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covid - Page 7

  • La crise à long terme : des inconnues majeures selon les pays [Olivier Passet]

    La prévision sur l’impact macro-économique du Covid s’est déjà installée dans un consensus. Pour les pays les plus durement impactés se sera 11 à 12% de perte de PIB en 2020, suivi d’une récupération très incomplète en 2021.

  • La Vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie - Covid-19 et expertise sanitaire : Entretien avec Daniel Benamouzig

    La pandémie a mis l’expertise scientifique en demeure de réagir très vite à une crise qui a surpris par son ampleur. D. Benamouzig, membre du Comité scientifique Covid-19, revient sur le rôle de cet organe consultatif dans l’épidémie et sur l’aide qu’il a apportée à la décision publique.
     
    Daniel Benamouzig, directeur de recherche au CNRS (Centre de sociologie des organisations) et directeur de la chaire santé de Sciences Po. Il est membre du Conseil Scientifique Covid-19 institué le 11 mars 2020 par le Ministre de la Santé et destiné à éclairer la décision publique dans la gestion de la crise sanitaire.
     
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  • Coronavirus : le monde a faim | ARTE Reportage

    Ralentissement de l’activité dans le secteur agricole, manque de main d’œuvre, paralysie des circuits de distribution, réduction des exportations, les effets de la crise planétaire du coronavirus  font craindre le pire pour l’approvisionnement en denrées de base. Déjà, des tensions se font sentir dans les pays les plus pauvres. Mais aux Etats-Unis ou au Canada, c’est le chômage qui affame les familles et allonge les files d’attentes lors des distributions de repas gratuits. Le monde a faim.

  • L'actualité politique du 19 au 25 juin, la revue de presse hebdomadaire

    Basta - Derrière la victoire attendue des écologistes à Lyon, l’espoir encore fragile d’un véritable renouveau

    Donnée favorite, la liste écologiste, désormais alliée à d’autres formations de gauche, pourrait faire coup double à Lyon, et remporter à la fois la mairie et la Métropole. Le plus dur restera encore à venir, tant certains aspects du programme demeurent imprécis et les alliances fragiles. Reportage.

    En l’espace de quelques jours, Yasmine Bouagga est devenue un symbole pour les écologistes lyonnais. Un symbole de victoire, notamment, puisque la sienne est d’ores et déjà acquise : à la tête de la seule liste se présentant dans le premier arrondissement de Lyon pour le second tour des élections municipales, Yasmine Bouagga est donc assurée d’en devenir la prochaine maire, sous l’étiquette EELV. Une victoire lourde de sens, dans ce quartier historiquement acquis à la gauche, nourri de traditions contestataires et d’imaginaires alternatifs. C’est ici, au cœur de ces célèbres pentes aux couleurs pastel, que sont nées les premières coopératives au 19ème siècle, que s’est activée la résistance pendant la seconde guerre mondiale et qu’ont prospéré diverses expériences post-soixante-huitardes.
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    L'arrière-cour - Les dernières heures du « modèle Collomb »

    Pour cette dernière édition de L’Arrière-Cour avant le second tour des élections municipales, nous vous proposons un peu de rab de lecture : l’analyse politique de Raphaël Ruffier-Fossoul, une enquête de Guillaume Bouvy sur les centres commerciaux et les propositions des candidats en la matière, et un entretien avec le vice-président de la métropole de Lyon aux marchés publics, Gérard Claisse, interrogé par le trio Sofian Chouman, Elia Ducoulombier et Maxime Pernet sur l’opportunité de créer une régie publique de l’eau comme le souhaitent les écologistes et la gauche, ce qui serait un tournant historique dans la ville qui a vu naître les géants mondiaux de la gestion de l’or bleu. Le tout illustré par les très inspiré Jibé
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    Anatomie d’une transformation partisane

    À quelques jours du second tour des municipales, que reste-t-il du parti qui domina à gauche pendant une quarantaine d’années, jusqu’à 2017 ? Au-delà de l’extinction de ses ressources, cet article propose de considérer les transformations du parti à l’aune de sa culture organisationnelle.

    « Les partis meurent longtemps », soulignait M. Offerlé (Le Monde, 31 mai 2017), surtout les plus puissants ; leurs modalités de survie ou de recomposition sont multiples. À la tribune du Conseil national du Parti socialiste (PS) le 1er février 2020, son Premier Secrétaire Olivier Faure a lancé la campagne des élections municipales en appelant à en faire un « moment de renaissance » pour son parti, reconnaissant ainsi implicitement que celui-ci était moribond.
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    France Info - Municipales : Le patron du PS Olivier Faure "table sur une progression de la gauche et des écologistes"

    Le patron du Parti socialiste pense que "de très nombreuses municipalités" peuvent être ravies à la droite, citant Montpellier, Nancy, ou encore Saint-Ouen.

