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Le Covid-19 nous semble cruel, habile ou déroutant, mais ses apparents caprices résultent simplement de la reproduction incessante du virus responsable de la maladie, le Sars-CoV2. Pour maximiser sa transmissibilité, il s’adapte constamment à l’environnement le plus favorable pour lui, les humains… En bref, il a le comportement écologique des organismes vivants.
Qu’est-ce qui fait courir le Sars-CoV2 ? Comment s’explique son comportement ? La question peut se poser, à entendre moult experts. « On a affaire à un virus diabolique et beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense » estime ainsi le professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique. D’autres parlent de sa capacité « à exploiter nos moindres failles ». Ces métaphores capturent certes l’imagination mais n’éclairent guère les choses. Car prêter une conscience malfaisante à un virus ne permet pas de comprendre sa logique, ni les scénarios possibles de son évolution.
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Au printemps dernier, beaucoup gouvernements à travers le monde se sont résolus à fermer les écoles pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 et éviter de surcharger davantage le système hospitalier. Environ 1,5 milliard d’élèves s'étaient alors retrouvés chez eux, privés de l’accès physique à leur établissement scolaire. Ces derniers mois, notamment en France, les autorités ont pu chercher à endiguer les nouvelles vagues épidémiques en maintenant les écoles ouvertes, en partant du principe que les enfants sont peu contagieux, donc qu’une fermeture des écoles n’a guère d’avantages significatifs sur le plan sanitaire. Aujourd'hui, avec la perspective d’un reconfinement pour contenir la nouvelle accélération des contaminations, il y a de nouveau débat sur le maintien de l’ouverture des établissements scolaires
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Détresse psychologique, sentiment d’abandon, solitude, difficultés financières… beaucoup de jeunes décrivent une précarité et un malaise grandissant. Pour y répondre, Emmanuel Macron s’est rendu en visite à l'université Paris-Saclay et a formulé des propositions.
Quel est l’impact de l’épidémie sur la santé mentale des jeunes ? Faut-il voir chez cette catégorie de la population une fragilité particulière ou au contraire une source de grande résilience ? Quelles perspectives le gouvernement peut-il redonner à la jeunesse ?
Nous recevons David Gourion, psychiatre à Paris, auteur de “La fragilité psychiques des jeunes adultes”, éd. Odile Jacob et Anne Muxel, directrice de recherche au CEVIPOF, sociologue et politiste, elle est auteure de “Psychologie de la connerie en politique”, sous la direction de Jean-François Marmion avec Jean Garrigues, Janine Mossuz-Lavau, éd.Sciences humaines, 2020.
Confrontées à une crise sanitaire inédite, nos sociétés réagissent tant bien que mal d’un point de vue économique, sanitaire et social. Mais quel est l’impact de l’épidémie sur nos systèmes politiques ? Aucune lecture simplement déterministe ne semble pouvoir en rendre compte. Les tensions politiques, les rapports de force, la proximité des élections, le partage des pouvoirs entre échelons locaux et nationaux… peuvent expliquer des effets politiques variés. Tour d’horizon de quelques pays emblématiques.
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A l’heure où la pandémie semble montrer les limites de l’action politique sur la maîtrise de nos vies, le doute sur la capacité des gouvernements à gérer une crise aussi inédite s’installe. En France, les polémiques sur les stocks de masques, de tests, et maintenant sur la stratégie de vaccination, n’arrangent rien.
Et pourtant, si l’état d’urgence sanitaire suspend le cycle ordinaire de la vie politique, de nouvelles échéances électorales se profilent : avec les élections régionales et départementales cette année, et la présidentielle en 2022. D'ici là, la crise sanitaire va-t-elle virer à la crise de confiance politique ?
Nous en parlons ce matin avec le politologue et directeur du CEVIPOF Martial Foucault, ainsi que la politologue associée à la Fondation Jean Jaurès, Chloé Morin.
Gestes barrières et mesures sanitaires ont mis à mal un sens vital, le toucher. Le couvre-feu à 18 heures, désormais appliqué dans toute la France, diminue encore nos interactions physiques, essentielles aux relations humaines. Le manque se fait cruellement ressentir.
Se retenir de prendre un ami éploré dans les bras. De toucher l’épaule du collègue que l’on interpelle. D’enlacer des grands-parents retrouvés après une longue séparation. De se saluer en faisant la bise ou en se serrant la main, aussi, tout simplement.
