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Réflexions - Page 141

  • Observatoire des inégalités - Chasse aux Roms : une arme politique à double tranchant

    27 septembre 2013 - A quelques mois d’élections municipales et en pleine crise économique, le bouc-émissaire est trouvé. Il rassemble contre lui l’opposition et une partie de la majorité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    A quelques mois d’élections municipales et en pleine crise économique, le bouc-émissaire est trouvé : les Roms. Ceux-ci rassemblent contre eux l’opposition et une partie de la majorité. La presse se libère et publie une « carte des Roms ». Le ministre de l’intérieur Manuel Valls souligne que « seule une minorité de Roms souhaite s’intégrer » et le chef de l’Etat n’y trouve rien à redire. Dans quelques jours, après qu’un vaste relais ait été donné à ces propos, un sondage viendra confirmer que 99 % des Français ne veulent plus de Roms dans leur jardin. [1] Pourtant, il n’est pas certain que la démagogie soit si payante que cela à terme.

    Qui sont les « Roms » ? Les groupes mis en cause – expulsables car étrangers en situation irrégulière - sont environ 20 000, originaires de Roumanie, de Bulgarie et d’autres pays d’Europe de l’Est. Comment un si petit groupe de population démuni pourrait-il mettre en péril notre société ? Dans l’opinion, ce sont bien l’ensemble des « groupes tsiganes » qui sont visés. Ils comptent environ 400 000 personnes en France. Le problème, c’est qu’ils sont le plus souvent tout à fait Français, depuis des générations et rassemblent des populations aux origines et aux modes de vie très différents…

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  • Leonarda, collégienne kosovare expulsée : Valls conduit la même politique que Guéant

    Par 
    RESF

    C'est une tribune du Réseau éducation sans frontières (RESF) sur MediaPart qui a rendue publique l'histoire. Une collégienne kosovare de 15 ans a été arrêtée lors d'une sortie scolaire pour être expulsée de France avec sa famille. Au PS, les critiques sont vives contre Manuel Valls. Pour Richard Moyon, membre de RESF, il y a de quoi.

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  • Observatoire des inégalités - Les Roms, une minorité marginalisée

    27 septembre 2013 - En France, on estime à 400 000 le nombre de personnes d’origine rom ou tsigane. On compte par ailleurs entre 10 et 20 000 Roms originaires de Roumanie, de Bulgarie et d’autres pays du Centre et de l’Est de l’Europe. Portrait d’une minorité.


    La vie difficile d’une population singulière

    Dans les pays du Centre et de l’Est de l’Europe, les Roms sont souvent reconnus comme des minorités ethniques, des groupes de population qui n’ont pas les mêmes modes de vie, la même religion ou la même culture, et qui parfois ne parlent pas la même langue que la majorité de la population du pays dans lequel ils vivent.

    Le mot rom désigne des populations très différentes, mais elles sont toutes venues d’Inde au Moyen-âge et forment aujourd’hui la plus grande minorité d’Europe. Dans les pays du Centre et de l’Est européen, les groupes de Roms sont liés à des familles de métiers. Si les Roms français sont parfois nomades, les Roms qui vivent dans ces pays sont sédentaires. Les plus pauvres habitent dans des villages et ont des conditions de vie très difficiles. Ils essayent de trouver du travail dans les grandes villes ou en allant à l’étranger. Leur situation est très différente des Roms français, dont beaucoup font partie des gens du voyage (voir l’encadré ci-dessous), parce qu’ils ont un mode de vie nomade. Souvent, ils occupent des emplois saisonniers. Ces populations vivent le plus souvent en marge de la société des « gadjés » : c’est le nom qu’ils donnent à ceux qui ne sont pas Roms.

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  • Observatoire des inégalités - Un siècle d’inégalités de revenus dans le monde

    11 octobre 2013 - La part des revenus captée par les 1 % les plus riches a nettement baissé pendant les Trente Glorieuses (1945-75). Depuis, le phénomène s’inverse.


