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Réflexions - Page 22

  • Mediapart - André Orléan à Jean Tirole : « Avoir le Nobel ce n'est pas disposer de la vérité »


    André Orléan à Jean Tirole : « Avoir le Nobel... par Mediapart

  • Libé - Chassez les statistiques ethniques par la fenêtre, elles réapparaissent à la porte de la classe France GUERIN-PACE Directrice de recherche à l'INED

    À nouveau resurgit le débat sur les statistiques ethniques par une porte de classe entrouverte par le maire de Béziers. À nouveau les mêmes arguments s’expriment à droite comme à gauche mais cependant le contexte a changé. Il y a eu le 7 janvier et tout un malaise qui s’est exprimé entre autres sur l’amalgame entre islamisme, terrorisme, et musulmans.

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  • Les Matins - La réforme du collège en question (2ème partie)


    Les Matins - La réforme du collège en question... par franceculture

  • Non Fiction - Une critique généalogique de la démocratie

    Résumé : Une étude d'inspiration foucaldienne de l'histoire de la démocratie contemporaine visant à comprendre dans le même mouvement l'exclusion des formes insurrectionnelles du politique et la formation du sujet démocratique comme sujet communiquant.

    Dans Sortir de la démocratie, Ali Kebir propose une réflexion dont l’origine est un constat que nous pouvons tous établir : la démocratie est pour nous l’objet d’une évidence paradoxale. En effet, si celle-ci est posée comme le mode de gouvernement et la forme de société soi-disant la plus conforme à la nature humaine, l’accord unanime dont elle fait l’objet se déploie sur un mode mineur : l’évidence démocratique, c’est « l’omniprésence d’un idéal au sujet duquel nous sommes pourtant désenchantés ». Tout le propos d’Ali Kebir consiste dès lors, premièrement, à expliquer comment la démocratie s’est imposée à nous comme évidence et, deuxièmement, à élucider sa signification politique. Dans une perspective foucaldienne, l’auteur soutient que l’évidence démocratique est le symptôme d’un processus historique de normalisation des conduites politiques par lequel a été façonnée notre subjectivité et sanctionnés ses modes d’expression à l’exclusion d’autres modes, processus dont une des conséquences centrales serait l’opacification de la conflictualité structurante du politique au profit d’une domination de classe. Une formule heureuse et suggestive de l’auteur pour condenser sa thèse est que la démocratie est, telle que nous la connaissons à l’heure actuelle, une « politique de la politique ». Pour Ali Kebir, autrement dit, la « démocratie » est le nomd’une stratégie particulière de domination, une configuration historiquement située des rapports de pouvoir dont la spécificité est d’en camoufler l’asymétrie réelle à travers des techniques inédites (ici, la mise en communication, la délibération, la participation, etc.). Inversement, la mise à jour de l’historicité de la démocratie et de la forme qu’y prend la subjectivité serait selon l’auteur le premier pas à effectuer afin de dévoiler la division inégalitaire du social, permettant ainsi d’engager une lutte politique non consensuelle. Analyse de la domination, la réflexion d’Ali Kebir se veut donc aussi perspective d’émancipation.

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  • La Vie des Idées - L’essence nourricière du monde

    Nous devons avoir l’ambition, explique C. Pelluchon, de repenser les relations que nous entretenons avec la nature, à travers un pacte qui nous lie aux non-humains. Ce n’est que de cette manière que nous parviendrons à donner à l’écologie un fondement anthropologique.

    Recensé : Corine Pelluchon. Les nourritures. Philosophie du corps politique, Seuil, Collection L’ordre philosophique, 2015, 389 p., 25 €.

    Peut-on articuler dans un même mouvement de pensée l’enquête menée par les éthiques de l’environnement qui cherchent à conférer un statut aux entités non humaines, le souci qu’ont nos démocraties d’accompagner et de réguler le développement des biotechnologies sans dériver en expertocratie, et des enjeux d’existence ? L’ambition de cet ouvrage synthétique, remarquable et nécessaire, est de répondre à ces questions. Il réinstalle avec souffle les questions d’écologie (de l’agriculture à la cause animale, de la métropolisation à l’alimentation) dans une vaste réflexion pour un projet de nouveau pacte social. Corine Pelluchon se propose ici de tirer toutes les conséquences éthiques et politiques de cette expérience grâce à laquelle nous découvrons que nos existences ne sauraient être séparées de ce dont nous dépendons et développons une attention à l’égard de ceux avec lesquels nous vivons, humains et non humains.

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  • Le Comptoir - Vous avez dit « gauche réac » ?

    La gauche n’a jamais semblé aussi divisée qu’aujourd’hui. Si certains se revendiquent clairement progressistes, d’autres, plus réticents, se questionnent davantage et s’attirent les foudres des premiers. Les insultes fusent, les coups bas pleuvent. Parmi ces attaques, le terme de « réactionnaire » revient quasi automatiquement pour qualifier quiconque ne s’inscrit pas dans ce mouvement en avant. Alors, existe-t-elle réellement, cette « gauche réac », ou n’est-elle qu’un fantasme ?

