Idées - Page 17
-
Thinkerview - Barbara Stiegler : S'adapter à une société malade ?
-
Terra Nova - Relever le défi énergétique et climatique en Europe : les propositions de cinq think tanks
Supervisée par Terra Nova, cette note est le fruit d’une coopération entre cinq think tanks français et européens. Elle vise à éclairer le débat des élections européennes du 26 mai prochain afin que citoyens et responsables politiques français et européens puissent prendre les décisions nécessaires pour relever les défis de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique.Se présentant sous la forme d’un recueil de contributions, elle ne prétend pas à l’exhaustivité, mais vise à approfondir certains angles clés de la politique énergétique et climatique européenne. Chaque contribution demeure de la responsabilité de son ou ses auteur(s).
Supervisée par Terra Nova, cette note est le fruit d’une coopération entre cinq think tanks français et européens. Elle vise à éclairer le débat des élections européennes du 26 mai prochain afin que citoyens et responsables politiques français et européens puissent prendre les décisions nécessaires pour relever les défis de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. Se présentant sous la forme d’un recueil de contributions, elle ne prétend pas à l’exhaustivité, mais vise à approfondir certains angles clés de la politique énergétique et climatique européenne. Chaque contribution demeure de la responsabilité de son ou ses auteur(s).
Lire la suite
_______________
_______________ -
La Vie des Idées - Hyman Minsky : un économiste visionnaire
L’économiste américain d’origine russe Hyman Minsky accordait une place centrale à la finance dans le fonctionnement des économies capitalistes. Cent ans après sa naissance, la crise de 2008-2009 remet en avant ses analyses de l’instabilité financière et ses pistes de réflexion sur les mécanismes qui pourraient la contenir.
Hyman Minsky (1919-1996), fils de militants socialistes russes ayant fui la Russie en 1905, est un économiste postkeynésien américain. Après un bachelor de mathématiques obtenu à l’université de Chicago en 1941, il s’orienta vers l’économie. La guerre terminée, il commença à Harvard une thèse sous la direction de J. Schumpeter ; à la mort de celui-ci, W. Leontief lui succéda comme directeur de thèse. Minsky obtint son doctorat en 1954. Ses références étaient O. Lange, F. Knight, et surtout Keynes, dont il publia une biographie en 1975, et Schumpeter. Il partageait avec ces deux derniers un intérêt pour les cycles et pour les dynamiques de transformation du capitalisme.
Lire la suite
_________________
_________________ -
Non Fiction - L'art de ne pas être gouverné
A l’heure où les démocraties connaissent une « crise de gouvernabilité » manifeste, il est utile de croiser la lecture de deux ouvrages fort différents mais convergents sur certains aspects, malgré leurs disciplines et leurs contextes éloignés.
L’essai philosophique récent de Grégoire Chamayou, La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire fait en effet écho à un classique de la science politique française, L’illusion politique de Jacques Ellul (paru pour la première fois en 1965 et récemment republié en poche ). Les points de vue des deux auteurs diffèrent pourtant par bien des aspects : là où le jeune chercheur souhaite, dans une logique foucaldienne, mais aussi néo-marxiste, proposer une analyse fouillée et conceptuelle des stratégies et des discours néolibéraux contemporains (des années 1970 à nos jours), le regretté professeur émérite de l’Université de Bordeaux cible son propos sur le fonctionnement de la démocratie en France (et, plus largement, dans les pays occidentaux), qu’il juge impuissante face au poids de la machine administrative de l’Etat – et de ses mandarins.
Lire la suite
_________________
_________________ -
Le Vent se lève - Quel modèle de souveraineté populaire pour une politique d’émancipation ?
Tout le monde parle aujourd’hui de « souveraineté du peuple ». Du Rassemblement National à la France Insoumise, chacun invoque le retour au peuple souverain comme remède aux crises politiques que traversent les nations européennes. Marine le Pen avait pour slogan « au nom du peuple » et Jean-Luc Mélenchon « la force du peuple ». Tandis que le populisme de droite se veut être « le cri des peuples européens qui ne veulent pas mourir » et se constitue de manière identitaire et xénophobe, le populisme de gauche construit sa frontière en faisant jouer le « peuple » contre les « élites » et en revendiquant les principes démocratiques d’égalité et de souveraineté du peuple.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Philosophie : Frédéric LENOIR, conférence "Le miracle Spinoza", 14.01.2018
-
IRG - A propos des fondements de la démocratie participative
Quelle que soit la dénomination qui lui est attribuée – participation des habitants ou des usagers, démocratie participative, démocratie délibérative, etc. -, l’idée de l’intervention directe des citoyens dans le champ de la décision politique s’impose de plus en plus.
