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Réflexions - Page 139

  • Le Monde - Inévitables fractures idéologiques à gauche Par Nicolas Truong

    Elle était larvée et n'attendait qu'accrochages et points de fixation pour être ravivée. Avec les atermoiements du gouvernement et la politique en forme de yoyo du président ("d'une main je donne, de l'autre je reprends"), ceux-ci n'ont pas manqué. De la nationalisation avortée du site industriel de Florange par Arnaud Montebourg au projet de réforme pénale contesté de Christiane Taubira, de l'ouverture déprogrammée des salles de shoot à la récente affaire Leonarda, la guerre des gauches est ouverte. Un conflit lancinant entre une gauche dite "pragmatique" et une gauche dite "romantique", une gauche "autoritaire" et une gauche "libertaire". Ainsi, Pierre Moscovici, ministre de l'économie, a assuré, mardi 22 octobre sur le plateau de BFM-TV, être "pour la gauche qui fait, qui agit, qui transforme", et "pas la gauche qui, sans arrêt, proteste ou dénonce ou crie

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  • Hollande doit-il céder aux patrons du foot français ?


    Hollande doit-il céder aux patrons du foot... par rtl-fr

  • Le Monde - Triste droitisation du PS, par Eric Fassin (Sociologue, université Paris-VIII)

    Pour la gauche gouvernementale, le "réalisme" s'avère irréaliste : le ralliement au sens commun de droite attise "l'insécurité culturelle" sans apaiser l'insécurité économique. La cote de François Hollande dans les sondages baisse à mesure que progresse celle de Manuel Valls. De même, la "démagogie" sarkozyenne s'était révélée impopulaire : les "grands débats" sur l'identité nationale ou l'islam n'ont pas évité la défaite de 2012. Bref, "réalisme" de gauche et "démagogie" de droite ne paient pas.

    Pour autant, la désaffection pour la gauche "réaliste" ne bénéficie guère à la gauche de gauche. En revanche, l'extrême droite prospère à la faveur de la dérive idéologique de la droite. C'est une raison supplémentaire pour ne pas reprendre à son compte la fausse symétrie entre les "extrêmes". De fait, si la droitisation du paysage politique, depuis les années 1980, justifie plus que jamais de qualifier le Front national de parti d'extrême droite, être à la gauche du Parti socialiste n'est plus synonyme de radicalité !

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  • Briser l'influence du gauchisme culturel LE MONDE | Par Jean-Pierre Le Goff (Philosophe et sociologue)

    Ce qu'on appelle l'affaire Leonarda a fait apparaître une nouvelle fois l'opposition qui existe depuis longtemps entre une gauche politique et sociale et un gauchisme sociétal qui s'est approprié le magistère de la morale. Ce dernier accentue la coupure de la gauche avec les couches populaires et mine sa crédibilité. En refusant de rompre clairement avec ce courant, la gauche au pouvoir récolte les fruits amers de ce qu'elle a semé.

    Des représentants du gauchisme sociétal appellent les lycéens à reprendre la lutte, multiplient les leçons de morale envers le gouvernement et un peuple considéré comme des "beaufs" fascisants. Par un paradoxe historique et la grâce électorale du Parti socialiste, certains, toujours prompts à jouer la société contre l'Etat, à considérer l'idée de nation comme xénophobe et ringarde, se retrouvent ministres et représentants de la nation.

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  • Observatoire des inégalités : Huit millions de pauvres, un chiffre exagéré

    17 octobre 2013 - La France compte 8,8 millions de pauvres, selon le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee. Une conception discutable du phénomène. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    La France compte 8,8 millions de pauvres selon les données 2011 de l’Insee. Comment est-ce possible, dans l’un des pays les plus riches au monde ? A quoi correspondent ces chiffres que tout le monde utilise sans se préoccuper de la méthode de calcul, pourtant centrale ?

    Depuis 2008, l’Insee utilise la définition européenne de la pauvreté. Auparavant, le seuil de pauvreté le plus souvent utilisé était équivalent à la moitié du revenu médian, revenu qui partage en deux la population, autant gagne davantage, autant gagne moins. Mais dans les comparaisons européennes, le seuil le plus souvent pratiqué se situe à 60 % du revenu médian. Ce saut de 50 à 60 % change tout : il fait augmenter le seuil de 814 à 977 euros (pour une personne seule), le nombre de personnes concernées de 4,9 à 8,8 millions et le taux de 7,9 à 14,3 %

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  • Com'c'est bizarre - Leçons de l’affaire Leonarda

    L’intervention télévisée de François Hollande, samedi  à propos de l’affaire Leonarda, a révélé à la fois les emballements outranciers de l’écosystème du Web politique et les dérapages obscènes de certains responsables de parti. La mécanique de l’information en continu et des réseaux sociaux, conjuguée à la fragilité de l’image du Président auprès des observateurs, a débouché sur une curée d’une rare violence que ne méritait certainement pas la teneur des propos du chef de l’Etat. Mais devait-il parler et, surtout, comment pouvait-il contrôler les retombées de son  initiative ? Les leçons à tirer de cet épisode concernent l’usage de la télévision en temps de crise mais aussi la capacité à gérer la communication sur les nouveaux moyens numériques d’expression publique.

