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Disponible jusqu'au 24/01/2026 #Drogues#Legalisation#Arte Au Portugal, les drogués ne sont pas considérés comme des délinquants mais comme des malades qui doivent être soignés. En 2001, le pays a fait le choix de décriminaliser l'usage de toutes les drogues. Une décision qui a entrainé une baisse drastique du nombre de toxicomanes.
Au Portugal, à la chute de la junte militaire en 1975, la drogue devient vite un enjeu de santé publique. Le pays découvre la liberté. Il découvre également la drogue, notamment l'héroïne qui fait des ravages pendant deux décennies. En 2000, le pays compte plus de 100.000 toxicomanes, soit 1% de la population. Toutes les classes sociales sont touchées. Le gouvernement adopte un changement radical dans son approche.
La loi change. Lorsqu'une personne est interpelée elle est dirigée vers une "commission de dissuasion de la toxicomanie", composée de médecins, de conseillers juridiques et de travailleurs sociaux. On propose un accompagnement médical, social et psychologique personnalisé. Les patients montrant une réelle volonté de sortir de la dépendance peuvent se voir offrir un travail et même un logement pris en charge à 80% par l'État. Reportage (France, 2021, 33mn)
Jérôme Fourquet, politologue et directeur du département opinion de l'IFOP, était l'invité du Grand Entretien, ce lundi. Il est l'auteur de "La France d'après. Tableau politique.", dans lequel il explique les transformations électorales du pays à travers différents paramètres
À l'occasion de la parution de leur essai "Data & sport : la révolution" (Éditions de l'Observatoire, 2023), la Fondation Jean-Jaurès accueille la scientifique Aurélie Jean et l'ancien international français de rugby Yannick Nyanga pour évoquer le rôle de la data dans le sport. Jérémie Peltier, co-directeur général de la Fondation, animera cet échange.
Ce lundi, nos invités sont Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation Nationale, et Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, pour évoquer à nouveau la question de l'école.
2 oct. 2023 #NUPES #DirectAN #MotionDeCensure Vendredi 29 septembre, au nom de l'intergroupe de la #NUPES, Philippe Brun défendait la censure du gouvernement d’Élisabeth Borne.
"Incendies, canicules, réchauffement des océans : après un nouvel été d’urgence climatique, que faire ?" Ce lundi : Claire Nouvian, fondatrice de l’ONG Bloom, contre la destruction de l’océan, du climat va débattre avec Pascal Bruckner, romancier et essayiste.
Débat autour du livre « Une histoire du conflit politique » de Julia Cagé et Thomas Piketty. Avec : - Jérôme Sainte Marie, politologue. Responsable de ‘Campus Héméra’, l’école de formation du RN. - Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences-Po Paris
Revenons cette semaine sur une déclaration de Jean-Luc Mélenchon. Le weekend dernier, lors de la fête de l’Humanité, il s’est déclaré opposé à toute participation à des primaires en vue de 2027. L’occasion de revenir sur ce mode de désignation auquel on a successivement prêté toutes les qualités… et tous les défauts !
Fruit d’une enquête menée sur trois continents, une plongée édifiante dans les arcanes complexes de l’économie du médicament, mise à mal par la course aux profits des laboratoires.
Anti-inflammatoires injectables, anticoagulants, anti-infectieux, anticancéreux et même boules de coton font défaut. Comme de nombreuses autres en France, la pharmacie de l’hôpital de Rennes est en permanence sur le fil. Ces deux dernières décennies, les pénuries de médicaments et de produits sanitaires ont été multipliées par vingt en Europe. Tous les laboratoires ou presque étant concernés, les praticiens et les établissements de santé sont contraints de jongler avec les contingentements pour pallier les insuffisances. Certains doivent même se résoudre à prioriser les patients dans l’accès aux traitements, selon des barèmes établis par les agences de santé. Aux Pays-Bas, des pharmacies hospitalières se sont résignées à fabriquer elles-mêmes les molécules dont elles manquent cruellement, tandis que l’arrêt de la distribution de stylos injecteurs d’adrénaline en Espagne, pourtant fabriqués sur le territoire, a obligé les autorités de santé ibériques à ruser pour en importer…
Lobbying et délocalisations
Mises en lumière dernièrement par la pandémie de Covid-19, au début de laquelle l’absence de masques, de surblouses jetables ou de paracétamol s’est avérée criante, les pénuries de produits pharmaceutiques et sanitaires ont des causes multiples. Au-delà de la recherche de profits des grands acteurs du secteur, qui privilégient les molécules innovantes et délaissent les anciennes, moins lucratives, l’enquête de Xavier Deleu (Cannabis : quand le deal est légal, Plus vite, plus haut, plus dopés) et de la journaliste indépendante Rozenn Le Saint pointe le lobbying mené par les labos auprès des gouvernements et des autorités sanitaires pour conforter leurs marges, mais aussi les délocalisations de leurs usines dans des pays à bas coût de production, comme la Chine et l’Inde, où les exigences environnementales sont moindres.
Menée sur les continents européen, asiatique et américain, et solidement documentée, cette plongée dans les arcanes de l’économie du médicament recueille la parole, poignante, de patients et de leurs proches, mais aussi de médecins et de spécialistes de la santé, qui ouvrent des pistes pour remédier à ces logiques dommageables pour la vie de millions de malades.
Documentaire de Xavier Deleu (France, 2021, 1h30mn)