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L'actualité des socialistes du 25 au 31 mars

A LA UNE

CNRS - Quelles élections pour une meilleure démocratie , par Yves Sintomer

Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde.

Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Troisièmement, le président est élu directement, et non par le Parlement, il n’est pas une simple autorité morale et domine complètement l’exécutif tout en n’ayant pas à se soucier d’un contre-pouvoir parlementaire (sauf en cas de cohabitation). Enfin, la sélection des responsables politiques se fait par l’élection et, pour l’essentiel, seuls les élus sont habilités à prendre les décisions politiques, disposant qui plus est d’un mandat « libre » – ils n’ont pas à respecter leurs promesses électorales ou la volonté de leurs électeurs.

Le Monde - Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie »

Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot. Il est l’auteur de Ré­volutions précaires (Ed. La Découverte, 2014), qui soulignait le potentiel émancipateur de nouvelles expériences du travail.

REVENU DE BASE

Observatoire des inégalités - Revenu de base pour tous : une fausse bonne idée

15 mars 2016 - La mise en place d’un revenu de base n’est pas soutenable si l’on veut qu’il soit d’un niveau acceptable. Le point de vue de Denis Clerc, économiste et fondateur d’Alternatives Economiques.

Le revenu de base a le vent en poupe. Certes, les appellations diffèrent – allocation universelle, revenu inconditionnel, dividende social… –, mais elles désignent toutes le même objectif : fournir à chacun un revenu mensuel lui permettant de vivre, même s’il n’a pas d’autre revenu, et de vivre mieux s’il en a un. James Meade, un économiste anglais du siècle dernier, disait : « un revenu non pas pour exister, mais parce qu’on existe ». Ce partage égalitaire séduit bien sûr la gauche justement en raison du fait que chacun pèse le même poids dans ce partage, au contraire de la règle capitaliste qui rétribue chacun en fonction de ce qu’il est censé apporter. Mais il séduit aussi les milieux libéraux parce qu’il permettrait de supprimer nombre d’aides sociales, donc de rompre avec « l’assistanat », et inciterait chacun à se prendre en charge pour compléter ce revenu de base, au lieu de compter sur la société pour obtenir quelque amélioration de son sort. Enfin, il séduit une bonne partie du reste de la société parce que chacun le voit comme un supplément tombant du ciel, et bon à prendre en période de difficultés. Le présent article vise à mettre à jour les nombreux pièges que recèle cette idée de revenu de base.

JEAN-PIERRE LE GOFF

Libé - Le tripartisme est-il démocratique ? Par Laurent Joffrin

Dans son dernier ouvrage, Hervé Le Bras décrypte les cartes électorales et déjoue, une fois de plus, nombre d’idées préconçues, entre autres sur le FN.

Le Figaro - Jean Pierre Le Goff : «L'impuissance politique est enrobée dans les bons sentiments»

Terrorisme, révolte dans la jeunesse, campagne antiraciste absurde, Europe impuissante, le titre du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff, Malaise dans la démocratie, est plus que jamais approprié à la situation actuelle. Le sociologue et philosophe fait le point pour FigaroVox.

Jean-Pierre Le Goff est un philosophe, écrivain et sociologue français. Son dernier livre Malaise dans la démocratie vient de paraître chez Stock

L'un, le sociologue Jean-Pierre Le Goff, publie "Malaise dans la démocratie" (Stock) ; l'autre, l'historien du communisme Roger Martelli signe "L'identité, c'est la guerre" (LLL). A l'heure où les Français s'interrogent sur les fondements de leur communauté de destin, ils se posent la question : "Comment reconstruire du commun?"

LOI TRAVAIL

Public Sénat - Loi travail : 1,2 million de manifestants selon les syndicats, 390.000 selon la police

Les concessions du gouvernement sur le projet de loi travail n'ont pas calmé la colère: selon les organisateurs, 1,2 million de manifestants ont défilé jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait d'un texte jugé trop libéral, lors d'une mobilisation émaillée de violences.

Lyon Capitale - Manifestation Loi travail, pour un nouveau modèle de société

Prévue depuis le début du mois comme la journée phare de la mobilisation par l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires), la manifestation contre la loi Travail a rassemblé environ 12 000 personnes à Lyon selon la préfecture et 30 000 selon les syndicats. Travailleurs, jeunes et retraités ne manquent pas d'idées pour tourner la page du socialisme façon Hollande.

