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Analyses - Page 73

  • Le Vent se lève - « Il faut rétablir la primauté de l’intérêt général » – Entretien avec Jean-Éric Schoettl

    Conseiller d’État, Jean-Éric Schoettl a occupé de nombreuses fonctions au sein de l’administration française : directeur général du CSA de 1989 à 1992, il a ensuite été nommé directeur au secrétariat général du Gouvernement avant d’exercer la fonction de sécrétaire général du Conseil constitutionnel de 1997 à 2007. Dans cet entretien, il analyse la transformation progressive de la République française fondée sur la primauté de la loi, la souveraineté nationale et l’intérêt général en une société libérale fondée sur les seuls droits individuels. Il plaide pour un rééquilibrage des priorités pour permettre à la France de faire primer les exigences du bien commun sur la coalition des desiderata individuels et des intérêts particuliers.

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  • Non Fiction - Libérer la démocratie par Timothée DUVERGER

    Un livre de référence sur le délibéralisme qui propose un cadre théorique aux initiatives solidaires et une alternative scientifique au libéralisme.

    Dans le sillage des études polanyiennes traitant des rapports entre l’économie et la société, le duo d’universitaires Éric Dacheux/Daniel Goujon, a livré sa dernière production quelques jours seulement avant le début du confinement en France. Dans le prolongement de leurs travaux conjoints, ils proposent le concept de délibéralisme, qu’ils présentent comme un principe normatif garantissant « la liberté de chacun de participer à la construction collective des désaccords » tant dans la sphère publique que socio-économique.

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  • Le Vent se lève - « Nous risquons de subir une nouvelle vague de désindustrialisation » – Entretien avec Anaïs Voy-Gillis

    Alors que le gouvernement français vient de présenter définitivement « France Relance », son plan de relance dit de 100 milliards d’euros, son contenu déçoit et son ampleur n’apparaît pas à la hauteur des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Ce plan, annoncé depuis de nombreux mois, intègre à la fois des crédits, garanties, dotations, en réalité pour beaucoup déjà alloués, et qui pour d’autres prendront de longs mois avant d’intervenir dans l’économie. Tandis que l’idée-même de planifier semblait jusqu’alors irrecevable pour le président et sa majorité, voici que le nouveau premier ministre Jean Castex annonce la résurrection d’un vieil outil de prospection et d’action publique de l’après-guerre, le Commissariat au Plan. François Bayrou vient d’être nommé à sa tête en tant que Haut-Commissaire. Cependant, cette annonce intervient sans réelles explications sur le contenu de la mission du Commissariat ni sur les moyens qui lui sont alloués. Dès lors, assistons-nous réellement au retour d’un État plus stratège ou bien à une simple annonce marketing d’un État sans solutions, et quel plan mettre en œuvre pour reconstruire industriellement et écologiquement notre pays ? Pour y apporter des éléments de réponses, nous avons interrogé Anaïs Voy-Gillis, docteure en géographie économique de l’Institut français de géopolitique et autrice d’une thèse sur la réindustrialisation française. Entretien réalisé par Nicolas Vrignaud et retranscrit par Manon Milcent.

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  • France Culture - Reconstruire la gauche à l'heure où les antagonismes politiques évoluent

    Beaucoup décrivent la bipolarité gauche-droite comme dépassée. Comment réinventer la gauche dans un tel contexte ? C'est le sujet de la revue de presse des idées de la semaine.

    C'est un sujet très présent, surtout à l'heure où tant de voix affirment que le clivage droite-gauche a disparu dans la tête de nombreux français. Pascal Perrineau, politologue, le confirme d'ailleurs à nouveau dans la revue Le 1. "La France dit-il, a inventé l'antagonisme gauche-droite (...) mais les français s'y retrouvent de moins en moins. Un autre clivage est né avec le référendum de Maastricht, c'est l'opposition entre, dit-il toujours, ce que j'appelle la société ouverte et la société du recentrage national".  Dans ce contexte là comment réinventer la gauche  ? Dans la presse ces derniers jours il est question d'idées et de stratégies

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  • Non Fiction - Entretien avec Frédéric Viguier à propos de La cause des pauvres

    Le tour moralisateur qu'a désormais pris la lutte contre la pauvreté masque le fait que celle-ci est avant tout le produit des inégalités.

    Frédéric Viguier vient de faire paraître La cause des pauvres en France (Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2020) où il étudie les formes qu'a prises la lutte contre la pauvreté dans notre pays depuis 1945, sous l'angle de ses promoteurs ou avocats. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.

