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Analyses - Page 28

  • Fondation Jean Jaurès - L’Inde à un an des élections : la dynamique positive de Narendra Modi

    L’Inde se prépare à la tenue des élections législatives fédérales en 2024. Quels en sont les enjeux ? Philippe Humbert analyse la situation politique et économique ainsi que le positionnement géopolitique du pays, et les perspectives favorables à ce jour pour le BJP du Premier ministre Modi, et ses possibles conséquences démocratiques.

    Les prochaines élections législatives générales destinées à élire les députés à la chambre basse du Parlement (Lok Sabha) auront lieu en Inde au printemps de 2024. Elles revêtent une grande importance car elles permettront de savoir si le parti nationaliste hindou BJP (Parti du peuple indien) et la coalition NDA (National Democratic Alliance) consolideront encore davantage leur domination acquise lors des élections générales précédentes de 2014 et 2019 sous la direction de Narendra Modi, Premier ministre, et concrétisée par la majorité absolue détenue au Lok Sabha (303 sièges sur 543).

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  • Observatoire des inégalités - Le temps est venu de moderniser et de démocratiser l’orthographe

    L’orthographe française est parmi les plus difficiles au monde. Cela produit d’importantes inégalités sociales dès l’école primaire. Nous pouvons moderniser notre langue sans la dénaturer. Les propositions du linguiste Christophe Benzitoun.

    En trois décennies, le nombre d’erreurs en orthographe a presque doublé en CM2, de 10,7 à 19,4 fautes en moyenne (pour 67 mots) pour une dictée comparable, selon une étude du ministère de l’Éducation nationale [1]. Ce constat est inquiétant et nécessite une réponse forte de la part des pouvoirs publics. Il est urgent de dépasser les clivages idéologiques, de moderniser et de démocratiser l’orthographe. Il est tout à fait possible de rendre l’orthographe française plus claire et régulière sans dénaturer notre langue.

    Les éléments qui posent le plus de problèmes aux jeunes sont les accords et la conjugaison, ce qui n’est guère étonnant étant donné leur complexité dans notre langue. En effet, l’orthographe française est l’une des plus compliquées au monde et nécessite un apprentissage long et fastidieux. Il est plus difficile d’apprendre l’orthographe du français pour des personnes nées dans des familles francophones plutôt que celle du finnois, de l’italien ou de l’espagnol pour des natifs respectifs de ces langues.*

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  • Fondation Jean Jaurès, Jérôme Giusti - L’État est-il responsable pour Uber ?

    Décidée dans la foulée de la publication des Uber Files, la commission d’enquête parlementaire sur « l’ubérisation, son lobbying et ses conséquences » commence ses travaux en ce mois de février 2023. À cette occasion, Jérôme Giusti, avocat de travailleurs des plateformes et co-directeur de l’Observatoire Justice et sécurité de la Fondation, analyse la responsabilité juridique, financière et politique que l’État français a décidé de supporter pour défendre le modèle de l’ubérisation en France.

    Suite à une enquête journalistique d’envergure mondiale, connue sous le nom des « Uber Files » et dévoilée en juillet 2022 à partir des révélations de Mark MacGann, ancien lobbyiste de la plateforme Uber, l’Assemblée nationale a décidé, sur proposition du groupe LFI, de lancer, à partir de février 2023 et pour six mois, une commission d’enquête parlementaire. Celle-ci comporte trois objectifs majeurs : d’abord, faire la lumière sur les connivences possibles entre Uber et les décideurs publics ayant favorisé l’implantation de l’entreprise américaine dans le secteur français du transport particulier des personnes ; ensuite, étudier les conséquences économiques, sociales et environnementales du développement de l’ubérisation ; enfin, faire des recommandations pour que la séparation entre les lobbies et l’État soit assurée. 

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  • La Vie des Idées, Alain Blum & Sergei Zakharov - L’obsession nataliste de Poutine Démographie russe et guerre en Ukraine

    Pour Poutine, une population nombreuse est une preuve de puissance. Or les politiques natalistes mises en place en Russie depuis vingt ans se sont traduites par un échec, lequel explique aussi sans doute l’invasion de l’Ukraine.

