Elle était larvée et n'attendait qu'accrochages et points de fixation pour être ravivée. Avec les atermoiements du gouvernement et la politique en forme de yoyo du président ("d'une main je donne, de l'autre je reprends"), ceux-ci n'ont pas manqué. De la nationalisation avortée du site industriel de Florange par Arnaud Montebourg au projet de réforme pénale contesté de Christiane Taubira, de l'ouverture déprogrammée des salles de shoot à la récente affaire Leonarda, la guerre des gauches est ouverte. Un conflit lancinant entre une gauche dite "pragmatique" et une gauche dite "romantique", une gauche "autoritaire" et une gauche "libertaire". Ainsi, Pierre Moscovici, ministre de l'économie, a assuré, mardi 22 octobre sur le plateau de BFM-TV, être "pour la gauche qui fait, qui agit, qui transforme", et "pas la gauche qui, sans arrêt, proteste ou dénonce ou crie
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