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Réflexions - Page 142

  • Rue 89 - La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants)

    Le groupe de services financiers Crédit suisse et la Croix-Rouge viennent chacun de sortir un rapport dont la lecture conjuguée est désespérante.

    Le premier (en anglais, PDF) fait un bilan statistique de la richesse mondiale. On apprend qu’elle « a plus que doublé depuis 2000, atteignant un nouveau record historique de 241 000 milliards de dollars ».

    Le deuxième (en anglais, PDF) parle des « impacts humanitaires de la crise économique en Europe » (42 pays étudiés dans l’Union européenne, les Balkans, l’Europe orientale). Il constate que « le nombre de personnes dépendant des distributions de nourriture de la Croix-Rouge dans 22 des pays concernés a augmenté de 75% entre 2009 et 2012 ».

    Quelques chiffres à retenir de ces deux rapports.

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  • Libé, T.Piketty : «Une concentration extrême du patrimoine»

    INTERVIEW

    Plus nombreux, les millionnaires sont aussi plus fortunés. L'économiste Thomas Piketty éclaire les mécanismes de cette accumulation de richesse.

    Ils sont plus nombreux et concentrent une part croissante du patrimoine mondial : les millionnaires se portent bien, merci pour eux. Selon une étude du Crédit suisse publiée mercredi, ils sont 31 millions dans le monde, dont plus des deux tiers aux Etats-Unis et en Europe. Comment expliquer cette prospérité dans un contexte économique morose ? Par le dynamisme des revenus du capital - financier ou immobilier - qui creusent l'écart avec les revenus du travail. Auteur du Capital au XXIe siècle (éd. du Seuil, 2013), l'économiste Thomas Piketty (photo AFP) éclaire les mécanismes de cette accumulation

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    Libé, le 1/9/2013, L'impôt mondial sur le capital, une «utopie utile»?

    INTERVIEWS
    Trois hommes et femmes politiques répondent à la proposition de l'économiste Thomas Piketty, faite dans son livre «Le Capital au XXIème siècle».

    Pour corriger les inégalités galopantes qu'il décrit dans son livre Le Capital au XXIèmesiècle, l'économiste Thomas Piketty propose la création d'un impôt progressif mondial sur le capital, sorte de super-ISF destiné à limiter l'emprise croissante de l'héritage sur les destins individuels.

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  • OFCE - Les inégalités sociales devant la mort

    30 septembre 2013

    par Gilles Le Garrec

    Le problème des inégalités devant la mort a pris une place importante dans le débat public français il y a peu, lorsqu’il s’est agi, à l’automne 2010, d’augmenter de deux ans l’âge minimal légal de départ à la retraite, le portant ainsi progressivement de 60 à 62 ans. Le débat s’est ainsi focalisé autour d’une question politiquement très clivante : fallait-il laisser l’âge de départ à la retraite inchangé pour les personnes faiblement qualifiées qui, parce qu’elles sont entrées sur le marché du travail précocement et/ou ont eu des métiers plus pénibles, vivent moins longtemps ? Ainsi, depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement socialiste en 2012, deux mesures dérogatoires ont été adoptées pour permettre aux moins qualifiés de continuer à prendre leur retraite à 60 ans. Ce fut d’abord l’instauration dès l’été 2012 d’une exception pour « carrière longue », c’est-à-dire à destination de ceux qui ont cotisé suffisamment longtemps. En cette rentrée 2013, c’est aussi le choix de la mise en place d’un compte « pénibilité » dès 2015, qui permettra à tout salarié exposé à des conditions de travail réduisant son espérance de vie de partir à la retraite plus tôt. Pour autant, la question des inégalités devant la mort – un sujet tabou ? – dépasse très largement celle du départ à la retraite : plus en amont, elle a aussi à voir avec les inégalités de revenus, de logement, d’accès à l’emploi, d’éducation, etc. Ci-après un petit panorama (statistique) sur les inégalités devant la mort en France, leurs causes et la difficulté d’y apporter une solution politique adaptée tant les causes en sont multidimensionnelles.

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  • Terra Nova - L'enfance : un investissement d'avenir

    le 8 octobre


    Terra Nova organise aujourd'hui une conférence-débat sur l'enfance au coeur des politiques publiques, en présence de la ministre à la réussite éducative. La présente note a pour objectif de poser les enjeux de la définition d'une politique de l'enfance : à une période clé du développement de l'individu, le politique doit mieux cibler son intervention pour ouvrir aux enfants un meilleur avenir. L'amélioration des conditions d'accueil et d'éducation des jeunes enfants est l'un des moyens les plus efficaces pour préparer la France de 2030.  Cette note, qui préfigure un rapport que Terra Nova publiera en janvier 2014 dans la perspective des élections municipales, préconise notamment de définir, au niveau national, un quatrième objectif de la politique familiale, centré sur le développement éducatif de l'enfant et la promotion de l'égalité des chances et d'encourager, au niveau local, les établissements à améliorer la qualité éducative de leurs projets d'accueil. Elle propose également  de mobiliser les collectivités locales pour réaliser rapidement l'objectif national d'accueil d'au moins 10 % d'enfants de familles pauvres dans les structures collectives.

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  • Le Monde - Le FMI plaide pour des impôts plus progressifs

    En dépit de l'augmentation quasi générale de la pression fiscale, le Fonds monétaire international (FMI) estime qu'il est encore possible dans de nombreux pays de taxer plus, mieux et plus justement, notamment en élargissant le nombre d'assujettis à la TVA et en relevant le taux marginal de l'impôt sur le revenu.

    Dans un rapport sur les questions budgétaires présenté mercredi 9 octobre et très largement consacré à la fiscalité – il est d'ailleurs intitulé "Taxing times" –, l'institution internationale souligne le creusement des inégalités fiscales avec la crise, et constate que la progressivité des impôts a diminué depuis trois ans.