    "Je table sur une progression de la gauche et des écologistes" au second tour des municipales, a assuré, jeudi 25 juin sur franceinfo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. Le scrutin du dimanche 28 juin, reporté de plus de trois mois en raison de l'épidémie de coronavirus, promet d'être disputé dans de nombreuses villes, sur fond de poussée des écologistes et d'alliances à géométrie variable.
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    Les Economistes atterrés, Philippe Légé - Une crise mixte aux conséquences décisives

    usqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, les hommes luttaient contre les épidémies à l’aide de méthodes purement empiriques. Ils n’en connaissaient pas vraiment les causes et avaient tendance à voir en elles un effet de la colère divine ou de la vengeance de la nature. Ce mode de pensée n’a pas totalement disparu. Le 22 mars 2020, Nicolas Hulot expliquait ainsi que "nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature". Mais une autre idée fait florès. Selon une étude IFOP, 26 % des Français interrogés pensent que le virus a été créé en laboratoire par l’homme, délibérément ou accidentellement. Aux Etats-Unis, cette proportion s’élève à 29 % selon une étude du Pew Research Center. On pouvait encore entendre sur la chaîne de télévision CNews le 17 avril 2020 que ce virus est "un travail de professionnel, un travail de biologiste moléculaire, un travail très minutieux, d’horloger si on peut dire". Les scientifiques nous apprennent pourtant que les coronavirus sont présents naturellement chez certains animaux et que l’on ne trouve dans le génome du SARS-CoV-2 aucune trace des techniques de biologie moléculaire connues et utilisées en laboratoire.
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    Novethic - Plans post-Covid : une chance unique de changer l’énergie mondiale selon l'AIE

    Investir massivement pour une relance énergétique créatrice d'emplois, favorable au climat et à la croissance : c'est l'équation complexe que veut résoudre l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avec son plan post-Covid 19 présenté jeudi 18 juin. Pour elle, les immenses plans de relance à venir sont l’occasion unique de réellement décarbonner l’énergie tout en sécurisant l’approvisionnement.

    "Les gouvernements ont une opportunité telle qu'on n'en rencontre qu'une fois dans la vie de relancer leurs économies et l'emploi tout en accélérant le passage vers un futur énergétique plus résilient et plus propre", lance Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence Internationale de l’énergie. Basée à Paris, l’AIE conseille des pays développés sur leur politique énergétique, suggère des investissements mondiaux d'environ 1 000 milliards par an ces trois prochaines années, soit environ 0,7 % du PIB mondial.
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    Marianne - Gestion des masques : l’État refuse de rendre des comptes

    Mediapart réclame depuis avril à Santé publique France la communication de ses contrats avec ses fournisseurs en Chine. Mais l'agence se réfugie derrière le "secret des affaires". De façon assez stupéfiante, la Commission d’accès aux documents administratifs, saisie par le site d'investigation, a repris à son compte cette position dans son avis.

    La question des masques sanitaires a été un des grands sujets de polémique de la gestion de la pandémie Covid-19. L’évidence de la pénurie initiale des stocks a très vite sauté aux yeux. S’ajoutant à l’absence des tests et aux carences hospitalières conséquences de politiques trentenaires, elle a imposé une stratégie de confinement dont les coûts humains, sanitaires économiques risquent d’être très lourds. Plusieurs enquêtes journalistiques ont permis de pointer deux défaillances majeures. D’abord une stupéfiante absence de précaution, alors même que l’insuffisance des stocks était bien connue des décideurs, ensuite, d’une incurie dans le processus même d’acquisition des masques manquants. Tout ceci s’est accompagné d’une communication gouvernementale infantilisante et ridicule. De Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement les prétendant inutiles et compliqués et compliqués à enfiler à Emmanuel Macron assurant tranquillement : « qu’il n’y a pas eu de pénurie » ! Bien évidemment, il est indispensable que ceux qui avaient en charge le gouvernement du pays s'expliquent sur ce point.
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    Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030

    La biodiversité est essentielle à la vie. Notre planète et l’économie en dépendent. Lorsque la nature est en bonne santé, elle protège et pourvoit aux besoins. 

    La biodiversité et les écosystèmes nous procurent des denrées alimentaires, des médicaments, des matériaux et des loisirs, et pourvoient à notre santé et notre bien-être. Ils filtrent notre air et notre eau, contribuent à maintenir l’équilibre climatique, transforment les déchets en ressources, pollinisent et fertilisent les cultures, et bien plus encore. 

    La nature pourvoit aux besoins des entreprises: la moitié du produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 40 billions d’euros, dépend de la nature. 
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    Libé - Convention climat : 150 propositions… mais rien sur la taxe carbone

    La Convention citoyenne pour le climat publie ce jeudi ses propositions, qu'elle doit voter ce week-end avant de les remettre à l'exécutif. Parmi elles, une révision de la Constitution ou une obligation de rénovation énergétique globale des bâtiments. Grande absente : la taxe carbone, à l'origine des gilets jaunes.