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La recherche est de plus en plus fréquemment externalisée dans des sociétés de biotechnologies qui, si elles sont européennes, sont rarement françaises, pointe du doigt Frédéric Bizard, appelé à commenter la suppression annoncée de 400 postes dans la branche recherche et développement du laboratoire.
"C'est révélateur de l'affaissement d'un écosystème en matière de recherche et de développement en France", a expliqué lundi 18 janvier sur franceinfo Frédéric Bizard, professeur d’économie à l’ESCP Business School, alors que le groupe pharmaceutique français Sanofi a l'intention de supprimer 400 postes dans la branche recherche et développement, selon les informations publiées par France Inter. "Tout ça, c'est la réponse à un virage stratégique amorcé il y a à peu près deux ans", analyse le président de l’Institut Santé.
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La directrice du Théâtre du Soleil ne comprend pas la lenteur et les atermoiements du gouvernement en matière de vaccination contre le Covid-19. Elle le fait savoir dans cette tribune, qui fédère déjà plusieurs dizaines de signatures, et en attend bien d’autres...
Ministres, n’êtes-vous donc pas prêts ? Et votre chef ? Au bout d’un an de ratages, d’appauvrissement, de pertes, d’humiliations, de souffrances, de morts, vous n’êtes toujours pas prêts ?! ______________________
C’est un grand classique de la communication politique de crise : le tonnerre présidentiel , qui s’abat dans le silence feutré d’un bureau élyséen et que l’on fait sympathiquement fuiter, que l’on met en scène même pour dire à quel point on est entouré d’incompétents et que tout ce qui va de travers ne procède pas de nous.
Ce matin, Emmanuel Macron remet quelques pièces dans cette vieille machine qui joue faux, en espérant ne pas être éclaboussé par le fiasco français sur les vaccins. _____________________________
Au second jour de l’année, mes amis, les défis et incertitudes épidémiques de la Covid sont tels que les stratégies à mettre en œuvre sont des plus délicates.
Les données objectives sont les suivantes : La flambée épidémique aux ÉU et, plus près de nous, en GB est impressionnante. Elle est l’un des scénarios qui nous attend, avec remplacement des virus circulants depuis février 2020 par des mutants plus infectieux, notamment ceux caractérisés en Angleterre et en Afrique du Sud.
Cette émergence de mutants sélectionnés sur l’avantage sélectif que leur confère une plus grande infectiosité est inéluctable, elle est facilitée par l’indigence des politiques qui, pour des raisons économiques compréhensibles, ont cherché à « vivre avec le virus », « pas si virulent que ça. » _________________________
Anonymes, groupes de débat, pages de combat… face à la propagande des anti-vaccins stimulée par des influenceurs complotistes, la contre-offensive s’organise. Tour d’horizon des Français qui combattent les opposants au vaccin contre le Covid-19 sur les réseaux sociaux.
« On est vraiment en train de perdre la guerre de l'information » s’alarme ce 30 décembre un anonyme sur Twitter, « des gens vont mourir des conséquences des intox anti-vaccins qui circulent sur les réseaux sociaux ». Parmi les 4 500 abonnés de cet internaute, on trouve un gendarme, une fan de François Ruffin, quelques journalistes, mais surtout une myriade de comptes qui apprécient les arguments pro-vaccin que ce compte diffuse. _________________________
Patrie de Louis Pasteur, dont les recherches constituèrent une avancée décisive pour la mise au point de la vaccination, la France est aujourd’hui l’un des pays d’Europe occidentale où l’hésitation vaccinale est la plus forte. Jocelyn Raude est enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’École des hautes études en santé publique. Ce spécialiste en prévention et maladies infectieuses retrace pour The Conversation l’histoire d’une dérive récente. _______________________________
Des polémiques sur la nocivité présumée du vaccin contre l'hépatite B dès les années 1990, aux réticences actuelles face à celui contre le Covid-19, la crainte des vaccins s'est développée l'hexagone.
Pourquoi la France, patrie de Pasteur, autrefois favorable à la vaccination, est devenue l'un des pays les plus réfractaires aux vaccins au monde ? Six Français sur dix déclarent pour l'instant refuser l'injection contre le Covid-19 selon un sondage Odoxa-Backbone consulting pour franceinfo, réalisé les 22 et 23 décembre et publié dimanche 3 janvier. _________________________________
Quelques jours après l’hommage national à Samuel Paty, dans le collège même où il avait fait ses premiers pas d’enseignant, un professeur d’Histoire-Géo s’est vu « interdire de parler de politique et d’un assassinat » par un parent d’élève. Après des semaines de silence, ses collègues montent au créneau et dénoncent un sentiment d’abandon de leur hiérarchie.
En partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, l'institut de sondage Ifop a réalisé une enquête publiée ce 6 janvier auprès des professeurs concernant les formes de séparatisme religieux émanant des élèves. Les résultats montrent que la contestation de la laïcité, en nette hausse, est une réalité à laquelle la grande majorité des enseignants doivent désormais faire face.
Ce mercredi 6 janvier, la fondation Jean Jaurès et l'Ifop publient le premier volet d'un nouveau dispositif d'enquête, « l'Observatoire des enseignants », déclenché en réaction à l'attentat subi par le professeur Samuel Paty : en interrogeant en décembre un échantillon de 801 enseignants, il s'agissait d'obtenir des informations sur la place des contestations de la laïcité dans leur métier, leur moral, leurs conditions de travail et leur vision de la place de la religion dans l'enceinte scolaire. La première salve de cette étude examine donc l'ampleur et la forme des contestations de la laïcité à l'école. Le constat, dressé par Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie dans le secondaire et directeur de l’Observatoire de l’Éducation de la Fondation Jean-Jaurès, est clair : les résultats font « apparaître une prégnance conséquente du religieux qui s’est immiscé dans la vie professionnelle des enseignants.»
Article 1 : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit la liberté des cultes (…)" Le 9 décembre 1905, la loi concernant la séparation des Eglises et de l’Etat est promulguée. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 1906. Comme chaque année, le 9 décembre est l’occasion d’une commémoration officielle de la loi, rendue particulièrement sensible à la suite de l’assassinat de Samuel Paty le 16 octobre dernier. A cette occasion, France Culture propose un dispositif fort et original, dédié à tous les publics de la radio et tourné particulièrement vers les nouvelles générations avec un podcast inédit : "Ils ont pensé la laïcité", une vidéo pédagogique sur la loi de 1905, des articles et plusieurs émissions exceptionnelles. Le programme complet est à découvrir ici. ___________________________
Les accusations d’inceste à l’encontre du constitutionaliste Olivier Duhamel auront une portée politique. La médiatisation de l’affaire Olivier Duhamel est utile, car elle accompagne de façon emblématique la revendication d’une génération.
Oui, mais sans doute pas celle qu’on imagine. Il y aura le procès d’une coterie d’hommes et de femmes d’influence et de pouvoir, d’une bourgeoisie germanopratine qui aura su maintenir autour d’un homme puissant un silence protecteur. Les injonctions "jouissons sans entrave", "il est interdit d’interdire" de mai 1968, dont ils sont les vieux acteurs, qui avaient fait exploser la société corsetée et rigide d’après-guerre, auraient produit une permissivité finalement criminelle ; certains profiteront de la déviance pathologique d’un homme pour avancer des pions conservateurs.
Dans La Familia grande, elle accuse son beau-père Olivier Duhamel d'inceste sur son frère jumeau alors adolescent. Portrait d'une avocate qui, un an après Vanessa Springora et son Consentement, libère la parole sur l'indicible.
Aujourd'hui, elle a 45 ans. À l'époque, elle en avait 13, ou peut-être 14. «Ni Victor (elle a changé le nom de son frère, NDLR) ni moi ne pouvons dire avec certitude l'âge que nous avions à ce moment-là», écrit l'avocate dans son ouvrage La Familia grande à paraître demain, mais dont déjà tout le monde parle. Victor, c'est son frère jumeau, celui dont elle sait tout, pour le meilleur et pour le pire. _____________________________
Il y a 100 ans, le Congrès de la SFIO réuni à Tours donnait naissance au futur Parti communiste français. En quoi le PCF est-il le parti emblématique du 20e siècle ? Pour revenir sur cet anniversaire historique et politique, Hervé Gardette reçoit les historiens Marion Fontaine et Bruno Fuligni.
Le Parti communiste a 100 ans. Fin décembre 1920, les délégués de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) se réunissaient à Tours. Un congrès déterminant pour l'avenir de la gauche française puisque la majorité des délégués choisirent l'option révolutionnaire bolchévique donnant naissance au futur Parti communiste français. ---------------------------
Les locaux du Parti socialiste, situés à Ivry, ont été visités dans la nuit du 1er janvier, selon « Le Canard enchaîné ». Seuls quelques ordinateurs ont été volés.