Cette progression continue de la thématique participative, qui a même constitué l’une des nouveautés dans les débats de l’élection présidentielle française de 2007, s’appuie d’abord sur des initiatives concrètes en France et à l’étranger. En France, on assiste depuis une quarantaine d’années à une multiplicité et à une diversité d’expériences dans ce sens, plus ou moins formalisées : ateliers populaires d’urbanisme, conseils de quartiers, organisation de panels « experts-usagers », ou création officielle en 2002 d’une Commission nationale du débat public (CNDP). Une très grande partie de ces expériences participatives se déroulent dans le domaine de la gouvernance urbaine. A l’étranger, le Brésil (budget participatif), les pays du Nord de l’Europe (conférences de consensus) ou l’Allemagne (jurys citoyens) sont plus avancés encore dans les démarches de participation citoyenne à la gestion des affaires publiques.
Lire la suite
____________________
____________________ -
Le Vent se lève - « Le capitalisme ne mourra pas de mort naturelle » – Entretien avec Razmig Keucheyan
Razmig Keucheyan est professeur de sociologie à l’université de Bordeaux. Spécialiste d’Antonio Gramsci et penseur de la question environnementale, il est notamment l’auteur de Hémisphère Gauche (2010), Guerre de mouvement et guerre de position (2012) et de La nature est un champ de bataille (2014). Dans cet entretien, nous l’avons interrogé sur l’état actuel de nos démocraties, la manière dont la question écologique doit se poser, l’actualité de la pensée d’Antonio Gramsci, la reconfiguration de l’échiquier politique et l’actualité récente marquée par le mouvement des Gilets Jaunes. Entretien réalisé par Marion Beauvalet, retranscrit par Marie-France Arnal.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Best Of 2018 - France Culture - Boualem Sansal : écrire contre le fanatisme
Une « chronique sur les temps qui courent », c’est ainsi que l’écrivain Boualem Sansal définit son nouveau roman.
Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, il parait en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard. Un roman aux formes multiples, un roman labyrinthique, qui explore différents territoires et temporalités. Comme dans son précédent ouvrage 2084, Boualem Sansal poursuit sa mise en garde contre les fanatismes religieux renforcés par la faillite du politique et du capitalisme débridé. Nous accueillons son auteur, l’écrivain Boualem Sansal.
Lire et écouter la suite
____________________
____________________ -
Best Of 2018 - La Règle du jeu - Démocrates, il vous faut lire Yascha Mounk ! 5 septembre 2018
Montée des populismes, confiscation du pouvoir de décision : notre système politique traverse une crise sévère. Dans Le peuple contre la démocratie (éditions de l’Observatoire), Yascha Mounk dresse un constat sévère et appelle au sursaut.
C'est à plus d’un titre, par sa dimension et son ambition, son propos et ses objectifs, l’essai politique de la rentrée. Déjà best-seller à travers le monde, The People vs. Democracy. Why our freedom is in danger & how to save it, du jeune politologue Yascha Mounk, trouve une judicieuse édition française grâce au travail des éditions de l’Observatoire. Sitôt en librairie, le livre, publié en VF sous le titre Le peuple contre la démocratie, suscite un rare intérêt dans la presse d’opinion. De droite comme de gauche, Le Figaro, Le Nouveau Magazine Littéraire et Le Point se sont tous battus pour obtenir interviews et bonnes feuilles. Mais pourquoi au juste ? Certainement par sa capacité à raconter l’époque avec une acuité et dans un souci de globalité rarement atteints.
Lire la suite
___________________
___________________ -
Best Of 2018 - Le Nouveau Magazine Littéraire, Bruno Latour - Utopie « Le problème des utopies, c’est qu’on les réalise ! »
Dans son dernier livre « Où atterrir ? », le philosophe n’utilise qu’une seule fois le mot d’utopie, auquel il ne goûte guère.