    C’est un document dense, de 250 pages. Fruit des neuf mois de travail des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), il contient leurs 150 (!) propositions, qui doivent permettre de remplir la mission confiée par le gouvernement : «Réduire les émissions de gaz à effet de serre [GES, ndlr] d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990, dans un esprit de justice sociale.» Rendues publiques ce jeudi, elles seront débattues et votées ce week-end, avant d’être remises à l’exécutif.
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    Institut Rousseau - Démondialisation, relocalisation et régulation publique : pourquoi et comment

    La mondialisation néolibérale est un phénomène qui ne connaît aucun précédent historique. Elle ne se caractérise pas simplement par l’importance du volume des échanges internationaux de marchandises et de capitaux, un indicateur trop limité qui permet à certains analystes d’opérer des rapprochements avec « d’autres mondialisations » qui ont eu lieu à d’autres périodes de l’histoire. Ce qui la caractérise avant tout, c’est une division internationale du travail et une dérégulation publique sans précédent. En d’autres termes, c’est un ordre commercial libre-échangiste qui sert les intérêts d’entreprises multinationales cherchant à bénéficier d’un maximum de libertés d’installation et de circulation. Son caractère inédit réside dans cette capacité des grandes entreprises privées, dans la plupart des secteurs d’activité, à penser leur stratégie et leur organisation à l’échelle de la planète en s’affranchissant de plus en plus ouvertement des régulations nationales.
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    Hémisphère Gauche - Perspectives pour le 2ème tour des municipales : prime au sortant, relatéralisation par le local et pas de déferlante verte

    À la veille du 1er tour des municipales, nous avions publié un panorama de la situation politique dans les principales métropoles du pays. Si les pistes définies dans cette analyse se sont trouvées confirmées par le vote du 15 mars, les effets de la crise sanitaire sur le scrutin et le climat d’ensemble ne peuvent être négligés. Il convient néanmoins de nuancer leurs effets en terme de renversements d’équilibres. Prime aux sortants, évolution de l’abstention : les principaux enseignements du 1er tour sont en grande partie connus. Mais si cette abstention a été largement commentée, elle est inégale sur le territoire. Comme le remarque Hervé Le Bras, « la hausse de l’abstention est plus faible que la moyenne et que leur environnement dans une majorité de grandes villes : 15,6 % à Toulouse, 14,8 % à Lille, 15,8 % à Nantes, 17,7 % à Strasbourg, 10,2 % à Grenoble, 14 % à Paris. ». La prime aux sortants est quant à elle bien réelle et laisse entrevoir une possible relatéralisation du champs politique, bien que les réalités locales témoignent d’un affaiblissement des partis politiques nationaux. À la lumière des résultats du 1er tour et des alliances engagées, nous tentons ici, alors que les listes du second tour ont toutes été formellement déposées le 2 juin, de dresser un panorama des forces politiques en présence dans les grandes villes de France et d’en dégager les grandes tendances.
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    Le Monde - Le siège du PS devrait redéménager vers Paris, après une parenthèse à Ivry

    Le premier secrétaire, Olivier Faure, est en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale.

    Adieu la banlieue, retour à Paris ! Le Parti socialiste (PS) pourrait repasser le périphérique d’ici à la fin de l’année 2020. Le premier secrétaire, Olivier Faure, a annoncé à son bureau national, mardi 23 juin, qu’il était en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale. La décision n’est pas encore prise formellement mais l’hypothèse soulage déjà élus et salariés du PS alors que la FJJ est, elle, intéressée par les locaux actuels du parti à Ivry-sur-Seine.
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    Le Monde - Application StopCovid : 14 personnes averties en trois semaines

    Le gouvernement a présenté, mardi, un bilan chiffré de l’application française de lutte contre la pandémie de Covid-19. 68 personnes se sont signalées comme malades.

    Trois semaines après son déploiement en France, l’application StopCovid n’a, pour le moment, pas été cruciale dans l’identification de potentiels malades du Covid-19 sur le territoire : c’est ce qu’indiquent les chiffres présentés mardi 23 juin à la presse par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, qui a piloté le projet né pendant le confinement.

    En tout, l’application française de suivi des cas contacts a été téléchargée 1,9 million de fois sur les smartphones Apple et Android, avant d’être activée un peu plus d’1,8 million de fois, selon des chiffres fixés lundi 22 juin (ce qui montre qu’environ 100 000 personnes n’ont pas activé StopCovid et son système de détection par Bluetooth après l’avoir téléchargé).
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    Le Vent se lève - Participation : la mesure sociale trompeuse de Darmanin

    Une idée pour le monde d’après qui sent bon le gaullisme. Gérald Darmanin, en campagne pour Matignon, a trouvé la parade en ressuscitant la participation, un dispositif permettant de redistribuer aux salariés une partie des bénéfices réalisés par leur entreprise. Pensée à l’origine comme une troisième voie entre capitalisme et communisme, l’idée présente l’avantage de renvoyer dos à dos droite et gauche. Il ne faut pas s’y tromper : non seulement la philosophie du projet est très discutable, mais ses modalités pratiques de mise en œuvre sont également complexes. Ceux qui espèrent un virage social du quinquennat risquent d’être déçus.
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    The Conversation - Transports publics gratuits, une mesure inefficace contre la pollution en ville

    Tout le monde semble considérer la gratuité des transports publics comme une solution favorable à l’environnement, puisqu’elle permet de réduire le trafic automobile et que les bus polluent moins que les voitures. Même si quelques spécialistes en doutent, le sujet ne suscite aucun débat. Il est pourtant possible de montrer qu’il n’en est rien.