    Il est une constante dans l’action de nombreux pouvoirs autoritaires, l’illusion qu’ils peuvent modifier en profondeur les comportements les plus intimes de personnes, modifier ainsi les pratiques sociodémographiques des populations qu’ils dominent par la force. Les autorités russes ont ainsi, depuis le milieu des années 2000 multiplié les décisions, qu’elles soient d’ordre idéologique ou politique, touchant à ces questions. Elles sont orientées par l’idée que le nombre exprime tant le dynamisme d’une population, sa force sur la scène mondiale, l’expression d’un patriotisme présent au sein de chaque famille. L’enfant est un futur travailleur, mais aussi un futur soldat, comme le montrent les nombreuses affiches de propagande qui fleurissent depuis des années, slogan renforcé encore par la guerre ouverte par la Russie contre l’Ukraine. Le raisonnement aujourd’hui de Vladimir Poutine et de son entourage qui forge son idéologie fait de la situation démographique un facteur essentiel de sécurité. Ses prises de position se sont inscrites dans la droite ligne des discours très marqués de la dernière décennie du XXe siècle. Face à une baisse importante de la fécondité et une hausse de la mortalité (dont les causes n’étaient guère liées aux transformations politiques), on a vu fleurir dans les années 1990 les déclarations accusant Boris Eltsine d’être responsable d’un génocide de la population de la Russie (ou plus précisément, de la population russe).

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  • OFCE - Quelles perspectives pour la France et l’économie mondiale en 2022 et 2023 ? Les enseignements de l’OFCN, un panel de prévisions

    par Elliot Aurissergues et Anissa Saumtally

    Comme chaque année depuis 2018, l’OFCE a organisé fin novembre 2022 la rencontre de l’Observatoire Français des Comptes Nationaux. Cet événement est l’occasion pour les différents organismes réalisant des prévisions sur l’économie française et son environnement international (INSEE, Direction Générale du Trésor, Banque de France, Rexecode, OFCE pour les instituts spécialisés auxquels s’ajoutent des acteurs privés) d’échanger sur leurs prévisions respectives, leurs scénarios conjoncturels et leurs méthodes. En plus des organismes réalisant des prévisions, des institutions importantes y assistent en tant qu’observateurs : partenaires sociaux, UNEDIC, IRES, Haut Conseil des Finances Publiques. En amont de cette rencontre, les organisateurs collectent auprès des différents instituts les prévisions pour l’année en cours et l’année suivante et envoient un questionnaire plus qualitatif aux participants afin de recueillir leurs opinions sur le scénario économique des prochaines années.

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  • L'article de la semaine - Observatoire des inégalités : L’essentiel des inégalités de revenus dans le monde

    Les inégalités globales de revenus se réduisent et l’extrême pauvreté recule. Mais le niveau de vie d’un être humain dépend toujours en grande partie du pays où il nait. L’essentiel de nos données sur les inégalités de revenus dans le monde, en une synthèse à télécharger gratuitement.

    La moitié la plus pauvre de l’humanité – 2,5 milliards d’adultes – vit avec moins de 560 euros par mois en 2021 selon le World Inequality Database. Ils disposent de 230 euros mensuels en moyenne. 700 millions de personnes sont extrêmement pauvres : elles vivent avec moins d’1,90 dollar par jour.

    Dans la moitié la plus riche de l’humanité, les écarts sont immenses. On appartient aux 10 % les plus riches du monde quand on vit avec plus de 3 100 euros par mois avant impôts. 51 millions de personnes dans le monde disposent de plus de 10 000 euros par mois. Cette synthèse de l’Observatoire des inégalités rassemble les données essentielles pour mesurer l’ampleur des inégalités à l’échelle de la planète.

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  • Fondation Jean Jaurès, Smaïn Laacher - Ce que « intégration » veut dire

    Alors que le projet de loi gouvernemental pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration sera présenté prochainement à l’Assemblée nationale, Smaïn Laacher, sociologue et directeur du nouvel Observatoire du fait migratoire et de l’asile de la Fondation, se livre à une analyse du terme « intégration », qui, pour lui, recouvre le fait d’être naturellement un citoyen parmi d’autres de la nation répété à l’envi dans le débat public sans qu’il ne soit jamais précisé.

    Quelques précisions conceptuelles

    Les mots ne décrivent pas seulement la lutte et les rapports de force. Ils ne disent pas seulement le monde comme il va. Les mots sont de véritables forces agissantes, des « opérateurs », pour parler comme Michel Foucault. Tel est le cas du mot « intégration » si surchargé de significations. Il est partout. Quels que soient le contexte politique et la situation sociale, il surgit spontanément dans la bouche des uns et des autres. Dans l’univers professionnel, bien entendu, mais aussi dans le domaine scolaire et, cela va de soi, dans le champ de la santé ; dans ce dernier cas, il suffit de penser aux personnes handicapées et à toutes les institutions privées et publiques spécifiquement dédiées à leur intégration sociale et scolaire.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation, retraites, santé... quand l’efficacité passe par l’État

    Dans de très nombreux domaines, le marché répond mal aux besoins. L’État social est beaucoup plus efficace dans la santé, l’éducation ou les retraites. L’analyse de l’économiste Emmanuel Saez, extrait du magazine du Fonds monétaire international.

