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Analyses - Page 72

  • Le meilleur de 2020 - Terra Nova - Un balcon en forêt 2020 : Essai comparatif sur l’épidémie de Covid

    Depuis le début de l’épidémie, des nombreuses comparaisons sont faites d’un pays à l’autre, le plus souvent à partir d’un indicateur de mortalité. La présente étude propose un classement plus sophistiqué en expliquant quelle comparaison est possible entre des pays très différents. Il faut tenir compte notamment des écarts de densité et de concentration de la population, de la structure d'âge des populations et de l'intensité des flux de circulation sur le territoire. Un pays ouvert sur le monde, dense, dont la population est plutôt plus âgée et concentrée dans quelques métropoles, est à l'évidence plus exposé aux ravages du virus qu'un pays moins connecté aux échanges, peu dense, plus jeune et sans grande métropole. L’examen minutieux des données à partir de ces critères pour 24 pays (dont la France) par l'historien des populations Paul-André Rosental pour Terra Nova permet de les placer sur un pied de comparaison stable. La hiérarchie des résultats présente plusieurs surprises. Sur la base d'un indicateur de mortalité ainsi corrigé, l'étude tente ensuite d'évaluer les politiques publiques mises en place pour faire face à la crise dans ces différents pays.

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  • Le meilleur de 2020 - Reporterre - Les fausses promesses de la voiture électrique — l’enquête de Reporterre

    La voiture électrique serait le « véhicule propre » par excellence, celui qui permettrait de conserver le même mode de vie tout en prenant soin de la planète. La réalité est tout autre, comme le montre l’enquête de Reporterre, dont nous compilons ici les trois volets. Émissions de gaz à effet de serre, frénétique consommation de minerais et « révolution » des mobilités sous l’emprise du « big data » et de l’intelligence artificielle, la promesse d’un monde meilleur est surtout celle d’un enfer écologique.

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  • Le meilleur de 2020 - Observatoire des inégalités - Définissons les pauvres comme les 10 % les moins riches

    Points de vue 3 novembre 2020

    Plutôt que de fixer un seuil de pauvreté, on pourrait considérer comme « pauvres » les 10 % les moins riches. Cette nouvelle convention statistique aurait le mérite de la simplicité et de la disponibilité des données. Tel est le point de vue de Julien Damon, sociologue

    Les analyses autour de la pauvreté se sophistiquent toujours davantage, au point qu’on peut s’y perdre. Les définitions des uns ne correspondent pas forcément à celles des autres. Apprécier la pauvreté revient, globalement, à évaluer des niveaux de vie et des conditions de vie. Des méthodes toujours plus élaborées produisent des données qui alimentent le débat public. De l’Insee à la Banque mondiale en passant par Eurostat, l’inventivité retentit dans les bases de données. Les multiples dimensions de la pauvreté (revenus, logement, santé, emploi, etc.) appellent chacune leur détermination, spécifiquement ou bien dans des tableaux de bord, voire dans des indicateurs composites. On invente donc sans cesse, ou presque, de nouvelles délimitations.

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  • Rémi Lefebvre - La gauche et 2022: comment déjouer le scénario de l’effacement ?

    23 déc. 2020

    L’impasse stratégique et organisationnelle de la gauche officielle est flagrante et nourrit la croyance dans la gauche mouvementiste qu’il n’y a rien à attendre de la démocratie représentative et des élections. Se creuse ainsi un autre fossé, entre le mouvement social et la politique électorale. La gauche risque d’être la spectatrice d’une élection qui pourrait se jouer sans elle. Par Rémi Lefebvre, professeur de science politique.

    Les Français se disent de moins en moins de gauche. Une enquête de l’IFOP, publiée en juillet dernier[1], révèle que seuls 13 % des personnes interrogées se situent politiquement à gauche (-3 points sur un an, -2 points par rapport à novembre 2017, -10 points sur mars 2017). Il faut certes prendre avec prudence ce type d’études. Elles mesurent moins les systèmes d’opinions des enquêtés que la valeur sociale d’une référence et d’une identité. L’attachement aux valeurs d’égalité et de justice sociale, si on définit ainsi la gauche, mobilise dans la société au-delà de cet étiage. Discréditée par le quinquennat de François Hollande, rejetée et jugée « minorisante » par les Insoumis comme par les écologistes, l’étiquette est plus disqualifiée que son contenu. Le signifiant est plus démonétisé que le signifié.