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  • Libé - Les classes moyennes rêvent «d’un coup d’Etat citoyen»

    AU RAPPORT

    Une agence du groupe Publicis a interrogé 190 Français des classes moyennes. «Libération» a eu accès à cette étude qui met en lumière trois «dissonances» majeures.

     

    Mettre des mots sur les maux des classes moyennes. «Leurs mots sur leurs opinions, sur leurs sentiments», précisent Véronique Langlois et Xavier Charpentier. A la tête de FreeThinking, «le laboratoire de tendances et d’études qualicollaboratives» du groupe Publicis, ils s’apprêtent à publier «Dissonances. Quand les classes moyennes parlent de la France d’après le 11 janvier, deux ans avant 2017», une étude qu’ils ont menée durant deux semaines pendant la campagne des départementales, auprès de 190 Français des classes moyennes âgés de 18 à 65 ans (1) – et dont Libération a obtenu la primeur (lire le document ci-dessous). S’appuyant sur les 1 220 contributions récoltées en ligne, Véronique Langlois souligne que s’en dégage «une vision âpre et sans concession de la réalité». Et une grande frustration après un scrutin départemental où les électeurs ont jugé leur choix contraint entre «contenir» le FN ou «punir» le gouvernement.

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  • Non Fiction - Une perspective historique sur la laïcité à l’école

    Résumé : Jean-Marie Gillig étudie le processus sinueux de constitution d’une école républicaine laïque du XVIIIème siècle jusqu’à nos jours, les différentes acceptions des enseignements de morale qui se sont succédé, avec la concurrence des établissements privés et confessionnels.

    Depuis un certain temps, la notion de laïcité est le terrain de débats passionnés entre les tenants de conceptions diverses, voire antagoniques, de ce principe. A la suite des attentats de janvier 2015 en France, nombre d’acteurs politiques, médiatiques ou institutionnels ont assimilé les réactions ou provocations d’élèves à des atteintes à la culture républicaine française. Les annonces gouvernementales n’ont pas tardé, incitant tout un chacun à se pencher très concrètement sur les questions de laïcité à l’école. Dans un tel contexte émotionnel, de tensions, et d’« emballement médiatique » , il peut alors être bon de prendre du recul plutôt que des positions arrêtées, et à ce titre, un détour par l’histoire s’avère hautement instructif

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  • La Vie des Idées - Des hommes derrière les murs

    Les prisons changent-elles ? Dans son enquête dans une maison d’arrêt, Didier Fassin montre que les transformations promues pour protéger les droits des détenus sont limitées par les politiques pénales répressives, qui produisent la surpopulation et la violence derrière les murs, en enfermant toujours davantage de jeunes hommes pauvres.

    Recensé : Didier Fassin, L’Ombre du monde, une anthropologie de la condition carcérale, Seuil. Paris. 2015. 602 p..25 €.

    Dans L’Ombre du monde, Didier Fassin entreprend une « anthropologie de la condition carcérale ». Il s’appuie pour cela sur une enquête menée dans une maison d’arrêt pour hommes, dans laquelle sont enfermés des prévenus en attente de jugement et des personnes condamnées à de courtes peines. Son enquête s’est déroulée durant sept mois répartis sur quatre ans, entre 2009 et 2013. Le livre s’ouvre par un compte rendu d’audience. Dans un tribunal presque vide, un homme est jugé pour un délit routier. Son procès a les traits ordinaires de la comparution immédiate. Le tribunal s’appuie sur une enquête sociale sommaire, examine la longueur de son casier judiciaire, un avocat rencontré peu avant demande qu’on lui laisse une chance, et une condamnation à une peine de prison ferme est prononcée : « c’est ici que tout commence ».

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  • Les Inrocks - Le livre posthume de Bernard Maris : “Français, vous n’êtes pas coupables”

    “Et si on aimait la France” sort ce mercredi chez Grasset. Dans ce court recueil, l’économiste chroniqueur de “Charlie Hebdo”, assassiné le 7 janvier, dresse le portrait de la France qu’il aime et dont il déplore qu’on la contemple de manière si pessimiste.

    Ils étaient au moins deux, au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, à terminer un ouvrage quelques jours avant que la fusillade n’ait lieu. Tandis que Charb achevait sa Lettre aux escrocs de l’islamophobie, l’économiste Bernard Maris, chroniqueur pour l’hebdomadaire satirique et sur France Inter, peaufinait son livre : Et si on aimait la France. Le mardi 16 décembre, il présentait son projet chez Grasset. Le 2 janvier, il envoyait l’ensemble des pages à la maison d’édition. Cinq jours plus tard, l’oncle Bernard n’était plus. Le sort de l’économiste est d’autant plus poignant que son livre tenait à vanter les mérites de son pays, “sa démographie, son goût pour le chaos, son immigration” et visait à en apaiser les inquiétudes superflues. Le manuscrit sort aujourd’hui, “publié dans son état originel, inachevé mais nécessaire”, tel que le précise l’éditeur.

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