    Le périmètre de l’État et son poids dans la vie économique sont au centre du débat sur les politiques publiques. L’évolution la plus frappante a été son incroyable essor dans les pays avancés au cours du XXe siècle : la taille de l’État, mesurée par les recettes publiques rapportées au revenu national et qui était inférieure à 10 % au début du XXe siècle, oscillait entre 30 % et 50 % en 1980. Aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Suède, ce ratio était au-dessous de 10 % jusqu’à la Première Guerre mondiale et a augmenté jusqu’à la fin des années 1970 environ, avant de demeurer à peu près stable. L’évolution dans le temps et les niveaux finals diffèrent selon les pays, avec un ratio stabilisé aux alentours de 50 % en France et en Suède, de 30 % aux États-Unis et de 40 % au Royaume-Uni

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    France Culture - Gabriel Zucman : réinventer l'impôt pour combattre l'injustice

    Les riches paient moins d’impôts que le reste de la population. C’est le constat que livre notre invité, Gabriel Zucman, professeur d’économie à l’université de Californie à Berkeley, co-auteur de l’essai "The Triumph of Injustice", paru en octobre 2019 et publié en France au Seuil en février sous le titre "Le triomphe de l'injustice - Richesse, évasion fiscale et démocratie" ; un essai écrit à deux avec Emmanuel Saez. Dans la lignée de l’économiste Thomas Piketty, auteur du best-seller "Le Capital au XXIe siècle" (Seuil, 2013) et directeur de thèse de Gabriel Zucman à Paris, ils s’appliquent à modifier le paysage politique et économique américain pour lutter contre les inégalités.

  • Le dossier de la fin de semaine : Reporterre, Les zones à faibles émissions (ZFE) sont-elles vraiment écolos ?

    Pour lutter contre la pollution de l’air, l’État instaure des zones à faibles émissions. Ces ZFE vont chasser les voitures les plus polluantes de plusieurs centres-villes. Pour quelles conséquences sociales et écologiques ?

    Lire le dossier de Reporterre
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  • La revue de presse du 3 février

    Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

    Observatoire des inégalités - Comment réduire les inégalités de salaires ?

    Proposition 19 janvier 2023

    On peut comprimer les inégalités de salaires par les deux bouts. D’une part, augmenter le smic, ce qui revaloriserait de nombreux métiers indispensables et réduirait les écarts entre femmes et hommes. D’autre part, instituer un salaire maximum. Les propositions de l’économiste Rachel Silvera.

    La moitié des salariées et des salariés du secteur privé perçoivent moins de 1 940 euros net par mois en équivalent temps plein, selon l’Insee (données 2019). 10 % gagnent moins de 1 319 euros, tandis que 10 % perçoivent plus de 3 844 euros. Le 1 % le mieux payé gagne plus de 9 103 euros net, soit environ 7,5 fois le smic. Mais on sait que même parmi ce 1 % se cachent de fortes disparités. Alors que le smic est simplement indexé sur l’inflation, que le salariat subit le choc de la crise sanitaire et de la hausse des prix, les revenus de patrons du CAC 40 ont progressé de 52 % en 2021 par rapport à 2019. Ces derniers ont touché en moyenne 7,9 millions d’euros [1], plus de cinq siècles de smic !*

    Reporterre - Retraites : la vie ne se réduit pas au travail, affirme la pensée écologique

    Le travail ou la vie ? Au-delà d’un débat qui porterait simplement sur l’âge de la retraite, l’écologie politique permet de repenser globalement la logique même du travail vis-à-vis du temps libre et de l’impératif de sobriété.

    « Valeur travail » contre droit au temps libre ? À l’arrière-plan de la lutte contre la réforme des retraites se joue le partage de nos existences entre travail et temps libre. D’un côté, le gouvernement justifie sa réforme par la « valeur travail », placée par Emmanuel Macron au cœur de son second quinquennat. De l’autre côté, des travailleurs meurtris répondent qu’ils ne peuvent donner davantage de leur vie.