    Prenons le cas de Dunkerque. Dans cette ville, la gratuité totale des bus a fait bondir la fréquentation de 77 % entre 2017 et 2019 et la part des transports publics dans l’ensemble des déplacements (la « part modale ») est passée de 5 à 9 %, ce qui entraîne, imagine-t-on, une baisse de 4 points du trafic auto et de la pollution. La réalité est plus complexe.
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    Le Vent se lève - La France insoumise a-t-elle cherché à enjamber les élections municipales ?

    Dans la plupart des grandes villes, la France insoumise a choisi de ne pas présenter de candidature propre à l’élection municipale. Dès le premier tour, elle a apporté son soutien à des initiatives « citoyennes » ou encore à des têtes de liste communistes ou écologistes. Cette tactique de mise en retrait de l’organisation et de son label ne s’explique pas seulement par la dégradation du rapport de force électoral au profit d’autres formations de gauche, en particulier depuis le succès d’EELV aux européennes de 2019. Une raison plus profonde et moins conjoncturelle permet de l’expliquer : la participation aux scrutins locaux est avant tout perçue par Jean-Luc Mélenchon comme une menace pour l’originalité du modèle organisationnel du « mouvement gazeux ». Elle risque de faire émerger des « chefferies locales » d’élus qui remettraient en cause la vocation première du mouvement : constituer une écurie lors du seul scrutin véritablement décisif de la Ve République, à savoir l’élection présidentielle qui doit servir de point de départ à une révolution citoyenne.
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    The Conversation - Le socialisme français peut-il être sauvé par ses maires ?

    Agrégé et docteur en histoire, membre permanent du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po – USPC

    Éclipsés par la crise sanitaire, les résultats du premier tour des élections municipales n’en sont pas moins intéressants pour réfuter deux idées reçues sur la vie politique française de l’après 2017.

    Par-delà un taux d’abstention record largement imputable à la peur du Covid-19, ils ont mis en lumière la résilience de l’axe droite-gauche et rappelé que Les Républicains (LR) et le Parti socialiste (PS) demeuraient les seules formations réellement implantées sur l’ensemble du territoire national.
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    Challenges - Cambadélis: "La gauche doit se réinventer pour être une alternative face à Macron et Le Pen"

    INTERVIEW - Pour l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis : "Il est temps de repenser l’offre de gauche et de ses forces partisanes pour incarner l’alternative". 

    "Non à la décroissance écologique, non au meilleur des mondes numériques, mais oui à un mix écolo-numérique produisant une nouvelle croissance." L'ancien premier secrétaire du Parti, Jean-Christophe Cambadélis, expose à Challenges son projet de "Nouvelle société". Il appelle la gauche à se réinventer, se réinitialiser si elle veut faire son retour dans l'arène politique face à Emmanuel Macron.

  • Le Monde - Application StopCovid : 14 personnes averties en trois semaines

    Le gouvernement a présenté, mardi, un bilan chiffré de l’application française de lutte contre la pandémie de Covid-19. 68 personnes se sont signalées comme malades.

    Trois semaines après son déploiement en France, l’application StopCovid n’a, pour le moment, pas été cruciale dans l’identification de potentiels malades du Covid-19 sur le territoire : c’est ce qu’indiquent les chiffres présentés mardi 23 juin à la presse par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, qui a piloté le projet né pendant le confinement.

    En tout, l’application française de suivi des cas contacts a été téléchargée 1,9 million de fois sur les smartphones Apple et Android, avant d’être activée un peu plus d’1,8 million de fois, selon des chiffres fixés lundi 22 juin (ce qui montre qu’environ 100 000 personnes n’ont pas activé StopCovid et son système de détection par Bluetooth après l’avoir téléchargé).

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  • Libé - Changement climatique, inégalités et Covid-19 : un triptyque indissociable

    Par Séverine Deguen, professeure à l’Ehesp , Wahida Kihal-Talantikite, chercheuse au CNRS , Maria Melchior, directrice de recherche à l'Inserm , Stéphanie Vandentorren, chercheuse à l'Inserm et Cécile Vuillermoz, post-doctorante en épidémiologie sociale (Inserm) —

     
    Construire un environnement sain, favorable à la santé de tous et plus précisément envers les plus vulnérables, est un enjeu majeur si l’on veut agir pour une relance plus écologique et équitable.

    Tribune. Le changement climatique entraîne de nombreux et profonds bouleversements partout dans le monde. Ces bouleversements peuvent conduire à des catastrophes sanitaires directement liées aux conditions météorologiques extrêmes, comme l’augmentation de la fréquence des sécheresses entraînant la raréfaction des ressources en eau dans certaines parties du monde et l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des canicules.

