"La gauche ne me satisfait pas", a déclaré Emmanuel Macron dans une interview à Arte, diffusée ce dimanche soir. Sur le plateau de LCI, Jérôme Guedj, membre du bureau national du PS et las des sorties à répétition du ministre de l'Économie, lui répond que "la gauche ne se satisfait pas d'un ministre d'un gouvernement de gauche [...] qui s'assied sur l'histoire et la tradition" du parti.
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"La gauche ne me satisfait pas", dit Macron, "la réciproque est vraie", répond un membre du PS
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L'actualité des socialistes du 25 au 31 mars
A LA UNE
CNRS - Quelles élections pour une meilleure démocratie , par Yves Sintomer
Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde.Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Troisièmement, le président est élu directement, et non par le Parlement, il n’est pas une simple autorité morale et domine complètement l’exécutif tout en n’ayant pas à se soucier d’un contre-pouvoir parlementaire (sauf en cas de cohabitation). Enfin, la sélection des responsables politiques se fait par l’élection et, pour l’essentiel, seuls les élus sont habilités à prendre les décisions politiques, disposant qui plus est d’un mandat « libre » – ils n’ont pas à respecter leurs promesses électorales ou la volonté de leurs électeurs.
Le Monde - Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie »
Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot. Il est l’auteur de Révolutions précaires (Ed. La Découverte, 2014), qui soulignait le potentiel émancipateur de nouvelles expériences du travail.REVENU DE BASE
Observatoire des inégalités - Revenu de base pour tous : une fausse bonne idée
15 mars 2016 - La mise en place d’un revenu de base n’est pas soutenable si l’on veut qu’il soit d’un niveau acceptable. Le point de vue de Denis Clerc, économiste et fondateur d’Alternatives Economiques.
Le revenu de base a le vent en poupe. Certes, les appellations diffèrent – allocation universelle, revenu inconditionnel, dividende social… –, mais elles désignent toutes le même objectif : fournir à chacun un revenu mensuel lui permettant de vivre, même s’il n’a pas d’autre revenu, et de vivre mieux s’il en a un. James Meade, un économiste anglais du siècle dernier, disait : « un revenu non pas pour exister, mais parce qu’on existe ». Ce partage égalitaire séduit bien sûr la gauche justement en raison du fait que chacun pèse le même poids dans ce partage, au contraire de la règle capitaliste qui rétribue chacun en fonction de ce qu’il est censé apporter. Mais il séduit aussi les milieux libéraux parce qu’il permettrait de supprimer nombre d’aides sociales, donc de rompre avec « l’assistanat », et inciterait chacun à se prendre en charge pour compléter ce revenu de base, au lieu de compter sur la société pour obtenir quelque amélioration de son sort. Enfin, il séduit une bonne partie du reste de la société parce que chacun le voit comme un supplément tombant du ciel, et bon à prendre en période de difficultés. Le présent article vise à mettre à jour les nombreux pièges que recèle cette idée de revenu de base.
JEAN-PIERRE LE GOFF
Libé - Le tripartisme est-il démocratique ?
Dans son dernier ouvrage, Hervé Le Bras décrypte les cartes électorales et déjoue, une fois de plus, nombre d’idées préconçues, entre autres sur le FN.
Le Figaro - Jean Pierre Le Goff : «L'impuissance politique est enrobée dans les bons sentiments»
Terrorisme, révolte dans la jeunesse, campagne antiraciste absurde, Europe impuissante, le titre du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff, Malaise dans la démocratie, est plus que jamais approprié à la situation actuelle. Le sociologue et philosophe fait le point pour FigaroVox.
Jean-Pierre Le Goff est un philosophe, écrivain et sociologue français. Son dernier livre Malaise dans la démocratie vient de paraître chez Stock
L'un, le sociologue Jean-Pierre Le Goff, publie "Malaise dans la démocratie" (Stock) ; l'autre, l'historien du communisme Roger Martelli signe "L'identité, c'est la guerre" (LLL). A l'heure où les Français s'interrogent sur les fondements de leur communauté de destin, ils se posent la question : "Comment reconstruire du commun?"LOI TRAVAIL
Les concessions du gouvernement sur le projet de loi travail n'ont pas calmé la colère: selon les organisateurs, 1,2 million de manifestants ont défilé jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait d'un texte jugé trop libéral, lors d'une mobilisation émaillée de violences.
Lyon Capitale - Manifestation Loi travail, pour un nouveau modèle de société
Prévue depuis le début du mois comme la journée phare de la mobilisation par l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires), la manifestation contre la loi Travail a rassemblé environ 12 000 personnes à Lyon selon la préfecture et 30 000 selon les syndicats. Travailleurs, jeunes et retraités ne manquent pas d'idées pour tourner la page du socialisme façon Hollande.
Dans le cortège parisien, travailleurs du privé, fonctionnaires, professions libérales, chômeurs, jeunes et retraités ont défilé côte à côte sous une pluie battante contre le projet de loi sur le travail, quand bien même tous ne sont pas concernés. Candy, jeune fonctionnaire, est ainsi venue « pour soutenir les travailleurs, l’avenir du travail et celui des jeunes. J’ai un fils, je ne veux pas qu’il connaisse ça plus tard ».Potentiellement porteur de certains progrès pour Laurent Berger, le leader de la CFDT, opération de dérégulation très risquée pour le professeur de droit Pascal Lokiec, même modifié, le projet de loi travail ne fait pas l’unanimité. Débat.
Mediapart - Loi sur le travail: jusqu’au bout de la déchéance! 20 février 2016 | Par Laurent Mauduit
Durant son quinquennat, François Hollande aura dynamité le code du travail avec plus de violence que tous les gouvernements de droite réunis depuis trois décennies. Il aura aussi tourné le dos à l'histoire et aux valeurs de la gauche. La rupture dans la politique sociale est aussi spectaculaire qu'elle l'est en matière de libertés publiques.
L'Humanité - Opération désintox à l’Agora de l’Humanité
Sur le thème « Le travail défend ses droits », quatre invités ont rétabli jeudi quelques vérités sur le projet El Khomri : Pascal Lokiec, professeur de droit social, Gérard Filoche, inspecteur du travail, Danièle Linhart, sociologue, et Jean-Christophe Le Duigou, économiste, ancien dirigeant de la CGT.
Le projet de loi intitulé « Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », révèle une redoutable cohérence.