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  • Observatoire des inégalités - L’état de la pauvreté en France

    17 octobre 2013 - Combien compte-t-on de pauvres en France ? Comment évolue leur nombre ? Qui est le plus concerné par la crise ? L’Observatoire des inégalités publie une note de synthèse sur la pauvreté.

    Présentation

    Combien compte-t-on de pauvres en France ? Comment évolue leur nombre ? Qui est le plus concerné par la crise ? A l’heure où une partie de la population s’offusque de payer trop d’impôts, la situation est de plus en plus critique pour les plus défavorisés, dont le nombre grandit.

    La capacité est aussi grande dans notre pays à forcer le trait, à exagérer les chiffres pour mobiliser l’attention. On n’assiste pas à une explosion de la pauvreté et de la misère. Partant de bons sentiments, le catastrophisme finit par décrédibiliser l’information et alimente la critique du modèle social français alors que notre pays est parmi ceux qui s’en sortent le mieux au monde sur ce plan. Pourquoi dépenser autant si l’on compte tant de pauvres ?

    Il n’empêche : en considérant la définition la plus restrictive, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté situé à la moitié du revenu médian (autant touche moins, autant davantage) a progressé de 584 000 entre 2008 et 2011. Soit probablement autour de plus de 700 000 personnes si l’on ajoute 2012 et le début 2013. Au cours de la même période, le taux de pauvreté est passé de 7 à 8 % et doit approcher les 9 % aujourd’hui. Un retournement historique qui touche les plus vulnérables.

    Contrairement à un discours commun selon lequel la crise serait généralisée à tous les milieux, la pauvreté ne frappe pas au hasard. Une large partie de la population est à l’abri, même s’il est commode à chacun de se l’approprier. En 2010, le taux de pauvreté des employés était 6,3 fois plus élevé que celui des cadres supérieurs. Le taux des sans diplôme trois fois supérieur à celui des diplômés d’un bac +2.

    Face à ce constat largement étayé, il ne reste souvent plus que la compassion et l’aumône. Les caisses de l’Etat sont vides. Faute de revenu minimum pour tous, le gouvernement expérimente une « garantie jeune » à 10 000 moins de 25 ans dans quelques territoires : mais combien sont ces jeunes qui, faute de soutien, vivent sous le seuil de pauvreté ? 10, 20 ou 30 fois plus ? Combien d’entre-eux doivent se contenter de revenir au domicile, dormir chez des amis quand ce n’est pas à la rue ?

    A l’évidence, les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. Si le revenu minimum manque pour certains, l’essentiel n’est d’ailleurs sans doute pas seulement financier. Il s’agit de véritables politiques de l’emploi, de construction de logements, d’accès la santé, et en particulier d’une vraie réforme de l’éducation.

    Louis Maurin, Valérie Schneider et Nina Schmid

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  • La Tribune - Stiglitz : « Aucune économie n'est jamais revenue à la prospérité avec des mesures d'austérité »

    Le prix Nobel d'économie 2001, pape du néo-keynésianisme, décrypte les enjeux de l'économie sociale et solidaire en temps de crise et affirme que les solutions de long terme portées par cette alternative sont une réponse à la crise.

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  • Le Nouvel Obs - "Le pétrole, c'est mauvais pour la démocratie"

    Le charbon et le pétrole ont façonné les démocraties modernes: si le premier a favorisé la réduction des inégalités, le second les a creusées. Analyse de l'historien américain Timothy Mitchell

    Professeur à l'université Columbia, TIMOTHY MITCHELL est l'une des grandes figures des études post-coloniales américaines. Il vient de publier «Carbon Democracy. Le pouvoir politique à l'ère du pétrole» (La Découverte), un essai original qui confronte des champs d'analyse souvent isolés: la politique, l'écologie, l'industrie.

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  • Libé, Bernard Guetta - L’aggiornamento du FMI

    Privatisations, réduction des dépenses publiques, baisse des impôts et abaissement des barrières douanières, c’était la potion du FMI. Le Fonds monétaire international l’imposait à tout pays lui demandant un appui financier. Il le faisait avec un tel esprit de système qu’il était assimilé, depuis trois décennies, à la vaste entreprise de déréglementation et de libéralisation de l’économie mondiale qui a tout changé, partout, depuis les années 80 ; mais, aujourd’hui, le Fonds paraît bien amorcer une révolution.

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