadène comme le candidat d’Europe Écologie Les Verts sur la 6e circonscription.
En vidéo
L'invitée de Bonsoir Lyon : Cristina Martineau
BFM - Législatives: non-investie par Nupes, Lamia El Aaraje maintient sa candidature
La socialiste Lamia El Aaraje maintient sa candidature aux législatives dans la 15e circonscriptionde Paris, même s'il est n'a pas été investie par la Nouvelle Union populaire écologique et socialeLe journaliste Taha Bouhafs a renoncé mardi à se présenter aux élections législatives. Victime de harcèlement raciste des semaines durant, Mediapart a néanmoins révélé aujourd’hui que le jeune journaliste était sous le coup d’un signalement envoyé à la cellule de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. La députée insoumise Clémentine Autain réagit dans « À l’air libre ».11 mai
Dans un premier temps investi dans la XIe circonscription de Paris, l’ancien frondeur concourra finalement dans l’Essonne, son fief électoral. Il est remplacé par l’adjointe au commerce d’Anne Hidalgo Olivia Polski.
Avec l’union de la gauche pour les législatives, des binômes issus de familles politiques distinctes sont investis dans certaines circonscriptions.10 mai
Tribune de Lyon - Législatives. À Vénissieux, Taha Bouhafs retire sa candidature
Candidat aux législatives de juin prochain pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) à dans la 14e circonscription du Rhône, Taha Bouhafs vient de se retirer. Le jeune journaliste faisait l’objet de plusieurs demandes de retrait, notamment de la part des communistes. Michèle Picard, maire PCF de Vénissieux, avait notamment annoncé maintenir une candidature face au candidat La France insoumise (LFI) investi par la Nupes.
Après le retrait de Taha Bouhafs, qui sera finalement candidat de la Nupes dans la 14e circonscription du Rhône ? La France insoumise et le Parti communiste ne sont pas d’accord et affichent au grand jour leur contentieux.
Marianne - Accord LFI-EELV-PS : derrière un compromis de façade, un désaccord sur l'Europe
Dans leur accord pour les législatives, les partis de gauche paraissent s’entendre sur leur future stratégie européenne. Mais les partenaires sont en réalité loin du consensus, les écologistes continuant de rejeter la désobéissance frontale prônée par les insoumis.
C’était un point dur des négociations. Dans leurs communiqués actant une alliance pour les élections législatives, les partis de gauche semblent s’entendre sur l’attitude à adopter au sein de l’Union européenne (UE). Mais derrière les formulations pesées au trébuchet, de profondes divergences demeurent
RFI - Le Parti socialiste va-t-il imploser?
Ce week-end a été marqué en France par la naissance de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale » (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Une alliance issue de l’accord conclu, quelques jours plus tôt, avec plusieurs forces de gauche, et notamment le Parti socialiste. Les commentaires (et les critiques) vont bon train quant à une telle alliance : le PS en sortira-t-il gagnant ? Qu’est-ce que cet accord dit de l’idéologie socialiste aujourd’hui ? Et quel avenir après les élections législatives ?
Trois membres fondateurs d'EELV, Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset, s'opposent à l'alliance avec les insoumis, notamment sur la question européenne.
Durant le week-end des 7 et 8 mai dernier, une rumeur a couru autour de Gérard Collomb, qui a tenté en dernière minute d’obtenir une circonscription aux prochaines législatives dans le Rhône. En vain.
L’ancien ministre de l’Intérieur et ses proches attendaient un geste d’union. Le dialogue a tourné un temps autour de la 3e circonscription, celle du sortant Jean-Louis Touraine, qui ne repart pas, et dont le flambeau est repris par Sarah Peillon.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.....
Pas de « cacophonie de la France à propos d’une guerre »
Quelle serait la voix de la France dans le conflit en Ukraine en cas de cohabitation entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ? A ce propos, l’élu des Bouches-du-Rhône a refusé de se prononcer sur les décisions déjà prises par le président de la République au nom de « l’intérêt de la France ».
