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Vidéo - Page 56

  • Gorbatchev : en aparté | ARTE

    Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS, est décédé le 30 août dernier à l'âge de 91 ans. Adulé à l'Ouest mais fortement décrié dans son pays, l'artisan de la perestroïka et de la glasnost se laisse filmer dans son intimité par le réalisateur Vitaly Manski qui livre ici le testament existentiel et politique d'un nonagénaire combatif malgré la maladie et la solitude.

    Comme son visage devenu lunaire, son corps épuisé, gonflé par le diabète, est méconnaissable, mais sur le crâne lisse, la fameuse tache de naissance de celui que le monde, de sa prise du pouvoir, en 1985, à sa démission après la chute de l'URSS, en 1991, a célébré comme un libérateur, reste bien visible. Fin 2020, à l'approche de ses 90 ans, l'ultime dirigeant de l'empire, qui "a lutté jusqu'au bout", mais en vain, pour sauver sa "patrie soviétique" en la démocratisant, vit retiré à proximité de Moscou, dans une vaste et belle villa prêtée par l’État russe. Entouré d'un petit cercle de proches et d'employés, chez lui ou à la fondation qui porte son nom, et des portraits omniprésents de son épouse Raïssa, morte d'un cancer en 1999, il a laissé le réalisateur Vitaly Mansky (Poutine, l'irrésistible ascension) qu'il connaît bien et tutoie, le filmer dans son quotidien diminué, et le questionner sur son bilan historique et politique. Comment explique-t-il le ressentiment à son égard de la majorité de ses compatriotes, qui le considèrent comme le fossoyeur de l'empire ? Reconnaît-il aujourd'hui que son entreprise était vouée à l'échec ?

    "Le dernier socialiste"

    Sur ces deux questions centrales, le dialogue contradictoire, mais affectueux, entre les deux hommes, s'avère forcément instructif, davantage par les anecdotes et commentaires savoureux distillés au passage par "Mikhaïl Sergueïevitch" que par une profession de foi dont il n'a jamais dévié, y compris deux années plus tôt, face à la caméra de Werner Herzog. Mais cette immersion dans l'intimité d'un vieil homme vaut moins pour ce testament politique parcellaire que pour le pouvoir de séduction paradoxal qu'elle révèle peu à peu. Qu'il évoque son amour pour Raïssa ou pour un grand-père passé par les geôles staliniennes, qu'il moque la "méthode Eltsine" et ses "demi-seaux de vodka", ou encore (magie du cinéma direct, qui saisit au vol cette facétie de l'histoire) qu’il perde opportunément son sonotone alors que Vladimir Poutine délivre ses vœux de Nouvel An à la télévision, Mikhaïl Gorbatchev garde la simplicité directe, l'humour et l'humanité qui le rendirent si populaire. Celui qui se définit comme "le dernier socialiste" parmi les dirigeants russes reste aussi un homo sovieticus façonné par un appareil et une doctrine qu'il se refuse à renier. Mais il apparaît d'abord comme un homme debout face à sa mort prochaine, assumant sa responsabilité passée comme sa faiblesse présente. Un fascinant portrait, diffusé trente ans presque jour pour jour après le bref putsch qui, le 19 août 1991, constitua le premier acte de sa défaite. Documentaire de Vitaly Mansky (2020, 1h40mn) disponible jusqu'au 28/02/2023

  • Mort de Gorbatchev : quand la télévision française découvrait celui qui allait faire chuter l'URSS

    Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS est mort, mardi 30 août, à l'âge de 91 ans. Arrivé au Kremlin en 1985, il est celui qui a lancé la perestroïka, une politique d'ouverture et de libéralisation de l'espace soviétique. Six ans plus tard, l'URSS implose et il présente sa démission. Retour en images sur ces deux dates historiques.

    Après la mort de l’unique et dernier président de l’URSS, les dirigeants occidentaux saluent un « homme de paix », tandis que le Kremlin se contente d’un télégramme lapidaire dans lequel il souligne qu’il « a cherché à proposer ses propres solutions aux problèmes urgents ».

  • À l’université d’été du PS à Blois, ces nouveaux adhérents motivés par la NUPES

    Ils en ont souvent conscience : leur adhésion ne tombe pas sous le sens. À Blois, de jeunes sympathisants de gauche ont décidé de prendre leur première carte d’adhérent au parti socialiste. « Beaucoup diraient que c’est un choix bizarre. Après le score du PS à la présidentielle, ça peut être surprenant », concède Pierre, 22 ans, nouvelle recrue du parti depuis quelques semaines seulement.

  • Idées d'été - Remi Lefebvre : « La gauche est un petit milieu de sociétés militantes obsédées par leurs intérêts d'appareil »

    Le politiste Rémi Lefebvre, auteur de l'essai à paraître "Faut-il désespérer de la gauche ?" aux éditions Textuel, est l'invité de la Midinale.

  • #CamPuS22 | Jour 1

    Retour en images sur la première journée de notre #CamPuS22.

  • « Je propose d'engager un référendum d'initiative partagée sur la taxation des superprofits » #NUPES

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  • Figure majeure du débat social dans les années 1840, Flora Tristan est également l'une des premières femmes à avoir questionné la notion de consentement féminin. Portrait d'une combattante.

    Figure majeure du débat social dans les années 1840, Flora Tristan est également l'une des premières femmes à avoir questionné la notion de consentement féminin. Portrait d'une combattante.

  • Kamel Daoud : "Je suis allergique à la rente du décolonial"

    Face à la “rente émotive du décolonial”, Kamel Daoud veut plaider le présent. Enfant de l’indépendance, il condamne des postures parfois victimaires, soixante ans après la fin de la guerre en Algérie.