    Les années 1930 et 1940 sont marquées par une nette diminution de la part du revenu global que reçoit le 1 % le plus riche de la population. La crise des années 1930, puis la guerre, sont passées par là : elles ont nettement réduit les niveaux des revenus du patrimoine. Par la suite, le développement de la protection sociale a amélioré la condition des catégories défavorisées. Ainsi la part des revenus perçue par le centième de la population le plus riche est passée de 15,4 % en 1935 à 8,9 % en 1950 en France, de 15,6 % à 11,4 % aux États-Unis, de 18,7 à 7,7 % au Japon.

    La part des revenus concentrée dans les mains du 1 % des plus riches s’est plutôt stabilisée ensuite, dans les années 1950 et 1960, entre 7,6 % (Suède) et 11,6 % (Allemagne). Mais dès les années 1970, elle se remet à progresser dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni), où elle retrouve les niveaux d’avant-guerre. La remontée est moins forte et plus récente (années 1980 et 1990) dans les autres pays riches, mais elle est de plus en plus nette.

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  • France-Allemagne : y-a-t-il un dividende démographique ?

    11 octobre 2013

    par Vincent Touzé

    Grace à un taux de natalité élevé, la France vieillit moins vite que l’Allemagne. Selon Eurostat, la population française devrait dépasser la population allemande à partir de 2045. La France pourrait ainsi devenir une championne européenne. Mais dans quelle mesure faut-il parler d’un dividende démographique ?

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  • Libé - Brignoles : «La force de notre colère est immense»

    Elsa DI MEO secrétaire nationale du PS et Cédric OMET secrétaire local du PS de Brignoles14 octobre 2013

    Les socialistes varois Elsa Di Méo et Cédric Omet réagissent au déferlement médiatique autour de la cantonale remportée par le FN et interpellent les appareils partisans.

    La force de notre colère est immense aujourd’hui. Le résultat de Brignoles était prévisible, attendu et s’est confirmé. Le FN re-gagne le canton de Brignoles. Re-gagne car il faut rappeler que cette élection partielle fait suite à deux annulations. En 2011, le FN avait déjà gagné ce canton. En 2012, au nom d’une gauche rassemblée, Claude Gilardo, maire de Brignoles, avait battu le FN malgré le «ni-ni» de Jean-François Copé et de la députée locale UMP de la circonscription. Certes, la mise en scène n’avait pas été la même. La valse médiatique non plus. C’était un homme de gauche qui gagnait face au FN sur une terre sarkozyste. Il faut croire que l’intérêt des médias pour Brignoles est à géométrie variable. La force de notre colère, elle, est toujours immense aujourd’hui.

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  • Benjamin Coriat, professeur d'économie à l'université Paris 13


    Benjamin Coriat, professeur d'économie à l... par rfi

  • François Kalfon : «Le PS risque un divorce durable avec ses électeurs»

    INTERVIEW - Face au FN, le PS doit mieux répondre «à la perte de repères généralisée et au désordre libéral et à ses conséquences», selon François Kalfon, conseiller régional d'Ile-de-France, cofondateur de la Gauche populaire et secrétaire national adjoint du PS aux élections.

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  • Paul Alliès - Hollande et la Ve République : le général de l'armée morte

    Faut-il commenter le discours de François Hollande prononcé le 3 octobre dernier pour fêter les 55 ans de la Constitution de la Ve République ? La question se pose tant le propos fut creux, convenu et de circonstance: il s'agissait de répondre à la curieuse invitation de Jean-Louis Debré d'autocélébrer le Conseil Constitutionnel en présence des 205 ministres encore en vie des 37 gouvernements qui se sont succédé depuis 1958.

    François Hollande  a célébré lui, à sa manière le reniement de ses promesses de campagne ainsi que de ses bons voeux de janvier 2013. Il a fait plus en laissant croire que son ralliement au référendum d'initiative populaire instauré par Sarkozy était une avancée démocratique. Il est allé plus loin encore en caricaturant une possible 6° République.

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  • Les matins - Migrations : choix politique ou responsabilité collective ?


    Les matins - Migrations : choix politique ou... par franceculture

  • Les économistes atterrés aux Mardis de l'ESSEC

    Le 24 septembre 2013, Frédéric Lordon, Christophe Ramaux, Frédéric Boccara et Henri Sterdyniak sont venus débattre avec nous et nous expliquer les idées sur l'économie mondiale, le capitalisme.