CRI DU COEUR « Le problème du Parti socialiste, c’est qu’il a décidé depuis 2017 de s’effacer et de ce point de vue-là, il a réussi au-delà de tout entendement », a estimé l’ancien président
..... François Hollande n’a « pas pris de décision » concernant une candidature aux législatives. « J’ai jusqu’au 20 mai », a-t-il dit, « soucieux de ne pas ajouter de la confusion à la confusion ». Mais il a regretté que son ancienne circonscription en Corrèze ait été réservée à un candidat de La France insoumise dans le cadre du récent accord entre LFI et le PS.
Selon nos informations, Mélanie Thomin, élue à Hanvec et membre du Parti socialiste, serait candidate sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour le Centre-Finistère. L’officialisation est attendue demain, mercredi 11 mai.
En vidéo
« L’espace politique auquel j’appartiens c’est la gauche », Olivier Faure
Dimanche 8 mai, Olivier Faure était l'invité de l'émission « Le Grand Jury » sur RTL en partenariat avec Le Figaro et LCI. Retrouvez l'intégralité de cet entretien !
Fabien Roussel - Secrétaire national du Parti communiste français - Les 4 vérités - 9/05/2022
Public Sénat - Pouvoir d’achat : la parole d’Emmanuel Macron est « fourbe », selon Alexis Corbière
Le député LFI Alexis Corbière, invité ce 9 mai d'Audition Publique, a mis en cause la sincérité des engagements d'Emmanuel Macron sur le pouvoir d'achat.
Union des gauches, le sens de l’histoire ? - C à vous - 09/05/2022
Mélenchon lance la NUPES - Reportage #cdanslair 07.05.2022
Jean-Luc Mélenchon a pris la tête de la nouvelle Union populaire écologique et sociale, #Nupes. L’ensemble des partis de gauche ont signé un accord et partent sous la même bannière aux législatives. Retour sur cette semaine de négociations.
Jean-Luc Mélenchon : Avec Emmanuel Macron "nous nous entendrons parce que c'est l'intérêt du pays
Jean-Luc Mélenchon, député LFI des Bouches du Rhône, est l'invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde).
8 mai
La Croix - Législatives: à gauche, la désunion dans l'union
"Reddition", "naufrage", "infamie sans nom": chez plusieurs élus socialistes mais aussi écologistes, l'accord électoral noué avec la France insoumise ne passe toujours pas. "Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", a assuré dimanche l'ex-Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.
Chaque dimanche, de midi à 13 heures, Le Monde s’associe à France Inter pour animer et diffuser l’émission « Questions politiques », présentée par Thomas Snégaroff, avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde). L’invité de ce dimanche 8 mai était Jean-Luc Mélenchon, député de La France Insoumise (LFI) des Bouches-du-Rhône.
Le patron du PS Olivier Faure a assuré dimanche son opposition à « toutes les formes de communautarisme » et il a durement taclé les critiques formulées en interne après l’accord avec LFI« Nous sommes républicains, des laïcs et nous allons nous battre contre toutes les formes d’intégrisme et de communautarisme », a affirmé Olivier Faure, ce dimanche, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
« Il y a parfois des soupçons, dans telle ou telle commune, de maires qui vont flatter le communautarisme, et il faut le réprouver », a-t-il affirmé, récusant le terme d’islamo-gauchisme « qui vient plutôt de la droite et de l'extrême droite pour disqualifier une partie de la gauche ».
.... «Nous avons été longtemps les frères ennemis. Nous allons essayer maintenant d'être celles et ceux qui servent ensemble le peuple français.» Ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure défend bec et ongles l'accord passé entre son parti et La France Insoumise, dans le cadre d'une alliance aux élections législatives sous le nom de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (Nupes).