    Fondation Jean Jaurès - Pour une démocratisation du travail : transformer l’entreprise par le « dividende salarié » Timothée Duverger, Christophe Sente

    Le « dividende salarié », qui vise à augmenter la rémunération des salariés sur la base d’une participation aux bénéfices, suscite des débats aussi bien auprès du patronat que des syndicats. S’inspirant d’un dispositif existant aux États-Unis, Timothée Duverger, co-directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, et Christophe Sente, docteur en sciences politiques et sociales, proposent d’en faire l’outil d’une véritable démocratisation de l’entreprise.

    Le 20 janvier de cette année, le ministre des Finances a annoncé que « le dividende salarié […] proposé par le président de la République […] sera mis en œuvre »1. Depuis la campagne présidentielle, cette proposition qui vise à augmenter la rémunération des travailleurs sur la base d’une participation aux bénéfices fait débat. Elle présente la caractéristique d’éveiller jusqu’à présent peu d’enthousiasme dans les rangs du patronat et la méfiance des syndicats, mobilisés par la réforme des retraites. 

    Le Grand Continent - Le Pacte vert et la sécurité humaine mondiale

    Cet article est extrait de la nouvelle livraison de la revue GREEN, dirigée par Laurence Tubiana et consacrée à la géopolitique du Pacte vert après la COP27.

    Les guerres ont changé. Elles s'étirent dans le temps et font germer une multitude de conflits, de plus en plus inextricables. Dans cette étude, Mary Kaldor invite à repenser ensemble l'action climatique et la recherche de la paix mondiale à travers la notion de sécurité humaine — une extension des droits individuels dépassant le cadre westphalien de la sécurité nationale. Dans ce contexte, le Pacte vert lancé par l'Union est décisif : la transition actuelle visera à la fois à lutter contre le changement climatique et à mettre fin à la guerre. 

    Green - Bernice Lee, Laurence Tubiana, La multipolarité inclusive, Groupe d'études géopolitiques, Déc 2022,

    En l’espace de deux ans, et malgré les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis, les dirigeants européens pourraient possiblement envisager une deuxième présidence de Donald Trump d’un côté, et une Chine de plus en plus assertive et repliée sur elle-même de l’autre. Au cœur de la crise climatique, un tel scénario serait néfaste pour l’action climatique globale et pour le multilatéralisme en général.

    Cette simple possibilité doit servir aux dirigeants européens à se donner un cap. Le rôle central de l’Europe entre les États-Unis et la Chine n’a jamais été aussi important et, de fait, la situation oblige l’Europe à envisager son rôle et sa portée bien au-delà de ce « G3 ». En d’autres termes, c’est à l’Europe qu’il incombe de créer les conditions — en gros, une dépendance au sentier — qui permettraient de responsabiliser la Chine et les États-Unis en matière d’action climatique, ainsi que de faciliter le fonctionnement du système multilatéral dans son ensemble. L’invasion russe de l’Ukraine a encore assombri la carte géopolitique du continent, amplifiant la nécessité d’une voix européenne plus affirmée et plus cohérente sur la scène internationale.

    Reporterre - À Lützerath, la bataille épique contre le charbon

    Alors qu’une grande manifestation longeait le village de Lützerath, des milliers d’écologistes ont tenté de franchir les lignes de police pour accéder à la zad, encerclée et en cours de démolition.

    Des milliers d’activistes et de policiers se sont affrontés aux abords de Lützerath samedi 14 janvier dans une immense bataille de boue. Cette ultime tentative de reprendre la zad avant sa destruction totale au profit de l’agrandissement d’une mine de charbon découlait d‘une manifestation en soutien, qui s‘était élancée à midi avec à sa tête notamment Greta Thunberg.

    Réunissant entre 15 000 personnes (selon la police) et 35 000 personnes (selon les organisateurs), le cortège arrivait aux abords du hameau, encerclé par des barrières, canons à eau et 8 000 policiers, quand des milliers de manifestants ont convergé vers les forces de police.

    PS

    France Culture - Quel est le rapport entre un jean et le parti socialiste ?

    Ne cherchez pas trop longtemps, je ne souhaite pas comparer le PS à un jean parce que celui-ci se déchirerait, serait troué ou délavé. La comparaison, je veux la faire entre deux jeans a priori identiques...

    Deux jeans qui se ressemblent beaucoup, deux jeans qui sont peut-être même faits au même endroit, mais l’un est vendu dix fois, vingt fois plus cher que l’autre, parce que l’un est un jean disons Prada et l’autre un jean Tex.