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  • Le meilleur de 2020 : The Conversation, Mathieu Schneider - Débat : le savant et le politique en 2020, un attelage de fortune ?

    Les images montrant M. Philippe ou M. Véran au côté de M. Delfraissy, le président du conseil scientifique français dédié au Covid-19, se sont multipliées ces dernières semaines. Elles avaient évidemment pour but de rassurer les Français sur la place que tient l’expertise scientifique dans les choix politiques et de crédibiliser la parole du politique dans une situation où les inconnues qui entourent le virus sont nombreuses. Pour autant qu’elle se conçoive naturellement, cette relation du politique au scientifique n’est pas sans dangers ni écueils. Cent ans après la parution de l’ouvrage Le Savant et le politique de Max Weber, il convient de s’interroger notre rapport à la science et au savoir et, plus profondément, sur leur statut dans nos sociétés.

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  • Blog Mediapart le 26 décembre - Appréciation GDS des différentes forces et des candidats potentiels

    La GDS a défendu depuis sa création publique, le 20 janvier 2018, dans toutes les luttes sociales et aux élections européennes de 2019, comme aux municipales de 2020, le fait qu’il n’y avait pas de gauche irréconciliable, et qu’il était possible d’empêcher la bipolarisation, voire la tripolarisation de la gauche. En décembre 2020, ce risque est toujours là.

    La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon a lancé unilatéralement la course aux candidats. EELV s’est fixé un calendrier pour des primaires du pôle écologiste en septembre 2021. Si le principal dirigeant du PS avait annoncé officiellement ne pas vouloir présenter de candidat socialiste et proposé à plusieurs reprises un seul candidat unitaire, l’hypothèse d’une candidature Hidalgo est venue brouiller le message.

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  • Le meilleur de 2020 : France Culture - Julia Cagé : "Le retour de l'austérité serait la réponse la plus absurde à cette crise"

    Deuxième épisode de votre rendez-vous du vendredi qui donne la parole à une grande figure de l’économie pour tenter d’éclairer cette crise sans précédent. Tiphaine de Rocquigny, productrice de l'émission "Entendez-vous l'éco ?", s'entretient avec Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po.
     
    La France est en récession, le PIB s’est contracté d’environ 6% au premier trimestre selon la Banque de France, et le plan de sauvetage prévu par le gouvernement est passé de 45 à 110 milliards d’euros. Parmi les mesures annoncées mercredi : une prime pour les soignants et les fonctionnaires mobilisés ainsi qu'une aide financière pour les foyers les plus précaires. Comment financer ces dépenses ? Seront-elles suffisantes pour pallier les inégalités exacerbées par cette crise ? Et quels risques y aurait-il à creuser davantage notre niveau d'endettement ? Réponses avec Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po et membre du Center for Policy and Economic Research, interrogée par Tiphaine de Rocquigny.
     
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  • Le meilleur de 2020 : Observatoire des inégalités - « Les familles modestes se sont emparées d’Internet à toute vitesse », entretien avec Dominique Pasquier

    Entretiens 5 février 2020

    Les populations modestes et rurales sont souvent décrites comme éloignées de l’Internet. Les usages numériques sont-ils les mêmes en haut et en bas de l’échelle sociale ? Entretien avec Dominique Pasquier, sociologue, extrait de internetactu.net.

    Existe-t-il un usage populaire de l’Internet ? Quelles sont les caractéristiques « d’un Internet des familles modestes » ?

    Il n’y a pas vraiment de caractéristique particulière. Elles en ont un usage comme les autres, avec quelques spécificités, et c’est finalement ce qui est le plus surprenant. Parmi ces spécificités, il y a le refus d’utiliser le mail pour les échanges privés ou l’obligation de transparence des pratiques entre les membres de la famille, qui permet de rendre plus collectifs des outils qui sont au départ conçus pour des usages purement personnels. Les familles modestes ont davantage accès à tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux et les téléphones de leurs proches. Quand un enfant ouvre un compte Facebook, ses parents sont automatiquement « amis » avec lui, et c’est la même chose entre conjoints.