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  • Institut Rousseau - Profiter de la crise pour réduire durablement nos émissions de CO2

    Au plus fort du confinement, la crise du Covid-19 aura généré une baisse ponctuelle de 17 % des émissions mondiales de CO2, nous ramenant temporairement à notre niveau d’émissions de l’année 2006. La réduction sur l’année entière est attendue autour de – 4 % à – 7 % par rapport à 2019, un chiffre absolument inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pas suffisant cependant pour nous placer sur une trajectoire de neutralité carbone à l’horizon de la seconde moitié du siècle, qui nous commande de réduire nos émissions de 7,6 % chaque année. Devons-nous en conclure que la transition bas carbone est de fait irréaliste et non souhaitable, sauf à vouloir le chômage de masse, la restriction de nos libertés et des milliers de morts ?

    Ce serait faire un redoutable contresens : car s’il est bien deux choses que la crise du Covid-19 doit nous enseigner sur les sujets liés au climat, c’est, d’une part, qu’il n’existe aucune comparaison possible entre la privation de liberté que nous avons subie et la société sobre en carbone qu’il nous faudra bâtir, et, d’autre part, qu’une transition bas carbone réussie nécessitera des transformations profondes de nos systèmes énergétiques et économiques et pas seulement une modification conjoncturelle de nos comportements individuels. La crise du Covid-19 constitue ainsi un moment de bascule : elle doit nous révéler que la neutralité carbone est un impératif physique non négociable, un attracteur autour duquel nos choix collectifs devront désormais graviter. La France a une empreinte carbone importante, une responsabilité historique élevée et les moyens d’agir : elle doit donc être exemplaire aux yeux de l’Europe et du reste du monde. Il est de notre devoir de nous organiser correctement et intelligemment pour faire advenir, en l’espace d’une trentaine d’années, une société française désirable et juste, sobre dans les usages, et libérée de toute forme d’énergie fossile

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  • L'actualite Spéciale Covid et Jour d'après du 22 au 28 mai

    Observatoire des inégalités - Face à la crise, arrêtons la démagogie. Un effort collectif est nécessaire

    Points de vue15 mai 2020

    À gauche comme à droite, personne ne veut payer l’addition de crise sanitaire. La manière la plus juste consiste à mettre en place un impôt progressif très large. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Face à l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, l’État a décidé d’amortir le choc. Par différents moyens : en continuant à payer les fonctionnaires à l’arrêt, en finançant le chômage partiel des salariés du privé et par diverses mesures prises pour les non-salariés et les plus modestes. Demain, l’économie va repartir. Il faudra alors faire les comptes et régler l’addition. L’argent de la collectivité, c’est l’argent commun. Quand l’État paie les salaires, c’est chaque citoyen qui met la main à la poche.
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    Terra Nova - Coronavirus : regards sur une crise

    La série de contributions "Coronavirus : regards sur une crise" de Terra Nova s'efforce de mettre en partage des réflexions, témoignages et questionnements suscités par la pandémie de Covid-19 et ses multiples conséquences. Nous avons souhaité à cette occasion ouvrir nos pages à de nombreux partenaires extérieurs d'horizons variés, témoins, acteurs, experts et constituer ainsi un laboratoire intellectuel à ciel ouvert. Les idées qui y sont exposées ne reflètent pas toutes les positions collectives de Terra Nova. Le dossier de presse donnant un aperçu de la cinquantaine de contributions parues depuis le 23 mars dernier, avec plus de soixante experts mobilisés, et des multiples thèmes abordés (santé, économie, action publique, écologie, société...) est à télécharger ci-dessous. Ce cycle se poursuit, et sera enrichi dans les prochaines semaines de nouvelles publications.
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    France Inter - Alain Caillé : "La crise du Coronavirus est celle du néolibéralisme"

    Pour le sociologue, la crise du Covid-19 est l’ultime mutation d’un virus autrement plus dangereux : celle des idéologies néolibérales dominantes, qui n’ont pas su contenir l’hubris, le désir humain de toute puissance. Alain Caillé était l’invité de l’émission Grand bien vous fasse, d’Ali Rebeihi.

    Ce professeur de sociologie émérite à l’université Paris Ouest Nanterre, anime le Mauss (Mouvement utilitariste dans les sciences sociales), en référence à l’anthropologue Marcel Mauss. Il vient de publier le Second manifeste convivialiste pour un monde post-néolibéral. Il a donné sa vision de la crise que nous traversons.

    Alain Caillé : "Pour moi, cette crise du coronavirus est le résultat d’une crise beaucoup plus ancienne : l’épidémie de néolibéralisme, véritable virus mutant.
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    Novethic - Plus de cinq millions de vues pour l’appel de Vincent Lindon à prendre aux riches pour donner aux pauvres

    Les inégalités sociales ont explosé avec la pandémie du Covid-19. La Seine Saint Denis, département le plus pauvre de France, est celui qui a payé le tribut le plus lourd à la maladie. C’est aussi la que les files d’attente aux distributions alimentaires s’allongent. Le comédien Vincent Lindon a lancé une initiative pour traduire son indignation : établir une contribution exceptionnelle de solidarité des riches envers les pauvres. Son appel a largement dépassé les cinq millions de vues.
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    Reporterre - Appel des soignants : la plus grande menace sur notre santé est le réchauffement climatique

    La dégradation des conditions de vie sur Terre, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, aura des conséquences délétères sur la santé, expliquent les autrices et auteurs de cette tribune. En tant que soignantes et soignants, ils soutiennent le plan de sortie de crise proposée par la Convention citoyenne pour climat.