Alessio Motta - Projection des législatives 2022
[6 mai 2022]
Scénario 3 (cf. méthode en bas de page) redressé sur la base du sondage Cluster 17 du 5 mai 2022, hypothèse d'une union des gauches uniquementCluster 17 - Baromètre hebdomadaire S18 : Législatives 2022
Pourquoi les elections legislatives a venir sont-elles les plus indecises depuis 1997 ?
En ce tout début de campagne, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) arrive assez largement en tête des intentions de votes : 34%. Ce résultat créé une situation pour le moins inédite. En effet, depuis 2002, l’élection des députés s’était transformée en un scrutin de ratification de la présidentielle. Pour la majorité présidentielle, les législatives s’apparentaient à une quasi-formalité administrative. Cette année, le scrutin semble bien plus indécis et ouvert.
Paris Match - A gauche le patron, c’est Mélenchon
À Aubervilliers ce samedi, la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) a lancé le départ de sa campagne électorale pour les législatives. Même s’il ne se représentera pas, Jean-Luc Mélenchon reste le métronome de l’union.
C’est aux Docks de Paris que toute la gauche française s’est réunie ce samedi pour évoquer les combats à venir. Après avoir pris la parole chacun leur tour, tous les acteurs de l’union se sont réunis sous les applaudissements des militants.
Pour le politologue Pascal Perrineau, le scénario d'une cohabitation est "improbable" mais la Nupes a toutes ses chances de s'imposer comme la principale force d'opposition à Emmanuel Macron.
"Décrocher la majorité aux élections législatives, quelques semaines après l’élection présidentielle, relèverait du prodige" pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), a estimé ce samedi sur franceinfo le politologue Pascal Perrineau, alors que la Nupes a organisé sa convention d’investiture à Aubervilliers ce samedi.
Huffington Post - Mélenchon lance la NUPES et tente de rassurer avant les législatives
"Nous ne serons pas dangereux", a promis celui qui entend remporter les législatives des 12 et 19 juin et devenir Premier ministre.
L’image est rare. Le socialiste Olivier Faure, l’écologiste Julien Bayou et l’insoumise Mathilde Panot sur une même estrade, dans une même convention. Les tweets, encore plus. Jean-Luc Mélenchon, en coulisses pendant que la nouvelle gauche unie, dite Nupes pour Nouvelle union populaire écologiste et sociale, se passe la parole et les compliments sur la scène des Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) relaie sur son compte Twitter les interventions du communiste Fabien Roussel et d’Olivier Faure. Du jamais vu.
7 mai
A un mois des élections législatives, les partis de gauche se sont retrouvés samedi à Aubervilliers pour célébrer cette alliance programmatique et électorale.
La Nupes, c’est parti. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale, réunissant les partis de gauche qui ont conclu un accord en vue des élections législatives des 12 et 19 juin, a lancé sa campagne, samedi 7 mai à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Les différents partis de gauche, d'Europe Ecologie-Les Verts au Parti socialiste, se sont alliés en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin. Ils cherchent à remporter la majorité pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.
C'est un sigle nouveau dans la vie politique française : la Nupes, pour Nouvelle Union populaire écologique et sociale, a vu le jour début mai, pour incarner l'union de la gauche désirée par plusieurs partis après l'élection présidentielle. Cette alliance, composée de quatre principales formations, a un but clair : remporter un maximum de circonscriptions aux élections législatives des 12 et 19 juin, et ainsi imposer la nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre.
La présidente de la région Occitanie s’oppose en tout point à l’accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle a annoncé jeudi qu’elle voterait contre lors du conseil national du PS et soutient plusieurs candidats socialistes non investis dans sa région.
Pourfendeuse de l’accord entre les « insoumis » et son parti, la socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, refuse de déroger à ses principes. Elle appelle ainsi à voter contre la possible alliance jeudi soir, lors du conseil national du Parti socialiste (PS), dans une « Lettre à la gauche » rendue publique le 5 mai en fin d’après-midi.