Au prétexte de valoriser la négociation collective, de donner plus de souplesse aux entreprises et d’apporter de « nouvelles protections » aux salariés, il répond en réalité à trois exigences constantes du MEDEF : augmenter la durée du travail, baisser les salaires et faciliter les licenciements.
Les moyens d’y parvenir sont une atteinte frontale à la hiérarchie des normes, l’organisation d’une mise à l’écart du juge, et un contournement des organisations syndicales, suspectés (à juste titre) d’être des obstacles à cette précarisation programmée.
Au demeurant, ce projet de loi, loin de le simplifier, complexifie considérablement le code du travail.PATRICK KANNER
Libé - L’impasse du communautarisme
Entre pression migratoire et montée de l’extrême droite, la France semble avoir de plus en plus de difficultés à définir une politique de l’immigration.
L'Obs - 100 Molenbeek en France, vraiment ? Les quartiers mystère de Patrick Kanner
En ce dimanche pascal, l’invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 a dérogé à son habituelle onctuosité. Pressé à quatre reprises par la journaliste du "Monde" Françoise Fressoz, qui lui demandait combien il y avait de Molenbeek en France, Kanner a fini par évoquer "une centaine de villes, qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé" dans la cité belge.
Le Point - Kanner et les "Molenbeek" en France : Valls en partie d'accord
Le Premier ministre estime qu'"une centaine" de quartiers français présentent des "similitudes" avec le quartier bruxellois réputé être un fief djihadiste.
FranceTVinfo - Des "Molenbeek" en France ? Cambadélis critique vertement Kanner
Les propos de Patrick Kanner agitent la gauche. Alors que le ministre socialiste de la Ville a estimé, dimanche 27 mars, qu'"une centaine de quartiers en France" présentaient "des similitudes potentielles avec Molenbeek", commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, plusieurs ténors du PS lui ont sèchement répondu.
Une semaine après les attentats de Bruxelles du 22 mars, Patrick Kanner, le ministre de la Ville, a estimé qu'il y avait une centaine de quartiers en France qui ont des "similitudes" avec Molenbeek. Au micro de RTL, François Pupponi, député-maire de Sarcelles (Seine-Saint-Denis) a donné raison au membre du gouvernement de Manuel Valls. "Oui ils ont raison. Ils décrivent une situation, ils décrivent surtout un risque. On s’aperçoit qu'il y a en France des quartiers où les choses peuvent se passer de la même manière."
Causeur - Honneur à Patrick Kanner! D’avoir osé parler des «Molenbeek français»
Monsieur Patrick Kanner, l’actuel ministre de la Ville, vient d’apporter un magnifique démenti au livre d’Élisabeth Lévy, La Gauche contre le réel. Il reconnaît qu’il y a en France « une centaine de quartiers » qui présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek ». Et ce ministre fait partie d’un gouvernement de gauche. Cela nous confirme qu’il y a dans ce gouvernement des gens capables de retirer les œillères de la gauche bien-pensante.
PRIMAIRE
Libé - Accords et désaccords sur la primaire à gauche
Si le «peuple de gauche» semble séduit par l'idée d'une primaire, l'organisation de ce scrutin est loin d'être acquise en raison de différends entre le PS et les autres partis, notamment les Verts et le PCF.
France Info - Une primaire de gauche début décembre
Les frondeurs du PS, les écologistes et les communistes visent la première quinzaine de décembre pour organiser leur primaire avec ou sans le Parti socialiste.
"La primaire est à portée de main", se réjouit le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul. Le chef de file des frondeurs a convenu d’une date avec ses amis d’Europe écologie-Les Verts (EELV) et du Parti communiste français (PCF) "la première quinzaine de décembre, c’est la date idéale".
L'Obs - "Merci pour ce changement", le réquisitoire de Lienemann contre Hollande
Sénatrice PS de Paris, à l'aile gauche du parti, Marie-Noëlle Lienemann publie aux Editions du Moment, un brûlot contre la politique menée par Hollande depuis 2012. "L'Obs" en publie quelques extraits.
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.Dans l'hypothèse d'une candidature d'Alain Juppé à la présidentielle, le chef de l'État ne recueillerait que 14 % d'intentions de vote.
LAICITE
Yahoo Actualités - Polémique sur les vêtements islamiques développés par des marques occidentales
Les marques occidentales peuvent-elles développer des vêtements islamiques ? Le débat a enflammé les esprits mercredi, la ministre des Droits des femmes qualifiant d'"irresponsable" cette stratégie, tandis que des musulmans jugeaient "stigmatisante" cette polémique, commentée jusque dans les milieux de la mode.
Marianne- Après sa conférence à Bordeaux, Tariq Ramadan se pose une nouvelle fois en victime
Très décrié en France pour ses propos ambiguës sur les juifs, les homosexuels ou sur ses positions concernant la laïcité, le théologien et idéologue Tariq Ramadan donnait une conférence à Bordeaux samedi 26 mars, malgré les protestations du maire Alain Juppé. Il en a une nouvelle fois profité pour se plaindre d'être "diabolisé".
Ikhwan Info - Tariq Ramadan fait enfin son « coming out »
Tariq Ramadan reconnait avoir rejoint l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM)*. Une organisation sur la liste des organisations terroristes des Emirats Arabes Unis. L’Union mondiale des savants musulmans est dirigé par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi.
L'homme, recherché par Interpol, est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa autorisant à mener des attentats suicide. Une fatwa que l'on retrouve sur plusieurs sites du Hamas. Youssef Al Qaradawi a aussi réclamé la destruction de mausolées chiites et justifié l'assassinat de personnalités comme Mouammar Kadhafi et Saïd Ramadan Al Boutih.
ESPAGNE
Libé - Espagne : socialistes et Podemos renouent les négociations pour former un gouvernement
Les socialistes et Podemos (gauche radicale) ont annoncé mercredi à Madrid la reprise de négociations en vue de former un gouvernement qui chasserait la droite du pouvoir en Espagne, alors qu’ils n’ont plus que quelques semaines pour éviter de nouvelles élections.