Une étrange atmosphère règne depuis quelques jours au 99 rue Molière à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). C'est là que se trouve désormais le siège du Parti socialiste. C'est là aussi que des cambrioleurs se sont introduits dans la nuit du 1er au 2 janvier dernier, d'après Le Canard enchaîné. « Quelques ordinateurs ont été emportés. Ils ne contenaient rien de sensible » et « nos serveurs sont très sécurisés », a-t-on appris auprès du PS mercredi. ___________________________
C'est une femme sereine et assurée qui a reçu Léa Salamé. Une femme qui sourit des rumeurs qui la disent candidate en 2022. Mais ce sourire cache-t-il une ambition de fer ? On a essayé de cerner la très secrète Anne Hidalgo.
Elle est adorée par la moitié des Parisiens qui voient en elle la visionnaire de la ville de demain. Et elle ulcère l'autre moitié, qui conspuent l'icône de l'urbanisme politiquement correct et la reine des bouchons. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'elle ne laisse personne indifférent.
Longtemps numéro 2 dans l'ombre de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry, elle fait aujourd'hui de l'écologie avec Arnold Schwarzenegger et Leonardo DiCaprio. Et elle est la seule Française à figurer cette année dans le top 100 du magazine Time des personnalités les plus influentes du monde.
Il y a quelques mois, personne ne l’imaginait candidate, même pas elle… Mais désormais, la maire de Paris se prépare, de moins en moins secrètement, pour 2022. Elle semble désormais la seule à pouvoir relever le défi de ramener la gauche au pouvoir. ___________________________
Aldo Schiavone, historien italien du droit renommé internationalement, a une grande ambition : refondre l’idée d’égalité pour notre siècle. Il part du constat qu’aujourd’hui les fondements économiques, sociaux, culturels de l’égalité, telle que les a élaborés l’Occident dans notre modernité, sont mis à mal. À propos du livre de Aldo Schiavone, Une histoire de l’égalité. Leçons pour le XXIe siècle, Fayard. 384 p, 24€. Artiucle paru dans L’ours 504, janvier 2021.
Pour l’auteur, nous sommes entrés dans un nouvel âge des inégalités où nous ne savons plus penser l’égalité dans ses tensions internes mêmes, entre l’égalité des droits et l’égalité des résultats. Pour contribuer à y remédier, l’auteur propose de refaire le chemin de cette idée depuis l’Antiquité. Il le fait en privilégiant essentiellement l’histoire des idées philosophiques et politiques.
Être riche, est-ce une question de pouvoir ou une question d’argent ? À partir de quel niveau est-on riche ? Les principaux éléments de définition et de débat, par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
L’origine du mot « riche » vient de la racine germanique rik. À l’origine, et en ancien français, le riche est un puissant. Au fil du temps, le puissant va se transformer en possédant, celui qui détient « beaucoup » de biens. Le puissant est-il toujours riche et le riche toujours puissant ? L’un va rarement sans l’autre, et c’est souvent sous-entendu, mais la nuance est intéressante. Nos données ne portent pas sur la puissance, même si nous en donnons quelques indications : être maître de son temps, se faire servir, etc. sont autant d’éléments de la richesse en conditions de vie.
Les réponses gouvernementales à la crise considèrent la pauvreté comme un problème ponctuel, alors que celle-ci appelle des réponses de fond. La population précaire n’a pas besoin de charité temporaire mais de vivre plus décemment. Le point de vue d’Anne Brunner, de l’Observatoire des inégalités. ___________________________
Vice-président délégué du groupe MGEN et militant mutualiste, Éric Chenut est l’auteur de L’émancipation, horizon de nos engagements mutuels (Fondation Jean-Jaurès / L’Aube, 2020). Dans cet entretien, il revient pour nous sur les origines et sur les fondements philosophiques du mouvement mutualiste, mais aussi sur sa conception de l’émancipation, notion au cœur de son engagement. Il y défend le rôle de l’État dans la garantie à chacun des moyens de l’émancipation. Il analyse également l’importance du numérique dans nos sociétés et dessine les contours d’une démocratie sanitaire pour renouer la confiance entre la population et les autorités, dans le contexte de la crise que nous traversons. Entretien réalisé par Léo Rosell. __________________________
L’impasse stratégique et organisationnelle de la gauche officielle est flagrante et nourrit la croyance dans la gauche mouvementiste qu’il n’y a rien à attendre de la démocratie représentative et des élections. Se creuse ainsi un autre fossé, entre le mouvement social et la politique électorale. La gauche risque d’être la spectatrice d’une élection qui pourrait se jouer sans elle. Par Rémi Lefebvre, professeur de science politique.