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  • France Culture - France Relance : un plan entre tempo politique et urgence économique

    Le plan de relance français, attendu depuis le printemps a été présenté la semaine dernière. Il a pour objectif de retrouver le niveau de croissance de 2019 d'ici la fin de l'année 2022.
    Pour en parler, nous recevons Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère scientifique à l’institut Veblen, autrice de "L’économie en BD" (Casterman), et Christian Saint-Étienne, économiste universitaire, auteur de "Le libéralisme stratège contre le chaos du monde" (Odile Jacob, 2020)

  • Panique chez les économistes : des théories qui s’effondrent [Christian Chavagneux]

    Les économistes vont être obligés de revoir leur copie… et leurs manuels ! Car au cours des dernières décennies, les transformations structurelles des économies sont venues remettre en cause un nombre important de supposées lois générales, des vérités considérées comme des piliers de la discipline. [...]

  • Basta - Permettre à chacun de manger à sa faim : l’idée d’une « Sécurité sociale de l’alimentation »

    Imaginez un budget de 150 euros dédiés à l’alimentation, alloué chaque mois à tout le monde. Imaginez ensuite que vous décidiez collectivement, en fonction de critères débattus, des types d’aliments qui pourront être achetés avec ce budget. Une sécurité sociale de l’alimentation pourrait fonctionner ainsi, et transformer le système alimentaire.

    Garantir un droit à l’alimentation pour tous, financé par la solidarité nationale : c’est le projet d’un collectif qui imagine une « sécurité sociale de l’alimentation ». À l’image de la « sécu », qui garantit un accès aux soins pour tous, la « sécurité sociale de l’alimentation » serait éminemment solidaire : chacun cotiserait selon ses moyens pour permettre aux familles les plus pauvres de subvenir a minima à leurs besoins. La gestion serait démocratique, avec des caisses locales au sein desquelles se retrouveraient des consommateurs, des producteurs, des travailleurs ou des élus. Un budget mensuel dédié de 150 euros par mois et par personne – cette somme serait versée aux parents pour les mineur.es – serait sanctuarisé, et intégré dans le régime général de sécurité sociale.

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  • Observatoire des inégalités - Combien compte-t-on de personnes sans domicile fixe en France ?

    Analyses 8 septembre 2020

    Combien compte-t-on de personnes sans domicile fixe en France ? Il est très délicat d’estimer la taille d’une population hétérogène et mobile. L’enjeu est d’abord d’obtenir des données locales précises. Une analyse du sociologue Julien Damon.

    Les estimations sur le nombre de sans domicile fixe se sont multipliées depuis les années 1980, reposant majoritairement sur le travail des associations. Les chiffrages se sont longtemps situés dans une large fourchette de 100 à 800 000 personnes. Ces estimations mélangeaient généralement les personnes qui restent sans-abri toute l’année et celles qui l’étaient ponctuellement. L’affaire n’est pas simple : les SDF mobiles dans les villes, parfois cachés pour se protéger, échappent aux enquêtes traditionnelles, construites sur la notion de ménages logés.

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  • The Conversation - Rénovation énergétique du logement : les conditions de la rentabilité

    Depuis la fin des années 1950, la part de la facture énergétique est restée remarquablement stable dans le budget des ménages. À l’exception de la période des chocs pétroliers (1973-1985), elle s’élève à environ 8,5 % du budget total, dont près de 5 % pour le logement (chauffage, eau chaude sanitaire et électricité) et 3,5 % pour les carburants automobiles.

    De même, au cours des dernières décennies, les factures énergétiques sont restées en valeur absolue assez constantes avec, selon les années, des dépenses comprises entre 1 500 et 2 000 euros pour le logement, et 1 200 à 1 400 euros pour les déplacements automobiles.

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  • OFCE - L’aide exceptionnelle de solidarité a-t-elle permis de couvrir les coûts du confinement pour les familles?

    Les mesures de confinement prises pour lutter contre la diffusion du virus de la covid19 ont eu des répercussions à la fois sur l’activité des parents et leurs revenus, sur la scolarisation des enfants, et sur les coûts supportés par les familles. Ainsi, selon la situation professionnelle et familiale, certains parents ont télétravaillé, d’autres ont été mis au chômage partiel par leur employeur, d’autres encore ont pu bénéficier du dispositif d’indemnisation de l’arrêt d’activité pour garde d’enfant et une dernière catégorie de parents ont perdu leur emploi (voir le Policy brief OFCE n°65[1]). Seuls les premiers ont conservé leur salaire mais ils ont dû concilier à domicile les exigences de leur employeur et le temps à consacrer à leurs enfants, notamment sur le plan pédagogique. Les deux catégories suivantes ont bénéficié d’un maintien partiel de leur rémunération, le maintien était intégral pour ceux dont le salaire horaire est au niveau du smic. Enfin, les parents ayant perdu leur emploi, ont accédé au chômage indemnisé (allocation d’aide au retour à l’emploi, ARE) ou non en fonction de leur situation au regard de l’assurance chômage.

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