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Article du jour - Page 165

  • Mohamed Louizi - DERRIERE LE VOILE CHIC D'ATTIKA TRABELSI ET DE LALLAB

    Lors de l’ « Emission politique » de France 2 du jeudi 5 janvier 2017, présentée par le duo Pujadas et Salamé, l’on a proposé à l’ex-premier ministre socialiste et actuel candidat aux « Primaires citoyennes », de débattre avec une jeune femme voilée, Attika Trabelsi. Le journaliste Karim Rissouli la présenta en ces termes: « Attika Trabelsi, vous êtes jeune diplômée de l’Ecole Normale Supérieure. Vous êtes entrepreneure. Vous avez créé une entreprise en ligne de l’artisanat marocain, et vous êtes également engagée au sein de l’association Lallab dont le but est, je cite : « montrer la pluralité des femmes musulmanes ». Vous vous dites musulmane et féministe … ». Fin de citation.

    S’en est suivi une séquence larmoyante à dessein, où la jeune femme, se disant humiliée à l’écoute des propos de Manuel Valls - « Marianne a le sein nu parce qu'elle nourrit le peuple ! Elle n'est pas voilée, parce qu'elle est libre ! » - a plutôt cherché à émouvoir, en endossant l’habit de l’éternelle victime, au lieu d’engager une réflexion digne, responsable, dépassionnée et débarrassée de toute victimisation mesquine, face à un potentiel candidat aux prochaines élections présidentielles, sur le principe même de la laïcité et les dangers réels qui menacent la République : l’islamisme, ses agents agitateurs et ses voiles, en tête du peloton.

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  • Le vent se lève - La robotisation n’aura pas lieu

    L’idée que les robots vont remplacer massivement le travail humain fait son chemin. L’auteur essaie de montrer que, si le progrès technique change effectivement le travail en profondeur, nous n’allons pas connaître de sitôt la « fin du travail » et la robotisation généralisée. Ce premier article (sur deux) donne les raisons pour lesquelles le progrès technique ne détruit pas forcément l’emploi.

    Le travail, c’est bientôt fini ! Des robots et des ordinateurs feront tout, ou presque, à notre place. C’est en tout cas une thèse à nouveau populaire ces derniers temps : une robotisation telle que combattre le chômage deviendrait illusoire – il n’y aurait plus moyen d’avoir de l’emploi pour tous. L’idée est particulièrement populaire parmi les partisans du revenu universel ou du salaire à vie, tels que les youtubers Usul ou DanyCaligula, ou le candidat à la primaire socialiste Benoît Hamon. Une vidéo de la très sérieuse émission DataGueule a beaucoup circulé, pour défendre cette idée. Je vais essayer de vous montrer que, malgré le sérieux habituel de cette émission, les arguments concernant « la faim du travail » sont très contestables.

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  • OFCE - Effets de bilan d’un éclatement de l’euro

    12 janvier 2017

    par Cédric Durand (Université Paris 13) et Sébastien Villemot

    Lorsqu’il a été introduit au tournant du millénaire, l’euro était largement perçu comme une réalisation majeure pour l’Europe. Les succès économiques apparents, conjugués à la convergence de plusieurs indicateurs économiques entre pays, ont nourri ce sentiment de succès. Quelques années plus tard, le tableau semble radicalement différent. La crise financière mondiale a révélé des déséquilibres qui ont conduit à la crise des dettes souveraines et ont amené la zone euro au bord de la dislocation. Les politiques d’austérité, qui sont devenues la norme sur le continent en 2011, ont alimenté une longue stagnation[1], avec des taux de croissance bien pâles en comparaison des États-Unis et du Royaume-Uni.

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  • Fabien Escalona, politologue : “Cette primaire à gauche dépasse les simples batailles de pouvoir au PS”

    Ecartelé entre des courants qui semblent difficilement conciliables, le Parti socialiste pourrait bien jouer sa survie avant même le premier tour de l'élection présidentielle.

    Combien d'électeurs vont-ils se déplacer pour voter à la primaire à gauche, les 22 et 29 janvier ? Et quelle en sera l'issue ? Pour certains ces questions n'ont guère d'importance, le Parti socialiste étant, à leurs yeux, d'ores et déjà disqualifié. La campagne qui se termine a pourtant révélé de fortes divergences entre les candidats et pourrait bien anticiper mutations et recompositions. Au moment où l'ensemble des partis sociaux-démocrates européens connaissent de graves difficultés, le politologue Fabien Escalona analyse la situation du PS à l'orée d'une année qui, sur le plan politique, pourrait bien constituer un tournant.

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  • Perdre la raison : 25 raisons de voter Arnaud Montebourg dimanche 22 janvier

    Voilà donc la courte campagne des primaires à gauche qui se termine et le moins que l'on puisse dire ou écrire c'est que le résultat n'est pas possible à déterminer aisément. Quel candidat vaincra ? 
     
