27 septembre 2013 - En France, on estime à 400 000 le nombre de personnes d’origine rom ou tsigane. On compte par ailleurs entre 10 et 20 000 Roms originaires de Roumanie, de Bulgarie et d’autres pays du Centre et de l’Est de l’Europe. Portrait d’une minorité.
La vie difficile d’une population singulière
Dans les pays du Centre et de l’Est de l’Europe, les Roms sont souvent reconnus comme des minorités ethniques, des groupes de population qui n’ont pas les mêmes modes de vie, la même religion ou la même culture, et qui parfois ne parlent pas la même langue que la majorité de la population du pays dans lequel ils vivent.
Le mot rom désigne des populations très différentes, mais elles sont toutes venues d’Inde au Moyen-âge et forment aujourd’hui la plus grande minorité d’Europe. Dans les pays du Centre et de l’Est européen, les groupes de Roms sont liés à des familles de métiers. Si les Roms français sont parfois nomades, les Roms qui vivent dans ces pays sont sédentaires. Les plus pauvres habitent dans des villages et ont des conditions de vie très difficiles. Ils essayent de trouver du travail dans les grandes villes ou en allant à l’étranger. Leur situation est très différente des Roms français, dont beaucoup font partie des gens du voyage (voir l’encadré ci-dessous), parce qu’ils ont un mode de vie nomade. Souvent, ils occupent des emplois saisonniers. Ces populations vivent le plus souvent en marge de la société des « gadjés » : c’est le nom qu’ils donnent à ceux qui ne sont pas Roms.
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