    Nous traversons une crise sanitaire d’une ampleur extraordinaire. Cette crise du Covid-19 met nos vies en péril, et vient nous rappeler que la santé est notre bien le plus précieux. Elle nous invite à admettre avec humilité notre vulnérabilité, mais aussi à reconnaître avec courage et honnêteté nos responsabilités. Par-dessus tout, ces temps étranges et suspendus nous donnent l’occasion de prendre du recul sur nos choix individuels et collectifs. Et cette confrontation collective à la mort vient nous questionner sur le sens profond de nos vies et de notre Histoire.
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    La Montagne - La démocratie participative, un nouveau souffle pour une Ve République vieillissante

    L’état d’urgence sanitaire et les tensions sociales, par leurs excès contraires, questionnent une démocratie dans laquelle nombre de citoyens ne se retrouvent plus. La démocratie dite participative est une réponse à ce divorce entre les Français et leurs institutions, selon le politologue Loïc Blondiaux. 

    Des Gilets jaunes aux opposants à la réforme des retraites, la longue parenthèse sanitaire a fait taire la rue et occupé les réseaux sociaux. Corsetée par l’état l'urgence, la démocratie reprend ses droits. Et le cortège de critiques qui, depuis bien des années, accompagne son fonctionnement a repris sa marche.
    La démocratie participative est une réponse. Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, en est convaincu.
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    Fondation Jean Jaurès - Proposition pour la création d’un revenu républicain

    La crise née du coronavirus a bouleversé nos vies et nos sociétés. Elle a précarisé l’existence de nombre d’entre nous. Elle nous a aussi fait redécouvrir des valeurs essentielles et la conscience d’un destin commun. Pour tout cela, la Fondation Jean-Jaurès, sur la base de ses travaux réalisés depuis 2016, propose que soit engagée l’expérimentation d’un revenu républicain, d’un montant situé entre 750 et 1 000 euros, et que le débat sur le revenu républicain soit porté, de façon démocratique et avec détermination, dans le cadre d’une convention citoyenne comparable à celle mise en place sur la transition écologique.

    I - État d’urgence social

    Il importe de bien mesurer que l’épreuve que nous traversons n’est pas passagère. Ce virus va d’abord peser longtemps dans les réalités et les comportements de nos sociétés, soit par la difficulté qu’il y aura à véritablement passer à la phase post-pandémie, soit par les résurgences de ce type d’attaques virales ; nous vivrons désormais en situation de risque sanitaire permanent, ce qui va impliquer de nombreuses conséquences pour chacun de nous : précaution, usages, mentalités, rapports aux autres…
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    La Vie des idées - Du virus au climat

    Crise pandémique et crise écologique ont plusieurs points communs, à commencer par le risque létal auquel elles exposent des millions de gens. Comment expliquer que le politique se mobilise face au virus, alors qu’il ignore les recommandations des scientifiques face au climat ?

    Plusieurs perdront des êtres chers. Plusieurs souffriront d’anxiété. Travailleurs salariés et autonomes, petits commerçants et grandes entreprises, subiront une perte de revenus. Certains perdront leur travail, voire leur logement. La crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19 aura de tragiques conséquences pour de nombreuses personnes, en particulier les plus vulnérables de nos sociétés.
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    Observatoire des inégalités - Les inégalités sont-elles dans nos têtes ?

    Questions clés 14 mai 2020

    Les inégalités sont constituées de handicaps et de discriminations bien réels. Mais aussi de barrières intérieures que l’on construit soi-même, ou de tout un ensemble de mécanismes qui nous assignent une place dans la société. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Pour faire accepter les inégalités, rien de tel que de faire en sorte que ceux qui en sont victimes pensent être destinés à la place que la société leur assigne. Ceux qui les subissent « collaborent » inconsciemment au processus. On le sait depuis bien longtemps : c’est en gros l’objet du Discours sur la servitude volontaire, écrit par Étienne de la Boétie en… 1574. S’en tenir à leur rôle de fille pour les filles, rester à la même position sociale que leurs parents pour les enfants de milieu modeste, etc. On s’en remet de moins en moins à la religion pour accepter son destin, mais d’autres mécanismes se chargent de vous forger un futur.
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    Institut Rousseau - Ce qui doit échapper à la logique de la mondialisation : quelle méthode pour identifier les secteurs stratégiques de l’économie ?