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  • Le meilleur de 2020 - Fondation Jean Jaurès - Confinement : comment le monde de la musique se réinvente-t-il ?

    Événements de dimension mondiale, sessions live, prime aux réseaux sociaux : en dépit du contexte, l’industrie musicale tente de continuer à divertir. Mais comment donc les artistes gardent-ils le contact avec leur public en temps de confinement ? Laurent-David Samama livre une deuxième analyse pour la série de la Fondation Jean-Jaurès consacrée à la place des artistes et de la culture durant le confinement

    I - Annulations et reports en cascade

    Il y a quelques jours, ils auraient dû être des dizaines de milliers à se ruer vers l’Empire Polo Club d’Indio, en Californie. D’ordinaire attirés par un line-up dantesque, arborant headbands, minishorts et autres crop-tops de circonstance, les festivaliers de Coachella – cette engeance ultra-privilégiée et minutieusement lookée constituant la Mecque du cool – n’ont cette fois pas pu profiter des deux week-ends de concerts prévus sous le soleil de la « cité des anges ». La faute au coronavirus qui, d’annulations en annulations, a décimé le minutieux enchaînement des festivals à l’échelle mondiale. Perte estimée : 700 millions de dollars pour les organisateurs et tout l’écosystème autour du festival californien, du secteur hôtelier à celui de la restauration.

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  • Le meilleur de 2020 - La Vie des idées - Jaunes et verts - Vers un écologisme populaire ?

    L’opposition des gilets jaunes à la hausse de la taxe carbone exprimait-elle une indifférence aux enjeux écologiques ? Comparant le mouvement aux marches pour le climat, deux sociologues identifient un discours écologique des classes populaires, entre conviction pratique et contraintes sociales.

    À l’automne 2018 débute une période de forte contestation politique au cours de laquelle deux mouvements, surprenants par leur forme, leur durée et leurs modes d’action, ont ébranlé le paysage politique. Le mouvement pour le climat, d’un côté, émerge à la suite d’un été marqué par l’importante médiatisation des conclusions du GIEC, puis par la démission de Nicolas Hulot. En réaction à l’inaction gouvernementale, de grandes manifestations mobilisent plusieurs dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes de France. Si des manifestations pour le climat avaient déjà été organisées en marge de la COP21 en 2015, elles ne sont toutefois pas comparables avec la récurrence des mobilisations mensuelles du début d’année, rejointes par une partie de la jeunesse à l’occasion de « grèves pour le climat », qui ont notamment rassemblé, le 15 mars 2019, plusieurs dizaines de milliers de jeunes manifestants.

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  • Observatoire des inégalités - Le clivage entre les élites et le peuple se construit à l’école

    Points de vue 21 décembre 2020

    Si le mépris entre élite et classes populaires est réciproque, cela s’explique en grande partie par la ségrégation et la sélection qui règnent dans notre système éducatif. Le point de vue de Vincent Troger, maître de conférences honoraire en sciences de l’éducation, extrait du journal Le Monde.

    Et si notre école elle-même, et le principe méritocratique qui la fonde, étaient la cause de la rupture entre les élites diplômées et une grande partie de la population ? C’est notamment la thèse défendue depuis longtemps par le sociologue François Dubet, qu’il a approfondie récemment dans un livre écrit avec sa collègue Marie Duru-Bellat dans leur récent ouvrage L’école peut-elle sauver la démocratie ?, Seuil, 2020 (voir leur article « Éducation : il faut donner priorité aux vaincus » sur notre site). Les deux sociologues rappellent notamment que le principe de l’égalité des chances et de la réussite par le mérite scolaire a pour effet que la scolarité est organisée comme une compétition, avec des vainqueurs et des vaincus, et non comme un effort collectif pour assurer la réussite du maximum d’élèves possible. 

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