DECHEANCE DE NATIONALITE
Libé - Abandon de la déchéance: «Hollande, c’est l’amateurisme et le chaos»
Alors que François Hollande et ses soutiens socialistes attribuent à «une partie de l'opposition» l'abandon de la révision de la constitution, le parti Les Républicains leur renvoie la responsabilité de cet «échec». D'autres en revanche se félicitent de cette décision
Le Figaro - Déchéance de nationalité : un abandon en six actes
François Hollande a annoncé mercredi qu'il renonçait à intégrer la déchéance de nationalité dans la Constitution. Retour en six dates sur le parcours de ce texte controversé, véritable serpent de mer de l'exécutif.
Le Figaro - Déchéance de nationalité : amère victoire pour la gauche radicale
Frondeurs du PS, écologistes et Front de gauche, opposés à la déchéance de nationalité, imputent l'échec de la révision constitutionnelle à François Hollande.
Libé - Cambadélis : «Nous présentons nos excuses aux Français»
Mercredi, le premier secrétaire du PS a accusé la droite de ne pas avoir rendu possible la révision constitutionnelle. Une décision qui donne le sourire aux frondeurs.
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L'actualité des socialistes du 18 au 24 mars
LAICITE
Ce n’est pas encore un des éléments les plus discutés ou contestés, mais le projet de loi réformant le code du travail comporte une proposition concernant les questions du fait religieux au travail et de sa prise en compte. Jusqu’à présent les seuls repères dont disposaient les différents acteurs concernés, notamment les entreprises, étaient les recommandations de la Halde, une jurisprudence qui a du mal à se stabiliser, et les déjà nombreux rapports rédigés sur le sujet.
Metro - Laïcité : 5 choses à savoir sur le "Printemps républicain"
MODE D’EMPLOI - Un nouveau mouvement baptisé "Printemps républicain" et animé par des personnalités classées à gauche a tenu son rassemblement inaugural dimanche à Paris. Dans ses rangs, des partisans d’une laïcité plus affirmée face aux extrémismes, notamment islamiste. A peine né, ce mouvement est déjà au cœur de polémiques. On fait le point.
Libé - Au lancement du «Printemps républicain» : «N'ayez pas peur du mot "islamophobe"»
Les tenants d'une ligne ferme en matière de laïcité à gauche ont lancé leur mouvement dimanche à Paris. De Richard Malka à Gilles Kepel, de Fadela Amara à Fleur Pellerin, ils étaient quelque 500 élus, journalistes, intellectuels, voire ex-ministres dans la salle surchauffée de la Bellevilloise.
Causeur - Mon Printemps républicain
La gauche du réel, j’aime ça. Philippe Cohen l’aurait aimée aussi.
Dimanche, à La Bellevilloise, avec la gauche républicaine joyeuse, bienveillante, et excédée rassemblée autour de Laurent Bouvet et d’une jeune garde fantaisiste et talentueuse, je me suis sentie en famille.
Vendredi dans l'émission Ce soir (ou jamais !)", le politologue Thomas Guénolé a lancé à la porte-parole du Parti des Indigènes de la République : "Vous êtes raciste, misogyne, homophobe".
Thomas Guénolé et Houria Bouteldja étaient vendredi soir les invités de l'émission "Ce soir (ou jamais !)" sur France 2 pour échanger sur le thème "Comment réconcilier les antiracistes ?".
Le politologue Thomas Guénolé, classé à gauche, en a profité pour dire tout le mal qu'il pensait de la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja.
REFUGIES
Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Déchéance de l’Union européenne.
Désolé d’abuser de titres similaires, mais l’accord entre l’Union européenne et la Turquie sur la gestion des réfugiés à la frontière entre la Grèce et la Turquie me parait d’une telle hypocrisie et d’une telle absence de vision géopolitique que je n’en ai pas trouvé d’autre à ce post. (Comme le lecteur peut le constater, j’ai du mal à continuer ce blog, tant les temps me paraissent s’assombrir. A quoi bon perdre son temps à analyser le malheur qui vient? Pourquoi ne pas profiter de ces derniers temps un peu heureux qui nous restent?)
FN
Non Fiction - Électeurs du FN, qui êtes-vous ?
Résumé : Une analyse de géographie électorale qui montre comment se répartissent les votes FN sur le territoire national et à une échelle micro-local
L'ouvrage d’Hervé Le Bras, Le pari du FN, a pour objectif d’analyser et de documenter la répartition géographique du vote en faveur du parti dirigé par Marine Le Pen. Le démographe et historien constate ainsi au travers d’une trentaine de cartes et d’infographies qu’il y a d'énormes disparités selon les régions et que ces différences sont relativement stables depuis la création du parti.
Slate - Quand les commerces disparaissent, c'est le FN qui progresse, Gaël Brustier
Une étude de l’Ifop montre que le vote en faveur du Front national est plus élevé dans les communes dont les petits commerces et les services sont absents. Une analyse qui éclaire la réalité mal connue et peu médiatisée de la France rurale contemporaine.
EGALITE
8 mars 2016 - Si, en plus d’être une fin en soi, l’égalité est « bonne pour » atteindre certains objectifs associés à des biens communs, cela nous donne des arguments au service de l’égalité et convaincre de nouveaux alliés. Jean Gadrey, économiste, répond au point de vue de Réjane Sénac publié sur notre site.
PRIMAIRES
Le Monde - Marie-Noëlle Lienemann : « Je suis candidate à des primaires à gauche »
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.Alors que Benoît Hamon a indiqué ce lundi être prêt à participer à une éventuelle primaire de la gauche en vue de la présidentielle de 2017, sa proximité idéologique avec Arnaud Montebourg, autre figure de la gauche du Parti socialiste, ouvre la voie à une possible rivalité entre les deux.
LOI TRAVAIL
Boursorama - 35 heures, CDD, heures sup : le contre-projet de loi travail des frondeurs du PS
Neuf députés et sénateurs "frondeurs" du PS ont auditionné les syndicats contestataires "CGT, FO, Unef et UNL" et mobilisé "une task force de parlementaires et d'experts en droit du travail" pour rédiger une proposition de 12 pages pour réformer le droit du travail.
Les auteurs réclament le retrait du projet de loi El Khomri, présenté ce jeudi 24 mars en Conseil des ministres, car il "repose de façon assumée sur une philosophie libérale et régressive". Ils rejettent les modifications apportées par le gouvernement lundi 14 mars de demandent l'écriture d'une nouvelle loi, "plus ambitieuse".
Challenges - Christophe Sirugue, le député qui fait peur à Pierre Gattaz
Le député PS de Saône-et-Loire compte bien imprimer sa marque sur la loi Travail. Il veut préciser la réforme du licenciement économique et ajouter des mesures pro-PME.
