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Analyses - Page 225

  • Observatoire des inégalités - Depuis 15 ans, les inégalités de revenus augmentent

    22 avril 2015 - La France a connu une réduction des inégalités de revenus au cours des quarante dernières années, mais depuis 15 ans la tendance s’est inversée.


    Les écarts de niveau de vie ont baissé si l’on prend comme point de comparaison la société des années 1970. Mais depuis une quinzaine d’années ces inégalités repartent à la hausse. Au départ, parce que les niveaux de vie des très riches se sont envolés, mais depuis quelques années ceux des plus pauvres diminuent. Le jugement que l’on peut porter sur les inégalités de revenus dépend de l’échelle de temps et de l’instrument de mesure que l’on utilise.

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  • OFCE - Exercices d’assouplissement à la BCE : il n’y a pas d’âge pour commencer

    23 avril 2015

    par Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance

    La décision de la BCE de lancer un plan d’assouplissement quantitatif (QE) était largement anticipée. En effet, Mario Draghi avait répété à plusieurs reprises au cours du deuxième semestre 2014 que le Conseil des gouverneurs était unanime dans son engagement à mettre en œuvre les mesures nécessaires, dans le respect de son mandat, pour lutter contre le risque d’un ralentissement prolongé de l’inflation. De par l’ampleur et la nature du plan annoncé le 22 janvier 2014, la BCE envoie un signal fort, bien que peut-être tardif, de son engagement à lutter contre le risque déflationniste qui s’est amplifié dans la zone euro, ainsi qu’en atteste notamment le décrochage des anticipations d’inflation aux horizons d’un et deux ans (graphique 1). Dans l’étude spéciale intitulée « Que peut-on attendre du l’assouplissement quantitatif de la BCE ? », nous clarifions les conséquences de cette nouvelle stratégie en explicitant les mécanismes de transmission de l’assouplissement quantitatif, et en se référant aux nombreuses études empiriques sur les précédents assouplissements intervenus aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

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  • OFCE - Quelles entreprises investissent en France ?

    22 avril 2015

    par Sarah Guillou

    Au moment où l’investissement est devenu l’objet prioritaire de l’Union européenne, du FMI et de la France, à l’heure où le gouvernement français s’apprête à légiférer pour relancer l’investissement des entreprises, il est urgent de s’interroger sur les acteurs de l’investissement en capital physique en France[1].

    Les investissements matériels du secteur marchand en France sont concentrés dans certains secteurs : manufacturier, commerce, transport, immobilier, information et communication, production d’électricité et de gaz. Ces « gros contributeurs » totalisaient 72% de l’investissement corporel en 1997, ils en totalisent 70% en 2011. Cette stabilité temporelle cache deux évolutions majeures : les secteurs manufacturier et de l’immobilier ont vu leur contribution à l’investissement se modifier profondément. Le recul de la part du manufacturier dans le PIB s’est traduit par une baisse de la part des investissements en machines et outils. Or, ce type d’investissement comprend notamment les investissements de robotisation et d’informatisation qui sont un important vecteur d’accroissement de la productivité. Ce recul n’a pas été compensé par l’investissement du secteur de l’information et communication qui investit aussi beaucoup en machines-outils.

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  • Non Fiction - Les mots de Marine Le Pen : double discours ou réelle inflexion républicaine ?

    Résumé : Dans un ouvrage stimulant, Cécile Alduy et Stéphane Wahnich se penchent sur la mue du Front national sous l’angle de la sémantique.

    Déclaré mort au lendemain des élections présidentielles de 2007, le Front national est revenu aujourd’hui au cœur de la vie politique française. Pas une semaine en effet où l’on ne disserte sur la stratégie de dédiabolisation impulsée par Marine Le Pen, sa traduction dans les sondages ou les dérapages de ses cadres. Les observateurs de la vie politique débattent sans relâche sur la « vraie nature » de ce parti et s’acharnent à prouver si, oui ou non, il a pris un virage républicain.

    Et si certains constatent avec inquiétude les mutations du Front, pointent la persistance de certains positionnements polémiques et s’émeuvent avec incrédulité de sa montée en puissance électorale, d’autres affirment, au contraire, qu’il a changé et que sa stratégie de normalisation a modifié en profondeur son logiciel idéologique.

