L’intervention télévisée de François Hollande, samedi à propos de l’affaire Leonarda, a révélé à la fois les emballements outranciers de l’écosystème du Web politique et les dérapages obscènes de certains responsables de parti. La mécanique de l’information en continu et des réseaux sociaux, conjuguée à la fragilité de l’image du Président auprès des observateurs, a débouché sur une curée d’une rare violence que ne méritait certainement pas la teneur des propos du chef de l’Etat. Mais devait-il parler et, surtout, comment pouvait-il contrôler les retombées de son initiative ? Les leçons à tirer de cet épisode concernent l’usage de la télévision en temps de crise mais aussi la capacité à gérer la communication sur les nouveaux moyens numériques d’expression publique.
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