Slate - La loi Travail, le contre-exemple d’une concertation bien menée, Gilles Bridier
François Hollande voulait réformer sur la base de la concertation. Avec le projet de loi Travail, la négociation a eu lieu après la présentation du projet et la menace par Manuel Valls d’un vote bloqué. Tout le contraire.
François Hollande, à son arrivée à l’Élysée, voulait construire un mode de gouvernance sur la base de la concertation, quitte à prendre un peu plus de temps pour avancer sur les réformes nécessaires. Mais s’agissant de la loi Travail, alors que beaucoup de temps s’est écoulé depuis le début de son mandat, tout se passe comme si la méthode avait été appliquée à l’envers: avec une concertation après la présentation du projet de texte de loi.
ACTUALITESContribuable négligent, l’éphémère secrétaire d’Etat PS affronte l’opprobre social, répare sa personnalité clivée et se rêve réélu.À plus d'un an des élections législatives, la défiance suscitée par les orientations de Manuel Valls amène certains responsables du PS parisien à vouloir concurrencer ses proches.L'ancien ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a regretté mercredi une certaine "désinvolture" française vis-à-vis de l'industrie, affirmant qu'on a "toujours en France préféré le système financier" à l'économie réelle.L'Obs - Hamon (PS): la France est devenue un "nain politique en Europe"
L'ex-ministre PS Benoît Hamon a estimé lundi sur France Inter que la France était "devenue un nain politique en Europe", après l'accord intervenu avec la Turquie sur l'accueil des réfugiés.
Le Figaro - 2017 : des proches de Valls se détournent d'une candidature de Hollande
Deux députés socialistes ne cachent plus leur pessimisme quant au succès d'une nouvelle candidature de François Hollande et exhortent Manuel Valls à se présenter si le Président renonce...
Les sénateurs apportent leur soutien à la Belgique, endeuillée à son tour par une série d’attentats. Alors que le Sénat s’apprête à voter solennellement la révision constitutionnelle, la droite sénatoriale a vivement réagi à la polémique lancée sur Twitter par le patron des députés PS, Bruno Le Roux.
L'Opinion - Michèle Delaunay veut mettre à jour les « stratégies d’influence » des cigarettiers
Un décret et un arrêté ont été publiés ce mardi au Journal officiel visant à détailler le calendrier d’application du paquet neutre de cigarettes et de tabac à rouler en France, mesure votée dans la loi de santé du 26 janvier. Les fabricants auront jusqu’au 20 novembre 2016 pour écouler leurs stocks d’anciens paquets, de façon à ce que le paquet neutre soit le seul disponible à la vente en France au 1er janvier 2017.
Le Point - Le PS marseillais s'enfonce dans une nouvelle crise
Échecs électoraux, "système Guérini", règlements de comptes... Depuis cinq ans, le PS des Bouches-du-Rhône n'en finit plus de sombrer.
Le Point - Chansons francophones à la radio : l'assouplissement des quotas voté par les députés
La mesure qui vise à éviter que les mêmes tubes tournent en boucle sur les ondes est maintenue. Un dispositif jugé "liberticide" par les radios privées.
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Jérôme GUEDJ à Marennes 2015
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Jérôme Guedj : "C'est la rentrée de la dernière chance" pour le PS
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Jérôme Guedj: le PS ne doit pas être «spectateur de l'action gouvernementale»
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L'actualité des socialistes du 4 au 10 mai (mise à jour)
A la une
Le député socialiste de la Nièvre Christian Paul était l'invité de "La voix est libre" samedi 9 mai 2015, à partir de 11h30. Il est le premier signataire de la motion B qu'il défendra lors du Congrès du PS du 5 au 7 juin prochain à Poitiers. Revoyez les deux parties de l'émission
8, 9 et 10 mai
Le Monde - Après trois ans de Hollande, le contre-projet des frondeurs du PS
C’est leur façon de fêter les trois ans du quinquennat Hollande. En vue du congrès du PS à Poitiers du 5 au 7 juin, la motion B, qui regroupe l’aile gauche et les frondeurs du parti, a présenté mercredi 6 mai son « agenda des réformes » pour les deux ans à venir. Une sorte de contre-projet, à rebours de la politique gouvernementale, qu’ils entendent soumettre au vote des militants le 21 mai.Le chef de la file de la motion B présentait ce matin les réformes qu'il souhaite voir appliquer avant la fin du quinquennat.France Inter - Maxime Vaudano : « La moitié des promesses de François Hollande a été tenue »
Il y a trois ans, François Hollande remportait l'élection présidentielle. L'occasion pour le 5/7 de faire un bilan des promesses tenues (ou pas) du Président au côté de notre invitéMaxime Vaudano, co-fondateur du site luipresident.fr, journaliste au service « Les décodeurs » au journal Le Monde
Libé - En Seine-Saint-Denis, Aubry fait tourner la motion magique
La maire de Lille était invitée au Pré-Saint-Gervais, mercredi soir, pour soutenir la «motion A» de Jean-Christophe Cambadélis en vue du prochain congrès.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, était jeudi 7 mai l’invité de l’émission « Face aux chrétiens » présentée par Frédéric Mounier et coproduite par KTO. Le député de Paris répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Corinne Laurent (La Croix).
Le Point - Anne Hidalgo, reine en son royaume... et au-delà
La maire de Paris soutient la candidature du président de l'Assemblée nationale et appelle le président sortant, Jean-Paul Huchon, à faire de même.
Marie Pierre de la Gontrie était l’invitée du JT de midi. La première vice-présidente PS de la région Île-de-France, qui était candidate à l'investiture du PS pour les régionales, a annoncé son ralliement à Claude Bartolone, qui s'est déclaré candidat ce mercredi.
Lyon Capitale - Région : nouveau bras de fer entre les écolos et Queyranne
Menacé de perdre sa majorité lors de l'adoption du contrat de plan État région de l'Ardèche, Jean-Jack Queyranne a dû plier face aux élus du groupe écologiste. En sortant en amendement à 10 millions d'euros, le président PS de la région à sauver un contrat de plan que viendra signer, lundi 11 mai, à Lyon, Manuel Valls. Retour sur une nouvelle journée de tension dans la majorité de gauche au conseil régional.