La France insoumise a conclu des accords politiques avec les trois autres principaux partis de gauche que sont Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français. Les tractations ont accouché, dans la douleur, d'une Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Et soudain, les images du confidentiel passage Dubail, dans le 10e arrondissement de Paris, inondèrent les écrans des chaînes d'information en continu. C'est là, au siège de La France insoumise (LFI), que les discussions entre les partis de gauche se sont en partie tenues, pendant une dizaine de jours et presque autant de nuits. Elles ont débouché, mercredi, sur une Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Le feu vert du Conseil national du Parti socialiste (PS), dans la soirée du jeudi 5 mai, a posé le dernier étage de cette fusée arc-en-ciel pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
6 mai
France Bleu - Michaël Delafosse et Carole Delga officialisent leur rupture avec l'Union populaire
Michaël Delafosse, Kléber Mesquida et Carole Delga se sont retrouvés jeudi soir pour apporter leur soutien à leur candidate aux élections législatives : Fatima Bellaredj (2e circonscription), sous l'étiquette "majorité municipale, départementale et régionale".
"Je suis le maire de Montpellier... je suis un maire libre !" Jeudi soir, la présentation de la candidate "majorité municipale, départementale et régionale" dans la deuxième circonscription de l'Hérault a tourné à l'entrée en résistance du maire socialiste Michaël Delafosse. À ses côtés, deux autres figures locales du PS : Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, et Kléber Mesquida, le président du département de l'Héraut. Trois voix à l'unisson pour marquer leur opposition à l'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise en vue des élections législatives.
20 minutes - Législatives 2022 : Le parti socialiste adopte largement l'accord avec LFI et EELV
TRACTATIONS Le Conseil national du parti socialiste a ratifié, jeudi soir, la création d'une union de la gauche en vue des élections législatives
Emmanuel Macron va bien faire face à une grande coalition de gauche. Jeudi soir, le Conseil national du parti socialiste a ratifié l’accord créant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) avec LFI, EELV et le PCF en vue des législatives de juin prochain. Le « pour » l’a emporté avec 62 % des voix. L’accord a été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions.
Le Parisien - Alliance Parti socialiste - France Insoumise pour les législatives : c’est validé
Le conseil national du parti d’Olivier Faure a voté ce jeudi soir, après plusieurs heures de débats parfois âpres, pour l’accord avec Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives.
La partie s’annonçait serrée et très chahutée mais les jeux sont faits. Ceux qui s’attendaient à une foire d’empoigne ont été déçus. C’est après plus de cinq heures d’interventions successives, calmes et respectueuses, au siège du PS, à Ivry-sur Seine (Val-de-Marne), que le conseil national du PS – le parlement du Parti socialiste composé de 303 membres- a fini par valider l’accord en vue des législatives proposé par Les Insoumis et porté, contre vents et marées, par Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS. 167 membres ont voté pour (soit 62,31%) l’accord et 101 contre. Vingt-quatre membres se sont abstenus.
BFM - Législatives: Faure affirme que les candidats dissidents seront exclus du Parti socialiste
Plusieurs figures locales du PS envisagent une candidature dissidente en juin, malgré l'accord national passé avec La France insoumise, EELV et le PCF. "Ils seront exclus du parti", prévient la direction.
Europe 1 - Nouvelle Union populaire : les dissidents du Parti socialiste veulent «reprendre la main»
L'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise a été validée dans la nuit de jeudi à vendredi par 62% des socialistes réunis en conseil national. Un changement d'orientation historique a abouti après plus de quatre heures de discussions. Mais pour les dissidents du PS, ce renouveau a un goût amer.
De son côté, Patrick Mennuci, opposé à l'accord avec LFI, estime qu'avec ce dernier, "le PS n'est plus un parti de gouvernement mais un parti à la remorque de toutes les radicalités".