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Analyses - Page 25

  • La Vie des Idées - Comment les désaccords s’expriment-ils en Chine ? Entretien avec David Ownby

    Malgré la réduction de la liberté d’expression, de circulation et de publication, les intellectuels parviennent encore à exprimer des opinions critiques et discordantes par des biais détournés.

    David Ownby est un historien des religions populaires en Chine moderne et contemporaine. Professeur à l’Université de Montréal, il étudie le développement du fait religieux dans le contexte des bouleversements institutionnels et sociaux du XIXe et XXe siècle. Il a étudié les sociétés secrètes dans la dynastie Qing avant d’engager une longue enquête auprès des adeptes du Falungong en Amérique du Nord. Il est actuellement engagé dans un vaste projet collectif de traduction et d’analyse des intellectuels chinois des années 2000, qui rend accessible et cartographie leurs publications.

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  • L'article de la fin de semaine : Non Fiction - Le règne mondial de la logistique

    Le poids de la logistique dans le monde n’est pas sans conséquence. Dans son livre « Flux », le sociologue Mathieu Quet interroge la logique qui la gouverne.

    La logistique a pris dans le monde une place considérable, justifiant l’emprise de la raison gestionnaire dans tous les domaines. Si nous vivons, comme le suggère le sociologue Mathieu Quet, dans un monde de flux, comment leur rationalisation n’irait-elle pas de soi ? Organiser les circulations et cela dans le seul objectif marchand, comme c’est aujourd’hui massivement le cas, est à l’origine de sérieux problèmes environnementaux et sociaux. Pour espérer sortir de cette situation, il faut concevoir différemment la mobilité.

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  • Observatoire des inégalités - Vote : des pratiques inégales selon l’âge et la catégorie sociale

    Qui vote et qui s’abstient ? La participation aux élections législatives et présidentielles reste massive. Mais les écarts se creusent entre les âges et les milieux sociaux. Extrait du Centre d’observation de la société.

    L’abstention progresse en France à la plupart des scrutins, sauf à l’élection présidentielle et aux élections européennes [1]. En 2022, 15,8 % des électeurs se sont abstenus aux deux tours des élections législatives et aux deux tours des élections présidentielles (l’Insee parle « d’abstention systématique »), un phénomène en augmentation depuis les élections de 2007, selon une étude de l’Insee [2].

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  • Fondation Jean Jaurès, Arthur Delaporte, Léopold Benattar - Mettre fin aux dérives des influenceurs

  • Telos - La fiction de la république représentative, Dominique Schnapper 12 avril 2023

    La pratique démocratique repose sur une série de fictions, faute desquelles elle ne saurait fonctionner, sens du vote, règle de la majorité, respect de l’Etat de droit et des institutions qui l’organisent. Or la crise actuelle n’est pas seulement sociale, et même politique, comme lors des précédentes manifestations contre les réformes des retraites, elle révèle l’affaiblissement de ces fictions nécessaires à la république représentative. La légitimité institutionnelle n’est plus admise comme impliquant nécessairement la légitimité politique. Les esprits dits brillants théorisent l’opposition entre la légitimité « procédurale » et la légitimité politique, alors que le respect de la procédure est en tant que telle politique, puisque la légitimité des gouvernants se fonde sur le respect des résultats des élections libres réalisées selon la législation.

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  • OFCE - La faillite de la Silicon Valley Bank dans une perspective historique

    par Hubert Kempf

    La faillite de la Silicon Valley Bank le 10 mars dernier est un épisode de crise bancaire qui évoque fréquemment dans la presse le souvenir de la crise financière de septembre 2008 consécutive à la faillite de la firme financière Lehman Brothers. Ce parallèle n’est pas le plus pertinent. Le contexte actuel renvoie plutôt à une autre crise bancaire américaine : celle des Savings and Loan Association des années 1980.

    1 – La première question est de comprendre pourquoi la SVB a été le maillon faible du système bancaire américain en mars 2023. La réponse semble assez simple et largement partagée : la SVB était une banque doublement étroite. Étroite en termes de clientèle d’abord : celle-ci était essentiellement constituée d’entreprises du secteur numérique qui disposaient de liquidités importantes mais qui étaient toutes sujettes aux mêmes chocs sectoriels et pouvaient ainsi se trouver au même moment dans un besoin important et urgent de liquidités

  • Le Vent se léve - Le tournant étatiste de la Chine : un retour au socialisme des origines ?