Le Figaro - Pour ses trois ans à l'Elysée, les frondeurs se rappellent au bon souvenir de Hollande
Pour fêter les trois ans de l'accession au pouvoir de François Hollande, la motion B et son premier signataire Christian Paul ont présenté mercredi leur calendrier des mesures à mettre en place d'ici la fin du quinquennat.
7 mai
Les Echos - Une majorité de Français pour la relance du pouvoir d'achat
Ils sont 51 % à juger que François Hollande devrait en faire sa priorité. Mais la nécessité de renforcer la compétitivité gagne les esprits.Il a annoncé à la veille de la clôture des candidatures et deux semaines après avoir fermé la porte à une telle perspective qu'il se présentait finalement.Le Monde, les décodeurs - Après trois ans de mandat, François Hollande a-t-il tenu ses promesses ?
Promesses brisées et tenues, annonces, courbes du chômage et des sondages : le site "Lui Président" vous propose de replonger dans les trois premières années du quinquennat de François Hollande.
Le Parisien - Stéphane Le Foll : «J'en veux aux frondeurs»
Alors que François Hollande est élu depuis trois ans, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, juge que la situation s'améliore dans le pays.
Le Figaro - Cambadélis: Hollande "le glaive", Valls "le bouclier"
Jean-Christophe Cambadélis, numéro un socialiste, a jugé aujourd'hui que le côté protecteur de François Hollande serait reconnu in fine, assurant que le président est "le bouclier" et son premier ministre "le glaive". Interrogé, lors de l'émission Questions d'Info (LCP, France Info, AFP, Le Monde) sur les trois premières années du quinquennat, le Premier secrétaire a déclaré : François Hollande "a voulu une France unie pour aborder le redressement de la France sans crise sociale et sans sanction de marché. Cela nécessitait beaucoup de courage parce qu'on voulait le tirer à hue et à dia" (ndlr : à droite et à gauche).
Nextinpact - Christian Paul (PS) explique son abstention sur le projet de loi Renseignement
Le député socialiste Christian Paul, qui faisait partie des principaux opposants à la loi Hadopi, a annoncé cet après-midi qu’il s’abstiendrait lors du vote sur le projet de loi Renseignement. Une prise de position qui a grandement déçu certains internautes, et sur laquelle l’élu a bien voulu s’expliquer, dans nos colonnes.
6 maiSi elle n'était pas au gouvernement, Christiane Taubira aurait pu manifester contre le projet de loi sur le renseignement. C'est ce qu'elle a déclaré mardi, peu après l'adoption du texte à l'Assemblée, estimant d'ailleurs qu'il pouvait encore "évoluer". "Il y a forcément des risques parce que les techniques et les technologies sont très puissantes", a constaté la ministre de la Justice sur Europe 1. "Je considère que ce débat est nécessaire et qu'il est souhaitable. (...) On a le droit de s'interroger parce qu'effectivement ça n'est pas banal."Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, était l’invité de la matinale de Patrick Cohen pour défendre la loi sur le renseignement qui devrait être adoptée cet après-midi par les députés. Et pour rassurer les auditeurs sur ce texte controversé, le député de Seine-Saint-Denis a avancé un étrange argument que l'on peut résumer de la sorte : "Si vous estimez que cette loi est mal boutiquée et si vous redoutez que dans le futur le pouvoir politique en fasse mauvais usage, ne vous inquiétez pas et votez pour nous qui sommes les amis de la liberté" ! Voilà un raisonnement fulgurant...Le blog de François Kalfon - Les vrais enjeux du congrès de Poitiers : l'impératif de lucidité face à la chimère du tripartismeParmi les enjeux masqués du congrès de Poitiers figurent en bonne place les conditions par lesquelles la gauche socialiste pourrait -malgré une impopularité persistante- gagner l'élection présidentielle. Les uns disant -ou le pensant très fort- que le tripartisme permettrait au candidat socialiste de gagner et qu'il suffirait de faire bloc derrière le président et le gouvernement sans faire de vagues en espérant sans le dire un duel face au FN au second tour; les autres (parmi lesquels je suis) considérant qu'il s'agit là d'un pari bien hasardeux. Car faute d'un diagnostic lucide et préalable sur l'adéquation entre le PS et sa base sociale, qui serait reconnu comme une forme d'aveu reçu comme tel par tous les déçus de la gauche, cet "échafaudage politique" risquerait grandement d'aboutir à une défaite supplémentaire. Celle-ci se doublant d'ailleurs d'une déroute si le candidat de la gauche était une nouvelle fois absent du second tour: un nouveau 21 avril cette fois-ci programmé en quelque sorte!
Paris Match - Hollande et Valls redressent leurs courbes
Dans le dernier tableau de bord Ifop/Fiducial pour Paris-Match et Sud-Radio, la cote de confiance du chef de l’Etat remonte d’un point (26%) alors qu’il franchit le cap des trois ans à l’Elysée. Celle de son Premier ministre repart à la hausse (+4) et atteint 49%. L'analyse de Bruno Jeudy.
Quelque 200 personnes, ministres proches du chef de l'Etat, parlementaires et militants, se sont réunis aujourd'hui pour un "point d'étape" après trois ans de présidence Hollande, afin d'entamer un "travail de reconquête" en vue de 2017.Face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, François Hollande n'aurait aucune chance de se faire réélire si l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui. Dans tous les cas de figure, son Premier ministre Manuel Valls ferait mieux. C'est l'enseignement de notre sondage Odoxa.Christian Paul, qui mène l'aile gauche du PS au congrès de Poitiers en juin, dévoile l'« agenda des réformes » qu'il présentera ce mercredi, jour anniversaire des trois ans de l'élection de François Hollande.#PJLRenseignement Abstention en vue chez les frondeurs : Christian Paul (PS) prévient qu'il ne votera pas le projet de loi sur le renseignement
L'Obs - Loi sur le renseignement : les 5 dangers du texte
Le projet de loi sur le renseignement doit être voté ce mardi à l'Assemblée. Rappel des points qui soulèvent des inquiétudes.
Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, était l’invité de la matinale de Patrick Cohen pour défendre la loi sur le renseignement qui devrait être adoptée cet après-midi par les députés. Et pour rassurer les auditeurs sur ce texte controversé, le député de Seine-Saint-Denis a avancé un étrange argument que l'on peut résumer de la sorte : "Si vous estimez que cette loi est mal boutiquée et si vous redoutez que dans le futur le pouvoir politique en fasse mauvais usage, ne vous inquiétez pas et votez pour nous qui sommes les amis de la liberté" ! Voilà un raisonnement fulgurant...Le Sénat a voté la volet de la loi Macron prévoyant l'ouverture 12 dimanches par an dans la distribution.Le congrès du Parti socialiste est entré dans sa phase active. Benoît Hamon, ancien ministre et porte-parole de la motion de la gauche du parti, revient ici sur ses critiques de l’action du gouvernement auquel il a appartenu. Il explique aussi pourquoi il croit encore à la réussite possible du quinquennat.5 maiLe Figaro - Régionales : l'hypothèse d'une candidature de Benoît Hamon en Ile-de-France
«Benoît se pose la question de savoir s'il faut y aller ou pas», explique ce lundi dans le JDD l'un des proches de l'ancien ministre de l'Éducation, l'eurodéputé Guillaume Balas. Alors que le dépôt des candidatures pour les élections régionales de décembre prochain doit se clore jeudi, le Parti socialiste pourrait se trouver avec un nouveau candidat.
Libé - Loi renseignement : «La vie privée, et donc les libertés, sont atteintes»
Le député socialiste frondeur Pouria Amirshahi votera contre le projet de loi, mardi à l'Assemblée.
Pouria Amirshahi, député PS des Français établis hors de France dans la circonscription «Afrique du Nord et de l’Ouest», prévoit de voter contre le projet de loi sur le renseignement. Alors que l’Assemblée nationale devrait, sans surprise, adopter à une large majorité le texte défendu par le gouvernement au nom de la lutte contre le terrorisme, le «frondeur» va écrire à ses collègues députés pour exposer ses arguments.
Huffington Post, Romain Blachier - Loi renseignement: si j'étais député...
Si j'étais député et que je devais la semaine qui vient, me prononcer sur le Projet de Loi Renseignement, j'avoue que j'aurais différentes choses à examiner avant de m'exprimer un peu vite sur la question. Surtout que les principales formations politiques, à commencer par la direction du Parti Socialiste, n'ont pas joué leur rôle en prenant position. Ce qui est dommage: c'est tout de même, comme le soulignait la députée PS Karine Berger, à cela que sert un parti.
Libé - Cambadélis: le 1er mai, «un concentré de ce qui se passerait avec le FN au pouvoir»
Le 1er mai du Front national, entre brouille Le Pen père-fille, évacuation brutale des Femen et journalistes agressés, est un «concentré de ce qui se passerait si le FN arrivait au pouvoir», a estimé lundi Jean-Christophe Cambadélis, numéro un du PS.
C'EST CELUI QUI DIT QUI EST - Jean-Christophe Cambadélis l'affirme : il "ne soutient personne" à part le PS et n'a "pas besoin des Femen pour exprimer" le fond de sa pensée au sujet du Front national. Mais s'il lui faut dire qui, de Marine Le Pen ou des militantes féministes, incarne le mieux le qualificatif de "harpie", son choix est vite fait. Et vous ne serez pas surpris d'apprendre que c'est la présidente du parti d'extrême droite qui hérite du sobriquet.
4 mai
Le JDD - CSG : Bercy dit non à Jean-Christophe Cambadélis
INDISCRET - Bercy refuse de baisser la CSG, l'une des propositions de Jean-Christophe Cambadélis qu'il portera au prochain congrès du PS.
LE PLUS. Difficile de parler de "fête" du travail alors que le taux de chômage a atteint un nouveau record en début de semaine. En vue du congrès du PS de cet été, la députée socialiste Karine Berger est première signataire de la motion "La Fabrique". Pour elle, il est primordial de repenser la notion de "travail". Décryptage.
Le Parisien - Essonne : Guedj (PS) se sent « aussi » responsable de la défaite
La faute… au gouvernement et un peu à lui « aussi ». Ce dimanche midi, Jérôme Guedj, l’ex-président socialiste du département, est revenu sur la défaite de la gauche en Essonne où il a remis il y a un mois les clés de la présidence à l’UMP François Durovray.
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Jérôme Guedj (PS) : « Nous sommes tous des traumatisés du 21 avril 2002 »
Jérôme Guedj (PS) : « Nous sommes tous des... par Lopinionfr -
Jérôme Guedj (PS): « Il est encore possible de réussir ce quinquennat »
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Jérôme Guedj : le Parti socialiste «va mal»
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L'actualité des socialistes du 30 mars au 5 avril (mise à jour)
A la une
Le JDD - L'aile gauche partira groupée au congrès du PS
Malgré la rivalité entre Emmanuel Maurel et Benoît Hamon, un dirigeant assure que les "frondeurs" iraient unis au congrès du PS en juin.
Libé - Congrès PS: vers un rassemblement des plus à gauche
A une semaine du dépôt des motions pour le congrès de Poitiers, les sensibilités socialistes en désaccord avec la politique économique du gouvernement se rapprochent.
5 avril
Challenges - Les Français soutiennent la ligne social-libérale de Valls !
Le Premier ministre peut se féliciter du sondage publié par Le Journal du Dimanche, mais il démontre toute la difficulté du moment: rassembler la gauche sans changer de cap économique ...
Le Point - Hamon (PS): une "parole collective" monte à gauche
L'ex-ministre PS Benoît Hamon a affirmé jeudi qu'une "parole collective" montait à gauche, à l'approche du Congrès du PS, pour réclamer des "changements" dans la politique du gouvernement.
"Il y a beaucoup de gens qui disent la même chose. Quand on écoute aujourd'hui le diagnostic posé par Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti, Christiane Taubira dans un autre registre (...) il y a des constats qui sont les mêmes et qui sont assez simples, sauf à être totalement dans le déni et à vouloir plonger bien profond la tête dans le sable", a déclaré Benoît Hamon sur LCI et Radio Classique.
Le Monde - PS : première motion déposée avant le congrès de Poitiers
La compétition au PS est déjà sur les rails. Le courant « cohérence socialiste », mené par les quatre députés Karine Berger, Valérie Rabault, Yann Galut et Alexis Bachelay, a décidé de déposer sa propre motion pour le congrès de Poitiers du 5 au 7 juin. Ils font alliance pour l'occasion avec trois autres premiers signataires de contributions générales, Dominique Bertinotti, l'ancienne ministre de la famille, Nicolas Brien et Madeleine Ngombet.4 avril
Libé - François Hollande fait un petit pas vers sa gauche dans l'Oise
Ce vendredi, le Président a annoncé la création d'un compte personnel d'activité. Une mesure sociale censée rassurer sa majorité avant le congrès du PS en juin, sans toutefois toucher à ses mesures phares.