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    Le document du FMI en anglais
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  • Terra Nova - Autonomie des universités : il faut passer aux travaux pratiques

    Note Par le pôle "Enseignement supérieur et Recherche" de Terra Nova.

    Adoptée en juillet, la loi Enseignement supérieur et recherche clôt une année de houleux débats. Au-delà des critiques qu'on peut lui adresser, le texte fixe le cadre des transformations à venir des universités, entre collégialité et capacité gestionnaire. C'est à présent dans la pratique que le changement va prendre corps, et c'est à cette aune que sera appréciée la politique initiée par la nouvelle loi. En particulier, l'approfondissement du mouvement vers l'autonomie, en le rendant plus collectif, l'organisation de l'enseignement supérieur et de la recherche au niveau du territoire et la reconstruction de l'offre de formation sont des enjeux majeurs : tout progrès en la matière dépendra de la façon dont les acteurs sauront se saisir de la loi.

    Synthèse  

    C'est une particularité française que de douter de ses universités et de se méfier de ses universitaires. C'est pourquoi le gouvernement a estimé politiquement indispensable le vote d'une nouvelle loi, et c'était indispensable pour rectifier certains aspects de la loi précédente. Espérons maintenant ne pas voir se ré-aiguiser de sitôt l’appétit législatif, tant l'épisode qui vient de se terminer et qui a mobilisé les acteurs de terrain, le ministère et le Parlement pendant des mois a épuisé les énergies : le texte auquel il a abouti ne compte pas moins de 88 pages, allant jusqu'à un niveau de détail qui paraît extravagant[1]. L'image des universités ne sort en effet pas grandie de ces débats qui ont évité les questions cruciales de moyens et de cohérence des parcours, que Terra Nova avait mises en avant. Ils se sont trop souvent contentés d’effets de manche (sur l'interdiction de parler anglais ailleurs qu'en cours d'anglais, par exemple), de bonne conscience (sur l'obligation d'accueil indifférencié des bacheliers les moins préparés avec la conséquence inévitable d'inciter les autres à fuir les licences universitaires) et de corporatisme (sur le maintien de la qualification des enseignants par le CNU[2] au prétexte d'éviter le recrutement de mauvais docteurs, comme si la qualification par le CNU avait jamais empêché de fort mauvais recrutements).
     
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  • OFCE - Jamais le dimanche ?

    1 octobre 2013

    Par Xavier Timbeau

    * NDLR : Ce texte a été publié une première fois le 10 juin 2008 sur le site de l’OFCE dans la rubrique « Clair & net » lorsque la question du travail le dimanche était un sujet d’actualité brûlant. De nouveau objet de débats, il nous a semblé que  le texte de Xavier Timbeau n’avait pas perdu de sa pertinence, c’est pourquoi nous le republions.

    Dans le film culte de Jules Dassin, Ilya, prostituée œuvrant sur le port d’Athènes ne travaillait jamais le dimanche. Aujourd’hui, d’après l’Enquête emploi, près d’un tiers des salariés français déclarent travailler le dimanche occasionnellement et près d’un Français actif sur 6 le fait régulièrement. Comme dans la plupart des pays, le travail du dimanche est encadré par des législations complexes et contraignantes (voir ici), limité à certains secteurs (en France, le commerce alimentaire, les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, l’industrie à feu continu, les services de santé ou de sécurité, les transports, à certaines zones (touristiques) ou soumis à une autorisation municipale ou préfectorale pour un nombre limité de jours dans l’année. Régulièrement cette législation plus que centenaire, mais déjà largement amendée aux réalités et aux nécessités de l’époque, est remise en cause.

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  • Libé- Travail de nuit et du dimanche : ce n’est pas une affaire de volontariat !

    Par Laurent Degousée (SUD), Karl Ghazi (CGT), Eric Scherrer (SECI), Alexandre Torgomian (CFDT) pour le Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris (Clic-p) 

    Le risque est de tendre vers une généralisation des ouvertures sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et la fin des contreparties financières pour les salariés.

    Cela fait une dizaine de jours que les images déferlent de salariés, «volontaires» pour travailler de nuit ou le dimanche. Sans que les raisons de l’opposition intersyndicale au travail de nuit ou du dimanche dans le commerce ne soient toujours explicitées, le goût du sensationnel (syndicats contre salariés !) prend le pas sur le débat de fond, pourtant essentiel.

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  • OFCE - Shut down : l’Amérique sur la sellette

    4 octobre 2013

    par Christine Rifflart

    Un Etat qui demande à plus d’un tiers de ses fonctionnaires de rester chez eux parce qu’il ne peut plus les payer est dans une situation critique. Quand il s’agit des Etats-Unis, c’est le monde entier qui s’inquiète.

    L’absence d’un accord sur le budget 2014, dont l’exercice légal a débuté mardi 1er octobre 2013, illustre le bras de fer au Congrès entre démocrates et républicains. Ces tensions budgétaires ne sont pas nouvelles : aucun budget n’a été voté depuis 2011 et l’administration fédérale a fonctionné jusqu’alors à coup de continuing resolutions qui permettent de débloquer, de façon provisoire, les financements nécessaires à son fonctionnement et à ses opérations. Aujourd’hui, le blocage est d’une autre ampleur et une partie de l’administration doit fermer ses portes, faute de financement. Cette situation exceptionnelle n’est pas inédite : 17 shut downs ont eu lieu depuis 1976, les deux derniers sous l’administration Clinton avaient duré respectivement une semaine (du 13 au 18 novembre 1995) et trois semaines (du 15 décembre 1995 au 6 janvier 1996).

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