    J'ai bien entendu une idée sur la question et des ondes positives me portent vers un candidat bourguignon, petit fis d'un boucher charcutier, un véritable homme du peuple qui s'est fait lui-même et qui a pour projet
     
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  • Le vent se lève - Faillite des sondages, crise du PS, phénomènes Macron et Mélenchon : Entretien avec Jérôme Sainte-Marie

    Jérôme Sainte-Marie est politologue, et préside la société d’études et de conseil PollingVox. Il a récemment écrit Le nouvel ordre démocratique aux Editions du moment où il analyse la crise de confiance généralisée envers le système représentatif en France. Il a accepté de répondre à nos questions alors que les commentateurs traditionnels de la vie politique, dont les analyses ont été régulièrement démenties ces dernières années, font face à une remise en cause croissante de leur légitimité.

    Impossible de commencer sans évoquer la crise de légitimité que traverse actuellement le milieu du sondage politique. Que ce soit dans le cas du Brexit, des élections aux États-Unis ou de la primaire de la droite en France, les pronostics se sont presque toujours avérés faux. Vous dirigez vous-même un institut de sondage, comment analysez-vous cette situation ?

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  • Le vent se lève - La robotisation n’aura pas lieu #2

    L’idée que les robots vont remplacer massivement le travail humain fait son chemin. L’auteur essaie de montrer que, si le progrès technique change effectivement le travail en profondeur, nous n’allons pas connaître de sitôt la « fin du travail » et la robotisation généralisée. Ce second article (qui peut être lu séparément du premier) montre pourquoi la robotisation sera beaucoup plus lente que beaucoup ne le pensent. Pour le premier volet, c’est ici.

    L’erreur qui me paraît peut-être la plus fondamentale, du rapport Nora-Minc hier (cf. précédent article) comme de l’étude Frey-Osborne aujourd’hui, réside en une phrase : ce n’est pas parce qu’une technologie existe qu’elle s’impose automatiquement ! Il y a de multiples contraintes à la mise en place d’une technologie.

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  • Jean Gadrey - Le revenu de base début 2017 : une bulle et un leurre

    Je développe dans ce billet trois idées faisant suite à ma série de posts sur le revenu de base (RB) : 1) c’est malheureusement devenu une bulle politico-médiatique qui va éclater d’ici peu ; 2) on peut en expliquer la formation, et 3) cette bulle fonctionne comme un leurre masquant d’autres enjeux cruciaux auxquels il faut revenir. Sans pour autant remiser le débat sur le RB, mais sans en faire un cache-sexe ou un cache-misère politique.

    1) Depuis quelques mois, le revenu de base fait l’objet d’une bulle politico-médiatique. Elle va éclater après ou avant les élections de 2017, et ce n’est pas forcément bon pour une réflexion sereine et de long terme sur les qualités et les défauts du RB. Y mettre plus de passion (ou de propagande politique) que de raison ne servira ni cette idée ni les idées adverses. Les bulles boursières font des dégâts quand elles éclatent, les bulles politico-médiatiques aussi. Les bulles boursières sont déconnectées de l’économie réelle et lui nuisent. Les bulles médiatiques sur le RB sont, elles aussi, déconnectées des pistes réalistes permettant d’atteindre certaines finalités légitimes des projets de RB.

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  • Montebourg bondit à la première place des personnalités

    La popularité de Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS et ses alliés, fait un bond de neuf points et prend la tête du classement des personnalités au détriment de Bernard Cazeneuve, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé mardi.

    L'ex-député de Saône-et-Loire engrange 60% de bonnes opinions, contre 51% en décembre, suivi d'Alain Juppé (58%, +4 points) et du Premier ministre (56% comme en décembre).

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  • Le Monde - Présidentielle : Ayrault ne soutiendra pas forcément le vainqueur de la primaire à gauche

    Invité de l’émission « Questions d’info », le ministre des affaires étrangères prône le ralliement au candidat de gauche qui aura la plus forte dynamique pour la présidentielle.

    Le premier tour de la primaire organisé par le Parti socialiste n’a pas encore eu lieu que Jean-Marc Ayrault prend ses distances et lance un avertissement à ses camarades : « J’espère que le candidat socialiste sera capable de créer la dynamique, sinon il faudra se poser la question de savoir où est la dynamique ? », a déclaré le ministre des affaires étrangères, invité mercredi 18 janvier de l’émission « Questions d’info », sur LCP, en partenariat avec Le Monde, France Info et l’AFP.
     
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  • Rue 89 Lyon - Hémorragie au PS de Lyon, les ralliements à Emmanuel Macron pleuvent

    Il était l’heure – in extremis- car Emmanuel Macron a déjà prévenu que les ralliements de socialistes à sa candidature seraient plus appréciés à la veille de la primaire de la gauche qu’au lendemain, forcément opportun, des résultats.

    Une petite cinquantaine (46 très exactement) d’élus ou figures socialistes de la fédé du Rhône ont envoyé à la presse un communiqué/manifeste, ce mardi, indiquant qu’ils rejoignaient le mouvement « En marche » et que, par conséquent, ils ne participeraient pas aux primaires organisées par leur parti.

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