Dans le cortège parisien, travailleurs du privé, fonctionnaires, professions libérales, chômeurs, jeunes et retraités ont défilé côte à côte sous une pluie battante contre le projet de loi sur le travail, quand bien même tous ne sont pas concernés. Candy, jeune fonctionnaire, est ainsi venue « pour soutenir les travailleurs, l’avenir du travail et celui des jeunes. J’ai un fils, je ne veux pas qu’il connaisse ça plus tard ».
 

Potentiellement porteur de certains progrès pour Laurent Berger, le leader de la CFDT, opération de dérégulation très risquée pour le professeur de droit Pascal Lokiec, même modifié, le projet de loi travail ne fait pas l’unanimité. Débat.

Mediapart - Loi sur le travail: jusqu’au bout de la déchéance! 20 février 2016 | Par Laurent Mauduit

Durant son quinquennat, François Hollande aura dynamité le code du travail avec plus de violence que tous les gouvernements de droite réunis depuis trois décennies. Il aura aussi tourné le dos à l'histoire et aux valeurs de la gauche. La rupture dans la politique sociale est aussi spectaculaire qu'elle l'est en matière de libertés publiques.

L'Humanité - Opération désintox à l’Agora de l’Humanité

Sur le thème « Le travail défend ses droits », quatre invités ont rétabli jeudi quelques vérités sur le projet El Khomri : Pascal Lokiec, professeur de droit social, Gérard Filoche, inspecteur du travail, Danièle Linhart, sociologue, et Jean-Christophe Le Duigou, économiste, ancien dirigeant de la CGT.

Maintenant la gauche - Projet de loi Travail : Augmentation du temps de travail ; Baisse des salaires; Facilitation des licenciements ; Précarisation des salariés

Le projet de loi intitulé « Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », révèle une redoutable cohérence.
Au prétexte de valoriser la négociation collective, de donner plus de souplesse aux entreprises et d’apporter de « nouvelles protections » aux salariés, il répond en réalité à trois exigences constantes du MEDEF : augmenter la durée du travail, baisser les salaires et faciliter les licenciements.
Les moyens d’y parvenir sont une atteinte frontale à la hiérarchie des normes, l’organisation d’une mise à l’écart du juge, et un contournement des organisations syndicales, suspectés (à juste titre) d’être des obstacles à cette précarisation programmée.
Au demeurant, ce projet de loi, loin de le simplifier, complexifie considérablement le code du travail.

PATRICK KANNER

Libé - L’impasse du communautarisme Par Alain Duhamel

Entre pression migratoire et montée de l’extrême droite, la France semble avoir de plus en plus de difficultés à définir une politique de l’immigration.

L'Obs - 100 Molenbeek en France, vraiment ? Les quartiers mystère de Patrick Kanner

En ce dimanche pascal, l’invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 a dérogé à son habituelle onctuosité. Pressé à quatre reprises par la journaliste du "Monde" Françoise Fressoz, qui lui demandait combien il y avait de Molenbeek en France, Kanner a fini par évoquer "une centaine de villes, qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé" dans la cité belge.

Le Point - Kanner et les "Molenbeek" en France : Valls en partie d'accord

Le Premier ministre estime qu'"une centaine" de quartiers français présentent des "similitudes" avec le quartier bruxellois réputé être un fief djihadiste.

FranceTVinfo - Des "Molenbeek" en France ? Cambadélis critique vertement Kanner

Les propos de Patrick Kanner agitent la gauche. Alors que le ministre socialiste de la Ville a estimé, dimanche 27 mars, qu'"une centaine de quartiers en France" présentaient "des similitudes potentielles avec Molenbeek", commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, plusieurs ténors du PS lui ont sèchement répondu.

RTL - "Molenbeek en France" : "Patrick Kanner a eu le mérite de dire les choses telles qu'elles sont", assure François Pupponi

Une semaine après les attentats de Bruxelles du 22 mars, Patrick Kanner, le ministre de la Ville, a estimé qu'il y avait une centaine de quartiers en France qui ont des "similitudes" avec Molenbeek. Au micro de RTL, François Pupponi, député-maire de Sarcelles (Seine-Saint-Denis) a donné raison au membre du gouvernement de Manuel Valls. "Oui ils ont raison. Ils décrivent une situation, ils décrivent surtout un risque. On s’aperçoit qu'il y a en France des quartiers où les choses peuvent se passer de la même manière."

Causeur - Honneur à Patrick Kanner! D’avoir osé parler des «Molenbeek français»

Monsieur Patrick Kanner, l’actuel ministre de la Ville, vient d’apporter un magnifique démenti au livre d’Élisabeth Lévy, La Gauche contre le réel. Il reconnaît qu’il y a en France « une centaine de quartiers » qui présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek ». Et ce ministre fait partie d’un gouvernement de gauche. Cela nous confirme qu’il y a dans ce gouvernement des gens capables de retirer les œillères de la gauche bien-pensante.

