Une agence du groupe Publicis a interrogé 190 Français des classes moyennes. «Libération» a eu accès à cette étude qui met en lumière trois «dissonances» majeures.
Mettre des mots sur les maux des classes moyennes. «Leurs mots sur leurs opinions, sur leurs sentiments», précisent Véronique Langlois et Xavier Charpentier. A la tête de FreeThinking, «le laboratoire de tendances et d’études qualicollaboratives» du groupe Publicis, ils s’apprêtent à publier «Dissonances. Quand les classes moyennes parlent de la France d’après le 11 janvier, deux ans avant 2017», une étude qu’ils ont menée durant deux semaines pendant la campagne des départementales, auprès de 190 Français des classes moyennes âgés de 18 à 65 ans (1) – et dont Libération a obtenu la primeur (lire le document ci-dessous). S’appuyant sur les 1 220 contributions récoltées en ligne, Véronique Langlois souligne que s’en dégage «une vision âpre et sans concession de la réalité». Et une grande frustration après un scrutin départemental où les électeurs ont jugé leur choix contraint entre «contenir» le FN ou «punir» le gouvernement.
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