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VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
La France fait partie des pays et territoires qui se sont engagés en 2021, lors de la COP26, à ne plus permettre de nouvelles exploitations fossiles sur leur sol. Pourtant, rien n’empêche les entreprises françaises de créer ou de financer dans d’autres pays des projets qui seraient interdits en France.
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Le secteur aérien pèse environ 2,5 % des émissions de CO2 au niveau global. De prime abord, cela pourrait sembler peu, mais comme le trafic aérien est en constante augmentation, ce poids devient de plus en plus problématique. Or il n’existe pas aujourd’hui de moyen crédible pour décarboner le transport aérien. Qui prend l’avion et pour quels usages ? Est-ce que les avions à hydrogène ou aux biocarburants sont des solutions crédibles ?
Faut-il faire baisser fortement le trafic, et comment ? Et quelles conséquences cela aurait ? Isabelle Laplace est chercheuse en économie à l’Ecole nationale d’avion civile, l’ENAC, à Toulouse, où l’on forme les futurs pilotes et les professionnels du secteur aérien. Elle travaille depuis plus de dix ans à la transition climatique du secteur aérien et est coresponsable du pôle prospective « Durabilité, sécurité et autres enjeux sociétaux » de l’ENAC.
Le 2 octobre 2020, la tempête Alex provoquait dans les vallées des Alpes-Maritimes la plus grande destruction civile depuis la seconde guerre mondiale en France. Ce type de catastrophes climatiques se reproduira : pour notre pays en transition, cette question cruciale de l’adaptation de nos paysages, usages et modes de vie ne trouvera ses solutions qu’au plus près des réalités, dans les territoires.
Pour lancer son cycle de rencontres publiques autour de la résilience territoriale, l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL) de la Fondation Jean-Jaurès propose au débat le rapport récemment paru sur le cas des vallées des Alpes-Maritimes après la tempête Alex. La conférence réunira : - Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, - Lucile Schmid, cofondatrice du think tank la Fabrique écologique, membre de la rédaction de la revue Esprit, - Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux en charge de l’urbanisme résilient, du service public de l’habitat et de l’ESS - Xavier Pelletier, préfet du Loir et Cher, ancien préfet chargé de la reconstruction des vallées sinistrées, - Thierry Lambert, délégué interministériel à la transformation publique.
Elle sera animée par Thierry Germain, membre de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, coordonateur des Cahiers de tendances.
Loi immigration : "C'est une succession de reculs" depuis le début de l'examen du projet de loi estime Corinne Narassiguin, sénatrice (PS) de Seine-Saint-Denis.
La députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, est l'invitée du Grand Entretien. Dimanche soir, Raquel Garrido, députée LFI, qui s'est montrée critique à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée par le bureau politique du parti. Elle est sanctionnée et ne pourra plus être oratrice pour le groupe parlementaire LFI pendant quatre mois. "Je suis atterrée par cette sanction : on ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques", dit la députée Clémentine Autain.
Le débat du jour sur France Inter est consacré à la guerre Israël-Hamas. Rebat-elle les cartes de la classe politique française ? Pour en débattre : Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au Cevipof, et Marc Lazar, historien et sociologue, professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po.
C’est un thème explosif : l’impôt. Les ultra riches en paient considérablement moins que les classes moyennes, et une partie des multinationales considérablement moins que les petites entreprises. De l’affaire Clearstream aux Pandora Papers, en passant par les Panama Papers : cela fait des décennies que les scandales s’enchaînent, révélant à chaque fois qu’une partie des plus aisés se livrent à des pratiques d’évasion fiscale ou d’optimisation fiscale. La logique, portée par de nombreux responsables politiques quand ils doivent rendre des comptes sur cette question, est simple : dans un contexte mondialisé, si l’on taxe des entreprises ou des individus qui ont les moyens de s’exiler, ils vont fuir notre territoire, il n’y aurait donc pas de solution sans accord international. Seulement cette idée reçue est en train d’être dynamisée par un économiste qui fait bouger les lignes ces dernières années.
Les travaux de Gabriel Zucman sur l’évasion fiscale mènent à des conclusions très différentes : l’évasion fiscale existe toujours et nous aurions des solutions à la pelle pour y faire face, y compris à échelle nationale, et dans une courte temporalité. L’observatoire européen de la fiscalité dont il est le directeur sort un rapport qui offre des informations inédites. Que représente l’évasion fiscale aujourd’hui, quelles en sont les conséquences sur nos sociétés, quel impact ont-eu les outils fiscaux mis en place ces dernières années, comment pouvons-nous lutter concrètement contre ces privilèges des plus aisés, enfin, quelles mesures Emmanuel Macron pourrait-il mettre en place, là, demain, à l’échelle de la France pour changer les choses ? Salomé Saqué donne la parole à Gabriel Zucman pour répondre à toutes ces questions.