    Entre la mise au pas d’Alibaba et les attaques du Parti communiste chinois (PCC) contre les grandes entreprises privées, la Chine connaît un indéniable tournant étatiste. En Occident, certains n’ont pas manqué d’y voir le signe d’un retour aux fondements idéologiques du Parti — que ce soit pour le saluer ou pour le déplorer. On aurait tôt fait d’y voir une résurgence du socialisme des origines : cette inflexion anti-libérale est en réalité le fruit de difficultés structurelles qui grèvent la croissance chinoise et mettent à mal le modèle exportateur qui avait fait la prospérité du pays pendant trois décennies. Alors qu’il multiplie les mesures punitives contre les grandes entreprises, le parti-État met également au pas les travailleurs. Article de Ho-fung Hun, professeur d’économie à l’université John Hopkins, publié sur Jacobin et traduit par Marc Lerenard.

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  • L'article de la fin de semaine : Observatoire des inégalités - Budget et consommation : ce qui distingue les classes sociales

    Cadres et ouvriers ont des budgets différents, en montant et dans leur composition. Ces écarts permettent de comprendre où se niche la distinction sociale. On saisit aussi les effets différenciés de l’inflation. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Chaque année, un ménage français dépense 27 400 euros en moyenne, soit 2 300 par mois, selon l’enquête sur le budget des familles réalisée par l’Insee en 2017. Quand les cadres disposent de 3 600 euros mensuels à dépenser, les ouvriers n’ont que 2 000 euros par ménage.

    L’étude de la composition des dépenses est riche d’enseignements sur les modes de vie. Elle permet aussi de mieux comprendre l’impact de l’inflation aujourd’hui.

    Les postes qui occupent une place plus importante chez les ouvriers

    Les biens de base constituent une part plus importante du budget des catégories les moins favorisées. Le poste « alimentation et boissons non alcoolisées » est – en proportion de leur budget –plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres supérieurs (16,4 % contre 13,5 %). Ces derniers peuvent s’offrir de la nourriture de qualité supérieure, plus chère (des produits bios, par exemple), mais ne mangent pas dix fois par jour : leur budget alimentation plafonne donc, rapporté à leur revenu.

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  • L'article de la semaine : Le Grand Continent - Pour une écologie épicurienne

    L'avènement d'une nouvelle morale publique ne se décrète pas. Mais en recherchant le plaisir à l'intérieur de limites librement consenties, il est possible de faire émerger un puissant imaginaire social pour structurer l'écologie politique. Une pièce de doctrine signée Paul Magnette.

    Un demi-siècle après le premier Sommet de la Terre, la destruction du vivant se poursuit à large échelle et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter inexorablement. Cette incapacité à changer résolument de cap s’explique d’abord par la résistance des piliers de l’économie carbonée, dont les multinationales des énergies fossiles forment la pointe avancée. Mais ces obstacles objectifs ne suffisent pas à expliquer notre inertie. Si nous avançons si lentement, c’est aussi parce que nous ne parvenons pas à convaincre que changer radicalement nos modes de production et de consommation ne constitue pas forcément un renoncement, mais peut être au contraire synonyme de progrès et de plaisirs pour une immense majorité des humains.

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  • La Vie des idées - Des élites scolaires face à l’enjeu écologique

    La médiatisation des diplômés des Grandes écoles optant pour une carrière alternative correspond-elle vraiment à une tendance de fond à la fuite vers des aspirations professionnelles écologiques et sociales ? Une enquête récente sur ces étudiants d’élite fournit des éléments de réponse.

    En 2022, des cérémonies de remise des diplômes – à Agro ParisTech, HEC, Polytechnique, ou encore Sciences Po Paris – ont été le théâtre de nombreuses prises de parole étudiantes qui dénonçaient la trop grande timidité des formations de l’enseignement supérieur à l’égard des enjeux environnementaux, et leur responsabilité dans la destruction des conditions d’habitabilité de la terre, par le biais de leur participation à un système économique non viable. Ces discours, très médiatisés, font écho aux mobilisations écologiques qui, depuis quelques années, émergent dans les grandes écoles. En 2018, des élèves d’HEC, l’École normale supérieure, AgroParisTech et CentraleSupélec s’étaient d’ailleurs réunis pour publier un « manifeste pour un réveil écologique », afin d’exprimer la volonté de choisir leurs employeurs sur des critères environnementaux, et d’appeler à une meilleure intégration des enjeux écologiques dans leurs formations.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’action sociale : entre attentes fortes des Français et besoin de proximité

    En cette période de forte mobilisation, dans quelle mesure les Français sont-ils attachés à l’action sociale, qui représente aujourd’hui 10% des dépenses de protection sociale ? Timothée Duverger, co-directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, tire les principaux enseignements d’une enquête d’opinion de l’UNCCAS, du point de vue des risques pour la cohésion sociale et de l’émergence de nouveaux problèmes publics.

    Quel rapport les Français entretiennent-ils à l’action sociale ? Alors que la crise du travail social ou plus largement de la cohésion sociale est souvent avancée, l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) a mené une étude d’opinion, en partenariat avec l’Ifop, pour faire le point.

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