    A ce moment de mon billet vous attendez que je vous dise si c’est Olivier Faure ou Nicolas Mayer Rossignol, les deux protagonistes de la bagarre au PS, vous vous demandez lequel des deux incarne le socialisme Prada et le socialisme Tex…

    Le Monde - Parti socialiste : Olivier Faure propose une « direction collégiale » à Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy

    Le premier secrétaire, réélu de justesse et sur fond d’accusations de fraude, a rencontré ses adversaires vaincus, lundi. Ils doivent se revoir d’ici à la fin de la semaine pendant le congrès de Marseille pour trouver un accord.

    La crise n’en finit pas à la tête du Parti socialiste (PS). Alors que le premier secrétaire, Olivier Faure, a été réélu de justesse à la tête du parti après recomptage des voix et sur fond d’accusations de fraudes, ce dernier a annoncé, lundi 23 janvier, avoir proposé à ses adversaires battus, Nicolas-Mayer Rossignol et Hélène Geoffroy, une « direction collégiale ». Il s’est, en revanche, opposé à l’idée d’avoir « trois ou quatre premiers secrétaires » à la tête du parti à la rose.

    Sud Ouest le 25 janvier - Parti socialiste : Nicolas Mayer-Rossignol propose à Olivier Faure une « direction collégiale »

    Nicolas Mayer-Rossignol, qui conteste toujours à Olivier Faure la tête du Parti socialiste, demande au premier secrétaire sortant de « prendre ses responsabilités » pour sortir de la crise et a proposé une nouvelle rencontre ce mercredi avec son rival

    Nicolas Mayer-Rossignol conteste les résultats de la commission de récolement, qui a validé la victoire de dimanche d’Olivier Faure, lui donnant 51,09 % des voix, contre 48,91 % à son rival. Le maire de Rouen réclame la poursuite du recomptage et dénonce des « fraudes dignes d’un autre temps », ce que dément Olivier Faure.

    Public Sénat - Congrès du Parti socialiste : « Evidemment, il y a un risque de fracture », déplore Nicolas Mayer-Rossignol

    Invité de notre matinale, Nicolas Mayer-Rossignol est revenu sur les tensions autour de l’élection du Premier secrétaire qui s’est tenu la semaine dernière. Le concurrent d’Olivier Faure ne reconnaît pas l’élection de ce dernier à la tête du parti sans pour autant revendiquer la victoire. Il appelle à la constitution d’une véritable direction collégiale, sur la base des votes récoltés par chaque texte d’orientation dans une élection, elle, incontestée.

    France Info - Parti socialiste : "L'ambiance est au soulagement" après l'accord entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, estime Johanna Rolland, la maire de Nantes

    Ce samedi 28 janvier, lors du congrés du Parti socialiste à Marseille, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol sont tombés d'accord sur un pacte de gouvernance. Le parti va pouvoir repartir de l'avant explique à franceinfo Johanna Rolland, la maire PS de Nantes.
    "L'ambiance est à l'apaisement et au soulagement", a déclaré ce samedi soir sur franceinfo Johanna Rolland, maire de Nantes et désormais première secrétaire déléguée du Parti socialiste, après l'accord trouvé entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol à lors du congrès du parti à Marseille.

     

  • Reporterre - Retraites : la vie ne se réduit pas au travail, affirme la pensée écologique

    Le travail ou la vie ? Au-delà d’un débat qui porterait simplement sur l’âge de la retraite, l’écologie politique permet de repenser globalement la logique même du travail vis-à-vis du temps libre et de l’impératif de sobriété.

    « Valeur travail » contre droit au temps libre ? À l’arrière-plan de la lutte contre la réforme des retraites se joue le partage de nos existences entre travail et temps libre. D’un côté, le gouvernement justifie sa réforme par la « valeur travail », placée par Emmanuel Macron au cœur de son second quinquennat. De l’autre côté, des travailleurs meurtris répondent qu’ils ne peuvent donner davantage de leur vie.

    La réforme, rejetée par l’opinion publique et qui divise jusqu’au sein de la majorité présidentielle, a réussi à fédérer contre elle un front syndical et politique qui s’exprime d’une seule voix. C’est un fait d’autant plus surprenant que la question du travail et de la valeur du temps libre divise à gauche : il y a quelques mois à peine, Sandrine Rousseau (EELV) et Fabien Roussel (PCF) s’empoignaient à ce propos, la première défendant le « droit à la paresse », le second se plaçant du côté de « la France du travail ».

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