Le Point - Le "compte personnel d'activité" : le geste de Hollande sur sa gauche
Le Parti socialiste a salué "une avancée importante dans le processus de sécurisation des parcours professionnels", demandé par les fidèles de Martine Aubry.
Le Monde - Hollande annonce des mesures pour favoriser l’investissement dans les PME
Après l’usine PSA de Trémery (Moselle) la semaine précédente, le président continuait inlassablement son tour de « la France qui gagne », vendredi 3 avril, dans une forge de Trie-Château (Oise). Mais en plus des traditionnelles assurances sur l’imminence d’une reprise, égrenées avec insistance depuis un mois, François Hollande y a apporté dans sa besace des annonces : des mesures destinées à favoriser l’investissement industriel dans les PME.Le gouvernement préfère ne pas mettre sur la table les questions de simplification du contrat de travail et de la durée du travail. Et ce pour ne pas attiser les frictions au sein du parti socialiste en pleine préparation de son congrès.
France Bleu - Régionales : Jean-Jack Queyranne annonce sa candidature
L'actuel président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, a annoncé officiellement sa candidature à l'investiture PS pour la présidence de la future région Rhône-Alpes Auvergne. Le président en a également profité pour répondre aux attaques de la droite, concernant notamment le financement de l'autoroute A45.
Le Monde - Pour Sapin, la reprise dépend désormais des entrepreneurs
Le ministre de l’économie Michel Sapin a déclaré, vendredi 3 avril sur RTL, qu’il est désormais de la « responsabilité du monde économique » de transformer en « décisions » et en « investissements » les « marges » qu’elles ont dégagées dans un contexte de « petite reprise » de la croissance. Jeudi, l’Insee a légèrement revu à la hausse ses prévisions et s’attend à une progression de 0,4 % du PIB au premier trimestre puis 0,3 % au deuxième.S'il n'est pas tout à fait frondeur, Jean-Marc Germain, député socialiste des Hauts-de-Seine, ne désavoue pas, pour autant, le courant hostile à Manuel Valls. Sans dévoiler les intentions de celle pour qui il roule, ce proche de Martine Aubry et époux, à la ville, d'Anne Hidalgo, tire les conséquences de la déroute des socialistes.Après Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et même la garde des sceaux Christiane Taubira, Benoît Hamon a apporté sa contribution, jeudi 2 avril, au flot de critiques venues de gauche qui accablent le gouvernement après sa cuisante défaite aux élections départementales. « Il est temps que le quinquennat soit associé à une amélioration de la vie des Français », a déclaré sur Radio Classique et LCI l’ex-ministre de l’éducation, membre de l’aile gauche du Parti socialiste, qui a quitté le gouvernement en août 2014 sur un désaccord avec la politique menée par Manuel Valls.Après la défaite de la gauche aux départementales, l’ex-ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique sort de son silence dans «Les Echos».3 avrilSeulement huit femmes figurent parmi les 98 présidents de conseils départementaux élus jeudi. Elles n'étaient que quatre auparavant.L'Humanité - Face à la ligne Valls, Martine Aubry passe à l’offensive
Deux jours après la déroute du PS aux élections départementales, la maire de Lille passe à la vitesse supérieure.
Les Echos - Le dilemme de Martine Aubry
La maire de Lille a huit jours pour décider si elle dépose ou non une motion au congrès du PS. En clair, si elle compose ou entre en guerre avec François Hollande.
La claque des départementales à peine digérée, le coup de sifflet du sprint du congrès est sifflé. Le calendrier est serré puisque le 11 avril, le Conseil national du PS entérinera les différentes motions qui feront l’objet d’un vote des militants. Un congrès prévu pour début juin qui pourrait, en cas de victoire de la ligne critique au gouvernement, obliger François Hollande à infléchir sa politique économique.LCP - Baumel (PS) demande à Hollande des "inflexions politiques" sans "se renier"
Le député frondeur espère que le chef de l’État acceptera d’apporter des "équilibres un peu différents" après la défaite socialiste lors des élections départementales."Il y a un petit paradoxe à nationaliser une élection locale et ensuite, en l’ayant perdue, à dire ’je continue la même politique, je ne change pas de cap’." Laurent Baumel, le député socialiste frondeur d’Indre-et-Loire, a demandé à l’exécutif, mercredi sur le plateau de Politique Matin, "d’apporter des inflexions" à sa politique afin de la rendre plus "équilibrée", après la défaite de la gauche aux élections départementales.
Le JDD - Martine Aubry attend "des signes forts et non des vaguelettes"
Lors d'une réunion avec ses soutiens,à laquelle se sont joints une partie des frondeurs, mardi soir, la maire socialiste de Lille Martine Aubry a fortement critiqué la ligne Valls. Avec le prochain congrès du PS en ligne de mire.
Regards - Emmanuel Maurel : « Notre électorat est plus unitaire que nous »
Le frondeur Emmanuel Maurel s’attriste de voir l’exécutif mener le Parti socialiste de revers électoral en revers électoral. Mais espère lui faire changer son cap social-libéral grâce à une entente entre les différentes forces de gauche... rangées derrière le PS.
2 avril
INFO RTL - La maire de Lille a réuni une centaine de ses proches, au lendemain de la défaite socialiste aux départementales et a obtenu des garanties de la part du Président.Le Figaro - Devant ses troupes, Martine Aubry lâche ses coups contre Manuel Valls
Lors d'une réunion avec ses soutiens mardi soir à l'Assemblée, la maire de Lille a fustigé la stratégie du premier ministre pour les départementales. Elle pourrait déposer sa propre motion pour le congrès du parti.
Le lab - Martine Aubry laisse planer le doute quant à sa candidature au congrès du PS
LA GRANDE INCONNUE - Ce n'est pas encore aujourd'hui que l'on connaîtra avec précision les intentions de Martine Aubry. Mais à défaut de dévoiler son jeu, la maire de Lille entretient savamment le doute. Devant ses soutiens à l'Assemblée nationale, mardi 31 mars, l'ancienne Première secrétaire du PS a en tous cas laissé planer l'éventualité d'une candidature de sa part au congrès du parti, qui se tiendra à Poitiers début juin.