    L’ouvrage de Cécile Alduy et Stéphane Wahnich, Marine Le Pen prise aux mots, s’inscrit dans ces débats et leur apporte un éclairage nouveau puisque les auteurs focalisent leur étude sur le discours de la présidente du Front national. A l’heure où la bataille lexicale fait rage dans les débats politiques, cette approche originale a le mérite de rationaliser les passions de chacun et offre un cadre d’analyse neutre pour décrypter efficacement la portée du discours frontiste. L’objectif de cet ouvrage est donc double: il s’agit à la fois de tracer les contours de ce que dit Marine Le Pen et de comprendre comment son discours accompagne sa stratégie de « respectabilisation ».

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  • Telos - Une régulation des médias est-elle encore possible ? Sophie Jehel

    Les 36 décisions que le CSA a prononcées en février contre les chaînes et les radios pour des manquements à leurs obligations déontologiques dans la couverture des attentats de janvier 2015 ont suscité une levée de bouclier de la part des journalistes. Au risque de paraître corporatistes, les journalistes se sont dans leur grande majorité insurgés contre cette intrusion dans un domaine qui, selon eux, doit rester réservé aux professionnels et échapper à tout contrôle administratif. Le Monde a titré « Couverture des attentats : « que fait-on, on met un écran noir » ? », comme si la responsabilité des médias pouvait s’exprimer dans une logique binaire : soit une liberté sans imputabilité, soit la censure, le « bâillon » (SNJ), ou, pourquoi pas, « l’écran noir ».

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  • Telos - Assouplissement quantitatif dans la zone euro: c’est possible sans transferts budgétaires, Paul De Grauwe et Yuemei Ji

    La BCE a du mal à mettre en œuvre un programme d’assouplissement quantitatif (QE) pour contrer les forces déflationnistes dans la zone euro. Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’elle n’a pas vraiment réussi à contrer les forces déflationnistes à l’œuvre dans la zone euro. Depuis 2012, l’inflation y a diminué de façon constante et elle est même devenue négative à la fin 2014 (figure 1). Cette tendance a coïncidé avec une baisse spectaculaire dans le bilan de la BCE depuis 2012, accompagnée d’un déclin de la base monétaire (au passif du bilan de la BCE). La figure 2 fait apparaître des contrastes très marqués dans la taille du bilan de la BCE et de la Fed. La figure 3 montre la base monétaire de la zone euro depuis 2010 ; elle fait apparaître une baisse spectaculaire 2012.

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  • Fabien Escalona - Elections législatives du 7 mai au Royaume-Uni : « travaillistes cherchent alternance »

    Le 7 mai prochain auront lieu des élections législatives au Royaume-Uni. La coalition des conservateurs et des libéraux, qui soutient le gouvernement dirigé par David Cameron, remettra son mandat en jeu après avoir succédé aux travaillistes en 2010. Ces derniers, alors menés par Gordon Brown, sortaient épuisés d’une douzaine d’années au pouvoir depuis la victoire acquise sous la direction de Tony Blair, en 1997. Cette défaite sanctionnait un parti travailliste (Labour Party) qui avait déjà connu plusieurs épisodes de recul, et qui avait dû faire face depuis deux ans à une crise immobilière et bancaire largement due aux déséquilibres et à la démesure de la finance privée, quand les néo-travaillistes s’étaient surtout attachés à respecter une grande discipline concernant les finances publiques et les aides sociales.

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  • Terra Nova - Primaires : et si c'était à refaire ?

    Terra Nova dresse un bilan raisonné des primaires et avance quatre propositions dans le débat public pour poursuivre le mouvement engagé en 2011.

    Synthèse

    La primaire ouverte de 2011 a permis à la gauche de sortir des querelles de leadership dans lesquelles elle était enferrée depuis le retrait de Lionel Jospin de la vie politique le 21 avril 2002. Elle a également permis de rouvrir le débat d’idées en organisant des échanges contradictoires de qualité. En outre, elle a été un indéniable succès démocratique (2,7 millions de citoyens au premier tour et près de 3 millions au second) qui s’est doublé d’une prouesse logistique (10 000 bureaux de votes ont été ouverts sur l’ensemble du territoire). Loin d’être démotivés par cet exercice, les militants ont trouvé-là un motif de fierté et se sont fortement mobilisés autour de cet événement.
     