    Non Fiction - Entretien avec Vanessa Wisnia-Weill sur "Les nouveaux pouvoirs d'agir"

    A l'heure de la transition écologique, comment penser l'action publique ? Vanessa Wisnia-Weill propose de l'envisager à partir de la capacité d'agir de l'individu dans ses multiples sphères d'activité

    Vanessa Wisnia-Weill vient de publier Les nouveaux pouvoirs d’agir (Seuil/La République des Idées). Elle y distingue cinq sphères : travail, consommation et biens essentiels, liens intimes, connaissance et citoyenneté, pour lesquelles elle examine à chaque fois les mesures de politiques publiques qui permettraient de renforcer la capacité d’agir de tous et en particulier des moins favorisés. Le format de la collection en fait un petit livre très dense, qui appellera certainement de la part de l’autrice d’autres développements. En attendant, celle-ci a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.
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    Politis - La gauche au grand complet engage un travail commun sur le « monde d'après »

    Une visioconférence rassemblait le 20 mai les principaux partis et mouvements politiques de gauche, la CGT, Greenpeace, Attac et une quinzaine d'organisations écologiques et sociales. Une discussion « historique » qui révèle une volonté de travailler ensemble.

    Toutes les formations de gauche étaient là, ou presque. Mercredi 20 mai, à l'invitation d’une large palette de syndicats et organisations de la société civile (1) qui avaient initié le 27 mars l'appel commun « Plus jamais ça », EELV, France insoumise, NPA, PS, PCF et Place publique ont accepté de se mettre autour de la même table (virtuelle) pour envisager une initiative commune.
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    Libé - Le revenu universel, panacée du monde d’après ?

    Pour accompagner les changements de société en cours, la Fondation Jean-Jaurès propose de créer un revenu «républicain», proche de la proposition phare de Benoît Hamon en 2017. Plus qu’une simple réponse à la crise du Covid-19, cet outil aurait vocation à durer et ainsi renforcer la protection sociale.
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    Novethic - Créer une sécurité sociale de l'alimentation alors qu'un Français sur cinq souffre d'insécurité alimentaire

    Plusieurs organisations dont Ingénieurs sans frontière et la Confédération paysanne militent pour étendre la sécurité sociale à l'alimentation. Cela permettrait à des millions de Français de se nourrir correctement et aux agriculteurs, conventionnés par cette Sécurité sociale selon des critères environnementaux, de s'assurer une clientèle. Un vrai levier de transition écologique et sociale...."En France, après la seconde guerre mondiale, la santé est devenue un droit avec un accès universel, c’est assez extraordinaire", constate Emmanuel Marie membre du comité national de la Confédération paysanne qui espère étendre ce principe à l’alimentation. "Il faut retrouver notre droit à l’alimentation", martèle-t-il. Le mécanisme étudié depuis plusieurs années par les associations, consiste à mettre en place une cotisation qui permettrait de distribuer à chaque personne 150 euros par mois. Ce budget serait matérialisé par une carte d’assurance alimentaire, calqué sur le modèle de la carte Vitale.
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    Café pédagogique - Tribune : Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer 

    "Nous observons, consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs et ne pouvons nous taire". C'est un groupe d'une quinzaine de hauts fonctionnaires de ce même ministère (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère) qui nous a fait parvenir cette tribune. Les mentions de deux rapports internes non publiés de l'Inspection générale montre l'origine du texte. Ils dénoncent une "mise au pas" du ministère qui va des cadres aux enseignants de terrain astreints à suivre des guides pédagogiques. Plus que "l'aveuglement scientiste " de ce dernier, ils démontent les politiques menées par JM Blanquer depuis 2017. D'abord sur l'enseignement professionnel, officiellement "réévalué", alors que s'applique en fait un véritable hold up sur l'avenir des jeunes des lycées professionnels à qui on ferme toute perspective de poursuite d'études. Même logique pour les autres lycéens, engagés avec les E3C dans une course perpétuelle à la performance qui élimine les faibles. La "priorité au primaire", proclamée par JM Blanquer, est en fait la "priorité aux maternelles privées", favorisées par la loi Blanquer. Ainsi dénoncent-ils le "double discours permanent" de JM Blanquer "nourrissant une rhétorique d'une duplicité chronique". Pour les auteurs, attachés aux valeurs républicaines de l’École, la politique menée par JM Blanquer est profondément réactionnaire. Quelques jours après la tribune d'un haut fonctionnaire du ministère de l’Éducation nationale, ce nouveau texte témoigne du climat insupportable qui règne rue de Grenelle.
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    France 3 - Inès Léraud attaquée en justice pour avoir enquêté sur l’agroalimentaire breton : l'affaire devient politique

    Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
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    Le Figaro - Municipales à Marseille : le candidat EELV se retire et rejoint le Printemps marseillais

    Le cartel de gauche, qui rassemble des socialistes, des communistes et des Insoumis derrière l'écologiste Michèle Rubirola, était arrivé en tête du premier tour le 15 mars dernier.

    La campagne reprend peu à peu ses droits... Et elle réserve son lot de surprises et de rebondissements. Alors que les municipales ont été suspendues au lendemain du premier tour face à l'ampleur de la crise du coronavirus, l'hypothèse d'un second tour au mois de juin circule de nouveau avec insistance. En attendant le rapport du Conseil scientifique - qui dévoilera cette semaine ses recommandations sur l'organisation du scrutin -, l'exécutif observe avec attention l'évolution de la situation sanitaire, qui semble continuer de s'améliorer jour après jour.
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    Marianne - Jérôme Fourquet : "Les Français ont vu l’Etat en voie de clochardisation"

    "Marianne" s'intéresse cette semaine aux Français qui, dans la période, de gré ou de force, pour le meilleur ou pour le pire, se débrouillent sans l’Etat, l’administration, les chefs, les intermédiaires... Jérôme Fourquet, directeur du pôle Opinion de l’Ifop et auteur de "L’Archipel français" (Seuil), nous en dit plus sur ces "sécessionnistes".