France 3 - Réunion d'une centaine de parlementaires et d'élus locaux autour de Martine Aubry
La maire de Lille, Martine Aubry, a réuni mardi soir à l'Assemblée nationale ses soutiens parlementaires, ainsi que des élus locaux, pour faire le point après les départementales et avant le dépôt des motions en vue du congrès du PS, en juin à Poitiers.
Le JDD - Comment Valls a tenté de remobiliser les socialistes
Manuel Valls, qui considère avoir le soutien des Français pour rester à son poste de Premier ministre un an pile après sa nomination, s'est adressé mardi aux députés socialistes pour les convaincre d'"approfondir les réformes" sans changement de cap vers la gauche.
Le Monde - Scrutin après scrutin, Hollande perd ce qu’il a gagné
Le premier secrétaire avait tout gagné. Le président est en passe de tout perdre. Après des municipales dévastatrices, qui avaient laissé la gauche délestée de quelque 150 villes de plus de 9 000 habitants en mars 2014, le second tour des élections départementales, avec 28 départements perdus, dimanche 29 mars, a aggravé la saignée, annonçant un scrutin régional du même acabit. En décembre, François Hollande pourrait bien avoir liquidé la majeure partie des positions de pouvoir tenues par la gauche dans les collectivités territoriales. C’est sur la conquête de celles-ci qu’il avait édifié onze ans durant, à la tête du PS, la rampe de lancement de ses ambitions présidentielles.1er avrilAlors que le Front national se targuait d'être « le premier parti de France » après les élections municipales et les européennes de 2014, la droite républicaine et ses alliés sont sortis largement victorieux des élections départementales, dont le second tour se déroulait dimanche 29 mars. A l'issue de ce scrutin local, qui peut revendiquer le titre de premier parti de France ?
Trois jours après la défaite du Parti socialiste aux élections départementales, Manuel Valls ne dévie pas de sa ligne politique : il faut rassembler la gauche, mais pas question de revenir sur les grandes orientations économiques décidées par son gouvernement.Libé - Valls s'essaye à la manière pas forte
S'exprimant devant le groupe PS de l'Assemblée, deux jours après la défaite départementale, le Premier ministre n'a rien concédé sur le fond mais sans en rajouter sur la forme.
Le Monde - Départementales : la coûteuse défaite du PS
La sévère défaite de la gauche aux élections départementales risque de coûter cher au Parti socialiste. Un an après l'échec aux municipales, ce nouveau revers, dimanche 29 mars, est une nouvelle fois synonyme pour le parti au pouvoir d'un recul sur le plan local.Au Parti socialiste, la défaite n'est pas seulement politique. Elle est aussi financière et humaine. Tous les conseillers départementaux du PS sont tenus de reverser à la fédération de leur département entre 5 % et 10 % de leur indemnité. «Entre 1400 et 2000 euros de cotisation annuelle par conseiller départemental», indique le trésorier de la Rue de Solferino, Jean-François Debat. Face au reflux, celui-ci envisage la fermeture de certaines permanences locales.Candidat malheureux à la réélection dans son canton de Lons-Le-Saunier, l'ancien président socialiste du département du Jura a annoncé son retrait de la vie politique. Invité sur l’antenne de France info, Christophe Perny n’a pas mâché ses mots pour critiquer la politique de Manuel Vall
31 marsDans une société travaillée par les aspirations individualistes et les pulsions de repli identitaire, le vote FN ouvre une nouvelle ère politique.
Au lendemain du second tour des élections départementales, c’est Benoit Hamon qui a été l’un des premiers appelés à poser des mots sur les plaies, dans les différentes émissions matinales du lundi 30 mars. « C’est une défaite » a sobrement estimé l’ancien porte-parole du parti socialiste lundi matin sur RTL. « Pas besoin », pour lui, d’aller puiser dans un vocabulaire plus chargé en superlatifs. « C’est une défaite, incontestable », a juste répété Benoit Hamon, préférant sans tarder en analyser les raisons. Pour le député des Yvelines, l’explication tient dans « la division de la gauche » d’un côté, et de l’autre dans « des résultats qui se font attendre sur les questions essentielles, le pouvoir d’achat, la situation des petits retraités, l’emploi évidemment… ».
Emmanuel Maurel, député européen et conseiller régional d’Ile-de-France, réagit vivement aux résultats du second tour des élections départementales et à la déclaration de Manuel Valls. Pour lui, « il faut faire preuve de lucidité et avoir l’intelligence de changer de politique ».30 marsLes socialistes subissent une lourde défaite, ne conservant qu’une trentaine de départements. Face à la vague bleue, le Premier ministre promet de garder le cap.
L’alternance politique n’est pas qu’une abstraction. Parfois, elle se ressent physiquement. Il est 23 heures, dimanche 29 mars, dans le hall de la préfecture d’Evry. Le président sortant du conseil général, le socialiste Jérôme Guedj, arrive avec quelques proches, tandis que Georges Tron et les nouveaux élus UMP répondent aux médias et profitent du buffet. Perdants et gagnants se frôlent et se toisent. Sans un mot. « Voilà le nouveau visage de l’Essonne… », lâche un conseiller de M. Guedj en observant les nouvelles têtes et leurs sourires.Mardi, à l'Assemblée nationale les proches de l'ex-première secrétaire du PS, doivent se retrouver pour faire un bilan du scrutin de dimanche et préparer le congrès PS.Le Monde - Suivez en direct les résultats du second tour des départementalesLa droite pourrait conquérir 20 à 40 départements à l'issue du second tour, tandis que le score du FN sera guetté. A 17 heures, la participation s'élevait à 41,94 %.
Libé - Canton par canton, retrouvez tous les résultats à partir de 20 heuresL'aile gauche du PS profite de la déroute de son parti aux élections départementales pour lancer un nouvel appel. Les frondeurs veulent un "contrat de rassemblement" avec l'ensemble de la gauche. Une manière de mettre la pression sur le gouvernement de Manuel Valls.Ce dimanche soir, chaque parti pourra peut-être avancer, avec plus ou moins de bonne foi, des motifs de satisfaction.... Le PS a «gagné» si…Il sauve plus de vingt-cinq départementsDans ce département à gauche depuis 1976, le second tour s'annonce très serré entre les socialistes et l'UMP.