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  • OFCE - France : la reprise, enfin ! par Mathieu Plane, Bruno Ducoudré, Pierre Madec, Hervé Péléraux et Raul Sampognaro

    Les perspectives 2015-2016 pour l’économie française de l’OFCE sont disponibles.

    Jamais depuis le début de la crise des subprime l’économie française n’avait connu un contexte aussi favorable à l’enclenchement d’une reprise. La chute des prix du pétrole, la politique volontariste et innovante de la BCE, le ralentissement de la consolidation budgétaire en France et dans la zone euro, la montée en charge du CICE et la mise en place du Pacte de responsabilité (représentant un transfert fiscal vers les entreprises de 23 milliards d’euros en 2015 et près de 33 en 2016) sont autant d’éléments permettant de l’affirmer. Les principaux freins qui ont pesé sur l’activité française ces quatre dernières années (austérité budgétaire sur-calibrée, euro fort, conditions financières tendues, prix du pétrole élevé) devraient être levés en 2015 et 2016, libérant ainsi une croissance jusque-là étouffée. La politique de l’offre impulsée par le gouvernement, dont les résultats se font attendre sur l’activité, gagnerait en efficacité grâce au choc de demande positif provenant de l’extérieur, permettant un rééquilibrage économique qui faisait défaut jusqu’à présent.

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  • Observatoire des inégalités - 2008-2012 : inégalités en hausse, revenus en baisse pour les plus modestes

    10 avril 2015 - Un gain de revenu de 500 euros pour les 10 % les plus riches contre une perte de 500 euros pour les 10 % les plus pauvres entre 2008 et 2012. Les catégories modestes décrochent.


     Le niveau de vie moyen annuel [1] des 10 % les plus riches a augmenté de 450 euros, soit une hausse de 0,8 % entre 2008 et 2012, alors que celui des 10 % les plus pauvres a perdu 541 euros, soit une baisse de 6,3 % de leur niveau de vie sur cette période.

    La stagnation du pouvoir d’achat est une moyenne qui masque le fait que la crise frappe bien davantage les ménages les plus modestes que les autres. Entre 2008 et 2012, toutes les tranches de niveaux de vie jusqu’à la moitié de la population la plus pauvre ont vu leur niveau de vie annuel diminuer. La baisse la plus forte en euros est celle de la tranche des 20 à 30 %, avec moins 480 euros. Entre 50 et 70 % le niveau de vie a stagné. Au-delà (à partir de 2 270 euros mensuels pour une personne seule) les niveaux de vie ont continué à progresser de 249 à 450 euros pour les 10 % aux revenus les plus importants.

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  • Le Monde, Les décodeurs - Le FN dit-il la même chose que les communistes il y a trente ans ?

    François Hollande a-t-il choisi de faire cette sortie ? A-t-il parlé trop vite ? Toujours est-il que la comparaison opérée dimanche 19 avril par le chef de l'Etat entre le FN de Marine Le Pen et le Parti communiste des années 1970 a déclenché la fureur du PCF de 2015.

    Pierre Laurent, son premier secrétaire, exige des excuses, tandis que Jean-Luc Mélenchon estime qu'en « insultant le Parti communiste des années 1970, François Hollande oublie que c'était alors le programme commun qui conduisit à la grande victoire de 1981 ».

    Ce qu'a dit François Hollande :

    Marine Le Pen « parle comme un tract du Parti communiste des années 1970 (…) sauf que le Parti communiste, il ne demandait pas qu'on chasse les étrangers, qu'on fasse la chasse aux pauvres ».

    Peut-on faire cette comparaison ? Sans doute pas avec le « Parti communiste des années 1970 ». D'un point de vue historique, en effet, François Hollande s'est un peu raté : il aurait fallu parler des tentations nationalistes qui ont eu cours au PCF à la toute fin des années 1970 et au début des années 1980.

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