Hadrien Mathoux est journaliste politique chez Marianne, chargé de suivre la vie politique des organisations de gauche. Fin observateur de la France Insoumise, il vient de sortir son premier livre, Mélenchon : la chute, aux éditions du Rocher. Dans cet entretien accordé à Reconstruire, il décrypte et analyse les atermoiements de celui qui vient de se lancer dans sa troisième course à la présidentielle.
La GDS a défendu depuis sa création publique, le 20 janvier 2018, dans toutes les luttes sociales et aux élections européennes de 2019, comme aux municipales de 2020, le fait qu’il n’y avait pas de gauche irréconciliable, et qu’il était possible d’empêcher la bipolarisation, voire la tripolarisation de la gauche. En décembre 2020, ce risque est toujours là.
La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon a lancé unilatéralement la course aux candidats. EELV s’est fixé un calendrier pour des primaires du pôle écologiste en septembre 2021. Si le principal dirigeant du PS avait annoncé officiellement ne pas vouloir présenter de candidat socialiste et proposé à plusieurs reprises un seul candidat unitaire, l’hypothèse d’une candidature Hidalgo est venue brouiller le message. ______________________________
Le XXe siècle, avec ses deux guerres mondiales, semble avoir épuisé toute réflexion intellectuelle sur la guerre. Et pourtant au XXIe, le monde reste en proie à de multiples conflits et le commerce des armes se porte bien. Gaïdz Minassian a donc relevé le défi en engageant une réflexion approfondie autour d’une question précise : peut-on encore gagner une guerre ? A propos du livre de Gaïdz Minassian, Les sentiers de la victoire.Peut-on encore gagner une guerre ?, Éditions Passés composés, 2020, 720p, 27€) Article à paraître dans L’ours 504, janvier 2021.
L’auteur s’appuie au départ sur une fiction homérique : un dialogue entre Achille, symbole de la force, de la volonté de puissance, et Ulysse, partisan de la ruse, tandis qu’Hector les observe, refusant de s’identifier à l’un ou à l’autre. Cette allégorie débouche sur une vaste fresque historique, des origines à nos jours, qui révèle « les ambivalences de la victoire dans le temps ».
Les mutations du virus impliquent-elles une adaptation susceptible d’augmenter sa virulence et de contourner l’immunité induite par les vaccins ? Toute évolution relève de causalités complexes, aléatoires et partant difficiles à évaluer.
Le virus SARS-CoV-2 a démontré une capacité exceptionnelle à perturber le fonctionnement de nos sociétés. Mais le SARS-CoV-2 pourrait-il évoluer de façon à poser des problèmes plus grands encore ? Tous les virus évoluent et le SARS-CoV-2 qui circule actuellement n’est déjà plus exactement le même que celui qui a été séquencé en Janvier 2020. De nouvelles mutations sont régulièrement observées. Le plus inquiétant dans l’idée d’évolution d’un pathogène comme le SARS-CoV-2, est sa possible adaptation – une adaptation qui pourrait augmenter sa transmission, sa virulence ou sa capacité à contourner l’immunité induite par des vaccins. À l’heure actuelle, il est difficile de dire si la nouvelle souche détectée au Royaume-Uni a acquis de telles adaptations.
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La pandémie du SARS-COV 2 n’est pas terminée et il est trop tôt pour faire un bilan comparatif de la gestion de cette catastrophe dans les différents pays. Certains comme l’Allemagne ou la Corée du Sud, qui avaient bien maîtrisé la première vague, semblent avoir des difficultés cet hiver, d’autres comme la Suède, qui avaient choisi la stratégie de l’immunité collective, y ont renoncé, et la situation aux États-Unis tourne au chaos, faute de leadership. Il est cependant un domaine où l’on peut tirer de premiers enseignements, c’est celui de la recherche médicale, qu’il s’agisse des vaccins, des tests ou de la génomique du virus.
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Des polémiques sur la nocivité présumée du vaccin contre l'hépatite B dès les années 1990, aux réticences actuelles face à celui contre le Covid-19, la crainte des vaccins s'est développée l'hexagone.
Pourquoi la France, patrie de Pasteur, autrefois favorable à la vaccination, est devenue l'un des pays les plus réfractaires aux vaccins au monde ? Six Français sur dix déclarent pour l'instant refuser l'injection contre le Covid-19 selon un sondage Odoxa-Backbone consulting pour franceinfo, réalisé les 22 et 23 décembre et publié dimanche 3 janvier.
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