PRIMAIRE

Libé - Accords et désaccords sur la primaire à gauche

Si le «peuple de gauche» semble séduit par l'idée d'une primaire, l'organisation de ce scrutin est loin d'être acquise en raison de différends entre le PS et les autres partis, notamment les Verts et le PCF.

France Info - Une primaire de gauche début décembre

Les frondeurs du PS, les écologistes et les communistes visent la première quinzaine de décembre pour organiser leur primaire avec ou sans le Parti socialiste.

"La primaire est à portée de main", se réjouit le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul. Le chef de file des frondeurs a convenu d’une date avec ses amis d’Europe écologie-Les Verts (EELV) et du Parti communiste français (PCF) "la première quinzaine de décembre, c’est la date idéale".

L'Obs - "Merci pour ce changement", le réquisitoire de Lienemann contre Hollande

Sénatrice PS de Paris, à l'aile gauche du parti, Marie-Noëlle Lienemann publie aux Editions du Moment, un brûlot contre la politique menée par Hollande depuis 2012. "L'Obs" en publie quelques extraits.

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.
 

Dans l'hypothèse d'une candidature d'Alain Juppé à la présidentielle, le chef de l'État ne recueillerait que 14 % d'intentions de vote.

LAICITE

Yahoo Actualités - Polémique sur les vêtements islamiques développés par des marques occidentales

Les marques occidentales peuvent-elles développer des vêtements islamiques ? Le débat a enflammé les esprits mercredi, la ministre des Droits des femmes qualifiant d'"irresponsable" cette stratégie, tandis que des musulmans jugeaient "stigmatisante" cette polémique, commentée jusque dans les milieux de la mode.

Marianne- Après sa conférence à Bordeaux, Tariq Ramadan se pose une nouvelle fois en victime

Très décrié en France pour ses propos ambiguës sur les juifs, les homosexuels ou sur ses positions concernant la laïcité, le théologien et idéologue Tariq Ramadan donnait une conférence à Bordeaux samedi 26 mars, malgré les protestations du maire Alain Juppé. Il en a une nouvelle fois profité pour se plaindre d'être "diabolisé".

Ikhwan Info - Tariq Ramadan fait enfin son « coming out »

Tariq Ramadan reconnait avoir rejoint l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM)*.  Une organisation sur la liste des organisations terroristes des Emirats Arabes Unis. L’Union mondiale des savants musulmans est dirigé par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi.

L'homme, recherché par Interpol, est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa autorisant à mener des attentats suicide. Une fatwa que l'on retrouve sur plusieurs sites du Hamas. Youssef Al Qaradawi a aussi réclamé la destruction de mausolées chiites et  justifié l'assassinat de personnalités comme Mouammar Kadhafi  et Saïd Ramadan Al Boutih. 

ESPAGNE

Libé - Espagne : socialistes et Podemos renouent les négociations pour former un gouvernement

Les socialistes et Podemos (gauche radicale) ont annoncé mercredi à Madrid la reprise de négociations en vue de former un gouvernement qui chasserait la droite du pouvoir en Espagne, alors qu’ils n’ont plus que quelques semaines pour éviter de nouvelles élections.

DECHEANCE DE NATIONALITE

Libé - Abandon de la déchéance: «Hollande, c’est l’amateurisme et le chaos»

Alors que François Hollande et ses soutiens socialistes attribuent à «une partie de l'opposition» l'abandon de la révision de la constitution, le parti Les Républicains leur renvoie la responsabilité de cet «échec». D'autres en revanche se félicitent de cette décision

Le Figaro - Déchéance de nationalité : un abandon en six actes

François Hollande a annoncé mercredi qu'il renonçait à intégrer la déchéance de nationalité dans la Constitution. Retour en six dates sur le parcours de ce texte controversé, véritable serpent de mer de l'exécutif.

Le Figaro - Déchéance de nationalité : amère victoire pour la gauche radicale

Frondeurs du PS, écologistes et Front de gauche, opposés à la déchéance de nationalité, imputent l'échec de la révision constitutionnelle à François Hollande.

Libé - Cambadélis : «Nous présentons nos excuses aux Français»

Mercredi, le premier secrétaire du PS a accusé la droite de ne pas avoir rendu possible la révision constitutionnelle. Une décision qui donne le sourire aux frondeurs.

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