    Marianne : Dans la période, les responsables politiques nationaux, l’Etat, l’administration sont apparus défaillants à beaucoup de Français. Ces derniers ont donc fait sans eux. Dans le monde de l’entreprise aussi, ils ont parfois fait sans leurs chefs et ces intermédiaires que sont par exemple les consultants ou les chargés de mission. Qui sont-ils ces Français qui ont pris leur autonomie ?
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    20 minutes - Municipales à Lyon : Le rapprochement entre Collomb et la droite, «la pire image qu'un homme politique puisse donner»

    ELECTIONS Le soutien apporté par le maire sortant de Lyon, candidat à la métropole, à la liste LR ne passe pas chez ses anciens alliés

    « La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.
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    Ouest France - Présidentielle. François Ruffin n’exclut pas d’être candidat à la place de Mélenchon en 2022

    Jean-Luc Mélenchon a un nouveau concurrent pour prendre la tête de la gauche radicale en 2022. Dans une interview mardi, le député de la Somme n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle.

    Le député François Ruffin (LFI) n’a pas exclu mardi 26 mai 2020 d’être candidat à la présidentielle de 2022 s’il y a nécessité, affirmant se situer entre l’extrême droite et l’extrême argent.

    INTERNATIONAL

    Le Figaro - David Djaïz: «L’Europe et ses nations doivent reconquérir une autonomie stratégique»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Cette crise représente un désaveu majeur de l’hypermondialisation, estime David Djaïz. Elle nous oblige selon lui à bâtir un ordre international plus équilibré, dans lequel les nations joueraient à nouveau un rôle de premier plan.

    Normalien et énarque, David Djaïz, 30 ans, est aujourd’hui enseignant à Sciences Po. Il vient de publier un essai remarqué - Slow Démocratie (Allary Éditions, 2019) - sur la nécessité de reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée.


    FIGAROVOX.- Cette pandémie suscite des commentaires tous azimuts. Il y en a pour tous les goûts. Pour certains, elle condamne la mondialisation ; pour d’autres, elle justifie le retour des frontières et des nations ; pour d’autres encore, elle est le signe qu’il faut plus d’Europe ou d’écologie. Et pour vous?

    Le vent se lève - Métaux rares : l’empire global de la Chine

    De l’âge de l’or noir, entrons-nous dans celui des métaux rares, fers de lance de la transition numérique et énergétique ? L’essor du recours aux technologies numériques, ou dans une moindre mesure aux énergies renouvelables, repose sur ces métaux devenus essentiels ; ils suscitent un intérêt croissant pour la plupart des acteurs de la scène internationale. Néanmoins, dans cette nouvelle course aux ressources, un seul État semble tirer son épingle du jeu : la Chine. A l’échelle globale, l’essentiel de ces ressources est possédé par Pékin qui dispose donc d’un quasi-monopole de production et de distribution sur le marché des métaux rares. Comment la Chine a-t-elle obtenu cette mainmise sur ces métaux ? Loin de n’être qu’un hasard, cette concentration de la production des métaux rares entre les mains de la Chine est le résultat d’une stratégie minutieuse qui est orchestrée par Pékin depuis des années.

    Telos - Coronavirus: le Tchernobyl de la République islamique? Michel Taubmann

    « Maudit soit le Chah ! », hurlaient des survivants dans les décombres du très meurtrier tremblement de terre qui fit au moins 25 000 victimes dans le nord-ouest de l’Iran le 16 septembre 1978. Mohammad Reza Pahlavi n’était bien évidemment aucunement responsable de cette catastrophe naturelle. Mais son rejet avait atteint un tel paroxysme que les Iraniens étaient prêts à lui imputer tous les malheurs du monde. L’Histoire va-t-elle bégayer, mais cette fois au détriment des mollahs au pouvoir depuis 1979 ? La question se pose en Iran où l’on a souvent entendu ces derniers mois crier « Mort à Khamenei ! »

  • Le Monde - Coronavirus, Ebola, rage : pourquoi les chauves-souris sont à l’origine de tant de virus

    Les chauves-souris sont-elles des « nids à virus » ? Ebola, la rage, Nipah et nombre de coronavirus semblent être apparus au sein de leurs espèces. Pas étonnant, donc, qu’elles aient mauvaise réputation.

  • COVID-19 | La pandémie à travers le monde | VIRAL #36 | ARTE

    A l’image du célèbre parc national de « Joshua Tree », l' Ouest américain souhaite se préparer au retour des touristes.  A Las Vegas, les casinos se réinventent, mais le poker pourrait être en danger. Les chapelles de mariages express elles, ouvrent à nouveau leurs portes. Détours également par la Géorgie, le Liban, la Corée du Sud, et la Côte d’Ivoire.